Venezuela

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
lionstone
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 916
Inscription : 08 avr. 2005, 18:40
Localisation : nulpart

Message par lionstone » 09 févr. 2006, 19:08

Le Venezuela souhaite exporter davantage de pétrole vers la Chine
http://www.french.xinhuanet.com/french/ ... 215219.htm

CARACAS, 8 février (XINHUANET) -- Le ministre vénézuélien du Pétrole et de l'Energie, Rafael Ramirez, a affirmé mercredi à Caracas que son pays souhaitait doubler ses exportations de pétrole en Chine dans un proche avenir.

M. Ramirez, qui est également le chef de la compagnie pétrolière d'Etat Petroleo de Venezuela (PDVSA), a indiqué à la presse qu'environ 300 000 barils de pétrole par jour seraient vendus au marché chinois sous peu.

En fonction de deux contrats signés l'année dernière par la PDVSA et la Société pétrolière nationale de Chine, le Venezuela vend actuellement en Chine 100 000 barils de brut par jour et 60 000 barils de fuel.

Les liens entre le Venezuela et la Chine se sont renforcés depuis fin 2004 à la suite de la visite du président Hugo Chavez en Chine et de la signature d'une série d'accords de coopération en matière de pétrole, de gaz, de télécommunications et d'échanges commerciaux.

On se demande qui va faire les frais de ce transfert, je cherche...
:-k
Moderacene: le site de la moderation brut

Avatar de l’utilisateur
Tiennel
Modérateur
Modérateur
Messages : 4959
Inscription : 12 mars 2005, 00:37

Message par Tiennel » 09 févr. 2006, 19:30

Caracas-Hong Kong, c'est 16 000 km à vol d'oiseau, donc sans doute plus de 20 000 en pratique, compte tenu du cap de Bonne-Espérance à contourner et du Sud-est asiatique à traverser.
S'il y en avait encore pour douter que la Chine est oil-addicted...

Amusant Chavez, il quitte un impérialiste pour tomber sous le contrôle d'un autre :-D
Méfiez-vous des biais cognitifs

Avatar de l’utilisateur
metamec
Condensat
Condensat
Messages : 510
Inscription : 22 avr. 2005, 16:22
Localisation : france

Message par metamec » 10 févr. 2006, 08:52

Caracas-Hong Kong, c'est 16 000 km à vol d'oiseau, donc sans doute plus de 20 000 en pratique, compte tenu du cap de Bonne-Espérance à contourner et du Sud-est asiatique à traverser.
S'il y en avait encore pour douter que la Chine est oil-addicted...
il passe pas par Panama?
Il me semble avoir lu que les chinois construisait un oléoduc du Venezuela jusqu'à la cote pacifique de Colombie pour justement éviter le canal sous contrôle US
Je vous enseigne le surhumain. L'homme n'existe que pour être dépassé. Qu'avez-vous fait pour le dépasser ?
Friedrich Nietzsche

Rafa
Brut léger
Brut léger
Messages : 471
Inscription : 16 juil. 2005, 20:34
Localisation : Lidje, Walonreye

Message par Rafa » 10 févr. 2006, 14:40

sceptique a écrit :Les deux parties se balancent mutuellement du Hitler à la tête.
Spot passant actuellement à la TV vénézuelienne (cliquez pour voir la video):
Image

Le texte dit "Qui c'est qui envahit? Qui c'est qui fait des interventions? Qui c'est qui assassine?"

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 98140
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 10 févr. 2006, 20:37

si Chavez ne peut en venir au mains avec le gars Bush, il peut s'en prendre à ses pétroliers comme Exxon Mobil ! :

lien
Venezuela excludes Exxon from $3 bln project


Wed Feb 8, 2006 8:09 PM ET
By Brian Ellsworth

CARACAS, Venezuela, Feb 8 (Reuters) - Exxon Mobil was excluded from a $3 billion olefins project in eastern Venezuela because the company was not qualified, President Hugo Chavez said on Wednesday.

