Russie et Caucase ! les enjeux ...
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- Condensat
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Kazakhstan pétrole
Pendant la période communiste, le Kazakhstan était le deuxième producteur de pétrole de l´union soviétique, après la Russie, avec une production de 500 000 barils/jours en 1991. La production à fortement baissé après l´indépendance du pays jusqu`à 410 000 barils/jour en 1994. Suite aux investissions étrangères massives (Chevron Texaco, Exxon Mobil, TotalFinaElf, British gas, Agip) et des joints ventures avec Kazakhoil (aujourd´hui KazMunaiGas) la production subie une très importante augmentation.
En 2004, environ 1 300 000 barils/jours sont produits (18eme producteur mondial avec 1,58% de la production mondiale). 890 000 barils/jour sont exportés (68% de la production). 410 000 barils sont consommés dans le pays.
La prévision de la consommation pour 2010 est estimée à 3 millions de barils/jour (600% d´augmentation /1990, 200% d´augmentation / 2005). Cela couvrera alors environ 3,4% de la production mondiale. En 2015, la production est estimée à 4 milliards de barils/jour (5% de la production mondiale, alors en déclin).
Le pétrole est exporté par pipeline (le pays est enclavé), principalement vers la Russie.
Le principal problème du secteur pétrolier kazakh est la dépendance à la Russie pour les exportations. Un pipeline vers la Chine, la Turquie et l´Afghanistan sont en construction ou en développement pour limiter ce problème.
Le pétrole couvre 50% des exportations totales du pays. Cela provoque une dépendance extrêmement forte des finances du pays au secteur pétrolier. Pour combler ce problème, un fond d´investissement à été ouvert sur le principe de ce qui se fait en Norvège, pour rassembler une partie des gains pétroliers et l´investir dans de nouvelles technologies. Le but est de limiter la dépendance du pays en cas de baisse du prix du pétrole ( !!!) ou d´une baisse future de la production.
En 2004, environ 1 300 000 barils/jours sont produits (18eme producteur mondial avec 1,58% de la production mondiale). 890 000 barils/jour sont exportés (68% de la production). 410 000 barils sont consommés dans le pays.
La prévision de la consommation pour 2010 est estimée à 3 millions de barils/jour (600% d´augmentation /1990, 200% d´augmentation / 2005). Cela couvrera alors environ 3,4% de la production mondiale. En 2015, la production est estimée à 4 milliards de barils/jour (5% de la production mondiale, alors en déclin).
Le pétrole est exporté par pipeline (le pays est enclavé), principalement vers la Russie.
Le principal problème du secteur pétrolier kazakh est la dépendance à la Russie pour les exportations. Un pipeline vers la Chine, la Turquie et l´Afghanistan sont en construction ou en développement pour limiter ce problème.
Le pétrole couvre 50% des exportations totales du pays. Cela provoque une dépendance extrêmement forte des finances du pays au secteur pétrolier. Pour combler ce problème, un fond d´investissement à été ouvert sur le principe de ce qui se fait en Norvège, pour rassembler une partie des gains pétroliers et l´investir dans de nouvelles technologies. Le but est de limiter la dépendance du pays en cas de baisse du prix du pétrole ( !!!) ou d´une baisse future de la production.
Dernière modification par Jägermeifter le 21 mars 2006, 16:25, modifié 2 fois.
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Kazakhstan réserves de pétrole
Les réserves originales estimées se montent à 37 Gb (3% des réserves mondiales). 6,6 Gb ont déjà été produites. Les réserves à découvrir ( !! ) se montent à 8 Gb. La pic de production est éstimée par l´ASPO pour 2030.
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Kazakhstan électricité
La puissance électrique installée du Kazakhstan se monte à environ 18 GW, dont 16,7 GW (87%) en centrales thermiques.
Entre 1991 et 2001, la puissance installée à baissé de 18,86 à 17,22 GW (-9%) et la consommation électrique de 96,5 à 57,1 TWh (-41%).
Le développement de l´industrie kazakh depuis 2000 à provoqué une hausse de la consommation de 23% entre 2000 et 2004 et une hausse de la production de 34 % sur la même période. Le pays est ainsi devenu un exportateur d´électricité (vers la Russie).
L´industrie est le plus gros consommateur électrique (68,7% de la consommation électrique). Les foyers consomment 9,3% de l´électricité kazakh, les services 8%, les transports 5,6% et l´agriculture 1,2%.
Le nord du pays consomme 70% de l´électricité produite et est très bien couvert. Le sud du pays est moins bien couvert et importe de l´électricité d´Ouzbékistan et du Kirghizstan. Une seule ligne à haute tension relie le nord au sud du pays.
La production est composée à 78% de centrales à charbon. 88% de ces centrales sont des centrales à production de chaleur, utilisée pour le chauffage urbain.
12,3% de l´électricité est produite par l´hydroélectrique.
