La Russie
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Le chef d'Etat-major des forces armées russes exclut une guerre avec l'OTAN
13:53 | 03/ 04/ 2006
MOSCOU, 3 avril - RIA Novosti. La Russie n'a pas l'intention de faire la guerre à l'OTAN, car la parité stratégique déterminée par la quantité de chars et de missiles n'existe plus a déclaré le général d'armée Youri Balouievski, chef d'état-major général des forces armées russes.
Mais la Russie dispose et disposera de forces stratégiques de dissuasion lui permettant de ramener à la raison toute personne voulant éprouver la solidité de nos frontières, a-t-il ajouté.
"Nous ne nous serrerons pas la ceinture afin de parvenir à la priorité pour le nombre d'avions et de missiles", a poursuivi Youri Balouievski, en rappelant que les effectifs des forces armées de l'OTAN constituent 4 millions d'hommes et ceux des forces armées russes, 1 million 300 mille.
"Nous n'avons pas besoin d'augmenter les effectifs", estime Youri Balouievski.
13:53 | 03/ 04/ 2006
MOSCOU, 3 avril - RIA Novosti. La Russie n'a pas l'intention de faire la guerre à l'OTAN, car la parité stratégique déterminée par la quantité de chars et de missiles n'existe plus a déclaré le général d'armée Youri Balouievski, chef d'état-major général des forces armées russes.
Mais la Russie dispose et disposera de forces stratégiques de dissuasion lui permettant de ramener à la raison toute personne voulant éprouver la solidité de nos frontières, a-t-il ajouté.
"Nous ne nous serrerons pas la ceinture afin de parvenir à la priorité pour le nombre d'avions et de missiles", a poursuivi Youri Balouievski, en rappelant que les effectifs des forces armées de l'OTAN constituent 4 millions d'hommes et ceux des forces armées russes, 1 million 300 mille.
"Nous n'avons pas besoin d'augmenter les effectifs", estime Youri Balouievski.
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Les compagnies souhaitant exploiter Chtokman peuvent encore améliorer leurs propositions à Gazprom
21:34 | 03/ 04/ 2006
MOSCOU, 3 avril - RIA Novosti. Les prétendants à la mise en valeur du gisement de Chtokman ont la possibilité d'améliorer avant la fin de la semaine leurs propositions à Gazprom, peut-on lire dans un communiqué de presse du holding gazier russe.
Le président de Gazprom Alexeï Miller a mené lundi, dans le cadre du stade final des consultations, des rencontres avec les dirigeants des compagnies faisant partie de la liste des prétendants potentiels à la mise en valeur de la première phase de Chtokman.
Alexeï Miller a rencontré le président de Statoil, Helge Lund, et le directeur exécutif de Chevron, David O'Reilly.
Gazprom a dressé une liste des compagnies potentiellement partenaires du holding gazier russe dans la réalisation de la première phase du gisement de Chtokman (elle comporte notamment la création d'une usine de liquéfaction de gaz) et dont font partie Statoil, Total, Chevron, Hydro et ConocoPhillips.
Le gisement de gaz de Chtokman est situé dans la partie centrale du secteur russe du plateau continental de la mer de Barents, à 650 km du port de Mourmansk. Au 1er janvier 1995, ses réserves s'élevaient à 3 200 milliards de mètres cubes de gaz et à 31 millions de tonnes de condensat.
21:34 | 03/ 04/ 2006
MOSCOU, 3 avril - RIA Novosti. Les prétendants à la mise en valeur du gisement de Chtokman ont la possibilité d'améliorer avant la fin de la semaine leurs propositions à Gazprom, peut-on lire dans un communiqué de presse du holding gazier russe.
Le président de Gazprom Alexeï Miller a mené lundi, dans le cadre du stade final des consultations, des rencontres avec les dirigeants des compagnies faisant partie de la liste des prétendants potentiels à la mise en valeur de la première phase de Chtokman.
Alexeï Miller a rencontré le président de Statoil, Helge Lund, et le directeur exécutif de Chevron, David O'Reilly.
Gazprom a dressé une liste des compagnies potentiellement partenaires du holding gazier russe dans la réalisation de la première phase du gisement de Chtokman (elle comporte notamment la création d'une usine de liquéfaction de gaz) et dont font partie Statoil, Total, Chevron, Hydro et ConocoPhillips.
Le gisement de gaz de Chtokman est situé dans la partie centrale du secteur russe du plateau continental de la mer de Barents, à 650 km du port de Mourmansk. Au 1er janvier 1995, ses réserves s'élevaient à 3 200 milliards de mètres cubes de gaz et à 31 millions de tonnes de condensat.
