Venezuela
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Car ce n'était pas possible.thorgal a écrit :salut Rafa,
a te lire, on se demande : pourquoi l'Amerique du Sud n'a pas adopte cette strategie plus tot ...
Du temps de l'URSS, un pays rompant avec les Etats-Unis pouvait recevoir l'aide technique et financière de l'URSS; mais cela obligeait à se ranger dans son camp, et l'aide n'était pas si genereuse que cela (dans les années 1960, avec Cuba, elle le fût; et ce fût sans doute un élément important qui a permis à Cuba de resister; mais déjà dans les années 1980, l'URSS n'aidait que du bout des lèvres, le Nicaragua par exemple n'a pas reçu d'avions de chasse, car l'URSS n'a pas voulu contrarier les Etats-Unis); la Chine n'avait ni puissance économique ni technologique, elle essayait encore difficilement de s'en sortir.
Maintenant l'URSS n'existe plus, ce qui est en fait une bonne chose pour l'Amérique latine les Etats-Unis s'en trouvent desarmés idéologiquement (ils essayent de se rattraper avec la "guerre contre le terrorisme", mais les Etats-Unis pratiquant eux mêmes le terrorisme ça ne passe pas); mais la Russie, et aussi maintenant la Chine, peuvent fournir en produits technologiques, si on peut y mettre le prix.
L'accès aux technilogies est d'un côté plus difficile (il faut bcp d'argent) mais aussi plus facile (on peut acheter en Russie et en Chine, ça ne ferme pas les autres marchés; pas comme au temps de l'URSS, ou si on était allié de l'URSS on ne pouvait en pratique ni vendre ni acheter dans l'autre camp).
Et puis il y a le PPP (pic de production de pétrole) fait que le pétrole est cher, et les pays producteurs, dont le Vénézuela, ont un bon niveau de financement (sans cela, les 3/4, si pas plus, des changements au Vénézuela n'auraient pas pu avoir lieu, et le Vénézuela aurait retourné dans le giron des Etats-Unis (comme recemment l'Equateur) ou survivrait très difficilement dans une économie de guerre (comme Cuba des années 1990).
Et pour finir, l'épuisement des Etats-Unis, à tout point de vue, idéologique, politique, économique et même militaire.
La volonté d'union latinoaméricaine a toujours été présente; déjà Simon Bolivar, dont Hugo Chavez et toute l'Amérique du sud se reclame, le voulait, et profetisait dans les anénes 1810-20 que sans cette union l'amérique latine allait être la proie des Etats-Unis.
Simon Bolivar fut trahi, comme tous les grands hommes de l'independence de cette époque, car les riches créoles ne voulaient pas vraiment de changements, ils voulaient juste ne plus payer d'impôts à l'Espagne, mais voulaient conserver tous leurs privilèges et richesses.
Ce qu'on voit actuellement à l'oeuvre en Amérique latine a ses racines dans cette époque, des racines de près 200 ans, ce n'est absolumment pas un épiphénomène ni lié à un homme en particulier, c'est une lutte vieille de 200 ans (et plus) qui jusqu'à présent avait perdu pratiquement toutes les batailles, mais qui maintenant comence à en gagner.
Les références innombrables aux personalités des années 1800 dans les discours ne sont absolument pas une coïncidence, ni pour faire joli, les acteurs de ce qui se passe actuellement se sentent pleinement identifiés avec ces personalités, et se sentent les continuateurs de leur oeuvre.
Les US ont eu la peau de L'URSS en la poussant à une escalade militaire trop chère pour elle.Et pour finir, l'épuisement des Etats-Unis, à tout point de vue, idéologique, politique, économique et même militaire.
Maintenant, ils sont en train de faire eux-mêmes la même connerie, poussés par la question énergétique.
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Ce que dit Rafa est très juste.