"We excluded them because they don't meet the requisites of the project," Chavez said, stressing that Exxon Mobil did not voluntarily leave the project.

Exxon Mobil (XOM.N: Quote, Profile, Research) on Tuesday said state petrochemicals firm Pequiven had terminated a Preliminary Development Agreement (PDA) for a planned 50-50 joint venture sketched out in 2004 to develop an olefins plant.

Exxon Mobil's removal from the olefins project comes after the company consistently opposed Venezuela's efforts to change the terms of the contracts.

Pequiven said on Wednesday it would go ahead with the plant and was seeking other partners.

Chavez, a harsh critic of the U.S. government, has worked to increase energy ties with countries like Iran and China and reduce Venezuela's reliance on U.S. markets and corporations.

"For us it's much more important to have Latin American companies working with us than to have North American companies working with us," Chavez said.

He noted Venezuela is working with Brazilian chemical company Braskem (BRKM5.SA: Quote, Profile, Research) on a $250 million propylene plant in western Venezuela.

Pequiven said the government has roughly $4 billion in a national development fund earmarked for petrochemicals, some of which could be used to finance the olefins project.

Left winger Chavez last year launched a major campaign to boost the petrochemical sector, aiming to create new downstream jobs and reduce dependence on oil revenues.

Chavez has promised a socialist revolution and a new economic vision dubbed "endogenous development."

Venezuela -- the world's No. 5 crude oil exporter -- hopes to boost petrochemical production to 25 million tonnes per year by 2012 from 11.4 million tonnes in 2005 through an ambitious $10 billion investment program.

PETROCHEMICAL REVOLUTION

Chavez on Wednesday attended the graduation of the first class of the Ana Maria Campos Polimers School, an institute that teaches Venezuelans to found plastics businesses that use Venezuelan hydrocarbons as raw materials.

Chavez said the petrochemicals push would allow Venezuela "to add value to our natural resources, to free ourselves from the economic and technological chains that oppress us."

At the same time, Chavez is seeking to boost oil industry revenues by changing deals with foreign partners. Thirty-one private companies agreed last year to a forced migration of their operating service agreements to state-majority joint ventures after Chavez's government declared them illegal.

Despite the conflicts between foreign oil majors and the government, Rina Quijada, a consultant with Miami-based IntelliChem, said petrochemicals is still a good business in Venezuela.

"Today I see the whole political environmental favorable to petrochemicals development, and this is so critical in Latin America," she said. "The main objective is to process natural resources and add value to them so you can create jobs."

Venezuela is seeking to boost its manufacturing capacity by adding value to its oil through industries like fertilizers and plastics.

Critics say Chavez is pouring the country's massive oil revenues into uncompetitive state-run development projects that will not be able to survive a drop in oil prices.

Rafa
Brut léger
Brut léger
Messages : 471
Inscription : 16 juil. 2005, 20:34
Localisation : Lidje, Walonreye

Message par Rafa » 11 févr. 2006, 10:46

Le Vénézuela continue sa politique d'"integration énérgetique" en acquerant 46% des actions de "petrolera del cono sur", une compagnie pétrolière opérant en Argentine (la 5e du pays) avec un réseau de pompes à essence.
Les actions ont été achetées à ANCAP, société pétrolière d'Etat uruguayenne, qui detenait 92% des actions

Rafa
Brut léger
Brut léger
Messages : 471
Inscription : 16 juil. 2005, 20:34
Localisation : Lidje, Walonreye

Message par Rafa » 12 févr. 2006, 23:41

Jusqu'à présent, l'"intégration énérgetique" se faisait entre la compagnie d'Etat Vénézuelienne PDVSA et d'autres compagnies nationales, soit par accords bilateraux, soit via la creation d'un nouvelle entité où les differentes compagnies prennent part (comme pour Petrocaribe, et le projet Petrosur).
Mais cela ne pouvait évidemment concernenr que des rélations avec des pays alliés, amis, ou au moins non-hostiles (c'est à dire, non alliés avec les Etats-Unis).