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A peu près un an de consommation mondiale, non ?franck1968 a écrit : Le gisement de gaz de Chtokman est situé dans la partie centrale du secteur russe du plateau continental de la mer de Barents, à 650 km du port de Mourmansk. Au 1er janvier 1995, ses réserves s'élevaient à 3 200 milliards de mètres cubes de gaz et à 31 millions de tonnes de condensat.
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Russie-Brésil: développer la coopération économique bilatérale
13:55 | 04/ 04/ 2006
RIO DE JANEIRO, 4 avril - Andreï Kourgouzov, RIA Novosti. Le directeur de l'Agence fédérale russe pour l'industrie, Boris Aliochine, s'est rendu mardi au Brésil où il participera à des négociations sur le développement de la coopération économique bilatérale, selon des sources officielles.
Mardi, une rencontre de travail des coprésidents de la commission intergouvernementale russo-brésilienne pour la coopération économique et commerciale devra se tenir à Brasilia, a indiqué à RIA Novosti par téléphone M. Aliochine, coprésident russe de la commission.
Les pourparlers porteront sur la coopération entre la Russie et le Brésil dans le secteur bancaire, les constructions aéronautiques, l'exploration de l'espace. La Russie manifeste également un intérêt particulier pour l'expérience brésilienne de construction de moteurs d'automobiles, selon le responsable.
La réunion de travail de la commission intergouvernementale pour la coopération économique aura lieu dans le cadre de la visite du premier ministre russe, Mikhaïl Fradkov, au Brésil, qui commence mardi.
13:55 | 04/ 04/ 2006
RIO DE JANEIRO, 4 avril - Andreï Kourgouzov, RIA Novosti. Le directeur de l'Agence fédérale russe pour l'industrie, Boris Aliochine, s'est rendu mardi au Brésil où il participera à des négociations sur le développement de la coopération économique bilatérale, selon des sources officielles.
Mardi, une rencontre de travail des coprésidents de la commission intergouvernementale russo-brésilienne pour la coopération économique et commerciale devra se tenir à Brasilia, a indiqué à RIA Novosti par téléphone M. Aliochine, coprésident russe de la commission.
Les pourparlers porteront sur la coopération entre la Russie et le Brésil dans le secteur bancaire, les constructions aéronautiques, l'exploration de l'espace. La Russie manifeste également un intérêt particulier pour l'expérience brésilienne de construction de moteurs d'automobiles, selon le responsable.
La réunion de travail de la commission intergouvernementale pour la coopération économique aura lieu dans le cadre de la visite du premier ministre russe, Mikhaïl Fradkov, au Brésil, qui commence mardi.
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Le GNE approvisionnera en gaz certaines régions du Nord-Ouest de la Russie (Gazprom)
21:51 | 04/ 04/ 2006
MOSCOU, 4 avril - RIA Novosti. Les investissements (6 mds de dollars) dans la construction du tronçon terrestre du Gazoduc nord-européen (GNE) prévoient de développer un système unique d'approvisionnement en gaz dans le Nord-Ouest russe, a appris RIA Novosti mardi auprès du service de presse de Gazprom.
"La construction du secteur terrestre du GNE (de Griazovets près de Vologda à Vyborg sur le Golfe de Finlande, ndlr) permet de réaliser des objectifs actuels et stratégiques relatifs au développement du système national de transport de gaz, dont les projets liés à l'installation du gaz dans les régions de Vologda, près de Saint-Pétersbourg et à Saint-Pétersbourg", a-t-on indiqué au service de presse du holding gazier russe.
Antérieurement, le vice-président de Gazprom, Alexandre Medvedev, avait annoncé dans un entretien avec des journalistes que le holding évaluait le coût de la construction du Gazoduc nord-européen à 10,5 milliards de dollars.
Selon lui, le coût du tronçon terrestre s'élève à près de 6 milliards de dollars et celui de la partie sous-marine du GNE à 4,5 milliards.
21:51 | 04/ 04/ 2006
MOSCOU, 4 avril - RIA Novosti. Les investissements (6 mds de dollars) dans la construction du tronçon terrestre du Gazoduc nord-européen (GNE) prévoient de développer un système unique d'approvisionnement en gaz dans le Nord-Ouest russe, a appris RIA Novosti mardi auprès du service de presse de Gazprom.
