L'Irak
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- nopasaran
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Croissant chiite de l'Iran au Liban, Bush aura travaillé pour l'Iran
:
Le roi Abdallah II [de jordanie] inquiet qu'un conflit interreligieux embrase le monde arabe
Le dialogue annoncé entre les Etats-Unis et l'Iran à propos de l'Irak n'est-il pas une manière de reconnaître un droit de regard de l'Iran sur ce pays ? Confirme-t-il, par ailleurs, vos craintes de voir se constituer un "croissant chiite" s'étendant de l'Iran au Liban ?
En parlant, il y a deux ans, de "croissant chiite", j'exprimais des craintes de voir le jeu politique, sous couvert de religion, déboucher sur un conflit entre sunnites et chiites, dont nous assistons aux prémisses en Irak. Le risque potentiel d'un conflit interreligieux existe. Cela serait désastreux pour nous tous. Je prie et j'espère que le dialogue annoncé par l'ambassadeur en Irak, Zalmay Khalildad, entre les Etats-Unis et l'Iran permettra, sous les auspices de la communauté internationale, de régler les différends par la voie diplomatique. La région ne peut souffrir davantage de conflits militaires. L'influence de l'Iran sur certains secteurs de la société irakienne, ses relations solides avec la Syrie et le Hamas, ses liens extrêmement étroits avec le Hezbollah libanais, le fait qu'il détient la carte du pétrole et enfin la question nucléaire le placent au centre (des préoccupations).

Le roi Abdallah II [de jordanie] inquiet qu'un conflit interreligieux embrase le monde arabe
Le dialogue annoncé entre les Etats-Unis et l'Iran à propos de l'Irak n'est-il pas une manière de reconnaître un droit de regard de l'Iran sur ce pays ? Confirme-t-il, par ailleurs, vos craintes de voir se constituer un "croissant chiite" s'étendant de l'Iran au Liban ?
En parlant, il y a deux ans, de "croissant chiite", j'exprimais des craintes de voir le jeu politique, sous couvert de religion, déboucher sur un conflit entre sunnites et chiites, dont nous assistons aux prémisses en Irak. Le risque potentiel d'un conflit interreligieux existe. Cela serait désastreux pour nous tous. Je prie et j'espère que le dialogue annoncé par l'ambassadeur en Irak, Zalmay Khalildad, entre les Etats-Unis et l'Iran permettra, sous les auspices de la communauté internationale, de régler les différends par la voie diplomatique. La région ne peut souffrir davantage de conflits militaires. L'influence de l'Iran sur certains secteurs de la société irakienne, ses relations solides avec la Syrie et le Hamas, ses liens extrêmement étroits avec le Hezbollah libanais, le fait qu'il détient la carte du pétrole et enfin la question nucléaire le placent au centre (des préoccupations).
La partie n'est pas joué avant d'être joué.
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- Kérogène
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Irak
COMMENTAIRE
Trois ans de «Busherie»
20 mars 2003-20 mars 2006 : la guerre livrée à l’Irak, il y a trois ans, aura été, en définitive, un effroyable fiasco. Un immense pétrin comme les Etats-Unis d’Amérique n’ont pas connu d’aussi «dégueulasse» depuis le conflit vietnamien dans les années soixante. Rien n’exprime mieux cette débandade historique de l’hyperpuissance mondiale que les chiffres et les données palpables auxquels elle a abouti.
Les pertes humaines d’abord. Le nombre des soldats US tués au pays des Rafidaïne a franchi en novembre la barre symbolique et psychologique des 2000 morts. Depuis, 278 autres, selon le décompte du Pentagone, ont perdu la vie dans la seule région de Bagdad. Plus de 15.000 GI’s ont été blessés dont une bonne partie porte de lourds handicaps. Soixante-quatorze journalistes (américains et autres) ont été tués en Irak.
Quant au nombre des personnes — civiles et militaires — irakiennes ayant péri dans cette guerre, pendant trois ans, il aurait dépassé les 150.000 individus.
