La Russie

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Message par MadMax » 17 mars 2006, 16:34

Gazprom intéressé par des JV avec Distrigas et Fluxys - Belgique

BRUXELLES, 17 mars (Reuters) - Gazprom est intéressé par des coentreprises et une coopération avec les compagnies d'électricité belges Distrigas et Fluxys < DISTRIGAZ D > et pourrait entrer dans le capital de Fluxys, a déclaré vendredi le ministre belge de l'Energie Marc Verwilghen.

"Ils (Gazprom) veulent accroître leur présence. Ils examinent les possibilités avec Fluxys. Ils étudient des coentreprises ou l'éventualité d'une prise de participation", a-t-il dit à la presse.

Le groupe russe cherche aussi à jouer le rôle d'opérateur gazier à Zeebrugge, à distribuer du gaz et à stocker du gaz naturel liquéfié, a précisé le ministre.

Gazprom est notamment implanté en Belgique, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas./CA

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Message par franck1968 » 18 mars 2006, 11:01

La Russie construit un nouveau sous-marin nucléairePublié le 17 mars 2006 par Rédacteur en chef

Le ministre Russe de la Défense, Serguei Ivanov, a confirmé mercredi que la construction du troisième sous-marin de la 4ème génération, équipé du missile Bulava, allait commencer dans les prochains jours.

Le bâtiment, qui sera construit à Severodvinsk, sera baptisé "Vladimir Monomai," a précisé Ivanov.

Deux submersibles du même type sont actuellement en construction. Ils sont équipés d’une chambre de sauvetage pouvant remonter à la surface avec plus de 100 personnes à bord, a indiqué l’agence RIA Novosti.

Le sous-marin mesure 170 mètres de long et 13,5 mètres de large. Il peut descendre à une immersion de 450 mètres, a souligné la source.

Le missile Bulava, aussi connu sous le nom de code “SS-NX-30”, est lancé depuis un sous-marin et utilise un carburant solide. Son concepteur, Yuri Salomonov, directeur du Moscow Thermotechnical Institute, a affirmé qu’ils étaient invulnérables contre tous les systèmes anti-missiles modernes.

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Message par MadMax » 18 mars 2006, 18:08

L'ombre d'une "OPEP du gaz" plane sur les accords russo-algériens

17:27 | 17/ 03/ 2006

Par Igor Tomberg, de l'Institut d'économie de l'Académie des sciences de Russie - RIA Novosti

En dépit de sa brièveté, la visite que le président russe, Vladimir Poutine, a effectuée dans la première quinzaine de mars 2006 s'est avérée très fructueuse. Les médias ont surtout remarqué l'entente concernant l'annulation de la dette de l'Algérie en échange d'achats d'équipements russes.

Cependant, c'est dans le volet énergétique de la coopération que le succès essentiel de la visite a été obtenu.

Premièrement, les parties ont convenu de préférences supplémentaires attribuant à des sociétés russes le droit exclusif d'extraire du pétrole dans le désert du Sahara. Pour les réserves de brut, l'Algérie occupe la troisième place en Afrique derrière la Libye et le Nigeria.

Des ententes concrètes sur la coopération dans le secteur énergétique seront énoncées dans des documents qui seront signés un peu plus tard. Il s'agit notamment d'un mémorandum de compréhension entre Lukoïl et la Société nationale des hydrocarbures d'Algérie (Sonatrach). Un document analogue sera également signé par Gazprom.

Deuxièmement, et c'est certainement là le principal résultat de la visite, le bilan des négociations dans le domaine gazier aura sur le long terme une portée exceptionnelle pour la Russie. Selon le patron de Gazprom, Alexeï Miller, la Russie (en la personne de Gazprom) et l'Algérie (en la personne de la Sonatrach) exploiteront conjointement des gisements de gaz en Afrique du Nord.

"Nous aiderons l'Algérie à moderniser ses systèmes d'extraction, elle nous fera partager sa précieuse expérience en matière de liquéfaction du gaz. Dans les années 60, l'Algérie avait été pionnière dans ce domaine. La Russie elle aussi s'apprête à produire du gaz liquide", a déclaré Alexeï Miller en ajoutant que la partie algérienne avait déjà promis de prendre part à la construction d'unités de production de gaz naturel liquide (GNL) en Russie.

Il convient de relever à part que la Russie et l'Algérie vont travailler ensemble sur le marché européen: théoriquement les Algériens pourraient obtenir une partie des contrats russes concernant l'approvisionnement de l'Europe en gaz. Toutefois, les partenaires ne souhaitent pas révéler les détails de ces ententes.