Il y a bien la livraison de combustible bon marché aux Etats-Unis, mais le Vénézuela y a une entreprise qui contrôle à 100% des raffineries, et un large reseau de distribution (en passant, PDVSA a aussi une compagnie en Allemagne il me semble).

Mais depuis samedi, une nouvelle forme de liens pétroliers a commencé à fonctionner, qui permets au Vénézuela de fournir du combustible à des communautés organisées locales même dans des pays où le gouvernement est plutôt hostile et aligné avec les Etats-Unis. L'idée avait été lancée par Hugo Chávez lui-même il y a déjà quelque temps, appellant les maires des municipalités à prendre contact eux-mêmes dans le cas où leur gouvernement refuserait (car les Etats-Unis font d'énormes pressions sur les gouvernements faibles de la région pour qu'ils refusent d'acheter du pétrole vénézuelien, alors qu'économiquement ils ont tout à gagner; mais les Etats-Unis craignent, s'ils se lient économiquement au Vénézuela, de ne plus avoir de moyen de pression sur eux).

Concretement il s'agit du Salvador, les maires du parti FMLN (ancienne guerrilla, dont le chef historique et candidat présidentiel, était Schafik Handal, decedé il y a 15 jours en revenant d'avoir été à la prise de pouvoir d'Evo Morales en Bolivie; Schafik Handal était aussi un très proche ami de Fidel Castro; ça vous donne une idée du positionnement idéologique, de gagner aux prochaines presidentielles (ce que les sondages donnent comme un serieuse possibilité), le Salvador rejoindrait immediatemment l'"axe du bien" Cuba-Vénézuela-Bolivie; d'où l'importance que les Etats-Unis accordent à vouloir faire échouer tout rapprochement avec le Vénézuela), les maires du FMLN donc, ont formé une organisation, ENEPESA (ENErgie Pour El SAlvador), qui sera l'interlocuteur avec Petrocaribe pour les contrats énérgetiques.

Cela aura sans doute comme consequence que les municipalités qui joindront ENEPESA (cad, celles du FMLN) auront du combustible moins cher et avec plus de facilité de payement que celles gouvernées par des partis pro-Etats-Unis; ça risque de porter un coup énorme à la stratégie de propagande pré-éléctorale habituelle des Etats-Unis qui consiste en gros à menacer de ne plus octroyer d'aides ni de prêts au pays s'il "vote mal", mais si les gens voient de leurs propres yeux que, tout compte fait, ceux qui se sont tournés vers le Vénézuela s'en sortent mieux...

Au Nicaragua un accord semblable pourrait aussi se concretiser bientôt; le gouvernement nicaraguayen est pro-Etats-Unis, mais de nombreuses municipalités sont gouvernées par les sandinistes du FSLN, proches idéologiquement de Cuba et du Vénézuela. Il est possible que le FSLN reprenne le gouvernement lors des éléctions de cette année.

Si ces deux pays tissent des liens économiques avec le Vénézuela, et si le FMLN et le FSLN gagnent les éléctions, cela pourrait avoir des consequences économiques et géostrategiques très importantes en commençant une intégration économique et de defense au niveau de l'Amérique centrale et des Caraïbes, et surtout commencer à faire boule de neige (malgré la chaleur tropicale :-D ).

Pour bien se rendre compte de la taille de l'épine dans le pied des Etats-Unis, il faut se rendre compte que les Etats-Unis n'ont jamais eu, dans toute leur histoire, qu'au plus deux pays d'Amérique latine qui leur faisaient front en même temps, et encore pendant de courtes periodes de temps; ici on a déjà: Cuba, Vénézuela, Bolivie, et peut-être bientôt Salvador et Nicaragua; ajouter à cela le fait que d'autres pays, et pas des moindres, sans trop s'opposer frontalement aux Etats-Unis, sont tout de même bienveillants avec ceux qui s'y opposent, et refusent de se mettre du côté des Etats-Unis: Argentine, Uruguay, Brésil, peut-être prochainement aussi le Pérou, Equateur, Haïti et même le Mexique.