Au vu des pertes élevées dans les rangs de leurs forces armées, les jeunes américains sont de plus en plus réticents à s’enrôler pour l’Irak. Malgré les nombreuses campagnes de publicité du Pentagone, l’armée américaine s’est heurtée, en 2005, à un refus massif des réservistes, enregistrant le recrutement le plus bas depuis plus d’un quart de siècle. Même syndrome en Grande-Bretagne, principal partenaire militaire des States en Mésopotamie.
Censée soulager le peuple de ce pays —du moins c’est ce qu’on proclamait officiellement— en y apportant bien-être, liberté et stabilité, l’intervention militaire US a, au contraire, semé la mort et la désolation et planté le décor d’une vaste sédition ethno-confessionnelle pour déchiqueter le pays. La guerre des mosquées qui fait rage et dont on peut deviner aisément les instigateurs en puissance, est, peut-être, le prélude à l’implosion de la patrie des Abbassides. Rapportée à ces immenses destructions forcenées, «la dictature de Saddam Husseïn était un paradis», affirment les Irakiens aujourd’hui.
Tous les indices montrent que le président Bush s’est fait piéger dans cette guerre qui a déjà coûté aux contribuables US la coquette somme de... 258 milliards de dollars; soit 195 millions de dollars par jour, selon les estimations officielles. Mais le plus grave est à venir. Le chef de la Maison Blanche pensait retirer ses troupes sans grands dégâts en les relayant par les 215 mille soldats et policiers irakiens, qui assureraient la sécurité du pays. Il vient de s’apercevoir que ces forces pourraient se convertir en véritables milices au service de leurs clans confessionnels respectifs.
Par ailleurs, au lieu de dissuader le terrorisme international, l’occupation de l’Irak l’a tragiquement stimulé et relancé. En témoignent les attentats qui se multiplient de Madrid à Ryad, de Mombassa à Istanbul. Tandis que le projet — réel ou simulé ? — d’instaurer une démocratie à Bagdad, prélude à un remodelage du Monde Arabe, s’éloigne de plus en plus à l’horizon. Comme est loin le temps ou les «faucons» du Pentagone annonçaient que les forces d’invasion seraient reçues comme des libérateurs! Cette énorme erreur d’analyse est à l’origine du gâchis actuel. Ivres de puissance, les idéologues de Washington (Cheney, Rumsfeld, Wolfwitz, Perle...) étaient pressés d’utiliser la redoutable machine de guerre américaine pour réaliser leur rêve délirant de «redessiner le Proche-Orient» (et mettre la main sur ses richesses fabuleuses). Tout se retourne désormais contre eux.
George Walker Bush, qui s’est baptisé «président de guerre» et s’en délecte, assume — bien sûr — la responsabilité de ce gâchis. La chute vertigineuse de sa popularité dans les sondages (36%) alors qu’elle caracolait au zénith (80%) avec le début de la guerre, équivaut à un désaveu cinglant de sa politique extérieure.
Un désaveu largement partagé par la communauté internationale, dont des pays alliés des Etats-Unis. Pour l’Amérique et le monde, le bilan dont se prévaut le pensionnaire du Bureau Ovale est pour le moins aberrant : un isolement sans précédent des USA sur la scène internationale; un leadership d’une arrogance inégalée, une religiosité hargneuse et intolérante, une politique sociale et fiscale toujours plus injuste, une société où les personnes privées d’assurance-maladie dépassent les 43 millions, un mépris total pour l’environnement; une succession ininterrompue de scandales à caractère social et économique, une inefficacité notoire à résoudre des problèmes pressants, etc. Tout cela a fini par pousser les instances suprêmes du Pouvoir aux Etats-Unis à ne plus le suivre sur de nombreux dossiers. Voire à contrôler de près chaque décision présidentielle qui engage la responsabilité de Washington sur la scène mondiale. La mise sur pied, par le Congrès, il y a trois jours, d’une commission indépendante, chargée d’examiner la politique US en Irak, s’inscrit dans ce cadre précis. Elle vise à mettre un terme à ce qu’un sénateur a appelé «abus de pouvoir».