L'Algérie occupe la septième place dans le monde pour les réserves de gaz naturel et la quatrième dans le monde pour ses exportations, derrière la Russie, le Canada et la Norvège, avec 60 milliards de mètres cubes par an. Le gaz algérien est acheminé par pipelines vers l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Tunisie et la Slovénie. Il est exporté sous forme liquide en France, en Espagne, aux Etats-Unis, en Turquie, en Belgique, en Italie, en Grèce et en Corée du Sud.

La visite du président russe a matérialisé les ententes intervenues en janvier dernier et en vertu desquelles Gazprom aura accès aux gisements du Sahara. De cette façon, le gaz algérien sera utilisé par le monopole gazier russe pour remplir ses engagements, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement en gaz de la péninsule ibérique.

Les résultats de la visite éclair effectuée par le président russe en Algérie doivent être estimés dans le contexte de la détermination de Moscou à faire de la Russie le leader énergétique mondial. Ici, la situation qui se forme sur le marché mondial du gaz revêt une très grande importance.

De nouvelles interdépendances, des groupements géopolitiques, des chaînes de coopération industrielle et des cartels de prix (régionaux et même mondiaux) voient le jour au fil de ce processus. Plus le gaz naturel devient un objet du commerce mondial et plus son rôle grandit en tant que facteur de développement durable.

L'organisation regroupant les pays exportateurs de gaz joue un rôle de plus en plus grand sur le marché gazier mondial. Le poids de la Russie dans cette organisation ne cesse de croître. Sur le plan pratique, il est parfaitement possible que le Forum international des pays exportateurs de gaz, fondé en 2001 et dont le rôle est encore consultatif, pourrait bientôt se transformer en "OPEP du gaz", à la tête de laquelle on trouverait assurément la Russie.

Les experts sont arrivés à l'idée d'une OPEP du gaz probablement après que la Russie ait examiné avec le Kazakhstan et le Turkménistan divers aspects de la politique gazière (surtout celui des prix). Gazprom est soupçonné de vouloir assurer ses engagements contractuels extérieurs en recourant aux ressources des voisins. Cette manoeuvre permettrait à la Russie de faire office d'élément intégrateur dans la totalité de l'espace post-soviétique.

"Les prix du gaz sur le futur marché intégré seront fixés par la Russie", estiment les auteurs d'un rapport préparé conjointement en 2005 par les universités de Standford et de Houston. Les chercheurs en sont arrivés à cette constatation après avoir envisagé plusieurs scénarios. Des scénarios qui, semble-t-il, commencent à se réaliser. A la mi-novembre 2005, le Kazakhstan et la Russie ont conclu un accord concernant le transit du gaz turkmène et ouzbek. Ce qui signifie de facto que la totalité des ressources des 3 républiques centrasiatiques sont désormais contrôlées par Gazprom.

L'association des efforts et des intérêts politiques de la Russie, du Kazakhstan, du Turkménistan et de l'Iran, pays disposant d'immenses réserves de gaz et développant activement son extraction ainsi que leur infrastructure de transport, implique objectivement la création d'une grande alliance gazière régionale. La présence de marchés à conquérir comme l'Inde, le Pakistan, la Chine et autres, rend cette idée de plus en plus attractive. D'autre part, on prévoit un accroissement de 70% de la part du gaz dans le bilan des sources de production d'énergie électrique.

En outre, plus forts sont les tiraillements entre les pays européens consommateurs de gaz et les producteurs islamiques du Proche et du Moyen-Orient, et plus grandes sont les chances de voir se constituer une alliance des producteurs de gaz. Nous assistons aujourd'hui à une exacerbation du conflit entre l'Occident et l'Iran. Il y a aussi l'agitation des ressortissants d'Afrique du Nord en France. Dans ce contexte, l'Iran et l'Algérie ne peuvent pas ne pas souhaiter un renforcement de leurs positions dans le secteur énergétique.