"La construction du secteur terrestre du GNE (de Griazovets près de Vologda à Vyborg sur le Golfe de Finlande, ndlr) permet de réaliser des objectifs actuels et stratégiques relatifs au développement du système national de transport de gaz, dont les projets liés à l'installation du gaz dans les régions de Vologda, près de Saint-Pétersbourg et à Saint-Pétersbourg", a-t-on indiqué au service de presse du holding gazier russe.
Antérieurement, le vice-président de Gazprom, Alexandre Medvedev, avait annoncé dans un entretien avec des journalistes que le holding évaluait le coût de la construction du Gazoduc nord-européen à 10,5 milliards de dollars.
Selon lui, le coût du tronçon terrestre s'élève à près de 6 milliards de dollars et celui de la partie sous-marine du GNE à 4,5 milliards.
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La Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan créent prochainement un Espace économique unique
17:22 | 04/ 04/ 2006
MOSCOU, 4 avril - RIA Novosti. La Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan doivent signer très prochainement un premier bloc de 38 textes qui jetteront les assises de l'Espace économique unique, a annoncé mardi le président russe Vladimir Poutine, lors d'une conférence de presse à Moscou.
Le chef de l'Etat n'a pas exclu que certains de ces documents soient également signés par l'Ukraine.
17:22 | 04/ 04/ 2006
MOSCOU, 4 avril - RIA Novosti. La Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan doivent signer très prochainement un premier bloc de 38 textes qui jetteront les assises de l'Espace économique unique, a annoncé mardi le président russe Vladimir Poutine, lors d'une conférence de presse à Moscou.
Le chef de l'Etat n'a pas exclu que certains de ces documents soient également signés par l'Ukraine.
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Rosneft entre en bourse au 3e trimestre de 2006 (ministre)
20:14 | 05/ 04/ 2006
MOSCOU, 5 avril - RIA Novosti. Le ministre russe du Développement économique et du Commerce, Guerman Gref, a confirmé mercredi que la compagnie pétrolière publique Rosneft devait s'introduire en bourse au troisième trimestre de 2006.
Selon lui, la dernière réunion aura lieu cette semaine pour approuver le calendrier de l'introduction en bourse.
20:14 | 05/ 04/ 2006
MOSCOU, 5 avril - RIA Novosti. Le ministre russe du Développement économique et du Commerce, Guerman Gref, a confirmé mercredi que la compagnie pétrolière publique Rosneft devait s'introduire en bourse au troisième trimestre de 2006.
Selon lui, la dernière réunion aura lieu cette semaine pour approuver le calendrier de l'introduction en bourse.
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Le congrès américain empêche l'adhésion de la Russie à l'OMC
10:37 | 06/ 04/ 2006
WASHINGTON, 6 avril - Arkadi Orlov, RIA Novosti. Le projet de résolution exigeant de l'administration Bush qu'elle s'oppose à l'adhésion de la Russie à l'OMC, si elle (la Russie) ne prend pas de mesures concrètes dans la lutte contre le piratage des produits bénéficiant du droit de propriété intellectuelle, a été soumis à la chambre des représentants du congrès des Etats-Unis.
C'est ce qu'on lit dans la déclaration de l'auteur du projet de résolution Adam Schiff, membre démocrate du congrès, publiée à Washington.
Adam Schiff souligne dans sa déclaration que le gouvernement fédéral ne doit pas permettre de piller les produits du travail des Américains et de placer les compagnies américaines dans une situation économique désavantageuse.
Adam Schiff affirme qu'en plus de la Russie, cinq autres pays sont responsables du pillage largement répandu de la propriété intellectuelle: la Chine, le Mexique, le Canada, l'Inde et la Malaisie. Tous ces Etats ont été portés mercredi sur la "liste de contrôle" dressée par la Fraction internationale de lutte contre le piratage du congrès américain. 73 législateurs américains, y compris 12 sénateurs et 61 membres du congrès, sont membres de la fraction.
10:37 | 06/ 04/ 2006
WASHINGTON, 6 avril - Arkadi Orlov, RIA Novosti. Le projet de résolution exigeant de l'administration Bush qu'elle s'oppose à l'adhésion de la Russie à l'OMC, si elle (la Russie) ne prend pas de mesures concrètes dans la lutte contre le piratage des produits bénéficiant du droit de propriété intellectuelle, a été soumis à la chambre des représentants du congrès des Etats-Unis.
C'est ce qu'on lit dans la déclaration de l'auteur du projet de résolution Adam Schiff, membre démocrate du congrès, publiée à Washington.
Adam Schiff souligne dans sa déclaration que le gouvernement fédéral ne doit pas permettre de piller les produits du travail des Américains et de placer les compagnies américaines dans une situation économique désavantageuse.