A 890 jours de son départ de la Maison Blanche, le président George Bush est à la recherche d’un retrait honorable, qui préserverait l’image de son passage à la Maison Blanche. L’offre d’Ahmadinajad, président d’Iran, de l’aider à régler le problème irakien semble venir à point nommé.
Trois ans de «Busherie»
20 mars 2003-20 mars 2006 : la guerre livrée à l’Irak, il y a trois ans, aura été, en définitive, un effroyable fiasco. Un immense pétrin comme les Etats-Unis d’Amérique n’ont pas connu d’aussi «dégueulasse» depuis le conflit vietnamien dans les années soixante. Rien n’exprime mieux cette débandade historique de l’hyperpuissance mondiale que les chiffres et les données palpables auxquels elle a abouti.
Les pertes humaines d’abord. Le nombre des soldats US tués au pays des Rafidaïne a franchi en novembre la barre symbolique et psychologique des 2000 morts. Depuis, 278 autres, selon le décompte du Pentagone, ont perdu la vie dans la seule région de Bagdad. Plus de 15.000 GI’s ont été blessés dont une bonne partie porte de lourds handicaps. Soixante-quatorze journalistes (américains et autres) ont été tués en Irak.
Quant au nombre des personnes — civiles et militaires — irakiennes ayant péri dans cette guerre, pendant trois ans, il aurait dépassé les 150.000 individus.
Au vu des pertes élevées dans les rangs de leurs forces armées, les jeunes américains sont de plus en plus réticents à s’enrôler pour l’Irak. Malgré les nombreuses campagnes de publicité du Pentagone, l’armée américaine s’est heurtée, en 2005, à un refus massif des réservistes, enregistrant le recrutement le plus bas depuis plus d’un quart de siècle. Même syndrome en Grande-Bretagne, principal partenaire militaire des States en Mésopotamie.
Censée soulager le peuple de ce pays —du moins c’est ce qu’on proclamait officiellement— en y apportant bien-être, liberté et stabilité, l’intervention militaire US a, au contraire, semé la mort et la désolation et planté le décor d’une vaste sédition ethno-confessionnelle pour déchiqueter le pays. La guerre des mosquées qui fait rage et dont on peut deviner aisément les instigateurs en puissance, est, peut-être, le prélude à l’implosion de la patrie des Abbassides. Rapportée à ces immenses destructions forcenées, «la dictature de Saddam Husseïn était un paradis», affirment les Irakiens aujourd’hui.
Tous les indices montrent que le président Bush s’est fait piéger dans cette guerre qui a déjà coûté aux contribuables US la coquette somme de... 258 milliards de dollars; soit 195 millions de dollars par jour, selon les estimations officielles. Mais le plus grave est à venir. Le chef de la Maison Blanche pensait retirer ses troupes sans grands dégâts en les relayant par les 215 mille soldats et policiers irakiens, qui assureraient la sécurité du pays. Il vient de s’apercevoir que ces forces pourraient se convertir en véritables milices au service de leurs clans confessionnels respectifs.
Par ailleurs, au lieu de dissuader le terrorisme international, l’occupation de l’Irak l’a tragiquement stimulé et relancé. En témoignent les attentats qui se multiplient de Madrid à Ryad, de Mombassa à Istanbul. Tandis que le projet — réel ou simulé ? — d’instaurer une démocratie à Bagdad, prélude à un remodelage du Monde Arabe, s’éloigne de plus en plus à l’horizon. Comme est loin le temps ou les «faucons» du Pentagone annonçaient que les forces d’invasion seraient reçues comme des libérateurs! Cette énorme erreur d’analyse est à l’origine du gâchis actuel. Ivres de puissance, les idéologues de Washington (Cheney, Rumsfeld, Wolfwitz, Perle...) étaient pressés d’utiliser la redoutable machine de guerre américaine pour réaliser leur rêve délirant de «redessiner le Proche-Orient» (et mettre la main sur ses richesses fabuleuses). Tout se retourne désormais contre eux.