L'accord énergétique de la Russie avec l'Algérie peut être envisagé comme un pas important vers l'adhésion de ce pays d'Afrique du Nord au futur cartel des pays exportateurs de gaz. La présence de l'Algérie, que l'on tend en Europe à considérer comme le principal concurrent de la Russie sur le marché gazier européen, conférerait à l'alliance un statut suprarégional et renforcerait notablement la position de tous les participants aux négociations avec les consommateurs. La présidence de la Russie au G8 ne laisse aucun doute quant à la candidature russe au leadership au sein de cette structure interétatique encore informelle. La récente visite du président Poutine en Algérie et son bilan pétrogazier ne seront pas considérés par les observateurs autrement que dans l'optique de la formation d'une OPEP du gaz fortement influencée par la Russie.
On va se faire presser comme des citrons.Image

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Message par MadMax » 20 mars 2006, 16:28

Grèce/Russie : accord pour accélérer le projet d'un oléoduc

2006-03-20 15:06:00

ATHENES, 20 mars (XINHUANET) -- La Grèce et la Russie se sont engagées à accélérer les préparations de la construction d'un oléoduc reliant le port bulgare de Burgas, sur la mer Noire, au port grec d'Alexandroupolis (nord-est), a rapporté dimanche la presse locale.

Selon un communiqué publié par le ministère grec du Développement au terme des entretiens du ministre du Développement, Dimitris Sioufas, avec une délégation russe, les 2 parties ont convenu de prendre des mesures pour accélérer la mise en application du projet.

La Russie et la Grèce avaient signé en avril 2005 un accord sur la construction de l'oléoduc Burgas-Alexandroupolis pour permettre à la Russie d'exporter son pétrole vers l'Europe par la mer Noire.

Le coût du projet est estimé à 800 millions de dollars. L'oléoduc devrait transporter annuellement 255 millions de barils par an vers l'Europe pour commencer avant d'atteindre un maximum de 370 millions de barils.

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Message par franck1968 » 20 mars 2006, 22:54

Russie-Inde: un partenariat "particulier" (responsable indien)
20:53 | 20/ 03/ 2006


NEW DELHI, 20 mars - RIA Novosti. La coopération indo-russe dans le domaine du nucléaire civil révèle la nature particulière des relations entre les deux pays, a estimé dans une interview à RIA Novosti le secrétaire d'Etat indien aux Affaires étrangères, Anand Sharma.

"Le niveau de la coopération nucléaire entre l'Inde et la Russie et la disposition de la Russie à livrer du combustible pour les réacteurs nucléaires de Tarapur reflètent le caractère particulier des relations entre nos pays", a-t-il indiqué.

La semaine dernière, le premier ministre russe Mikhaïl Fradkov avait confirmé l'intention de Moscou de fournir 60 tonnes d'uranium pour deux réacteurs producteurs d'électricité ouverts aux observateurs de l'AIEA.

L'Inde, qui a testé unilatéralement sa propre arme nucléaire en 1998, connaît actuellement une pénurie de combustible nucléaire.

"La décision de la Russie est on ne peut plus actuelle sur le plan économique, parce que les réacteurs de Tarapur étaient en rupture de stock. Et nous considérons cette décision comme un geste politique important, en particulier dans le contexte de la présidence russe au G-8 qui met au premier plan la sécurité énergétique", a déclaré Anand Sharma.

L'Inde n'a toujours pas signé le Traité de non-prolifération des armes nucléaires, ce qui entrave ses importations d'uranium pour ses 22 réacteurs actuels. Le premier producteur mondial d'uranium, l'Australie exige d'elle la signature du traité.

"L'Inde n'a pas signé et ne signera pas ce traité, puisque nous le considérons comme discriminatoire. Nous cherchons à obtenir pour l'Inde un statut de puissance nucléaire avec tous les éléments qui s'ensuivent, soit la levée des restrictions sur les importations de combustible et de technologies", a indiqué le secrétaire d'Etat indien.

En cherchant à légitimer son statut de puissance nucléaire, New Delhi mise sur les contacts bilatéraux. La Russie lui accorde son soutien quant à la construction de réacteurs nucléaires à Kudankulam: jusqu'à 90% des équipements et des composantes seront d'origine russe. En février-mars 2005, l'Inde a signé avec la France et les Etats-Unis un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civil.

Le secrétaire d'Etat indien aux Affaires étrangères a estimé que ces documents prouvaient la reconnaissance de fait du statut nucléaire du pays, ce qu'il explique par l'influence grandissante de l'Inde dans le monde, fondée sur la croissance économique et la prévisibilité de sa politique démocratique.

"Au niveau bilatéral, nous avons le soutien de la Russie, des Etats-Unis, de la France, de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne. Ces derniers temps, le Japon a également assoupli sa position vis-à-vis du nucléaire indien. Mais nous comprenons aussi que l'intégration de l'Inde dans le club nucléaire ne sera pas rapide", a résumé Anand Sharma.