Lorsque les Espagnols perdirent leur empire à partir de 1820 qui est la date charnière, il y eut la formation de la Grande Colombie qui comprenait, outre la Colombie actuelle: Panama, le Venezuela et l'Equateur d'aujourd'hui. Cette grande Colombie dura à peine 10 ou 11 ans et, en 1830, l'Equateur et le Venezuela se détachèrent de la Colombie. Voilà le "résultat" de la diplomatie anglo-américaine. Quant au Panama il "revint" aux Etats-Unis en 1903...
L'enjeu qui existait après la fin de l'Empire espagnol, donc à partir de 1820, fut celui de la lutte sourde que menèrent les agents secrets ou occultes de la grande Bretagne d'abord, puis, à la fin du XIXème siècle, ralayés par ceux des Etats-Unis jusqu'à il y a très peu d'années, de façon à dominer et exploiter économiquement le continent et bien sûr l'empêcher de s'unifier; ce qui est pourtant naturel avec une même langue et d'autres éléments comparables, etc.
Beaucoup de dirigeants et de gouvernements proches de Bolivar, et Bolivar lui-même, était imprégnés des idées de la Révolution française. Mais ces idées étaient, pour la "jeune" Amérique Latine, à double tranchant. En effet, ces idées avaient pris leurs racines elles-mêmes en Angleterre à la fin du XVIIème siècle et surtout au XVIIIème siècle en débouchant sur la Révolution française. C'est ansi que les tenants bolivariens de l'indépendance de cette nouvelle'Amérique, donc bolivarienne, étaient fortement "idéalisés" par ces idées nouvelles, mais ils furent lanternés et menés par le bout du nez, voire, trahis, quand "il le fallait" par la diplomatie anglaise d'abord, puis étatsunienne ensuite, chaque fois que les idées d'indépendance véritable et de démocratie étaient sur le point de se réaliser. Les diplomaties anglaise et étatsunienne, connaissant cette "musique" mieux que quiconque, l'ayant à peu près inventée... Elles financèrent alternativement les "conservateurs" et les "libéraux" selon les intérêts anglais au XIXème siècle d'abord, puis étatsuniens pendant presque tout le XXème siècle.
C'est ce qui est en train de changer dans cette région du monde.
Enfin les Latino-Américains devraient pouvoir être eux-mêmes et disposer de ce qui leur appartient.
Tout de même, on sait que les Espagnols commirent des acte barbares dans leur conquête des Amérique, au XVIème siècle (c'était à peine la sortie du Moyen-Age en Europe... ) Cependant l'écrasante disparition des populations précolombienne, en plus des massacres qui sont évidemment de trop, est surtout dûe, dans sa très grande majorité, aux virus apportés par les Européens contre lesquels ces populations n'étaient aucunement immunisées, ni plus ni moins; et les Indiens d'Amérique Centrale et du Sud étaient beaucoup plus nombreux avant l'arrivée des Européens (estimation 25 millions) que ceux d'Amérique du Nord (estimation 4 à 5 millions seulement).
Cependant il faut dire à la décharge des Espagnols, car tout ceci est documenté bien entendu, que l'Espagne fut à peu près le seul pays colonisateur où eu lieu vraiment un débat sur le "bien-fondé", ou non, de la colonisation, de même pour se rendre compte si les "indigènes" étaient vraiment des "humains" comparables aux Européens. La figure de Bartolomé de Las Casas est emblématique à cet égard. Mais on ne parle que de Bartholomé de Las Casas surtout pour des raisons politiques et "idéologiques" de notre époque... Car bien d'autres autant que lui, peut-être plus, prirent aussi, au sein du "clergé" espagnol de l'époque, la défense des Indiens en même temps et plus longtemps que Bartolomé de Las Casas. Peut-être 10 ans trop tard. Mais ils le firent, tel que, par exemple entre autres, le premier évêque de Lima Jérôme de Loaisa (1498-1575).