Adam Schiff affirme qu'en plus de la Russie, cinq autres pays sont responsables du pillage largement répandu de la propriété intellectuelle: la Chine, le Mexique, le Canada, l'Inde et la Malaisie. Tous ces Etats ont été portés mercredi sur la "liste de contrôle" dressée par la Fraction internationale de lutte contre le piratage du congrès américain. 73 législateurs américains, y compris 12 sénateurs et 61 membres du congrès, sont membres de la fraction.
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La Russie pourrait avoir accès à l'un des plus grands gisements de houille du monde
13:45 | 06/ 04/ 2006
MOSCOU, 6 avril - RIA Novosti. La Russie pourrait accéder à l'un des plus grands gisements de houille du monde: le gisement de Tavan-Tolgoï (Mongolie), informe le Kommersant.
Il en a été question au cours de la récente visite à Moscou du ministre mongol des Transports Tsegmed Tsenguel. La Russie a été invitée à participer à la construction de 1500 km de routes en Mongolie en échange de ce gisement qui lui sera transmis en propriété.
"Les compagnies russes ont essayé depuis des années d'obtenir le droit d'exploiter le gisement de Tavan-Tolgoï, mais jusque-là, les Mongols n'avaient pas engagé de pourparlers à ce sujet", affirme une source proche des pourparlers.
Les réserves de houille de Tavan-Tolgoï (à 250 km de la frontière avec la Chine) sont estimées à 5 à 6 milliards de tonnes, pour une valeur d'au moins 300 milliards de dollars. Près de 40% des réserves du gisement sont constitués de charbon cokéfiant à valeur calorifique élevée (matière première principale pour la production d'acier).
Les prétendants principaux à Tavan-Tolgoï étaient les compagnies canadiennes BHP Billiton et Ivenhou Mines, ainsi que la brésilienne Cia Vale do Rio Doce et le Shenhua Group chinois. Pratiquement toutes les grandes compagnies métallurgiques et minières russes, y compris le combinat métallurgique de Magnitogorsk (MMK), Severstal, Evraz Group et ALROSA, avaient manifesté leur intérêt pour ce projet. Mais la plupart d'entre elles y ont déjà renoncé. "Le problème principal est l'absence d'infrastructure", affirme Viktor Koutichtchev, directeur commercial de MMK. "En raison de la proximité de la frontière avec la Chine, ce pays sera le consommateur principal de la houille, par conséquent, les Chinois pourront dicter les prix. Pour l'éviter, la compagnie qui participera au projet aura besoin d'un soutien puissant au niveau de l'Etat", estime un autre prétendant.
En fin de compte, les demandes d'exploitation du gisement n'ont été déposées que par Severstal et l'Institut de recherche Zaroubejgueologia.
Selon les experts de Severstal, la houille mongole peut être fournie non seulement à la Chine et au Japon, mais aussi à la Russie. Mais, pour cela, il faudra construire un embranchement d'une longueur de 400 km jusqu'au chemin de fer d'Oulan-Bator.
13:45 | 06/ 04/ 2006
MOSCOU, 6 avril - RIA Novosti. La Russie pourrait accéder à l'un des plus grands gisements de houille du monde: le gisement de Tavan-Tolgoï (Mongolie), informe le Kommersant.
Il en a été question au cours de la récente visite à Moscou du ministre mongol des Transports Tsegmed Tsenguel. La Russie a été invitée à participer à la construction de 1500 km de routes en Mongolie en échange de ce gisement qui lui sera transmis en propriété.
"Les compagnies russes ont essayé depuis des années d'obtenir le droit d'exploiter le gisement de Tavan-Tolgoï, mais jusque-là, les Mongols n'avaient pas engagé de pourparlers à ce sujet", affirme une source proche des pourparlers.
Les réserves de houille de Tavan-Tolgoï (à 250 km de la frontière avec la Chine) sont estimées à 5 à 6 milliards de tonnes, pour une valeur d'au moins 300 milliards de dollars. Près de 40% des réserves du gisement sont constitués de charbon cokéfiant à valeur calorifique élevée (matière première principale pour la production d'acier).
Les prétendants principaux à Tavan-Tolgoï étaient les compagnies canadiennes BHP Billiton et Ivenhou Mines, ainsi que la brésilienne Cia Vale do Rio Doce et le Shenhua Group chinois. Pratiquement toutes les grandes compagnies métallurgiques et minières russes, y compris le combinat métallurgique de Magnitogorsk (MMK), Severstal, Evraz Group et ALROSA, avaient manifesté leur intérêt pour ce projet. Mais la plupart d'entre elles y ont déjà renoncé. "Le problème principal est l'absence d'infrastructure", affirme Viktor Koutichtchev, directeur commercial de MMK. "En raison de la proximité de la frontière avec la Chine, ce pays sera le consommateur principal de la houille, par conséquent, les Chinois pourront dicter les prix. Pour l'éviter, la compagnie qui participera au projet aura besoin d'un soutien puissant au niveau de l'Etat", estime un autre prétendant.