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Message par franck1968 » 20 mars 2006, 22:56

URGENT - Vladimir Poutine a félicité Alexandre Loukachenko pour sa réélection au poste de président biélorusse
20:42 | 20/ 03/ 2006


MOSCOU, 20 mars - RIA Novosti. Vladimir Poutine a félicité Alexandre Loukachenko de sa réélection au poste de président biélorusse.

"Le bilan de l'élection témoigne de la confiance accordée par les électeurs à la ligne que vous appliquez et qui tend à améliorer le bien-être du peuple biélorusse", peut-on lire dans le télégramme de Vladimir Poutine dont le texte a été rapporté par le service de presse de la présidence russe.

"La Russie et la Biélorussie sont liées par une amitié solide. Nous travaillons activement au développement de notre coopération en matière d'intégration sur tous les plans, et à l'approfondissement de nos rapports dans toutes les directions", a souligné le président russe.

"Grâce à des actions conjointes nous saurons avancer réellement dans la voie de l'édification de l'Union et garantir la poursuite du développement démocratique de nos pays", a ajouté Vladimir Poutine.

Le président russe a souhaité à Alexandre Loukachenko "succès au poste de chef de l'Etat" et "paix et prospérité au peuple biélorusse frère".

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Message par franck1968 » 20 mars 2006, 22:59

Vladimir Poutine institue la Commission militaro-industrielle
18:51 | 20/ 03/ 2006


MOSCOU, 20 mars - RIA Novosti. Vladimir Poutine a signé le décret instituant la Commission militaro-industrielle (CMI) auprès du gouvernement, a annoncé lundi le service de presse de la présidence.

Cette commission est instituée "dans le but de réaliser la politique de l'Etat dans le domaine des questions militaro-industrielles, notamment celle de la garantie militaire et technique de la défense nationale", souligne le texte.

Le décret stipule également que "la CMI est un organe permanent organisant et coordonnant les activités des organes fédéraux du pouvoir exécutif sur les questions ayant trait : 1) à l'élaboration des programmes et plans en matière de garantie de la défense nationale, des activités judiciaires et de la sécurité de l'Etat ; à la mise en œuvre de ces programmes et plans et au contrôle de leur mise en œuvre ; 2) à la conception, à la production et au démantèlement des armements, des matériels de guerre et spéciaux ; 3) à la préparation de l'Etat en matière de mobilisation.

Le vice-premier ministre et ministre de la Défense Sergueï Ivanov est nommé au poste de président de la CMI.

Selon les termes d'un autre décret, le président a désigné Vladislav Poutiline premier vice-président de la CMI et l'a élevé au rang de ministre de la Fédération de Russie.

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Message par franck1968 » 20 mars 2006, 23:27

La Russie vue par la presse de la CEI et des pays baltes
18:09 | 20/ 03/ 2006


Estonie

Les tentatives de la Russie pour s'attribuer le rôle de principal acteur politique au Proche-Orient et en Asie centrale et de principal médiateur dans le règlement du conflit entre le monde islamique et l'Occident sont au centre de l'attention de la presse estonienne. "La mauvaise posture des Yankees en Iran forme un contraste frappant avec ce que la Russie et la Chine font en Iran. Si, il y a quelques années, c'est la troïka européenne (Angleterre, France et Allemagne) qui négociait avec l'Iran, maintenant le dernier mot appartient visiblement aux deux puissances asiatiques" (Parnu Postinees, 01.03).

La presse souligne qu'en invitant le Hamas à Moscou la Russie s'efforce plus de rétablir ses positions au Proche-Orient et de donner un signal à l'Occident que de contribuer à la paix dans la région. "Le principal signal est adressé principalement aux Etats-Unis. C'est la preuve que la Russie cherche à conquérir des positions faisant d'elle un Etat avec lequel il faut compter... Il s'agit d'une décision nostalgique, quant à l'influence qu'elle exerce sur le processus de paix, c'est un autre sujet" (SL Ohtuleth, 03.03).

Les analystes estoniens reconnaissent le caractère fructueux des démarches politiques extérieures entreprises par le Kremlin depuis ces dernières semaines. "La politique extérieure de la Russie semble s'être remise sur pied : les démarches réfléchies se succèdent" (Parnu Postinees, 07.03).

Lettonie

La presse qualifie de progrès les négociations de la Russie avec le Hamas qui se sont achevées à Moscou sans pour autant aboutir à un résultat concret. "La Russie s'efforce de devenir un acteur important sur la scène internationale en attirant l'attention sur les Etats dont on parle en faisant la moue (Irak, Corée du Nord, Iran)... La délégation du Hamas, bien qu'elle n'ait pas remis de rameaux d'olivier à la Russie et n'ait pas accompli le pas attendu (la reconnaissance du droit d'Israël à l'existence, raison pour laquelle elle n'a pas été reçue par Poutine), a montré qu'il est possible de traiter avec elle au niveau des relations politiques" (Neatkariga rita avize, 07.03).