Ce n'est pas le lieu de faire de l'histoire ici, mais il y a un cerain nombre d'éléments historiques (également d'autres éléments spécifiques au Brésil) qui indiquent que le continent Latino-Américain a de fortes potentialités sur le plan humain et des ressources humaines et sur le plan des ressources naturelles (j'ai lu sur ce forum, par Tiennel, les énormes ressources que peut avoir ce continent, ils ont intérêt à être plus que vigilants!)
C'est pourquoi, entre autres, j'espère que Cuba se verra "recyclé naturellement" par l'Amérique Latine environnante à laquelle Cuba appartient pleinement, et non l'inverse, l'Amérique Latine se "cubanisant", plus exactement se "castristant", ce qui serait une catastrophe. Attention! Car les Etats-Unis vont faire tout ce qu'ils pourront dans ce sens-là. L'importante communauté des exilés cubains en Floride, peu lucide semble-t-il dans ce domaine, pourrait offrir son "concours" au gouvernement des Etats-Unis, ce qui irait exactement à l'encontre des propres intérêts de cette communauté qui, alors, n'aurait rien compris à ce qui se passe en restant dans la même attitude qu'il y a 30 ans. Tout de même, ce serait bien étonnant que les "choses" se passent ainsi .
Ce que rappelle Rafa est très interessant, car, en très peu d'année, voilà "réveillées" des forces "endormies" et "manquantes" depuis 200 ans environ. L'on voit que l'Europe en est encore à la "vieille littérature" avec sa vision de l'Amérique Latine à travers les lunettes étatsuniennes.
L'époque change sous nos yeux pourtant.
Pura Vida
Lorsque les Espagnols perdirent leur empire à partir de 1820 qui est la date charnière, il y eut la formation de la Grande Colombie qui comprenait, outre la Colombie actuelle: Panama, le Venezuela et l'Equateur d'aujourd'hui. Cette grande Colombie dura à peine 10 ou 11 ans et, en 1830, l'Equateur et le Venezuela se détachèrent de la Colombie. Voilà le "résultat" de la diplomatie anglo-américaine. Quant au Panama il "revint" aux Etats-Unis en 1903...
L'enjeu qui existait après la fin de l'Empire espagnol, donc à partir de 1820, fut celui de la lutte sourde que menèrent les agents secrets ou occultes de la grande Bretagne d'abord, puis, à la fin du XIXème siècle, ralayés par ceux des Etats-Unis jusqu'à il y a très peu d'années, de façon à dominer et exploiter économiquement le continent et bien sûr l'empêcher de s'unifier; ce qui est pourtant naturel avec une même langue et d'autres éléments comparables, etc.
Beaucoup de dirigeants et de gouvernements proches de Bolivar, et Bolivar lui-même, était imprégnés des idées de la Révolution française. Mais ces idées étaient, pour la "jeune" Amérique Latine, à double tranchant. En effet, ces idées avaient pris leurs racines elles-mêmes en Angleterre à la fin du XVIIème siècle et surtout au XVIIIème siècle en débouchant sur la Révolution française. C'est ansi que les tenants bolivariens de l'indépendance de cette nouvelle'Amérique, donc bolivarienne, étaient fortement "idéalisés" par ces idées nouvelles, mais ils furent lanternés et menés par le bout du nez, voire, trahis, quand "il le fallait" par la diplomatie anglaise d'abord, puis étatsunienne ensuite, chaque fois que les idées d'indépendance véritable et de démocratie étaient sur le point de se réaliser. Les diplomaties anglaise et étatsunienne, connaissant cette "musique" mieux que quiconque, l'ayant à peu près inventée... Elles financèrent alternativement les "conservateurs" et les "libéraux" selon les intérêts anglais au XIXème siècle d'abord, puis étatsuniens pendant presque tout le XXème siècle.
C'est ce qui est en train de changer dans cette région du monde.
Enfin les Latino-Américains devraient pouvoir être eux-mêmes et disposer de ce qui leur appartient.