En fin de compte, les demandes d'exploitation du gisement n'ont été déposées que par Severstal et l'Institut de recherche Zaroubejgueologia.
Selon les experts de Severstal, la houille mongole peut être fournie non seulement à la Chine et au Japon, mais aussi à la Russie. Mais, pour cela, il faudra construire un embranchement d'une longueur de 400 km jusqu'au chemin de fer d'Oulan-Bator.
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La question de l'exploitation du gisement de Kovykta doit être réglée en partant des intérêts de la nation (expert)
21:09 | 07/ 04/ 2006
MOSCOU, 7 avril - RIA Novosti. La question de l'exploitation de l'immense gisement de gaz de Kovykta (région d'Irkoutsk, Sibérie orientale) doit être réglée compte tenu des intérêts de la nation et pas seulement dans l'optique des ventes projetées de gaz à la Chine, a déclaré vendredi à RIA Novosti le politologue Konstantin Simonov.
"Les déclarations faites vendredi par Gazprom et TNK-BP montrent une chose: les positions des deux compagnies n'ont pas changé mais ont au contraire durci", a-t-il indiqué.
De l'avis de l'expert, "la position de TNK-BP est toujours plus émotionnelle, ce qui est compréhensible car la compagnie est confrontée à la menace d'un prompt retrait de la licence qu'elle a sur le gisement de Kovykta".
Le ministère russe des Ressources naturelles avait annoncé l'éventuel retrait à TNK-BP de sa licence d'exploitation sur le gisement de Kovykta pour n'avoir pas rempli ses engagements relatifs à l'approvisionnement de la région d'Irkoutsk en gaz.
"Gazprom a moins de problèmes: dans la région d'Irkoutsk, le monopole détient plusieurs gisements de moyenne importance pour pouvoir approvisionner la région en gaz", rappelle Konstantin Simonov.
Les réserves officielles de Kovykta dont la licence d'exploitation est détenue par RUSIA Petroleum (ses principaux actionnaires sont TNK-BP - près de 63% des actions, la compagnie Interros - 25,82% et l'administration de la région d'Irkoutsk - 10,78%) s'élèvent à 2 000 milliards de mètres cubes de gaz.
En 2001, Gazprom a été nommé coordinateur de tous les projets gaziers sur le territoire de la Sibérie orientale et de l'Extrême-Orient russe.
Vendredi 7 avril, le directeur exécutif pour les projets gaziers de TNK-BP, Viktor Vekselberg, a annoncé que la production de gaz sur le gisement de Kovykta pourrait être lancée prochainement, à hauteur de 1 milliard de m3 par an. Selon lui, ce volume sera conforme à l'accord de licence, mais la décision définitive sur le début de l'exploitation fait toujours défaut.
"Nous nous sommes enlisés dans différentes concertations, même si ce projet pourrait apporter à la région d'Irkoutsk près de 18 milliards de dollars d'investissements", a relevé M.Vekselberg.
Alexandre Annenkov, vice-président de Gazprom, a annoncé pour sa part lors d'une conférence de presse vendredi que la véritable mise en valeur du gisement de Kovykta ne serait possible qu'à partir de 2015, affirmant que le gisement n'était pas encore prêt à être exploité à grande échelle.
21:09 | 07/ 04/ 2006
MOSCOU, 7 avril - RIA Novosti. La question de l'exploitation de l'immense gisement de gaz de Kovykta (région d'Irkoutsk, Sibérie orientale) doit être réglée compte tenu des intérêts de la nation et pas seulement dans l'optique des ventes projetées de gaz à la Chine, a déclaré vendredi à RIA Novosti le politologue Konstantin Simonov.
"Les déclarations faites vendredi par Gazprom et TNK-BP montrent une chose: les positions des deux compagnies n'ont pas changé mais ont au contraire durci", a-t-il indiqué.
De l'avis de l'expert, "la position de TNK-BP est toujours plus émotionnelle, ce qui est compréhensible car la compagnie est confrontée à la menace d'un prompt retrait de la licence qu'elle a sur le gisement de Kovykta".