Lituanie

Les médias ont réagi douloureusement à la déclaration faite par Poutine au cours de sa visite en Hongrie et en République Tchèque au sujet de la "responsabilité morale" de la Russie pour l'intervention des troupes soviétiques dans ces pays en 1956 et 1968 respectivement. De l'avis des analystes, ayant opté pour le réchauffement dans les relations avec l'Europe centrale, le Kremlin s'efforce de briser l'unité des pays européens victimes de l'URSS et d'isoler les pays baltes et la Pologne. "La presse internationale affirme que les excuses présentées par le président russe pour l'écrasement des mouvements nationaux en Hongrie et en Tchécoslovaquie sont un camouflet pour les Etats baltes. La Lituanie, la Lettonie et l'Estonie demandent depuis bien des années déjà que la Russie, en sa qualité de successeur en droit de l'Union Soviétique, présente ses excuses pour les offenses infligées pendant l'occupation soviétique" (Kauno diena, 06.03).

Ukraine

Des publications traduisent une certaine préoccupation quant à l'application par la Russie des ententes sur la Flotte de la mer Noire. Le stationnement provisoire de la Flotte russe en Crimée n'est pas qualifié autrement que d'occupation. On prétend que le Kremlin fait sciemment traîner en longueur les négociations tout comme la signature de l'accord sur les modalités du retrait de la flotte, dans l'espoir de s'"ancrer" éternellement dans le plan d'eau criméen. "Pour bouter la Flotte russe de notre territoire, nous serons contraints de solliciter l'ONU, les Etats-Unis et l'Union européenne. Si la question du retrait n'est pas posée maintenant, elle sera automatiquement ajournée de 15, 20, 25 et même peut-être de 50 ans" (Delo, 03/03).

Plusieurs sources déclarent que le "thème de la mer Noire" est repris en Ukraine à des fins électorales, ce qui provoque un regain de tension dans les relations avec Moscou et aussi un durcissement de l'affrontement des forces politiques au sujet du statut de la Crimée. "Combien cette situation fait le jeu des pro-russes!" Les uns suggèrent... de rétablir l'indépendance de la presqu'île... D'autres rappellent que Sébastopol n'avait pas été remis à la RSS d'Ukraine en même temps que la Crimée" (Versii, 01.03).

Bien que le Service fédéral de contrôle sanitaire ait levé l'interdit frappant les produits laitiers ukrainiens, la presse se montre sceptique quant à la possibilité d'une élimination rapide des contradictions entre Moscou et Kiev dans ce domaine, invoquant ici les prochaines élections législatives (le 26 mars). "Le degré de loyauté de la Russie vis-à-vis du secteur alimentaire ukrainien se mesurera à l'aune des scores réalisés par chacune des forces politiques en présence" (Oligarkh.net, 02.03).

Le durcissement de la législation douanière ukrainienne pour les marchandises transnistriennes à la frontière avec la Transnistrie touche aux intérêts du capital russe dans la république non reconnue. Plusieurs médias interprètent cela comme une "vengeance" économique et, dans une certaine mesure, politique sur la Russie pour la défaite infligée pendant la "guerre du gaz" et d'autres désaccords. Les médias prévoient que ces "sanctions" de l'Ukraine auront pour corollaire une poursuite de l'escalade de la tension dans les relations avec le Kremlin. "Moscou n'oubliera pas cette action inamicale de Kiev et maintenant il ne reste qu'à subodorer les sanctions antidumping qui accompagneront les "succès" sans précédents du gouvernement "orange" (Oligarkh.net, 13.03).

Moldavie

De l'avis des journalistes pro-roumains les nouvelles modalités du passage des marchandises transnistriennes par la frontière moldavo-ukrainienne s'imposaient ne serait-ce que pour "dénoncer" le soutien accordé par la Russie au régime "séparatiste" de la Transnistrie. On relève la ressemblance des termes utilisés dans les déclarations des ministères russe et transnistrien des Affaires étrangères. "Maintenant il est évident, même pour un aveugle, que Moscou est de connivence avec les séparatistes. Son inquiétude n'est pas feinte, seul le prétexte est factice. On sent que l'économique du régime transnistrien bat de l'aile, que la Russie cherche par tous les moyens à attiser les passions, à provoquer des esclandres, à créer en Transnistrie une "situation explosive" (Journal de Chisinau, 10.03).