Même le premier allié des Etats-Unis sur place, la Colombie, qui est un peu pour l'Amérique latine ce qu'Israël au Moyen-Orient ou la Grande Bretagne en Europe, c'est à dire celui sur lequel les Etats-Unis peuvent toujours compter; et bien, même la Colombie, veut concretiser avec le Vénézuela un oléoduc qui permettrait au Vénézuela d'envoyer son pétrole vers des tankers sur l'océan pacifique (=> ventes massives à la Chine); c'est que le president colombien, bien qu'à l'opposé politiquement du président vénézuelien, n'en est pour autant pas un idiot, et il sent le vent tourner.

Rafa
Brut léger
Brut léger
Messages : 471
Inscription : 16 juil. 2005, 20:34
Localisation : Lidje, Walonreye

Message par Rafa » 17 févr. 2006, 17:24

Haïti était un des deux seuls pays des Caraïbes non membre de Petrocaribe, car lors de la création de l'entité Petrocaribe, Haïti n'avait pas de gouvernement reconnu (il était occupé militairement par les troupes de l'ONU); dès l'annonce de la victoire éléctoral de Préval, le président vénézuelien Hugo Chavez lui a tendu la main, indiquant qu'Haïti pourrait rapidement joindre Petrocaribe et avoir ainsi un accès avantageux au pétrole vénézuelien.

Avatar de l’utilisateur
lionstone
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 916
Inscription : 08 avr. 2005, 18:40
Localisation : nulpart

Message par lionstone » 18 févr. 2006, 10:10

CARACAS, 17 février (XINHUANET) -- Le président vénézuélien Hugo Chavez a menacé vendredi de suspendre les exportations de pétrole vers les Etats-Unis si ces derniers "dépassaient la ligne".

"Les tentatives des Etats-Unis d'isoler et d'imposer un blocus au Venezuela ont échoué ces dernières années et continueront d'échouer dans l'avenir, car ils sont déraisonables", a souligné le chef d'Etat vénézuélien dans un communiqué.

WASHINGTON (AP) -- La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a estimé jeudi que le Venezuela était aujourd'hui l'un des "plus gros problèmes" du monde occidental en raison notamment de ses liens avec Cuba.
S'exprimant devant la Commission des relations internationales de la Chambre des représentants, la secrétaire d'Etat a exhorté la communauté internationale à être "plus active dans le soutien et la défense de la population vénézuélienne" contre les actions entreprises par le président Hugo Chavez contre les organisations non-gouvernementales et les syndicats de son pays. :smt005 :smt038
Moderacene: le site de la moderation brut

Avatar de l’utilisateur
Tiennel
Modérateur
Modérateur
Messages : 4959
Inscription : 12 mars 2005, 00:37

Message par Tiennel » 19 févr. 2006, 23:20

Le Venezuela menace de geler ses exportations de pétrole vers les USA

Le président du Venezuela Hugo Chavez a menacé de ne plus fournir de carburant aux Etats-Unis si ces derniers "continuaient de menacer la stabilité de son régime". Jusqu’à présent, parmi les 3,2 millions de barils de pétrole produits tous les jours, 1,5 millions sont exportés vers les Etats-Unis. Il a vraisemblablement réagi aux propos de la Secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice qui a déclaré jeudi dernier que le Venezuela constituait l'un des "plus gros problèmes" du monde occidental, notamment en raison de ses relations étroites avec Cuba..
C'est pas bientôt fini, Hugo et Condi ? Tout ce que vous allez obtenir, c'est un aller simple pour le bac à sable :-D
Chavez à Condoleezza Rice: "Ne m'énerve pas, nénette"
CARACAS (AFP) - Le président vénézuélien Hugo Chavez, en très mauvais termes avec les Etats-Unis, a lancé dimanche à l'adresse de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, qui le critique sévèrement: "Ne m'énerve pas, nénette".