Le ministère russe des Ressources naturelles avait annoncé l'éventuel retrait à TNK-BP de sa licence d'exploitation sur le gisement de Kovykta pour n'avoir pas rempli ses engagements relatifs à l'approvisionnement de la région d'Irkoutsk en gaz.
"Gazprom a moins de problèmes: dans la région d'Irkoutsk, le monopole détient plusieurs gisements de moyenne importance pour pouvoir approvisionner la région en gaz", rappelle Konstantin Simonov.
Les réserves officielles de Kovykta dont la licence d'exploitation est détenue par RUSIA Petroleum (ses principaux actionnaires sont TNK-BP - près de 63% des actions, la compagnie Interros - 25,82% et l'administration de la région d'Irkoutsk - 10,78%) s'élèvent à 2 000 milliards de mètres cubes de gaz.
En 2001, Gazprom a été nommé coordinateur de tous les projets gaziers sur le territoire de la Sibérie orientale et de l'Extrême-Orient russe.
Vendredi 7 avril, le directeur exécutif pour les projets gaziers de TNK-BP, Viktor Vekselberg, a annoncé que la production de gaz sur le gisement de Kovykta pourrait être lancée prochainement, à hauteur de 1 milliard de m3 par an. Selon lui, ce volume sera conforme à l'accord de licence, mais la décision définitive sur le début de l'exploitation fait toujours défaut.
"Nous nous sommes enlisés dans différentes concertations, même si ce projet pourrait apporter à la région d'Irkoutsk près de 18 milliards de dollars d'investissements", a relevé M.Vekselberg.
Alexandre Annenkov, vice-président de Gazprom, a annoncé pour sa part lors d'une conférence de presse vendredi que la véritable mise en valeur du gisement de Kovykta ne serait possible qu'à partir de 2015, affirmant que le gisement n'était pas encore prêt à être exploité à grande échelle.
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Le Réseau d'oléoducs de la Baltique atteint une capacité annuelle de 65 millions de tonnes
21:01 | 07/ 04/ 2006
PRIMORSK (Russie), 7 avril - RIA Novosti. Une cérémonie solennelle a eu lieu vendredi dans le port de Primorsk, près de Saint-Pétersbourg, marquant le lancement du Réseau d'oléoducs de la Baltique (BTS) à sa capacité annuelle prévue de 65 millions de tonnes de pétrole et l'ouverture d'un deuxième quai à pétroliers.
"Nous avons mené à terme la mission qui nous a été confiée. Nos capacités de transport s'élèvent désormais à 65 millions de tonnes par an", s'est félicité le ministre russe de l'Industrie et de l'Energie, Viktor Khristenko, ajoutant que le nouveau site respectait absolument tous les impératifs en matière de sécurité écologique.
Le projet de Réseau d'oléoducs de la Baltique vise à créer un nouvel axe d'exportation de pétrole en provenance des gisements de Timan-Petchora, de Sibérie occidentale et d'Oural-Volga vers Rotterdam.
La première tranche du BTS, dont la capacité prévue est de 12 millions de tonnes, a été lancée en 2001. Parallèlement ont été mis en service l'oléoduc Kirichi-Primorsk et le port pétrolier de Primorsk. Pour élargir le BTS et augmenter sa capacité à 60 millions de tonnes par an, une série de sites technologiques ont été construits ou reconstruits dans les régions de Leningrad, de Iaroslavl et de Novgorod.
A l'heure actuelle, le port de Primorsk est l'un des projets russes les plus importants. Sa valeur est estimée à 2,2 milliards de dollars, et son trafic a dépassé 50 millions de tonnes de pétrole en 2005. La mise en service de nouvelles capacités au port de Primorsk doit permettre d'accueillir parallèlement quatre pétroliers déplaçant 100.000 tonnes chacun. Conformément au plan général, l'extension du port se poursuivra jusqu'à 140 millions de tonnes de pétrole par an.
21:01 | 07/ 04/ 2006
PRIMORSK (Russie), 7 avril - RIA Novosti. Une cérémonie solennelle a eu lieu vendredi dans le port de Primorsk, près de Saint-Pétersbourg, marquant le lancement du Réseau d'oléoducs de la Baltique (BTS) à sa capacité annuelle prévue de 65 millions de tonnes de pétrole et l'ouverture d'un deuxième quai à pétroliers.
"Nous avons mené à terme la mission qui nous a été confiée. Nos capacités de transport s'élèvent désormais à 65 millions de tonnes par an", s'est félicité le ministre russe de l'Industrie et de l'Energie, Viktor Khristenko, ajoutant que le nouveau site respectait absolument tous les impératifs en matière de sécurité écologique.
