Dagobert a écrit :Je crois sincèrement que minustax est un robot programmé pour sortir toutes les ânneries accumulées par les cinquantes dernières années de notre société de consommation, c'est pas possible il va trop vite et en plus on peut sentir un côté tout à fait impersonnel dans ses interventions, tant et si bien que beaucoup d'oléocénistes ont décrochés;
Patience il partira aussi vite qu'il n'est arrivé!!

Pire que ça : il peut voir dans l'avenir !
A 17h45 :
miniTAX a écrit :GillesH38 a écrit :miniTAX a écrit :
D'ailleurs, profite au passage pour corriger tes calculs avec X, Y Z, W
Je ne crois pas qu'il y ait d'erreur (je reprends les chiffres approchés du rapport du Sénat que tu mentionnes bien sur), ou alors dis-moi où?
Ben reprends les détails postés dans le post de metatec, juste en dessous, puis éventuellement dans le lien PDF de ce post.
T'es d'un culot toi !

A 18h22 :
GillesH38 a écrit :miniTAX a écrit :
D'ailleurs, profite au passage pour corriger tes calculs avec X, Y Z, W
Je ne crois pas qu'il y ait d'erreur (je reprends les chiffres approchés du rapport du Sénat que tu mentionnes bien sur), ou alors dis-moi où?
miniTAX a raison : il y a une erreur dans la formulation de GillesH38.
GillesH38 a écrit :miniTAX a écrit :Extrait du site du sénat :
le secteur des transports représente le tiers de la consommation énergétique finale et les deux tiers de la consommation énergétique finale de produits pétroliers. Il dépend pour 97 % de sa consommation des hydrocarbures.
Explication de texte :
X = consommation énergétique des transports par du pétrole.
Y = consommation énergétique de pétrole toutes applications confondues
Z = consommation énergétique des transports toutes sources d'énergie confondues.
T = consommation énergétique totale/.
Le Sénat dit X/Y = 2/3 et X/Z = 0,97 (et X/T = 1/3).
Ce n'est pas X/T = 1/3, mais Z/T = 1/3.
Par ailleurs, GillesH38 et les autres ont fait aussi des erreurs de lecture. Un exemple :
GillesH38 a écrit :Bah pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple. Pour "apporter le bien-être au monde" (c'est beau, snif), il faut que les pays pauvres s'enrichissent vite avant que tous les pays riches ne bouffent toutes les ressources et laissent les pays pauvres dans le cercle vicieux de la misère (une inondation au Bangladesh, ça fait toujours plus de mort qu'au Pays-Bas).
Pour régler le problème des pauvres, ils faut que les riches deviennent plus riches? il faut que tu développes cette idée qui me paraît nouvelle et révolutionnaire !
miniTAX ne fait que souhaiter que les pays pauvres rattrappent les pays riches avant que ceux-ci aient tout accumulé sans rien leur laisser.
Par contre, les idées de miniTAX me font penser à mes réflexions de quand j'avais 10-12ans :
Le problème est que l'exploitation des ressources naturelles détruit l'environnement. Pour limiter la casse, il suffit donc de ne (presque) plus exploiter les ressources, mais se contenter de vivre en quasi autarcie par rapport à la planète pour les matières premières, en recyclant tout (les matériaux issus de l'agriculture étant aussi considérer comme du recyclage).
On n'exploiterait plus la planète pour ses matières premières, on se contenterait de transformer un stock en circulation. Par contre cela demande de l'énergie, mais pas forcément plus que de tout créer du départ: le recyclage d'une carte électronique doit couter plus d'énergie pour donner des matières utilisables que de les extraires du sol, par contre le recyclage des métaux est bien plus rentable, au total ce n'est pas sûr que le recyclage coute plus d'énergie.
Grace à ce système, on peut imaginer que pour une population limitée et une quantité de matériaux en circulation limitée, on puisse tout de même avoir de la croissance, car chaque individu n'utiliserait pas plus de matière à un moment donné, mais il l'utiliserait plus intensément (le recyclage serait plus rapide).
Mais ce qui croit, c'est l'énergie consommé par l'utilisation et la fabrication.
On se dit qu'il suffit de trouver une source quasi inépuisable d'énergie, et ça roule.
Le problème est que même si on la trouvait, les impératifs de transformation de cette énergie créent des pertes. De même, toute l'énergie utilisée fini tôt ou tard par être dissipée. Au passage, il y a eu aussi plein de pertes de matières, ou plutôt de la dispersion. Ce n'est pas un problème de baisse du stock en circulation (si ça ne représent que 1%, à extraire du sol pour compense, pas de problème). C'est un problème de pollution: l'accumulation des pertes de matières dangereuses dans l'environnement fini par nuire à notre santé.
Par exemple, c'est bien beau de parier sur le nucléaire. En effet, aujourd'hui les effets sur la santé des centrales nucléaires sont minimes dans le monde, si on excepte Tchernobyl et les essais nucléaires. Mais si on multiplie par 10 ou 100, ce n'est plus négligeable, même si la quantité de matière responsable représente 1/1000 de la matière dangereuse.
Le même problème se trouve avec beaucoup de matières: produits toxiques, métaux lourds, pesticides, etc, et d'autres nuisances (le bruit, la lumière, la chaleur perdue qui modifie localement l'environnement, comme dans les villes ou les fleuves chauffés par les centrales).
Or vouloir une croissance énergétique, c'est aussi vouloir une augmentation de ces pertes et des conséquences.
On peut réduire les pertes, mais il y a des limites, il y aura toujours des pertes. C'est l'entropie, c'est inéluctable.
On en vient donc à se dire que pour une population fixe, il existe une dépense énergétique maximale garantissant que l'environnement n'est pas plus dégradé.
Mais même pour ça, il faut compter avec le PO, car la seule énergie quasi inépuisable que l'on sait exploiter, c'est le soleil (et tout ses dérivés). Et même si sur le papier il y a beaucoup plus de puissance disponible que la puissance mondiale consommée aujourd'hui, son "extraction" est moins facile que pour le pétrole.