
Le Brésil
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- jerome
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Ce scénario ne tient pas compte des évolutions techniques à venir dans le domaine de la climatisation, qui compenseront sans aucun doute l'augmentation de températurejerome a écrit :En fait le scénario le plus extreme (probabilité faible) de Reeves est bien un scénario d'extinction globale : il est appelé scénario "vénus" (ou quelque chose comme ça) qui prédit des températures de plus de 300°C à terme..

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- mahiahi
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Ouais ben là, c'est carrément incroyable : la Terre n'a pas non plus la taille de Vénus pour retenir une telle atmosphère... 300°K d'accord, 300°C non!jerome a écrit :En fait le scénario le plus extreme (probabilité faible) de Reeves est bien un scénario d'extinction globale : il est appelé scénario "vénus" (ou quelque chose comme ça) qui prédit des températures de plus de 300°C à terme..
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La température est même de 460°C en moyenne à la surface. L'atmosphère est très dense et est composé à 97% de CO2 (donc un effet de serre massif qui explique la température). Sinon Vénus au point de vue taille est quasiment la soeur jumelle de la terre. C'est pourquoi la comparaison est intéressante ...mahiahi a écrit : Ouais ben là, c'est carrément incroyable : la Terre n'a pas non plus la taille de Vénus pour retenir une telle atmosphère... 300°K d'accord, 300°C non!
http://www.astrosurf.com/univers/Venus% ... 0Terre.htm
- jerome
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Bon j'ai repris le livre de Reeves et les 3 scénarii sont :
-scénario "Désert" (augmentation de 10°C)
-scénario "Geyser" (augmentation de 60-70°C)
-scénario "Venus" (Venus a effectivement une Temp de 460°C et pas °K) : ce scénario est donné comme trés peu probable, et correspond à une disparition total de l'oxygène et à une augmentation vertigineuse du taux de CO2, qui nous donnerais de joyeuses pluies d'acide sulfurique
Je n'ai pas relu les conditions respectives pour arriver à chacun des 3 scénarii, mais on semble au moins partir sur un scénario "semi-désert"
-scénario "Désert" (augmentation de 10°C)
-scénario "Geyser" (augmentation de 60-70°C)
-scénario "Venus" (Venus a effectivement une Temp de 460°C et pas °K) : ce scénario est donné comme trés peu probable, et correspond à une disparition total de l'oxygène et à une augmentation vertigineuse du taux de CO2, qui nous donnerais de joyeuses pluies d'acide sulfurique

Je n'ai pas relu les conditions respectives pour arriver à chacun des 3 scénarii, mais on semble au moins partir sur un scénario "semi-désert"
- Tiennel
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Brésil : un pays à l'avenir énergétique radieux ?
Voir aussi l'article sur le Brésil dans le wiki, ainsi qu'un vieux fil Le Brésil, le pétrole et moi malheureusement un peu contaminé par le HS
Le Brésil proclame son autosuffisance pétrolière
RIO DE JANEIRO (AFP) - Le Brésil proclame vendredi son autosuffisance pétrolière à l'occasion de l'entrée en production d'un nouveau gisement en eau profonde, au moment où les craintes de pénurie mondiale font exploser les cours du pétrole brut.
Le démarrage de la plateforme pétrolière P-50 permettra au Brésil d'atteindre cette année une production moyenne de 1,91 million de barils de brut par jour, un niveau supérieur à la consommation qui devrait tourner entre 1,8 et 1,9 mbj, selon la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras (PETR3.SA - actualité) .
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva appuiera lui-même vendredi sur le bouton qui déclenchera le début de l'extraction à partir de la plateforme P-50, située sur le gisement d'Albacora Est dans le Bassin de Campos, à 120 km des côtes de Rio de Janeiro (sud-est).
La "plateforme de l'autosuffisance", longue de 337 mètres, s'élève à 55 mètres au-dessus des flots -la hauteur d'un immeuble de 18 étages- et pèse 77.000 tonnes. Elle extraira 180.000 barils par jour, soit 12% de la production moyenne, par 800 à 2000 mètres de fond. Sa construction a coûté 634 millions de dollars.