Nombre Puissance (MW) % de la puissance totale
Nucléaire 0 0 0,0%
Charbon 16 14177 77,9%
Gas 2 1388 7,3%
pétrole 5 816 4,5%
eau 7 2053 11,3%
autres renouvelables -- 0,0%
Total 31 18190 100,0%
Entre 1991 et 2001, la puissance installée à baissé de 18,86 à 17,22 GW (-9%) et la consommation électrique de 96,5 à 57,1 TWh (-41%).
Le développement de l´industrie kazakh depuis 2000 à provoqué une hausse de la consommation de 23% entre 2000 et 2004 et une hausse de la production de 34 % sur la même période. Le pays est ainsi devenu un exportateur d´électricité (vers la Russie).
L´industrie est le plus gros consommateur électrique (68,7% de la consommation électrique). Les foyers consomment 9,3% de l´électricité kazakh, les services 8%, les transports 5,6% et l´agriculture 1,2%.
Le nord du pays consomme 70% de l´électricité produite et est très bien couvert. Le sud du pays est moins bien couvert et importe de l´électricité d´Ouzbékistan et du Kirghizstan. Une seule ligne à haute tension relie le nord au sud du pays.
La production est composée à 78% de centrales à charbon. 88% de ces centrales sont des centrales à production de chaleur, utilisée pour le chauffage urbain.
12,3% de l´électricité est produite par l´hydroélectrique.
Nombre Puissance (MW) % de la puissance totale
Nucléaire 0 0 0,0%
Charbon 16 14177 77,9%
Gas 2 1388 7,3%
pétrole 5 816 4,5%
eau 7 2053 11,3%
autres renouvelables -- 0,0%
Total 31 18190 100,0%
Dernière modification par Jägermeifter le 21 mars 2006, 12:32, modifié 1 fois.
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- Condensat
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Ce qui est intéressant, c´est les ressources énergétiques énormes du Kazakhstan, et notamment des capacités de production en pétrole. Les ressources ont été peu exploitées par les communistes et la production de pétrole peut être très largement augmentée, et pour longtemps encore avant le déclin. Le peak n´est pas pour tout de suite là-bas.
La situation géopolitique est aussi extrêmement intéressante. La Chine a un besoin énorme en énergie et veut tirer profit de ces ressources. L´Europe veut aussi s´assurer de ses besoins et des ressources de la Caspienne.
Compte tenu de ces ressources et de la déplétion de la quasi-totalité des pays du monde, la Kazachstan va dans un futur proche avoir un poids « énergétique » et géopolitique de plus en plus important.
Le pays est enclavé ce qui complique la situation. Avec la Chine cela est assez simple par leur frontière commune. C´est un des seul cas au monde ou un oléoduc relie directement un pays consommateur au pays producteur. Avec l´Europe cela est plus compliqué car la production doit passer par de nombreux pays, et pas les plus stables.
La situation géopolitique est aussi extrêmement intéressante. La Chine a un besoin énorme en énergie et veut tirer profit de ces ressources. L´Europe veut aussi s´assurer de ses besoins et des ressources de la Caspienne.
Compte tenu de ces ressources et de la déplétion de la quasi-totalité des pays du monde, la Kazachstan va dans un futur proche avoir un poids « énergétique » et géopolitique de plus en plus important.
Le pays est enclavé ce qui complique la situation. Avec la Chine cela est assez simple par leur frontière commune. C´est un des seul cas au monde ou un oléoduc relie directement un pays consommateur au pays producteur. Avec l´Europe cela est plus compliqué car la production doit passer par de nombreux pays, et pas les plus stables.
Dernière modification par Jägermeifter le 21 mars 2006, 15:12, modifié 1 fois.
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Re: Kazakhstan pétrole
Je trouve que la proportion consommée par les pays producteurs est énorme; ça laisse peu pour le reste du monde.Jägermeifter a écrit :890 000 barils/jour sont exportés (68% de la production). 410 000 barils sont consommés dans le pays.
Question: est-ce que la grande quantité consommée sur place est liée à la diffuculté croissante d'extraire?
Ce serait interessant de faire la part, parmi la consomation interne, entre la vraie consommation de la population ,et la consomation de seul secteur pétrolier.
- Mathieu G.
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Un petit lien vers la newsletter de l'aspo qui parle du Kazakhstan: http://www.peakoil.ie/downloads/newslet ... 200501.pdf
L'aspo prévoit un peak local en 2030, le Kazakhstan serait donc le dernier pays a peaker.
L'aspo prévoit un peak local en 2030, le Kazakhstan serait donc le dernier pays a peaker.
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- Condensat
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@ Mathieu G. : Oui, j´ai recopié cette valeur mais je trouve leur calcul très très approximatif, comme leur courbe de consommation qui sera de toute évidence très différente à celle qu´ils prévoient. Je vois en effet mail un pays limiter sa production en 2010 - 2015 en ayant de si grandes ressources dans un monde en déplétion.
En effet, je ne connais pas d´autres pays ayant un peak aussi éloigné et c´est la principale raison de mon intérêt et de cette synthèse.