Dans son émission radiotélévisée dominicale "Alo Presidente", lors de laquelle il répond aux questions du public, M. Chavez a évoqué les dernières attaques lancées contre lui par Mme Rice, qui l'avait traité jeudi de "menace pour la démocratie" et avait appelé à un "front uni" de la communauté internationale contre lui.

"Elle a recommencé à m'énerver. Je t'envoie un baiser, Condoleezza, ou Condolencia (ndlr: condoléances, en espagnol), comme je l'appelle", a déclaré M. Chavez.

Et assurant qu'il répliquerait toujours aux attaques de Washington, il a averti: "Ne m'énerve pas, nénette" ("No te metas conmigo, chica").

Dans son émission, M. Chavez a une nouvelle fois accusé l'administration du président George W. Bush de financer des groupes d'opposition vénézuéliens dans le but de le renverser
Méfiez-vous des biais cognitifs

Avatar de l’utilisateur
lionstone
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 916
Inscription : 08 avr. 2005, 18:40
Localisation : nulpart

Message par lionstone » 20 févr. 2006, 10:00

dans le film 'Condi je t'aime moi non plus' , la suite...

CARACAS, 19 février (XINHUANET) -- Le président vénézuélien, Hugo Chavez, a déclaré dimanche que les Etats-Unis échoueraient dans leurs tentatives de demander à l'Amérique latine de s'opposer au Venezuela.

M. Chavez a tenu ces propos lors d'un programme radiotélévisé, en réponse à une déclaration de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice.

Mme Rice a affirmé jeudi que le Venezuela était l'un des plus grands problèmes des Etats-Unis dans les Amériques, affirmant que ses relations étroites avec Cuba constituaient un danger en particulier pour la stabilité de la région.

En réponse aux propos de Mme Rice, le président Chavez a expliqué la colère de Washington par la décision du Venezuela de développer ses ressources énergétiques avec ses alliés d'Amérique latine au lieu de compagnies américaines. :-D

"Nous brisons les chaînes de l'impéralisme", a affirmé M. Chavez.

Les relations entre les Etats-Unis et le Venezuela sont tombées à leur niveau le plus bas en février après que les autorités vénézuéliennes eurent expulsé un attaché militaire américain à Caracas pour avoir mené des activités d'espionnage. Washington a expulsé un diplomate vénézuélien en réponse à l'action du Venezuela.
Moderacene: le site de la moderation brut

Rafa
Brut léger
Brut léger
Messages : 471
Inscription : 16 juil. 2005, 20:34
Localisation : Lidje, Walonreye

Message par Rafa » 20 févr. 2006, 13:33

En fait il a même, en plaisantant, parlé en anglais: "I'm learning English because I want to cite with Condoleeza, and she doesn't speak Spanish", et puis s'adressant à Fidel Castro, il lui a dit "je te laisse Bolton, tu me laisses Condoleeza".
Je suis étonné que les medias ne l'aient pas repris...

Plus sérieusement, et plus interessant pour oléocène, il a aussi expliqué le tracé du futur méga-oléoduc: partant du Vénézuela allant vers le Brésil par le nord jusqu'à la côte Atlantique, de là deux branches qui descendent, une vers Brasilia, et de là pouvant faie jonction avec la Bolivie; une autre descendant le long de la côte jusqu'en Uruguay et Argentine, avec une jonction possible avec le Paraguay.

Il a aussi très durement fustigé le consumérisme, l'obsolescence programmé (notamment du fait de la mode), l'architecture qui ne prends pas en compte la nature (par exemple, sans fenêtres qui laissent passer le soleil), la surpopulation des grandes villes (il a clairement dit qu'à Caracas il n'y a plus de place, et qu'il fallait oeuvrer pour créer des centres urbains rationels, programmés, repartis sur tout le territoire); il a aussi fustigé l'idée de vouloir copier le mode de vie des pays industrialisés occidentaux, ce qu'il appelle le modèle du "develloppisme", une politique de developpement faite en copiant les industries européennes, sans reflexion sur les réels besoins du pays.