George Walker Bush, qui s’est baptisé «président de guerre» et s’en délecte, assume — bien sûr — la responsabilité de ce gâchis. La chute vertigineuse de sa popularité dans les sondages (36%) alors qu’elle caracolait au zénith (80%) avec le début de la guerre, équivaut à un désaveu cinglant de sa politique extérieure.
Un désaveu largement partagé par la communauté internationale, dont des pays alliés des Etats-Unis. Pour l’Amérique et le monde, le bilan dont se prévaut le pensionnaire du Bureau Ovale est pour le moins aberrant : un isolement sans précédent des USA sur la scène internationale; un leadership d’une arrogance inégalée, une religiosité hargneuse et intolérante, une politique sociale et fiscale toujours plus injuste, une société où les personnes privées d’assurance-maladie dépassent les 43 millions, un mépris total pour l’environnement; une succession ininterrompue de scandales à caractère social et économique, une inefficacité notoire à résoudre des problèmes pressants, etc. Tout cela a fini par pousser les instances suprêmes du Pouvoir aux Etats-Unis à ne plus le suivre sur de nombreux dossiers. Voire à contrôler de près chaque décision présidentielle qui engage la responsabilité de Washington sur la scène mondiale. La mise sur pied, par le Congrès, il y a trois jours, d’une commission indépendante, chargée d’examiner la politique US en Irak, s’inscrit dans ce cadre précis. Elle vise à mettre un terme à ce qu’un sénateur a appelé «abus de pouvoir».
A 890 jours de son départ de la Maison Blanche, le président George Bush est à la recherche d’un retrait honorable, qui préserverait l’image de son passage à la Maison Blanche. L’offre d’Ahmadinajad, président d’Iran, de l’aider à régler le problème irakien semble venir à point nommé.
- toto
- Condensat
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- Inscription : 18 févr. 2006, 17:51
- Localisation : Oisans
Belle analyse que je partage mais j'ai du mal à croire que Bush et son entourage ont été aussi stupides. Ont-ils été aveuglés par l'appât du gain?
L'ensemble des concessions pétrolières est passé aux mains des ricains avec l'aide du gouvernement Irakien fantoche. D'accord, ils ne sont pas prêts de le sortir, mais tout de même, n'ont-ils pas encore quelques cartes en mains?
L'ensemble des concessions pétrolières est passé aux mains des ricains avec l'aide du gouvernement Irakien fantoche. D'accord, ils ne sont pas prêts de le sortir, mais tout de même, n'ont-ils pas encore quelques cartes en mains?
Un coup de spleen? Oléocène et ça repart! (des fois)
- Tiennel
- Modérateur
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- Inscription : 12 mars 2005, 00:37
Non seulement ils contrôlent les réserves irakiennes, mais en plus ils ont des bases militaires incontestées à ce jour, alors que l'Arabie Saoudite commençait à sentir très mauvais pour eux.
Les USA ont tout intérêt à garder une pièce majeure (au moins une tour) sur la case Irak. D'un certain point de vue, si l'Irak était une nouvelle RFA et que la paix, la démocratie et la croissance économique s'y installaient durablement, l'opinion US pousserait encore plus les boys à quitter le pays. Là, tout le monde sait que si les USA s'en vont, cela risque d'être le chaos.
Well done !
Les USA ont tout intérêt à garder une pièce majeure (au moins une tour) sur la case Irak. D'un certain point de vue, si l'Irak était une nouvelle RFA et que la paix, la démocratie et la croissance économique s'y installaient durablement, l'opinion US pousserait encore plus les boys à quitter le pays. Là, tout le monde sait que si les USA s'en vont, cela risque d'être le chaos.
Well done !
Méfiez-vous des biais cognitifs
- nopasaran
- Goudron
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- Inscription : 23 avr. 2005, 00:35
C'est déjà le chaos AMHA. Si ils partent ce sera la guerre civile à plus moins cours terme. Avec une issue assez imprévisible mais qui pourrait être très favorable à l'Iran (vu la majorité chiite du pays). En contre partie les monarchies du Golfe auront encore plus besoin de la protection des Etats Unis face à cette menace.Tiennel a écrit : Là, tout le monde sait que si les USA s'en vont, cela risque d'être le chaos.