Effectivement, cette valeur de 410 000 me semble aussi très grande. Je ne retrouve plus le rapport ou j´ai trouvé ca. J´ai utilisé pas mal de rapports pour faire cette synthèse et j´ai fait ca la semaine dernière. Les données sont de plus souvent contradictoires entre les rapports. Pour compliquer le tout (et c´est sûrement ma grosse erreur), j´ai parfois calculé certaines valeurs en prenant des données de différents rapports.
410 000 barils/jours, ca fait 149 millions barils/an soit 9,8 barils/pers/an.
L´AIE donne pour 2002 une consommation d´environ 200 000 barils pour 2002.
L´ASPO dans sa newsletter 49 donne une consommation de 4,4 b/pers/an, ce qui ferai environ 2 fois moins que ces 410 000 (mais tout de même 3 fois plus que les français).
Pour 2001, j´ai une production de 80 millions de tonnes pour une consommation de 51,6 millions de tonnes. (http://www.yonika.com/2002project/Kazak ... 4final.pdf)
C´est encore pire.
Comment fait on pour passer de tonnes/an à barils/jour? (en gros combien pèse un barils de brut?)
Ou peut on trouver des données fiables et récentes? La plupart de ce que j´ai date de 2001 ou 2002.
Dans tous les cas, ces données sont une ébauche destinés au wiki. Ces valeurs sont à vérifier. Dans tous les cas je serai heureux d´être corrigé.
En effet, je ne connais pas d´autres pays ayant un peak aussi éloigné et c´est la principale raison de mon intérêt et de cette synthèse.
Effectivement, cette valeur de 410 000 me semble aussi très grande. Je ne retrouve plus le rapport ou j´ai trouvé ca. J´ai utilisé pas mal de rapports pour faire cette synthèse et j´ai fait ca la semaine dernière. Les données sont de plus souvent contradictoires entre les rapports. Pour compliquer le tout (et c´est sûrement ma grosse erreur), j´ai parfois calculé certaines valeurs en prenant des données de différents rapports.
410 000 barils/jours, ca fait 149 millions barils/an soit 9,8 barils/pers/an.
L´AIE donne pour 2002 une consommation d´environ 200 000 barils pour 2002.
L´ASPO dans sa newsletter 49 donne une consommation de 4,4 b/pers/an, ce qui ferai environ 2 fois moins que ces 410 000 (mais tout de même 3 fois plus que les français).
Pour 2001, j´ai une production de 80 millions de tonnes pour une consommation de 51,6 millions de tonnes. (http://www.yonika.com/2002project/Kazak ... 4final.pdf)
C´est encore pire.
Comment fait on pour passer de tonnes/an à barils/jour? (en gros combien pèse un barils de brut?)
Ou peut on trouver des données fiables et récentes? La plupart de ce que j´ai date de 2001 ou 2002.
Dans tous les cas, ces données sont une ébauche destinés au wiki. Ces valeurs sont à vérifier. Dans tous les cas je serai heureux d´être corrigé.
Dernière modification par Jägermeifter le 21 mars 2006, 15:54, modifié 1 fois.
- Mathieu G.
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L´article sur l´uranium, c´est ca :
Un autre article intéressant entre le Kazakhstan et la Chine : KAZAKHSTAN HAS “HUGE PLAN” TO EXPAND ENERGY LINKS WITH CHINA
http://www.eurasianet.org/departments/r ... 6_pr.shtml
energy_isere a écrit :th a écrit :Le kazaksthan veux devenir le premier producteur mondial d'uranium
http://www.itar-tass.com/eng/level2.htm ... &PageNum=0Kazakhstan planning to become biggest uranium producer
23.01.2006, 12.55
ASTANA, January 23 (Itar-Tass) -- Kazakhstan is going to become the world’s biggest uranium producer, Mukhtar Dzhakishev, President of Kazatomprom (the national nuclear company of Kazakhstan), said here on Monday.
According to his information, Kazakhstan’s uranium output was 4,300 tons in 2005 – 30 per cent up against the 2004 figure.
Kazatomprom is one of the three biggest uranium-producing companies. Its management has set itself the task of bringing annual uranium production to 15,000 tons by 2010. If the plan is put into effect, Kazakhstan will become the world’s leading producer of uranium.
Un autre article intéressant entre le Kazakhstan et la Chine : KAZAKHSTAN HAS “HUGE PLAN” TO EXPAND ENERGY LINKS WITH CHINA
http://www.eurasianet.org/departments/r ... 6_pr.shtml
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Le Kazakhstan propose de réviser le projet d’accord sur le transit du pétrole kazakh via l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC)
Dépêche publiée le 21/03/2006
Par Jean GRANOUX, d’après Bakutoday
Astana, 21 mars 2006 - Le Kazakhstan propose des clauses supplémentaires au projet d’accord sur le transit du pétrole kazakh via l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), information rapportée par l'agence de presse Trend se basant sur les propos de Natik Aliev, le ministre azerbaïdjanais de l’Industrie et l’Energie.