Il a l'air très conscient du PPP et du pic-de-toutes-choses qui l'accompagnera, et semble oeuvrer doucement (ma chi va piano va lontano) pour organiser son pays au mieux pour la nouvelle situation du monde après les pics.

Avatar de l’utilisateur
MadMax
Modérateur
Modérateur
Messages : 2971
Inscription : 12 août 2005, 08:58
Localisation : Dans un cul-de-sac gazier

Message par MadMax » 22 févr. 2006, 17:42

Le Venezuela reçoit 3 nouveaux hélicoptères militaires russes

2006-02-22 15:00:11

CARACAS, 21 février (XINHUANET) -- Le Venezuela a reçu mardi les 3 premiers hélicoptères militaires russes, achetés par le gouvernement du président Hugo Chavez, dans le cadre d'un important achat d'armes entre les 2 pays.

Les 3 MI-17 constituent les 3 premiers des 15 hélicoptères militaires qui seront livrés au Venezuela conformément à 2 contrats d'une valeur d'environ 200 millions de dollars, a précisé le ministre vénézuélien de la Défense, Orlando Maniglia.

Ces hélicoptères seront utilisés pour sauvegarder la souveraineté de l'Etat et protéger les zones de sa frontière maritime longue de 2200 km avec la Colombie, zones qui font l'objet de fréquentes attaques des guérilleros, a indiqué M. Maniglia.

Ces hélicoptères renforceront également les capacités de l'armée vénézuélienne à combattre les trafiquants de drogue, a-t- il affirmé, ajoutant qu'ils pouvaient aussi être utilisés dans des programmes spéciaux tels que des opérations de secours en cas de désastre.

Outre les hélicoptères, le Venezuela a également signé des accords avec la Russie l'année dernière afin d'acheter 100 000 Kalachnikov pour remplacer les armes obsolètes des forces armées du pays.

L'achat d'armes par le Venezuela a provoqué l'inquiétude de Washington qui craint qu'elles ne tombent entre les mains des guérilleros colombiens ou d'autres groupes d'activistes.

Le Venezuela a dénoncé l'opposition de Washington à ses accords d'achat comme étant une "ingérence dans ses affaires intérieures".
A l'origine, les premiers hélicoptères devaient être livrés en décembre 2005. Lien.

Thomas
Kérogène
Kérogène
Messages : 4
Inscription : 19 mars 2005, 10:43
Localisation : Paris

Venezuela Prepared to Stop U.S. Exports

Message par Thomas » 27 févr. 2006, 11:28

http://www.chron.com/disp/story.mpl/ap/fn/3686815.html

Feb. 26, 2006, 2:43PM
Venezuela Prepared to Stop U.S. Exports

© 2006 The Associated Press

CARACAS, Venezuela — Venezuela could easily sell oil to markets other than the United States and is prepared to end exports to its No. 1 buyer if needed, the oil minister said in comments published Sunday.

President Hugo Chavez's government has recently stepped up threats to cut off oil exports to the United States and sell Venezuelan-owned refineries there amid rising tensions with President George W. Bush's administration.

"If our country, our process, our constitution are attacked by the Bush administration, we are not going to send any more oil," Oil Minister Rafael Ramirez told the Ultimas Noticias daily in an interview. "We'll see then which of the two governments is able to manage this type of a situation better."

Ramirez could not immediately be reached for comment Sunday.

The South American country says it exports about half its official production of 3.2 million barrels per day to the United States _ much of that refined and sold by Venezuela-owned Citgo Petroleum Corp.

Industry experts have said Venezuela would find it difficult to find alternative markets for its oil because the country's heavy, highly sulfurous crude requires special refineries which are limited. Also, the U.S. market is only five days away by tanker, and exports elsewhere would be more costly.