Le gouvernement Lula est bien décidé à faire de cet événement un moment d'orgueil national: vendredi est férié à l'occasion de la fête de Tiradentes, symbole de l'indépendance. Une campagne télévisée qui a coûté quelque 14 millions de dollars est également en cours.
"L'autosuffisance va permettre au Brésil de se blinder contre d'éventuelles crises d'approvisionnement et de fortes spéculations sur les prix. De plus, le pétrole devient un produit positif dans la balance commerciale du pays qui commencera à recevoir des devises avec l'exportation du brut et des dérivés", a déclaré mercredi à l'AFP le professeur Adriano Pires, directeur du centre brésilien d'infra-structure.
Selon le président de Petrobras José Sergio Gabrielli, dès cette année le Brésil va dégager un excédent de quelque 3 milliards de dollars dans ses échanges pétroliers, jusqu'à présent déficitaires.
Le baril de Brent de mer du Nord a atteint un nouveau record historique de 73 dollars mercredi à Londres et certains experts voient déjà le brut à 100 dollars.
Pour autant le Brésil ne profitera pas de son indépendance pétrolière pour pratiquer des prix inférieurs sur son marché.
"Le fait d'être autosuffisant en pétrole ne veut pas dire que le prix dans le pays est indépendant de celui pratiqué dans le monde", car le Brésil n'est pas une économie fermée, a souligné M. Gabrielli dans un entretien paru mardi dans le quotidien Folha de Sao Paulo.
"L'économie brésilienne peut être plus stable en termes de prix. Mais elle ne peut se détacher du prix international", a-t-il ajouté.
Petrobras assure que l'autosuffisance est durable: elle est garantie pour les dix prochaines années grâce aux réserves actuelles.
C'est la découverte de gisements géants en mer dans le Bassin de Campos en 2003 qui a donné un coup de fouet à la production de pétrole du Brésil. En 1997 elle n'atteignait que 870.000 barils/jour, couvrant un peu plus de la moitié de la consommation.
Découvert en 1986, le gisement d'Albacora Est contient à lui seul des réserves prouvées de 500 millions de barils de pétrole et de 7,3 milliards de m3 de gaz naturel.
Dans les cinq prochaines années, Petrobras va investir quelque 49,3 milliards de dollars, dont plus de la moitié dans des projets visant à consolider l'autosuffisance. D'ici 2010, de nouveaux gisements vont commencer à produire en série, ajoutant près de 1,5 million de barils/jour supplémentaires.
Par rapport à 2004, la production de brut va augmenter de 54%, les exportations de 190% tandis que les importations vont diminuer de 65%, selon la compagnie.
Dernière modification par Tiennel le 21 avr. 2006, 10:35, modifié 2 fois.
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C'est qqch qui me sidèrera toujours: on peut augmenter les exportations de 190%, mais on importe toujours ! ?!?Par rapport à 2004, la production de brut va augmenter de 54%, les exportations de 190% tandis que les importations vont diminuer de 65%, selon la compagnie.
Alors que ça coute surement plus cher (en transport et intermédiaires) d'importer que de consommer sa propre production.
A moins que non, auquel cas les clients étrangers de Petrobras se font avoir, mais bon pourquoi pas.
- mahiahi
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J'ai trouvé que le Brésil importait en 2001 2,2 Mb/j, soit un volume importé de l'ordre de 800 Mb pour 2001...
Les réserves seraient (selon les chiffres officiels brésiliens, trouvés sur le wiki) de 11,2 Gb, soit l'équivalent de 14 ans d'importations, ou encore 11,9 ans de consommation (je lis sur le wiki que la part de pétrole importé correspond à 15% de la consommation).
C'est très proche des 10 ans de consommation annoncés (en faisant confiance aux chiffres officiels et en considérant que rien ne changera en 10 ans)... mais encore une fois, quid des débits?
On est une fois de plus dans l'hypothèse où :
1°) la demande reste constante
2°) le pétrole s'extrait à la quantité voulue de la première à la dernière goutte "extractible"
Les réserves seraient (selon les chiffres officiels brésiliens, trouvés sur le wiki) de 11,2 Gb, soit l'équivalent de 14 ans d'importations, ou encore 11,9 ans de consommation (je lis sur le wiki que la part de pétrole importé correspond à 15% de la consommation).