Une commission azerbaïdjanaise ad hoc va étudier, avec le Kazakhstan, ce dossier du transport du brut kazakh. Les plans de développement du gisement de Kachagan (Kazakhstan) prévoient la livraison via la route Aktau-Bakou de 500.000 barils/jour à partir de 2010. Une partie du projet prévoit par ailleurs la construction d’un oléoduc jusqu’à Kurak, un terminal pétrolier doté d’une capacité de 750.000 barils/jour.
Les compagnies étrangères sont convaincues que le moyen de transport du pétrole kazakh jusqu'à Bakou passe par la construction de cinq tankers d’une capacité de 60.000 tonnes, ou de vingt-cinq tankers d’une capacité de 12.000 tonnes. Les tankers de forte capacité sont plus profitables pour tous les participants, mais des jetées mobiles sont nécessaires.
Les compagnies étrangères envisagent de construire un terminal privé dans la partie azerbaïdjanaise de la Caspienne. Total, s’exprimant au nom de tous les producteurs de pétrole du nord de la Caspienne, a proposé cinq endroits où localiser le terminal – à Pirsaat, près du terminal de Sangachal, à Churabad et sur l’île de Bulla - Churabad ayant leur préférence.
© CAUCAZ.COM | Dépêche publiée le 21/03/2006 | Par Jean GRANOUX, d’après Bakutoday
Dépêche publiée le 21/03/2006
Par Jean GRANOUX, d’après Bakutoday
Astana, 21 mars 2006 - Le Kazakhstan propose des clauses supplémentaires au projet d’accord sur le transit du pétrole kazakh via l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), information rapportée par l'agence de presse Trend se basant sur les propos de Natik Aliev, le ministre azerbaïdjanais de l’Industrie et l’Energie.
Une commission azerbaïdjanaise ad hoc va étudier, avec le Kazakhstan, ce dossier du transport du brut kazakh. Les plans de développement du gisement de Kachagan (Kazakhstan) prévoient la livraison via la route Aktau-Bakou de 500.000 barils/jour à partir de 2010. Une partie du projet prévoit par ailleurs la construction d’un oléoduc jusqu’à Kurak, un terminal pétrolier doté d’une capacité de 750.000 barils/jour.
Les compagnies étrangères sont convaincues que le moyen de transport du pétrole kazakh jusqu'à Bakou passe par la construction de cinq tankers d’une capacité de 60.000 tonnes, ou de vingt-cinq tankers d’une capacité de 12.000 tonnes. Les tankers de forte capacité sont plus profitables pour tous les participants, mais des jetées mobiles sont nécessaires.
Les compagnies étrangères envisagent de construire un terminal privé dans la partie azerbaïdjanaise de la Caspienne. Total, s’exprimant au nom de tous les producteurs de pétrole du nord de la Caspienne, a proposé cinq endroits où localiser le terminal – à Pirsaat, près du terminal de Sangachal, à Churabad et sur l’île de Bulla - Churabad ayant leur préférence.
© CAUCAZ.COM | Dépêche publiée le 21/03/2006 | Par Jean GRANOUX, d’après Bakutoday
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L’Azerbaïdjan déjoue la tentative russe de contrôler les routes énergétiques du Caucase
Dépêche publiée le 18/03/2006
Par Jean GRANOUX, d’après l’analyse par Eurasianet du rapport de Global Market Briefings "Les intérêts énergétiques de la Russie en Azerbaïdjan"
Bakou, 18 mars 2006 - L’Azerbaïdjan a joué un rôle clé dans la mise en échec des efforts de la Russie pour contrôler les routes d'exportation d’énergie dans le bassin caspien, selon un rapport récent. Mais Moscou cherche encore à prendre l’avantage dans la bataille régionale pour le premier rôle sur la scène énergétique.
Le rapport "Les intérêts énergétiques de la Russie en Azerbaïdjan"publié par Global Market Briefings, une institution basée à Londres, suggère que la tendance naturelle du président azerbaïdjanais Ilham Aliev est de regarder vers l’Occident pour aider au développement des ressources naturelles du pays. Bien que les rapports entre la Russie et l’Azerbaïdjan se soient nettement améliorées ces dernières années — comme le souligne la visite fin février à Bakou d’une importante délégation russe conduite par le président Vladimir Poutine, le rapport indique que le resserrement de ces liens est davantage lié à des raisons tactiques que stratégiques.
"Les liens qu’Aliev semble nouer avec la Russie ne dérivent que de la fragilité de sa base politique et de son souhait de satisfaire la Russie de sorte que le Kremlin ne vienne pas se mêler aux affaires intérieures de l’Azerbaïdjan", précise le rapport. "A un niveau stratégique, l’Azerbaïdjan cherche à maintenir l’équilibre entre l’Est et l’Ouest, et continuera vraisemblablement à le faire dans le futur".