Tout de même, on sait que les Espagnols commirent des acte barbares dans leur conquête des Amérique, au XVIème siècle (c'était à peine la sortie du Moyen-Age en Europe... ) Cependant l'écrasante disparition des populations précolombienne, en plus des massacres qui sont évidemment de trop, est surtout dûe, dans sa très grande majorité, aux virus apportés par les Européens contre lesquels ces populations n'étaient aucunement immunisées, ni plus ni moins; et les Indiens d'Amérique Centrale et du Sud étaient beaucoup plus nombreux avant l'arrivée des Européens (estimation 25 millions) que ceux d'Amérique du Nord (estimation 4 à 5 millions seulement).
Cependant il faut dire à la décharge des Espagnols, car tout ceci est documenté bien entendu, que l'Espagne fut à peu près le seul pays colonisateur où eu lieu vraiment un débat sur le "bien-fondé", ou non, de la colonisation, de même pour se rendre compte si les "indigènes" étaient vraiment des "humains" comparables aux Européens. La figure de Bartolomé de Las Casas est emblématique à cet égard. Mais on ne parle que de Bartholomé de Las Casas surtout pour des raisons politiques et "idéologiques" de notre époque... Car bien d'autres autant que lui, peut-être plus, prirent aussi, au sein du "clergé" espagnol de l'époque, la défense des Indiens en même temps et plus longtemps que Bartolomé de Las Casas. Peut-être 10 ans trop tard. Mais ils le firent, tel que, par exemple entre autres, le premier évêque de Lima Jérôme de Loaisa (1498-1575).
Ce n'est pas le lieu de faire de l'histoire ici, mais il y a un cerain nombre d'éléments historiques (également d'autres éléments spécifiques au Brésil) qui indiquent que le continent Latino-Américain a de fortes potentialités sur le plan humain et des ressources humaines et sur le plan des ressources naturelles (j'ai lu sur ce forum, par Tiennel, les énormes ressources que peut avoir ce continent, ils ont intérêt à être plus que vigilants!)
C'est pourquoi, entre autres, j'espère que Cuba se verra "recyclé naturellement" par l'Amérique Latine environnante à laquelle Cuba appartient pleinement, et non l'inverse, l'Amérique Latine se "cubanisant", plus exactement se "castristant", ce qui serait une catastrophe. Attention! Car les Etats-Unis vont faire tout ce qu'ils pourront dans ce sens-là. L'importante communauté des exilés cubains en Floride, peu lucide semble-t-il dans ce domaine, pourrait offrir son "concours" au gouvernement des Etats-Unis, ce qui irait exactement à l'encontre des propres intérêts de cette communauté qui, alors, n'aurait rien compris à ce qui se passe en restant dans la même attitude qu'il y a 30 ans. Tout de même, ce serait bien étonnant que les "choses" se passent ainsi .
Ce que rappelle Rafa est très interessant, car, en très peu d'année, voilà "réveillées" des forces "endormies" et "manquantes" depuis 200 ans environ. L'on voit que l'Europe en est encore à la "vieille littérature" avec sa vision de l'Amérique Latine à travers les lunettes étatsuniennes.
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Le président Vénézuelien a annoncé qu'il pourrait quitter le "groupe des trois" (Mexique-Colombie-Vénézuela) formé dans les années 1990.
C'est logique, le Mexique et la Colombie sont très liés économiquement aux Etats-Unis; tandis que le Vénézuela cherche à se degager de façon accelerée de tout traité vinculant avec les Etats-Unis.
C'est logique, le Mexique et la Colombie sont très liés économiquement aux Etats-Unis; tandis que le Vénézuela cherche à se degager de façon accelerée de tout traité vinculant avec les Etats-Unis.
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source : http://www.gulfnews.com/business/Oil_an ... 38568.html
Le Venezuela veut faire passer la taxe d' exportation du pétrole extra lourd de l ' Orinoco de 34% à 50% :
Le Venezuela veut faire passer la taxe d' exportation du pétrole extra lourd de l ' Orinoco de 34% à 50% :
Venezuela wants 50% tax on Orinoco projects
Caracas: Venezuela is seeking to raise income tax on Orinoco Belt heavy crude upgrading projects to 50 per cent from 34 per cent, President Hugo Chavez said on Sunday.