En faisant référence au président moldave, Vladimir Voronine, les journaux soulignent que le conflit a pour origine principale les "exportations d'armes de la région". "Là-bas (en Transnistrie) on fabrique annuellement 24 lance-roquettes multiples Grad, des milliers de lance-roquettes Vassilek et des centaines de milliers de fusils d'assaut Kalachnikov. Les autorités de Tiraspol tiennent beaucoup à tout cela et c'est la raison pour laquelle elles ne veulent pas opérer sur le champ juridique" (Flouks, 14.03).

Au-delà de la décision de l'Ukraine d'introduire de nouvelles règles, la presse de Chisinau voit le désir de l'Occident de tester des moyens de pression sur le régime de Tiraspol. "Iouchtchenko résistera-t-il au forcing exercé contre lui, ne cèdera-t-il pas en disant que tout ce qui était possible avait été fait? Le soutien et la prompte réaction de l'Union européenne et des Etats-Unis montrent qu'ils étaient d'accord avec cette décision difficile prise par le président ukrainien au plus fort de la campagne électorale" (Journal de Chisinau, 10.03).

Arménie

La presse analyse la situation autour du blocus de la Transnistrie. "La décision de Kiev était motivée par le souci de normaliser ses rapports avec Chisinau et aussi par les signaux émis par l'Occident... Cette décision pourrait fort bien être associée à la déclaration de Vladimir Poutine sur l'universalité du schéma du Kosovo. En effet, le président russe a indirectement fait comprendre que si l'Occident reconnaissait l'indépendance du Kosovo, Moscou envisagerait la reconnaissance des formations étatiques ayant proclamé leur indépendance après l'éclatement de l'URSS... Dans ce contexte, la dernière démarche du président Iouchtchenko pourrait avoir pour origine une impulsion donnée par l'Occident ainsi que le désir de Kiev de montrer aux Russes qu'il ne dispose pas moins de ressources que Moscou pour influer sur la situation en Transnistrie. En tout cas, ce conflit oppose non pas les slaves de Transnistrie à ceux d'Ukraine, mais plutôt Kiev à Moscou (Aïastani Anrapetoutioun, 11.03).

Les experts attachent une attention toute particulière aux retombées éventuelles de la crise transnistrienne sur la situation dans la zone du conflit territorial entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. "D'intéressantes perspectives pourraient s'ouvrir devant l'Azerbaïdjan si Moscou trouvait le courage... et si en dernière analyse il décidait de reconnaître la souveraineté de la Transnistrie... Dans ce cas, on serait en présence d'un précédent très important et utile pour le Haut-Karabakh (Aïastani Anrapetoutioun), 11.03).

Les analystes mettent en garde que le chaos sévissant en Géorgie peut inciter de "grands pays" à s'immiscer dans les affaires intérieures de ce pays. "Une situation révolutionnaire réelle prévaut en Géorgie. Une intervention de l'Amérique, de la Russie ou d'un voisin quelconque n'est pas à exclure... La Géorgie est un pays stratégique. Aussi intéresse-t-elle les deux pays (les Etats-Unis et la Russie) et, peut-être, verrons-nous ces derniers s'immiscer en même temps pour mettre un terme à ce chaos... Les grands Etats voient d'un mauvais oeil le chaos en Géorgie. Ce qu'il leur faut, c'est une Géorgie stable. Mais les autorités géorgiennes actuelles ne parviennent pas à la bâtir" (Akhali taoba, 13/03).

Azerbaïdjan

La presse rappelle la déclaration du président Vladimir Poutine sur le problème du Kosovo faite le 31 janvier au cours d'une conférence de presse au Kremlin. "Ceux qui sont au Kremlin ont un quotient intellectuel bien faible s'ils pensent que derrière la "position de principe" de Moscou à l'égard du Kosovo, Tbilissi ne remarquera pas le comportement de la Russie en Abkhazie et en Ossétie du Sud, que la Moldavie oubliera la Transnistrie et que Bakou ne se souviendra pas du Nagorny-Karabakh.

Ou, peut-être, ne s'imaginent-ils pas que dans l'espace postsoviétique on ne se borne pas à exécuter les injonctions de Moscou, mais qu'on analyse en toute indépendance la situation, qu'on en tire des conclusions et qu'on adopte des décisions". (Ekho, 11.03).