À la suite de l’élection de Poutine à la présidence en 2000, la Russie a fait des efforts soutenus en vue de prendre le contrôle des infrastructures énergétiques du Caucase. Le gouvernement Poutine a utilisé les conglomérats énergétiques russes, parmi lesquels Rosneft, Gazprom et Unified Energy Systems (UES en anglais ou EES en russe), pour mettre la main sur les actifs énergétiques en Arménie, en Azerbaïdjan et en Géorgie avec l’objectif de "placer les républiques du Caucase en situation de dépendance économique et donc politique vis-à-vis de la Russie", explique le rapport.
La stratégie russe s'est montrée moins efficace en Azerbaïdjan, où les officiels ont traité "les propositions des compagnie énergétiques russes contrôlées par le Kremlin avec précaution". Néanmoins plusieurs compagnie russes, dont Gazprom et EES ont réussi à établir leur présence sur le marché azerbaïdjanais.
Après avoir conquis des participations significatives dans les secteurs énergétiques arménien et géorgien, les entreprises russes ont redoublé d’efforts pour prendre pied en Azerbaïdjan, cherchant à fermer le dernier "réseau libre du Caucase".
Se fondant sur sa richesse pétrolière potentielle, l’Azerbaïdjan a réussi à résister à la pression russe. L’inauguration de l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) en 2005 a marqué le point de retournement dans les efforts de l’Azerbaïdjan pour assurer son indépendance énergétique, lit-on dans le rapport. "L’Azerbaïdjan, qui achète aujourd’hui son pétrole et son gaz à la Russie, est convaincu que la croissance de sa propre production de pétrole et de gaz va bientôt le libérer de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Fédération de Russie", annonce le rapport. Il ajoute que la mise en œuvre du gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzerum (BTE) prévue pour la fin de l’année, pourra aider la Géorgie à réduire sa dépendance quasi totale en matière de gaz naturel vis-à-vis de la Russie. Le BTC aura, lui, été un échec d’importance dans la tentative de Moscou de mettre la main sur le réseau énergétique du Sud-Caucase et d’exercer par là une influence politique sur l’Azerbaïdjan et la Géorgie", poursuit le rapport.
L’ouverture du BTC n’a pas amené la Russie à renoncer à son objectif d’être le maître du jeu dans la région en matière d’énergie, mais cela l’a forcée à modifier sa tactique.
Comme la visite de Poutine en février dernier l’a montré, la Russie reste intéressée par la conquête des marchés azerbaïdjanais. Cependant, Moscou semble jouer davantage la carte du Kazakhstan et plus généralement, celle d’un rôle prépondérant dans le système de sécurité du bassin de la Caspienne.
Le Kazakhstan possède la plus grande partie des réserves de la région, et il est de ce fait considéré généralement comme la clé du problème énergétique. Le président Noursoultan Nazarbaev et son administration ont discrètement poursuivi une politique dite multi-vectorielle, qui tend à monter la Russie, la Chine et les Etats-Unis les uns contre les autres, pour le plus grand profit du Kazakhstan.
Dans cette logique, le Kazakhstan a gardé ses options à l’exportation ouvertes. Ces dernières années, la Russie a cherché à dissuader le Kazakhstan de participer au BTC. "La Russie a décidé de déployer tous ses efforts pour empêcher le transport du pétrole kazakh via l’oléoduc BTC", dit le rapport de Global Market Briefings.
Dans le même temps, les autorités américaines et azerbaïdjanaises ont insisté auprès des autorités kazakhes pour qu’ils s’associent au projet. Selon certaines estimations, l’utilisation du BTC par le Kazakhstan est nécessaire pour en assurer la viabilité économique.
Les autorités du Kazakhstan ont donné oralement l’assurance qu’Astana exportera un volume de pétrole non chiffré via le BTC, et des négociations sont en cours pour formaliser l’accord.
En visite à Astana le 14 mars, le Secrétaire américain à l’Energie Samuel Bodman a appelé le gouvernement Nazarbaev à accélérer ses efforts pour résoudre les "détails techniques" qui retiennent le Kazakhstan de participer au BTC.
Face à une participation de plus en plus probable du Kazakhstan, la Russie poursuit une politique destinée à diminuer la présence stratégique des Etats-Unis dans le bassin de la Caspienne.
Lors d’une réunion, le 14 mars, du groupe de travail sur les questions de délimitation et de statut de la mer Caspienne, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a répété les appels à l’interdiction de stationnement de troupes étrangères dans le bassin de la Caspienne. En termes diplomatiques, il a évoqué la "régulation des activités militaires" (voir la dépêche Interfax du 14 mars).
Moscou a lancé l’idée de créer une force navale conjointe, la CASFOR, qui regrouperait du personnel et des navires des Etats littoraux de la Caspienne, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l’Iran, la Russie et le Turkménistan. Le groupe de travail s’efforce de mettre fin au blocage actuel sur la délimitation des frontières territoriales de la mer Caspienne. Lavrov a noté que "la majorité des clauses ont fait l’objet d’un accord concerté" pour une future convention de la mer Caspienne, selon RIA Novosti. Optimiste, le ministre russe a même exprimé l’espoir d’aboutir à une percée dans les "prochains jours"...