La partie n'est pas joué avant d'être joué.
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- Hydrogène
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- Inscription : 05 nov. 2005, 10:29
Les effectifs militaires en Irak ne seront pas affectés par la politique de Washington (Bush)
2006-03-23 17:04:11
WASHINGTON, 22 mars (XINHUA) -- Le président américain George W. Bush a indiqué mercredi que les effectifs des troupes américaines en Irak ne seraient par influencés par la politique de Washington.
"Je prendrai une décision sur les effectifs en me basant sur les recommandations de ceux qui sont sur le terrain", a déclaré M. Bush.
"Je ne vais pas réfléchir à partir des sondages, des groupes de discussions ou de la politique", a-t-il fait savoir.
Il a tenu ces propos alors que la guerre en Irak, devenue très impopulaire, a amené le taux de popularité du président à son niveau le plus bas depuis les élections du Congrès en novembre.
Mardi, lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, le président a indiqué qu'il était possible que les troupes américaines soient encore en Irak après la fin de son mandat en janvier 2009.
M. Bush a toutefois conservé son optimisme général sur les objectifs ultimes en Irak tout en reconnaissant des temps difficiles à venir.
"Je suis optimiste, je pense que nous allons réussir. Si je ne croyais pas à la victoire, je retirerais les troupes", a-t-il affirmé. Fin
2006-03-23 17:04:11
WASHINGTON, 22 mars (XINHUA) -- Le président américain George W. Bush a indiqué mercredi que les effectifs des troupes américaines en Irak ne seraient par influencés par la politique de Washington.
"Je prendrai une décision sur les effectifs en me basant sur les recommandations de ceux qui sont sur le terrain", a déclaré M. Bush.
"Je ne vais pas réfléchir à partir des sondages, des groupes de discussions ou de la politique", a-t-il fait savoir.
Il a tenu ces propos alors que la guerre en Irak, devenue très impopulaire, a amené le taux de popularité du président à son niveau le plus bas depuis les élections du Congrès en novembre.
Mardi, lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, le président a indiqué qu'il était possible que les troupes américaines soient encore en Irak après la fin de son mandat en janvier 2009.
M. Bush a toutefois conservé son optimisme général sur les objectifs ultimes en Irak tout en reconnaissant des temps difficiles à venir.
"Je suis optimiste, je pense que nous allons réussir. Si je ne croyais pas à la victoire, je retirerais les troupes", a-t-il affirmé. Fin
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- Hydrogène
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- Inscription : 05 nov. 2005, 10:29
Le pétrole sous les 66$ après les évenements en Irak
(29/03/2006 :: 08:17)
L'autre évènement qui a joué en faveur d'une hausse des cours, c'est le sabotage en Irak du pipeline passant par la Turquie. Plus de 8 mois seront nécessaires pour le remettre en Etat.
http://bourse.jdf.com/actualites.html?i ... 0BOURSIERS
(29/03/2006 :: 08:17)
L'autre évènement qui a joué en faveur d'une hausse des cours, c'est le sabotage en Irak du pipeline passant par la Turquie. Plus de 8 mois seront nécessaires pour le remettre en Etat.
http://bourse.jdf.com/actualites.html?i ... 0BOURSIERS
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- Hydrogène
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- Inscription : 05 nov. 2005, 10:29
Les sociétés russes jouent un grand rôle dans la reconstruction de l'Irak
15:37 | 07/ 04/ 2006
MOSCOU, 7 avril - RIA Novosti. Les sociétés russes jouent un grand rôle dans la reconstruction de l'Irak, a déclaré vendredi lors d'une conférence de presse à Moscou, l'ambassadeur d'Irak en Russie, Abdul Hashem Mustafa.
"Aujourd'hui beaucoup de spécialistes russes travaillent au centre et dans le sud de l'Irak", a-t-il ajouté.
Le problème de la conclusion des contrats entre les sociétés russes et le gouvernement irakien ne concerne que deux pays : l'Irak et la Russie. Les Etats-Unis ne peuvent pas influer sur ce processus. La mission des forces multinationales en Irak est limitée au seul problème de la sécurité", a fait remarquer l'ambassadeur.