"Income tax on oil operations is 50 per cent, and they are still paying less than 50 per cent," said Chavez during his weekly Sunday broadcast. "They are at ... 34 [per cent]. We're going to take that to 50 per cent."
Four joint ventures with state oil giant PDVSA currently process some 600,000 barrels per day of heavy crude. Partner companies include Chevron, ExxonMobil, Norway's Statoil and France's Total.
Venezuela's Seniat tax authority earlier this year proposed a reform of the nation's income tax law to raise taxation on all upstream oil production to 50 per cent.
Energy Minister Rafael Ramirez, who is also president of PDVSA, told reporters in March he agreed with the proposed increase for Orinoco projects.
Venezuela's Congress will have to approve a reform of the income tax law.
Private companies operating joint ventures with PDVSA in Venezuela's conventional oil fields are already required to pay 50 per cent income tax.
Chavez in 2004 raised royalties on the Orinoco projects to 16.6 from 1 per cent, ending a royalty holiday included in the original contracts.
The efforts are part of Chavez' campaign to increase government control over oil industry operations and bring in more government revenues to finance social development programmes.
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d'exploitation plutôt que d'exportation, non?energy_isere a écrit :Le Venezuela veut faire passer la taxe d' exportation du pétrole extra lourd de l ' Orinoco de 34% à 50%
En fait, c'est un réalignement sur les mêmes conditions fiscales que dans les autres puits vénézueliens; jusqu'à présent la frange de l'Orinico avait un statut particulier, il n'aura pas duré tellement

Le statut particulier était pour attirer les investissements, puisque l'exploitation du brut extra-lourd y est plus coûteuse qu'ailleurs; la suppression du statut particulier signifie donc soit que les investisseurs étrangers continueront à y gagner et à y investir malgré tout, soit que le Vénézuela est capable de financer lui-même les investissements necessaires.
Dans les deux cas, le prix du barril et l'abscence de surplus sur le marché mondial y est sans doute pour beaucoup.
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Le president vénézuelien a profité de la presence à Vienne au sommet UE-Amérique latine pour proposer à la président chilienne, Michelle Bachelet, de se joindre au projet de grand gazoduc du sud. Elle aurait dit "être enchantée" avec l'idée.
Le Chili a été, depuis le coup d'Etat fait par Pinochet en 1973, un des plus solides piliers pro-etasuniens de l'Amérique latine, le premier pays de la région à suivre le modèle économique demandé par les Etats-Unis et un des premiers si pas le premier à nouer de forts liens économiques avec les Etats-Unis.
Mais les changements politiques (carrement des "changements de regime" comme Bush les aime, sauf que s'effectuant electoralement, sans guerres) en Amérique latine sont en train de changer les choses, pour peu que le candidat Ollanta Humala remporte les éléctions au Pérou, le Chili se trouverait complètement entouré de voisins fortemment alliés du Vénézuela et confrontant les Etats-Unis; le Chili serait sans doute très tenté de franchir le pas lui aussi.
Le Chili a été, depuis le coup d'Etat fait par Pinochet en 1973, un des plus solides piliers pro-etasuniens de l'Amérique latine, le premier pays de la région à suivre le modèle économique demandé par les Etats-Unis et un des premiers si pas le premier à nouer de forts liens économiques avec les Etats-Unis.
Mais les changements politiques (carrement des "changements de regime" comme Bush les aime, sauf que s'effectuant electoralement, sans guerres) en Amérique latine sont en train de changer les choses, pour peu que le candidat Ollanta Humala remporte les éléctions au Pérou, le Chili se trouverait complètement entouré de voisins fortemment alliés du Vénézuela et confrontant les Etats-Unis; le Chili serait sans doute très tenté de franchir le pas lui aussi.
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- Hydrogène
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