© CAUCAZ.COM | Dépêche publiée le 18/03/2006 | Par Jean GRANOUX, d’après l’analyse par Eurasianet du rapport de Global Market Briefings "Les intérêts énergétiques de la Russie en Azerbaïdjan"
Dépêche publiée le 18/03/2006
Par Jean GRANOUX, d’après l’analyse par Eurasianet du rapport de Global Market Briefings "Les intérêts énergétiques de la Russie en Azerbaïdjan"
Bakou, 18 mars 2006 - L’Azerbaïdjan a joué un rôle clé dans la mise en échec des efforts de la Russie pour contrôler les routes d'exportation d’énergie dans le bassin caspien, selon un rapport récent. Mais Moscou cherche encore à prendre l’avantage dans la bataille régionale pour le premier rôle sur la scène énergétique.
Le rapport "Les intérêts énergétiques de la Russie en Azerbaïdjan"publié par Global Market Briefings, une institution basée à Londres, suggère que la tendance naturelle du président azerbaïdjanais Ilham Aliev est de regarder vers l’Occident pour aider au développement des ressources naturelles du pays. Bien que les rapports entre la Russie et l’Azerbaïdjan se soient nettement améliorées ces dernières années — comme le souligne la visite fin février à Bakou d’une importante délégation russe conduite par le président Vladimir Poutine, le rapport indique que le resserrement de ces liens est davantage lié à des raisons tactiques que stratégiques.
"Les liens qu’Aliev semble nouer avec la Russie ne dérivent que de la fragilité de sa base politique et de son souhait de satisfaire la Russie de sorte que le Kremlin ne vienne pas se mêler aux affaires intérieures de l’Azerbaïdjan", précise le rapport. "A un niveau stratégique, l’Azerbaïdjan cherche à maintenir l’équilibre entre l’Est et l’Ouest, et continuera vraisemblablement à le faire dans le futur".
À la suite de l’élection de Poutine à la présidence en 2000, la Russie a fait des efforts soutenus en vue de prendre le contrôle des infrastructures énergétiques du Caucase. Le gouvernement Poutine a utilisé les conglomérats énergétiques russes, parmi lesquels Rosneft, Gazprom et Unified Energy Systems (UES en anglais ou EES en russe), pour mettre la main sur les actifs énergétiques en Arménie, en Azerbaïdjan et en Géorgie avec l’objectif de "placer les républiques du Caucase en situation de dépendance économique et donc politique vis-à-vis de la Russie", explique le rapport.
La stratégie russe s'est montrée moins efficace en Azerbaïdjan, où les officiels ont traité "les propositions des compagnie énergétiques russes contrôlées par le Kremlin avec précaution". Néanmoins plusieurs compagnie russes, dont Gazprom et EES ont réussi à établir leur présence sur le marché azerbaïdjanais.
Après avoir conquis des participations significatives dans les secteurs énergétiques arménien et géorgien, les entreprises russes ont redoublé d’efforts pour prendre pied en Azerbaïdjan, cherchant à fermer le dernier "réseau libre du Caucase".
Se fondant sur sa richesse pétrolière potentielle, l’Azerbaïdjan a réussi à résister à la pression russe. L’inauguration de l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) en 2005 a marqué le point de retournement dans les efforts de l’Azerbaïdjan pour assurer son indépendance énergétique, lit-on dans le rapport. "L’Azerbaïdjan, qui achète aujourd’hui son pétrole et son gaz à la Russie, est convaincu que la croissance de sa propre production de pétrole et de gaz va bientôt le libérer de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Fédération de Russie", annonce le rapport. Il ajoute que la mise en œuvre du gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzerum (BTE) prévue pour la fin de l’année, pourra aider la Géorgie à réduire sa dépendance quasi totale en matière de gaz naturel vis-à-vis de la Russie. Le BTC aura, lui, été un échec d’importance dans la tentative de Moscou de mettre la main sur le réseau énergétique du Sud-Caucase et d’exercer par là une influence politique sur l’Azerbaïdjan et la Géorgie", poursuit le rapport.
L’ouverture du BTC n’a pas amené la Russie à renoncer à son objectif d’être le maître du jeu dans la région en matière d’énergie, mais cela l’a forcée à modifier sa tactique.
Comme la visite de Poutine en février dernier l’a montré, la Russie reste intéressée par la conquête des marchés azerbaïdjanais. Cependant, Moscou semble jouer davantage la carte du Kazakhstan et plus généralement, celle d’un rôle prépondérant dans le système de sécurité du bassin de la Caspienne.
Le Kazakhstan possède la plus grande partie des réserves de la région, et il est de ce fait considéré généralement comme la clé du problème énergétique. Le président Noursoultan Nazarbaev et son administration ont discrètement poursuivi une politique dite multi-vectorielle, qui tend à monter la Russie, la Chine et les Etats-Unis les uns contre les autres, pour le plus grand profit du Kazakhstan.