Parlant de la coopération dans le secteur pétrolier, le diplomate a annoncé que la société russe Lukoil avait signé une lettre d'intention avec le ministère irakien du pétrole. Les dirigeants de Lukoil ont activement coopéré avec les organismes irakiens concernés, a-t-il dit avant d'exprimer l'espoir que ces négociations ne tarderont pas à reprendre.
15:37 | 07/ 04/ 2006
MOSCOU, 7 avril - RIA Novosti. Les sociétés russes jouent un grand rôle dans la reconstruction de l'Irak, a déclaré vendredi lors d'une conférence de presse à Moscou, l'ambassadeur d'Irak en Russie, Abdul Hashem Mustafa.
"Aujourd'hui beaucoup de spécialistes russes travaillent au centre et dans le sud de l'Irak", a-t-il ajouté.
Le problème de la conclusion des contrats entre les sociétés russes et le gouvernement irakien ne concerne que deux pays : l'Irak et la Russie. Les Etats-Unis ne peuvent pas influer sur ce processus. La mission des forces multinationales en Irak est limitée au seul problème de la sécurité", a fait remarquer l'ambassadeur.
Parlant de la coopération dans le secteur pétrolier, le diplomate a annoncé que la société russe Lukoil avait signé une lettre d'intention avec le ministère irakien du pétrole. Les dirigeants de Lukoil ont activement coopéré avec les organismes irakiens concernés, a-t-il dit avant d'exprimer l'espoir que ces négociations ne tarderont pas à reprendre.
- Sylvain
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Donald Rumsfeld face a l'assaut des généraux
17 avril 2006
17 avril 2006
Des militaires réclament le départ du secrétaire à la Défense et déstabilisent l'administration Bush.
La Maison Blanche s'enfonce dans un nouveau conflit. Celui qui l'oppose à plusieurs généraux à la retraite qui réclament à longueur d'interviews télévisées ou de déclarations dans la presse la démission du secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld. Les six frondeurs ont reçu samedi le renfort de l'ancien commandant en chef de l'Otan à l'époque de la guerre du Kosovo, le général Wesley Clark, également candidat aux primaires démocrates de 2004. A son tour, il a accusé le ministre d'arrogance et lui a reproché d'ignorer l'avis des stratèges présents sur place.
...
Principal reproche des ex-généraux : Rumsfeld aurait ignoré les conseils des militaires sur le terrain. Les opérations en Irak auraient été dirigées avec « la désinvolture et la vantardise qui sont le domaine particulier de ceux qui n'ont jamais eu à exécuter ces missions», a ainsi écrit dans Time, la semaine passée, Gregory Newbold, ex-directeur des opérations au Comité des chefs d'états-majors interarmes de 2000 à 2002.
...
C'est la première fois que d'anciens généraux, pour certains impliqués dans les opérations en Irak, le critiquent à visage découvert.
- GENGIS
- Kérogène
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- Hydrogène
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Irak : Accord probable sur les candidats à la tête de l'Etat (4/17/2006)
Les groupes parlementaires chiite, sunnite et kurde irakiens se dirigeaient dimanche vers un accord global sur les neuf postes à la tête de l'Etat après le consentement de l¹Alliance Irakienne unifiée d¹Abdelaziz Al Hakim de retirer la candidature d¹Ibrahim Al Jaafari à la primature et de la remplacer par un candidat de la même formation politique...
Concernant les candidats du groupe sunnite, Adnane al-Doulaïmi aurait été proposé pour l'un des deux postes de vice-président, cheikh Khalaf Olayane pour l'un des deux postes de vice-Premier ministre et Tarek al-Hachimi pour celui de président du Parlement.
Un accord global sur les candidats à la tête de l¹Etat irakien devient facile si les chiites n¹émettent pas des réserves sur les noms des candidats des autres groupes en réaction au rejet du candidat chiite, le Premier ministre sortant, Ibrahim Jaafari, au poste de chef de gouvernement.