C'est très proche des 10 ans de consommation annoncés (en faisant confiance aux chiffres officiels et en considérant que rien ne changera en 10 ans)... mais encore une fois, quid des débits?
On est une fois de plus dans l'hypothèse où :
1°) la demande reste constante
2°) le pétrole s'extrait à la quantité voulue de la première à la dernière goutte "extractible"
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
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- Tiennel
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J'ai trouvé la réponse dans un très bon article de Wikipédia sur les régions pétrolifères :Glycogène :
C'est qqch qui me sidèrera toujours: on peut augmenter les exportations de 190%, mais on importe toujours ! ?!?
Alors que ça coute surement plus cher (en transport et intermédiaires) d'importer que de consommer sa propre production.
La production augmente rapidement et devrait rendre le pays autosuffisant d'ici 2006. Cependant, presque tous les gisements brésiliens produisent du pétrole très lourd, et les raffineries brésiliennes doivent le mélanger avec du brut léger d'importation. Le Brésil est le plus gros producteur de l'hémisphère sud (celle ci possède seulement quelques 5% du pétrole mondial).
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Petit calcul pour le champ Albacora Est :
débit 180 kb/j 66 Mb/an réserves prouvées 500 Mb ratio R/P 8 ans
Meme si les "réserves prouvées" sont sous-estimées le PO de ce champ aura donc lieu dans 4-6 ans ! Et avec un taux de déclin impressionnant à la clé. Comme la Mer du Nord : meme type de champs, meme techniques de production ultra-agressives et donc meme résultat au final.
Et d'ici là il faudra trouver d'autres champs pour simplement maintenir le débit. Ces champs "géants" s'épuisent très vite. Par comparaison les plus grands champs comme Ghawar (130 Gb au début 5 Mb/j de production) ont un R/P initial de 71 ans. Dans ces conditions la production en plateau dure plus longtemps et on peut espérer un déclin à faible taux.
Dans les cinq prochaines années, Petrobras va investir quelque 49,3 milliards de dollars, dont plus de la moitié dans des projets visant à consolider l'autosuffisance. D'ici 2010, de nouveaux gisements vont commencer à produire en série, ajoutant près de 1,5 million de barils/jour supplémentaires.
Je note beaucoup d'optimisme. les 1.5 Mb/j supplémentaires vont plutot être en grande partie (ou en totalité ?) utilisés pour remplacer les champs en déclin ... Bref, ils sont lancés dans une fuite en avant. Le PO global du Brésil devrait donc arriver assez vite.
débit 180 kb/j 66 Mb/an réserves prouvées 500 Mb ratio R/P 8 ans
Meme si les "réserves prouvées" sont sous-estimées le PO de ce champ aura donc lieu dans 4-6 ans ! Et avec un taux de déclin impressionnant à la clé. Comme la Mer du Nord : meme type de champs, meme techniques de production ultra-agressives et donc meme résultat au final.
Et d'ici là il faudra trouver d'autres champs pour simplement maintenir le débit. Ces champs "géants" s'épuisent très vite. Par comparaison les plus grands champs comme Ghawar (130 Gb au début 5 Mb/j de production) ont un R/P initial de 71 ans. Dans ces conditions la production en plateau dure plus longtemps et on peut espérer un déclin à faible taux.
Dans les cinq prochaines années, Petrobras va investir quelque 49,3 milliards de dollars, dont plus de la moitié dans des projets visant à consolider l'autosuffisance. D'ici 2010, de nouveaux gisements vont commencer à produire en série, ajoutant près de 1,5 million de barils/jour supplémentaires.
Je note beaucoup d'optimisme. les 1.5 Mb/j supplémentaires vont plutot être en grande partie (ou en totalité ?) utilisés pour remplacer les champs en déclin ... Bref, ils sont lancés dans une fuite en avant. Le PO global du Brésil devrait donc arriver assez vite.
- Tiennel
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Crois-tu que la plateforme sera suffisante pour tout extraire ? A mon avis, il faudra rajouter des choses pour récolter les dernières gouttes... De mémoire, un dollar le baril c'est un prix de revient de type Ghawar ; pour moi, on est plutôt dans les conditions de la Mer du Nord (dix dollars le baril ?)
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