Kirghizie

La presse est inquiète du fait que la Kirghizie n'a pas encore choisi son partenaire géostratégique. L'approfondissement des tendances destructives dans la CEI, la réduction des possibilités géopolitiques de Moscou en Asie centrale et l'intérêt accru manifesté pour cette région par Pékin et Washington peuvent transformer la Kirghizie en réservoir de matières premières pour les "grandes puissances" ou les alliances d'Etats. "Aujourd'hui, la Russie a du mal à contrôler certaines parties de la CEI. La Kirghizie figure parmi les pays qui doivent réfléchir à leur conformité à la nouvelle intégration de l'Eurasie. De nombreux Etats ont défini leurs objectifs à l'égard de l'Asie centrale. D'ailleurs, en plus des Etats-Unis et de la Chine, leaders permanents, on a vu s'ajouter les projets de califat islamique et de groupement régional. C'est autour de l'Asie centrale que se dérouleront les processus d'intégration et, d'aucuns seront sacrifiés lors de ce redéploiement géopolitique". (MSN, 03.03).

Ouzbékistan

La presse d'opposition s'intéresse au projet de Loi sur le recensement des migrants étrangers et des personnes ne possédant pas la citoyenneté de la Fédération de Russie" examiné à la Douma (chambre basse du parlement russe) qui suscite le scepticisme des analystes russes et ouzbeks. "Tous les projets subtils des stratèges de l'administration présidentielle et les bonnes intentions des députés de la Douma peuvent être réduits à néant par les problèmes de la vie réelle: les intérêts des propriétaires des échoppes du marché pour qui il est plus facile et moins cher d'embaucher des migrants privés de droits et muets, ainsi que ceux des employés des instances d'enregistrement qui font leur petit business grâce aux migrants ... Les fonctionnaires corrompus des régions qui sont habitués à tirer profit de l'enregistrement des étrangers trouveront un moyen de contourner la nouvelle loi". (Ferghana. Ru, 13.03).

Tadjikistan

La presse diffuse la thèse d'un nouveau rapport des forces en Asie centrale, en soulignant la perte des positions des Etats-Unis et l'influence positive de la Russie sur les processus d'intégration dans la région. "La hâte des Etats-Unis à accomplir leurs "missions civilisatrices" en Eurasie a déjà posé plusieurs problèmes, tout d'abord, pour Washington qui reconnaît qu'il perd de nombreuses positions dans la région acquises au début des années 90. En même temps, les projets d'intégration soutenus par la Russie s'avèrent plus fructueux. Cela concerne l'OTSC (Organisation du Traité de sécurité collective, la CEEA (Communauté économique euro-asiatique) et l'OCS (Organisation de coopération de Shanghai), parce que ces organisations mettent l'accent non pas sur les "missions civilisatrices", mais sur le collectivisme et le partenariat équitable" (Avesta, 08.03).

La situation désastreuse des ouvriers tadjiks en Russie est au centre de l'attention de la presse. "De nombreux Moscovites ont des sentiments nationalistes et ne font pas preuve de tolérance, en dépit des appels des autorités". (Biznes i politika, 02.03).

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Message par tom » 21 mars 2006, 20:01

Annonce de l'ouverture d'un marché pétrolier en Russie
Alors que le 20 mars 2006, l'Iran annonce que l'ouverture de son marché d'échange n'est pas pour tout de suite, le 15 mars 2006, la Russie annonce officiellement dans une déclaration très courte et qui semble être passé inaperçu qu'elle allait ouvrir un marché pétrolier durant le second semestre 2006.

cette information est paru sur Ria Novosti.

Un marché d'échange pétrolier en Russie sera lancé vers la fin de l'année 2006 selon le Ministère.
11:29 | 15/ 03/ 2006
MOSCOW, March 15 (RIA Novosti) - Le Ministre du Développement Economique et du Commerce Russe a dit mercredi qu'un marché d'échange sur des contrats futurs serait ouvert en Russie durant le second semestre 2006. "

Qu'est ce que ceci signifie et quelle est son importance est à creuser.

Il semblerait que les pays producteurs s'oriente vers la négociation locale et intérieur de leurs contrats. Le caractère monopolistique de l'IPE (Londres )et du NYMEX (New-York) pourrait s'éffriter.


Article en anglais :

Russian oil exchange to launch in late 2006 - minister

11:29 | 15/ 03/ 2006

MOSCOW, March 15 (RIA Novosti) - Russia's economic development and trade minister said Wednesday that an oil futures exchange would be opened in Russia in the second half of 2006.