Du côté kurde les choses ne sont plus évidentes non plus. Pour Mahmoud Osmane, un député kurde pense que «les candidats aux postes de vice-Premier ministre et de vice-président du Parlement qui reviennent aux Kurdes n'ont pas été désignés», ajoutant que le seul candidat au poste de chef de l'Etat était le président kurde sortant Jalal Talabani.
Les groupes parlementaires chiite, sunnite et kurde irakiens se dirigeaient dimanche vers un accord global sur les neuf postes à la tête de l'Etat après le consentement de l¹Alliance Irakienne unifiée d¹Abdelaziz Al Hakim de retirer la candidature d¹Ibrahim Al Jaafari à la primature et de la remplacer par un candidat de la même formation politique...
Concernant les candidats du groupe sunnite, Adnane al-Doulaïmi aurait été proposé pour l'un des deux postes de vice-président, cheikh Khalaf Olayane pour l'un des deux postes de vice-Premier ministre et Tarek al-Hachimi pour celui de président du Parlement.
Un accord global sur les candidats à la tête de l¹Etat irakien devient facile si les chiites n¹émettent pas des réserves sur les noms des candidats des autres groupes en réaction au rejet du candidat chiite, le Premier ministre sortant, Ibrahim Jaafari, au poste de chef de gouvernement.
Du côté kurde les choses ne sont plus évidentes non plus. Pour Mahmoud Osmane, un député kurde pense que «les candidats aux postes de vice-Premier ministre et de vice-président du Parlement qui reviennent aux Kurdes n'ont pas été désignés», ajoutant que le seul candidat au poste de chef de l'Etat était le président kurde sortant Jalal Talabani.
- Loup Espiègle
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- Inscription : 19 janv. 2006, 15:54
- Localisation : S-E
Je suis tombé par hasard sur une page un peu spéciale sur la guerre en Irak, contenant de nombreuses photos de corps déchiquetés, brûlés etc. Âmes sensibles, ne cliquez pas sur le lien !!
The REAL Iraq war.
Les photos n'ont une bonne définition et on ne peut pas déterminer si ce sont des fakes ou non.
The REAL Iraq war.
Les photos n'ont une bonne définition et on ne peut pas déterminer si ce sont des fakes ou non.
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- Hydrogène
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- Inscription : 05 nov. 2005, 10:29
Les troupes américaines et britanniques à la frontière entre l'Irak et l'Iran
17:56 | 25/ 04/ 2006
BEYROUTH, 25 avril - RIA Novosti. Les troupes américaines et britanniques accroissent leur présence à la frontière entre l'Irak et l'Iran.
L'activité la plus intense des forces de la coalition depuis la fin (il y a trois ans) de la guerre en Irak est observée ces jours-ci dans les provinces méridionales de Maysan et de Basrah, annonce l'Agence d'information irakienne en se référant à des sources des forces de sécurité.
Des avions et des hélicoptères de l'US Air Force survolent la frontière jour et nuit. Les postes frontières sont renforcés, les gardes-frontières irakiens sont remplacés par des militaires américains et britanniques.
Dans les districts limitrophes de l'Iran, les forces américaines et britanniques ont désarmé les policiers irakiens, ce qui a suscité l'indignation du gouverneur de Basrah et du chef de la police de cette province qui l'ont interprété comme une violation de la souveraineté de l'Irak.
Selon certains observateurs, ces mesures ont pour but d'exclure les "infiltrations" depuis l'Iran en cas d'accroissement de la tension entre Washington et Téhéran. D'autres y voient le rappel aux autorités iraniennes que les troupes américaines et britanniques se trouvent à côté.
L'administration américaine accuse Téhéran de vouloir posséder des armes nucléaires.
- energy_isere
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- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Franck,
je viens de voir dans le Guardian que le 100iéme soldat Britannique était tombé en Irak en Janvier 2006.
je viens de voir dans le Guardian que le 100iéme soldat Britannique était tombé en Irak en Janvier 2006.
Dernière modification par energy_isere le 25 avr. 2006, 21:20, modifié 1 fois.