Le projet de Réseau d'oléoducs de la Baltique vise à créer un nouvel axe d'exportation de pétrole en provenance des gisements de Timan-Petchora, de Sibérie occidentale et d'Oural-Volga vers Rotterdam.
La première tranche du BTS, dont la capacité prévue est de 12 millions de tonnes, a été lancée en 2001. Parallèlement ont été mis en service l'oléoduc Kirichi-Primorsk et le port pétrolier de Primorsk. Pour élargir le BTS et augmenter sa capacité à 60 millions de tonnes par an, une série de sites technologiques ont été construits ou reconstruits dans les régions de Leningrad, de Iaroslavl et de Novgorod.
A l'heure actuelle, le port de Primorsk est l'un des projets russes les plus importants. Sa valeur est estimée à 2,2 milliards de dollars, et son trafic a dépassé 50 millions de tonnes de pétrole en 2005. La mise en service de nouvelles capacités au port de Primorsk doit permettre d'accueillir parallèlement quatre pétroliers déplaçant 100.000 tonnes chacun. Conformément au plan général, l'extension du port se poursuivra jusqu'à 140 millions de tonnes de pétrole par an.
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Le gouvernement russe prêt à encourager l'implantation de Gazprom sur le marché latino-américain
22:00 | 07/ 04/ 2006
BUENOS AIRES, 7 avril - RIA Novosti. Le gouvernement russe est prêt à encourager l'implantation de Gazprom sur le marché latino-américain, a déclaré le premier ministre russe Mikhaïl Fradkov s'entretenant avec les représentants des milieux d'affaires argentins vendredi.
Pourtant, cela demande une décision appropriée de la compagnie elle-même et ces questions sont en générale réglementées par la législation d'entreprise, a-t-il noté.
"Mais, du point de vue du gouvernement, l'apparition de Gazprom sur le marché latino-américain sera saluée, vu son potentiel, son expérience de travail sur la terre ferme et sur le plateau continental, vu aussi sa connaissance de la conjoncture du marché mondial", a noté le premier ministre russe.
Gazprom pourrait participer notamment, à titre de partenaire, à la construction du gazoduc Venezuela - Brésil - Argentine, a encore souligné Mikhaïl Fradkov.
22:00 | 07/ 04/ 2006
BUENOS AIRES, 7 avril - RIA Novosti. Le gouvernement russe est prêt à encourager l'implantation de Gazprom sur le marché latino-américain, a déclaré le premier ministre russe Mikhaïl Fradkov s'entretenant avec les représentants des milieux d'affaires argentins vendredi.
Pourtant, cela demande une décision appropriée de la compagnie elle-même et ces questions sont en générale réglementées par la législation d'entreprise, a-t-il noté.
"Mais, du point de vue du gouvernement, l'apparition de Gazprom sur le marché latino-américain sera saluée, vu son potentiel, son expérience de travail sur la terre ferme et sur le plateau continental, vu aussi sa connaissance de la conjoncture du marché mondial", a noté le premier ministre russe.
Gazprom pourrait participer notamment, à titre de partenaire, à la construction du gazoduc Venezuela - Brésil - Argentine, a encore souligné Mikhaïl Fradkov.
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Gazprom prend le contrôle d'entreprises énergétiques dans l'espace post-soviétique
11:52 | 07/ 04/ 2006
MOSCOU, 7 avril - RIA Novosti. Les efforts de Gazprom pour prendre le contrôle d'entreprises énergétiques des anciennes républiques soviétiques viennent d'être couronnés de succès, selon le quotidien Biznes.
En échange du gel du prix du gaz livré à l'Arménie (110 dollars les 1000 m3, jusqu'à janvier 2009), le monopole russe obtiendra des actifs, notamment le gazoduc irano-arménien en chantier qui a une importance stratégique pour le géant gazier.
Jusqu'à présent Gazprom n'a réussi qu'à s'adjuger le droit de gestion de la société transnistrienne Moldovagaz. Les négociations avec la Moldavie et la Biélorussie n'ont pas encore abouti. Hier, le ministre moldave de l'Economie, Valeri Lazer, a annoncé dans son intervention au parlement que des propositions relatives à "plusieurs projets d'investissements" avaient été adressées à Gazprom. Leur but, a-t-il dit, est d'immobiliser le prix du gaz au niveau de 110 dollars les 1000 m3.
Le contrôle par Gazprom du tronçon de la canalisation traversant le territoire arménien facilite les négociations sur le prix du gaz avec la Géorgie et l'Ukraine. "Ces pays pourront recevoir par le pipeline irano-arménien du gaz iranien en alternative au gaz russe", explique le chef du service analytique de la société d'investissement Sovlink, Arif Zeinalov.