German Gref told a government session that the Economic Development and Trade Ministry and the country's antimonopoly bodies were to complete work on necessary documentation in the first half of 2006.

franck1968
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Message par franck1968 » 21 mars 2006, 21:57

Le russe Gazprom fournira Israël en gaz
mardi 21 mars 2006
Par Pascal Rosenfeld
Rubrique: Economie & commerce

Gazprom devrait être le principal fournisseur de gaz d’Israël à partir de 2011. Le Premier Ministre par intérim Ehud Olmert a rencontré dimanche 19 mars 2006 la direction de Gazprom.

Alexey Miller, le PDG de Gazprom, annonce une visite prochaine en Israël afin d’établir la mise en place d’une nouvelle architecture gazière dans le pays.

Pour l’instant aucun deal n’a été signé et les négociateurs n’avancent aucun chiffre. Cet accord viendrait compléter l’import de pétrole pour l’économie israélienne, qui est déjà en majorité issu de Russie. -PR-

Source: World Peace Herald

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Message par MadMax » 22 mars 2006, 17:38

RUSSIE - Des sous-marins pour défendre les intérêts économiques du pays

"Au cours des 10 prochaines années, la Russie renouvellera complètement ses forces stratégiques navales", rapporte la Nezavissimaïa Gazeta. Cette déclaration a été faite par le vice-amiral Vladimir Massorine, commandant des forces navales russes, à l'occasion de l'inauguration du 3ème sous-marin nucléaire de quatrième génération, le Vladimir Monomakh, dimanche à la base de Severodvinsk, "la capitale des sous-marins russes".

C'est l'ensemble des forces navales russes qui vont être renforcées au cours des 15 à 20 prochaines années, avec pas moins de 20 frégates, 1 ou 2 porte-avions, plusieurs sous-marins et une série de navires de combat. "Nous assisterons de fait à un réarmement des forces navales de la Fédération de Russie par des bâtiments de nouvelle génération. Et il y a pour cela de sérieuses raisons politiques et économiques", souligne le journal d'opposition libéral moscovite.

Une flotte puissante est indispensable pour défendre les intérêts géopolitiques et économiques, explique la NG. Le quotidien a interrogé un expert militaire russe, le général à la retraite Pavel Zolotarev, qui assure qu'une présence militaire dans les "mers proches" est la tâche première de la flotte russe. Zolotarev appuie son propos en rappelant "le conflit récent qui opposa des pêcheurs russes et des gardes-côtes norvégiens dans la zone de l'archipel du Spitzberg". Les ressources naturelles de l'Arctique sont en jeu.

Une des nouvelles missions assignées à la flotte sous-marine russe est d'assurer la protection de l'exportation des ressources énergétiques russes, notamment le colossal gazoduc nord-européen qui reliera la Russie à l'Allemagne par la mer Baltique. Avec l'exportation de 55 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an, "ce gazoduc aura une importance stratégique pour toute l'Europe occidentale, on ne peut pas le laisser sans défense", selon Zolotarev, "comme toutes les ressources naturelles offshore", ajoute le quotidien.

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Message par energy_isere » 22 mars 2006, 17:53

et bien espérons pour les familles de sous mariniers Russes que ces nouveaux sous-marins soient 10 fois plus fiables que le géneration du Koursk :-D

franck1968
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Message par franck1968 » 22 mars 2006, 23:19

bouquet final 8-)

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Message par franck1968 » 22 mars 2006, 23:21

reponds as ta question :oops:

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Message par MadMax » 23 mars 2006, 00:11

Tiennel a écrit :
La Chine et la Russie envisagent de produire conjointement le gaz naturel liquéfié
:shock:
Quel intérêt de liquéfier du gaz entre pays frontaliers ? Un bête gazoduc suffit, il n'y a de mer intérieure qui sépare la Russie de la Chine. A moins que ce ne soit un transfert de technologie ? Je pense que la Russie maîtrise la techno, mais pas la Chine qui s'est mise récemment au gaz avec son gisement du Xinjiang - et qui décroît déjà.
Igor Tomberg, de l'Institut d'économie de l'Académie des sciences de Russie a écrit :"Nous aiderons l'Algérie à moderniser ses systèmes d'extraction, elle nous fera partager sa précieuse expérience en matière de liquéfaction du gaz. Dans les années 60, l'Algérie avait été pionnière dans ce domaine. La Russie elle aussi s'apprête à produire du gaz liquide", a déclaré Alexeï Miller en ajoutant que la partie algérienne avait déjà promis de prendre part à la construction d'unités de production de gaz naturel liquide (GNL) en Russie.
Page 11 de cette file : "L'ombre d'une "OPEP du gaz" plane sur les accords russo-algériens".

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