
Le prix de l'essence US très fortement dépendant du prix du brut

comparaison des prix US et européens
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ailleurs = Iran ?Bush prédit un été difficile aux consommateurs d'essence
dim 23 avr, 9h13
WEST SACRAMENTO (AFP) - Le président George W. Bush a prédit samedi aux consommateurs d'essence américains un "été difficile", avouant son impuissance contre l'augmentation des prix à la pompe, pourtant devenue un enjeu politique majeur en cette année d'élections parlementaires.
"Nous allons avoir un été difficile", a-t-il avoué, malgré la grogne croissante, lors d'un discours défendant de nouveaux modes de propulsion pour les véhicules à West Sacramento (Californie).
Il a invoqué les déplacements accrus des Américains pendant l'été ainsi qu'un approvisionnement serré, et les capacités limitées de raffinage américaines.
Malgré une pression croissante aussi bien de la majorité républicaine que de l'opposition démocrate, M. Bush s'est contenté de promettre que son administration combattrait toute tentative de profiter de la situation et de plaider à long terme pour les moteurs fonctionnant à l'hydrogène et les moteurs hybrides et électriques.Il a déclaré "comprendre" l'insatisfaction des automobilistes.
Mais "le peuple américain doit comprendre que ce qui se passe ailleurs dans le monde affecte le prix de l'essence que vous payez ici", a-t-il dit lors d'une visite au siège du Partenariat de Californie pour les piles à combustible. Le Partenariat réunit des constructeurs automobiles ou des groupes énergétiques pour promouvoir les moteurs à hydrogène.
"Je crois fermement que l'hydrogène est le combustible de l'avenir", s'est-il donc tenu à dire. Il a toutefois admis que cette technologie n'en était qu'à des débuts. Or le mécontentement devient de plus en plus dangereux pour la majorité républicaine qui va au-devant d'élections parlementaires à mi-mandat à l'issue incertaine en novembre.
Les analystes s'accordent à dire que M. Bush ne peut pas grand-chose contre cette augmentation provoquée par la hausse continue des cours du pétrole mais aussi les limites du raffinage américain. Mais aussi bien les Républicains que les Démocrates ont accru la pression sur l'administration pour qu'elle réagisse. Le cours du brut a battu un nouveau record vendredi à la clôture à New York à plus de 75 dollars, tiré vers le haut par les inquiétudes suscitées par la crise nucléaire iranienne et les perturbations de la production au Nigeria.
En de nombreux endroits aux Etats-Unis, le prix du gallon (quatre litres) d'essence a franchi la barre des trois dollars, environ 0,60 USD de plus que l'an dernier. Le prix de l'essence devient un critère de choix de plus en plus important avant les élections, indiquent les sondages.
M. Bush lui-même a comparé vendredi à San José (Californie) le tarif de l'essence à un "impôt, en particulier pour les gens qui travaillent et pour les petites entreprises". Les Républicains ne peuvent se contenter de ce constat ni de l'initiative énergétique annoncée par M. Bush pour rompre ce qu'il appelle la "dépendance pathologique" des Etats-Unis au pétrole en promouvant les énergies nouvelles et renouvelables, mais aussi le nucléaire ou le charbon.
Ce discours est d'assez bonne augure.Bush prédit un été difficile aux consommateurs d'essence
Certes, mais si il n'étaient QUE un peu plus chers, les américains pourraient payer (nous on le fait bien). Ce qu'il va falloir expliquer, c'est pourquoi il n'y en a pas pour tout le monde, et pourquoi les stations seront aussi souvent vides (ce qu'elles ont commencé dejà à être par endroits)."Sylvain"Ce discours est d'assez bonne augure.Bush prédit un été difficile aux consommateurs d'essence
Certes, il ne remet pas en cause la consommation pantagruélique d'hydrocarbures par les États-Uniens, mais c'est une attitude responsable de la part de George W. Bush de se résigner publiquement à des carburants chers.