Ramirez dismissed those difficulties, and said finding another buyer for Venezuela's crude exports would be easy.

"That's not a problem ... because there would be chaos in the global energy market, an undersupply, and so we would have no problem finding a place for them," Ramirez said.

Venezuela supplied 10 percent of U.S. oil imports in November, the latest month for which U.S. figures are available.

bielsa
Kérogène
Kérogène
Messages : 20
Inscription : 27 févr. 2006, 11:48

Message par bielsa » 27 févr. 2006, 12:11

Venezuela Launches 12 New State Enterprises to Substitute Imports

Thursday, Feb 02, 2006
By: Gregory Wilpert – Venezuelanalysis.com
http://www.venezuelanalysis.com/print.php?newsno=1883

In accordance with Title 17 U.S.C. Section 107, this material is distributed without profit to those who have expressed a prior interest in receiving the included information for research and educational purposes.

The inauguration of the new state-owned company Coniba (National Company of Basic Industries)
Credit: VTV

Caracas, Venezuela, February 2, 2006—Venezuela’s President Chavez presented a board of directors on Monday, for a new state-owned holding company that will direct 12 new industrial enterprises that are to substitute numerous products Venezuela currently imports. The industries will cover everything from paper, aluminum lamination, textiles, and steel pipes and parts production. The new company will be called Coniba, which stands for National Company of Basic Industries.

Coniba will be funded with a $3.5 billion investment from the country’s National Development Fund FUNDEN, which was created with money from a portion of the Central Bank’s foreign currency reserves. According to Venezuela’s Minister of Basic Industries and Mines, Victor Alvarez, the new company will create 20,000 direct and indirect jobs.

The creation of Coniba, “forms part of the sowing of the oil and of the policy of endogenous development,” of the Chavez government, said Alvarez during the company’s inauguration.

Endogenous development is the term the Chavez government has used to describe the project of developing the country’s economy “from within,” that is, without relying primarily on outside investors. The plan to “sow the oil,” an expression borrowed from Venezuela’s oil boom years in the 1970’s, is a plan to use the country’s oil wealth for investment in and diversification of the country’s economy.

The 12 new companies that will belong to Coniba will be constructed as Social Production Enterprises (EPS), by which the government means that they will not be exploitative and oriented exclusively towards making profits. Rather, according to Alvarez, “work [in these enterprises] will lose its alienated character and will become an element of conscience.” Also, “Its products will be sold at solidarity prices. They will be completely oriented towards endogenous development.”

President Chavez, who also spoke during the inauguration, said that Social Production Enterprises, such as those of Coniba, would work towards eliminating hierarchies and inequalities within the workplace, in contrast to capitalism, where one discriminates on the basis of the type of work one does. “We are all equal … there should not be hierarchical privileges at work,” said Chavez.

The main objective, though, of the new enterprises is to produce industrial products that are currently being imported, for which Venezuela has the raw materials. As such, they will support the country’s energy, construction, infrastructure, rail, and textile industries, explained Alvarez.

Venezuela currently imports approximately 70% of the products it consumes, largely because Venezuela’s large oil revenues have made it relatively easy to purchase imports and expensive to manufacture products within Venezuela. The Chavez government has repeatedly stated that it is committed to diversifying the country’s economy. While non-traditional exports, such as agricultural products, have increased in the past two years, increasing oil revenues have left the ratio between non-traditional exports and oil exports more or less the same.

In one of the first concrete moves to reduce Venezuela’s reliance on imports, Minister Alvarez announced yesterday that the country would reduce its exports of aluminum to zero by the year 2012, so that the domestically produced aluminum could be used for products manufactured in Venezuela.

According to the Associated Press, “The objective is that we will not export even a gram of aluminum or a kilogram of wood,” Alvarez said, adding, “In 2012, 2013, we should be processing 100 percent of our raw materials, our basic products in this country.” “Our goal is for Venezuela, in the next six years, to declare itself an industrialized country.”

Répondre