Je le conçois fort bien et c'est très louable que des hommes, en conscience, essayent de limiter ou de freiner l'influence de leur espèce sur l'écosystème planétaire. Mais je considère aussi que ces efforts n'ont pas beaucoup plus d'effets que de se donner bonne conscience, qu'ils sont vains et dérisoires parce que la nature de l'homme n'est pas différente de celle du reste du vivant et que seule l'épuisement des ressources a la capacité de mettre un frein à sa volonté instinctive de croissance de l'espèce. Bref, je vois l'homme comme un cataclysme tout ce qu'il y a de plus naturel, ce qui n'empêche pas d'aimer mes semblables.Lo a écrit : Ce qu'a fait la vie, et qu'epe n'a pas l'air de bien concevoir, c'est de creuser un peu le sommet de la bosse par une série de changements physico-chimiques pour faire de ce point, que notre système occupe actuellement, un équilibre métastable avec vraisemblablement un intervalle de températures de 5 à 25 °C.
Certes nous n'avons pas toutes les cartes, loin s'en faut, mais avec le peu que nous savons, nous pouvons agir.
A propos des états d'équilibre de la planète, il existe une hypothèse selon laquelle la terre est passée à un cheveu d'un état d'équilibre froid, à moins 50°, il y a 750 millions d'années, et que la vie a bien failli disparaître. On n'aurait évité une terre définitivement gélée et stérile que grâce au volcanisme (planète vivante?