Dans cette logique, le Kazakhstan a gardé ses options à l’exportation ouvertes. Ces dernières années, la Russie a cherché à dissuader le Kazakhstan de participer au BTC. "La Russie a décidé de déployer tous ses efforts pour empêcher le transport du pétrole kazakh via l’oléoduc BTC", dit le rapport de Global Market Briefings.
Dans le même temps, les autorités américaines et azerbaïdjanaises ont insisté auprès des autorités kazakhes pour qu’ils s’associent au projet. Selon certaines estimations, l’utilisation du BTC par le Kazakhstan est nécessaire pour en assurer la viabilité économique.
Les autorités du Kazakhstan ont donné oralement l’assurance qu’Astana exportera un volume de pétrole non chiffré via le BTC, et des négociations sont en cours pour formaliser l’accord.
En visite à Astana le 14 mars, le Secrétaire américain à l’Energie Samuel Bodman a appelé le gouvernement Nazarbaev à accélérer ses efforts pour résoudre les "détails techniques" qui retiennent le Kazakhstan de participer au BTC.
Face à une participation de plus en plus probable du Kazakhstan, la Russie poursuit une politique destinée à diminuer la présence stratégique des Etats-Unis dans le bassin de la Caspienne.
Lors d’une réunion, le 14 mars, du groupe de travail sur les questions de délimitation et de statut de la mer Caspienne, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a répété les appels à l’interdiction de stationnement de troupes étrangères dans le bassin de la Caspienne. En termes diplomatiques, il a évoqué la "régulation des activités militaires" (voir la dépêche Interfax du 14 mars).
Moscou a lancé l’idée de créer une force navale conjointe, la CASFOR, qui regrouperait du personnel et des navires des Etats littoraux de la Caspienne, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l’Iran, la Russie et le Turkménistan. Le groupe de travail s’efforce de mettre fin au blocage actuel sur la délimitation des frontières territoriales de la mer Caspienne. Lavrov a noté que "la majorité des clauses ont fait l’objet d’un accord concerté" pour une future convention de la mer Caspienne, selon RIA Novosti. Optimiste, le ministre russe a même exprimé l’espoir d’aboutir à une percée dans les "prochains jours"...
© CAUCAZ.COM | Dépêche publiée le 18/03/2006 | Par Jean GRANOUX, d’après l’analyse par Eurasianet du rapport de Global Market Briefings "Les intérêts énergétiques de la Russie en Azerbaïdjan"
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Le Kazakhstan s’invite dans la cour des grands
Dépêche publiée le 25/03/2006
Par Renaud FRANCOIS, d’après Atimes.com (Asia Times on line)
Astana, 25 mars 2006 - Les pays membres de l’OTAN, et principalement les pays européens, ressentent un tel besoin, urgent en matière de sécurité énergétique, que la conférence de Prague du 24 février plaçait la mer Caspienne et le Kazakhstan parmi les points les plus importants de l’ordre du jour. Le co-directeur de cette conférence, Kevin Rosner, déclarait à la presse, en faisant référence aux sabotages réguliers des oléoducs irakiens, que « le problème de la sécurité énergétique, quel que soit le point de vue adopté - celui du consommateur ou celui de producteur - constitue, dans une majorité de cas, le problème le plus important en matière de sécurité nationale ». Conséquence logique de son importance, le Kazakhstan ainsi que l’Azerbaïdjan se voient dotés de radars américains pour assurer la sécurité de leurs immenses ressources fossiles.
La politique de l’Union européenne (UE) avec le Kazakhstan est centrée sur l’accord de coopération et de partenariat signé en janvier 1995, et entré en vigueur en 1999. En 2002, les deux partenaires élargissent leurs liens au domaine de l’énergie et du transport et mettent en place un nouveau sous-comité pour la justice et les affaires intérieures. Et c’est en 2005 que se teint la sixième réunion du Comité et du Conseil de coopération. Pour les décideurs de l’UE, la mise en œuvre de l’accord de coopération et de partenariat revêt « de plus en plus d’importance ». De plus, Bruxelles et le Kazakhstan ont signé des accords bilatéraux sur les politiques métallurgiques, la sûreté et les recherches dans le domaine nucléaire.
Autrefois inconnu en Europe, le Kazakhstan voit son importance reconnue dans la vision géopolitique européenne. Depuis que la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont exprimé leur souhait de rejoindre éventuellement l’UE en dépit des difficultés à surmonter, l’UE considère désormais le Kazakhstan comme une continuation géopolitique naturelle, aux marges de son territoire élargi, et comme un acteur essentiel de la sécurité dans le bassin de la mer Caspienne.