Pour pouvoir remplir ses propres contrats (par exemple avec l'Ukraine) le monopole est obligé d'acheter du gaz turkmène. Arif Zeinalov estime pourtant que pour Gazprom "il importe de contrôler les volumes de gaz iranien, ce qui lui permettrait d'influer sur le prix de ses exportations vers l'Ukraine et la Géorgie".
L'Iran, aussi désavantageux que soit pour lui cette variante de transit, se gardera d'entrer en conflit avec la Russie qui reste en fait son seul allié dans son face-à-face "nucléaire" avec l'Occident.
Gazprom prendra de surcroît le contrôle de la cinquième tranche de la centrale thermique de Razdan. D'après le ministre arménien de l'Energie, Armen Movsissian, elle lui coûtera 248,8 millions de dollars, sans compter les 140 millions de dollars à investir dans les travaux d'achèvement de ce bloc dont la puissance doit être portée à 440 MW.
Le contrat comporte une clause spéciale accordant à Gazprom le droit d'exporter l'énergie de cette usine. Selon Alexéi Soloviev, analyste de la société d'investissement Prospekt, l'Iran et la Turquie peuvent devenir les principaux consommateurs de l'énergie de Razdan.
11:52 | 07/ 04/ 2006
MOSCOU, 7 avril - RIA Novosti. Les efforts de Gazprom pour prendre le contrôle d'entreprises énergétiques des anciennes républiques soviétiques viennent d'être couronnés de succès, selon le quotidien Biznes.
En échange du gel du prix du gaz livré à l'Arménie (110 dollars les 1000 m3, jusqu'à janvier 2009), le monopole russe obtiendra des actifs, notamment le gazoduc irano-arménien en chantier qui a une importance stratégique pour le géant gazier.
Jusqu'à présent Gazprom n'a réussi qu'à s'adjuger le droit de gestion de la société transnistrienne Moldovagaz. Les négociations avec la Moldavie et la Biélorussie n'ont pas encore abouti. Hier, le ministre moldave de l'Economie, Valeri Lazer, a annoncé dans son intervention au parlement que des propositions relatives à "plusieurs projets d'investissements" avaient été adressées à Gazprom. Leur but, a-t-il dit, est d'immobiliser le prix du gaz au niveau de 110 dollars les 1000 m3.
Le contrôle par Gazprom du tronçon de la canalisation traversant le territoire arménien facilite les négociations sur le prix du gaz avec la Géorgie et l'Ukraine. "Ces pays pourront recevoir par le pipeline irano-arménien du gaz iranien en alternative au gaz russe", explique le chef du service analytique de la société d'investissement Sovlink, Arif Zeinalov.
Pour pouvoir remplir ses propres contrats (par exemple avec l'Ukraine) le monopole est obligé d'acheter du gaz turkmène. Arif Zeinalov estime pourtant que pour Gazprom "il importe de contrôler les volumes de gaz iranien, ce qui lui permettrait d'influer sur le prix de ses exportations vers l'Ukraine et la Géorgie".
L'Iran, aussi désavantageux que soit pour lui cette variante de transit, se gardera d'entrer en conflit avec la Russie qui reste en fait son seul allié dans son face-à-face "nucléaire" avec l'Occident.
Gazprom prendra de surcroît le contrôle de la cinquième tranche de la centrale thermique de Razdan. D'après le ministre arménien de l'Energie, Armen Movsissian, elle lui coûtera 248,8 millions de dollars, sans compter les 140 millions de dollars à investir dans les travaux d'achèvement de ce bloc dont la puissance doit être portée à 440 MW.
Le contrat comporte une clause spéciale accordant à Gazprom le droit d'exporter l'énergie de cette usine. Selon Alexéi Soloviev, analyste de la société d'investissement Prospekt, l'Iran et la Turquie peuvent devenir les principaux consommateurs de l'énergie de Razdan.
- MadMax
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franck1968 a écrit :La question de l'exploitation de l'immense gisement de gaz de Kovykta (région d'Irkoutsk, Sibérie orientale) doit être réglée compte tenu des intérêts de la nation et pas seulement dans l'optique des ventes projetées de gaz à la Chine, a déclaré vendredi à RIA Novosti le politologue Konstantin Simonov.
Très intéressant ça. Ils ont peut-être beaucoup moins de gaz qu'ils veulent bien le dire.
Je sens que la déplétion énergétique sera plus violente pour certains que pour d'autres.