© CAUCAZ.COM | Dépêche publiée le 25/03/2006 | Par Renaud FRANCOIS, d’après Atimes.com (Asia Times on line)
Dépêche publiée le 25/03/2006
Par Renaud FRANCOIS, d’après Atimes.com (Asia Times on line)
Astana, 25 mars 2006 - Les pays membres de l’OTAN, et principalement les pays européens, ressentent un tel besoin, urgent en matière de sécurité énergétique, que la conférence de Prague du 24 février plaçait la mer Caspienne et le Kazakhstan parmi les points les plus importants de l’ordre du jour. Le co-directeur de cette conférence, Kevin Rosner, déclarait à la presse, en faisant référence aux sabotages réguliers des oléoducs irakiens, que « le problème de la sécurité énergétique, quel que soit le point de vue adopté - celui du consommateur ou celui de producteur - constitue, dans une majorité de cas, le problème le plus important en matière de sécurité nationale ». Conséquence logique de son importance, le Kazakhstan ainsi que l’Azerbaïdjan se voient dotés de radars américains pour assurer la sécurité de leurs immenses ressources fossiles.
La politique de l’Union européenne (UE) avec le Kazakhstan est centrée sur l’accord de coopération et de partenariat signé en janvier 1995, et entré en vigueur en 1999. En 2002, les deux partenaires élargissent leurs liens au domaine de l’énergie et du transport et mettent en place un nouveau sous-comité pour la justice et les affaires intérieures. Et c’est en 2005 que se teint la sixième réunion du Comité et du Conseil de coopération. Pour les décideurs de l’UE, la mise en œuvre de l’accord de coopération et de partenariat revêt « de plus en plus d’importance ». De plus, Bruxelles et le Kazakhstan ont signé des accords bilatéraux sur les politiques métallurgiques, la sûreté et les recherches dans le domaine nucléaire.
Autrefois inconnu en Europe, le Kazakhstan voit son importance reconnue dans la vision géopolitique européenne. Depuis que la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont exprimé leur souhait de rejoindre éventuellement l’UE en dépit des difficultés à surmonter, l’UE considère désormais le Kazakhstan comme une continuation géopolitique naturelle, aux marges de son territoire élargi, et comme un acteur essentiel de la sécurité dans le bassin de la mer Caspienne.
© CAUCAZ.COM | Dépêche publiée le 25/03/2006 | Par Renaud FRANCOIS, d’après Atimes.com (Asia Times on line)
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Kazakhstan, Ouzbékistan : vers une coopération plus étroite entre Karimov et Nazarbaev
Dépêche publiée le 29/03/2006
Par Jean GRANOUX, d’après un article d’Eurasianet daté du 27 mars 2006
Tachkent, 29 mars 2006 - Le Kazakhstan et l’Ouzbékistan ont annoncé des mesures conjointes de stabilisation en Asie centrale, qui pourraient remettre en cause la position géopolitique des Etats-Unis dans la région.
http://www.caucaz.com/home/depeches.php?idp=1323
Dépêche publiée le 29/03/2006
Par Jean GRANOUX, d’après un article d’Eurasianet daté du 27 mars 2006
Tachkent, 29 mars 2006 - Le Kazakhstan et l’Ouzbékistan ont annoncé des mesures conjointes de stabilisation en Asie centrale, qui pourraient remettre en cause la position géopolitique des Etats-Unis dans la région.
http://www.caucaz.com/home/depeches.php?idp=1323
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Tadjikistan
La Chine apprécie hautement le soutien du Tadjikistan
2006-03-30 11:22:15 cri
Le conseiller d'Etat chinois Tang Jiaxuan a rencontré le 29 mars à Beijing Asadullo Gulomovich Gulomov, vice-Premier ministre du Tadjikistan. Lors de la rencontre, il a déclaré que la Chine apprécie hautement le soutien ferme que le Tadjikistan lui a apporté sur les problème de Taiwan, du Tibet, de la lutte contre les terroristes du Turkestan oriental et le Falungong, ce pourquoi Beijing l'en remercie.
Il a souligné que la Chine soutiendra le Tadjikistan, comme par le passé, dans ses efforts pour la sauvegarde de l'indépendance et de la souveraineté d'Etat, la stabilité ainsi que le développement économique national. Asadullo Gulomovich Gulomov a déclaré pour sa part que le Tadjikistan se tiendra fermement au principe d'une seule Chine et coopérera avec Beijing dans le cadre du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) prévu cette année.
2006-03-30 11:22:15 cri
Le conseiller d'Etat chinois Tang Jiaxuan a rencontré le 29 mars à Beijing Asadullo Gulomovich Gulomov, vice-Premier ministre du Tadjikistan. Lors de la rencontre, il a déclaré que la Chine apprécie hautement le soutien ferme que le Tadjikistan lui a apporté sur les problème de Taiwan, du Tibet, de la lutte contre les terroristes du Turkestan oriental et le Falungong, ce pourquoi Beijing l'en remercie.
Il a souligné que la Chine soutiendra le Tadjikistan, comme par le passé, dans ses efforts pour la sauvegarde de l'indépendance et de la souveraineté d'Etat, la stabilité ainsi que le développement économique national. Asadullo Gulomovich Gulomov a déclaré pour sa part que le Tadjikistan se tiendra fermement au principe d'une seule Chine et coopérera avec Beijing dans le cadre du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) prévu cette année.