L'énergie au centre du sommet UE-Russie à Sotchi
Comme prévu, la question de l'énergie a été jeudi au centre des discussions entre l'Union européenne et la Russie lors du sommet de Sotchi sur les bords de la Mer Noire. "Nous sommes conscients de nos intérêts communs", a expliqué le président de la Commission européenne José Manuel Barroso au cours d'une conférence de presse mais certaines questions "sensibles" doivent encore être réglées.
"Ce n'est pas du tout, je veux le souligner, un problème de manque de confiance dans la Russie comme fournisseur fiable", ce que la Russie "a toujours été". Mais "il est vrai" qu'il reste des questions "sensibles", a ajouté M. Barroso, évoquant la façon dont l'opinion publique européenne a réagi à la crise entre la Russie et l'Ukraine, en janvier dernier.
Moscou, au coeur de l'hiver, avait coupé l'approvisionnement en gaz à l'Ukraine dans le cadre d'une guerre des prix, limitant par là même les livraisons à l'UE, les canalisations traversant le territoire ukrainien. La crise avait finalement pu se régler après l'intervention des Occidentaux. Depuis, la question de l'énergie est devenue centrale dans les discussions entre la Russie et l'UE, qui souhaite la signature par Moscou d'une Charte de l'énergie.
"Si nos partenaires s'attendent à quelque chose d'exclusif, l'accès à nos actifs en matière de production et de transport (d'énergie), nous avons une question sur ce que nous pouvons obtenir en retour", a de son côté noté le président russe Vladimir Poutine. Comme l'UE ne dispose pas des mêmes moyens, elle devrait "alors trouver quelque autre forme de compensation", a-t-il dit.
Quant à la Chine, elle ne constitue pas une solution de remplacement pour la fourniture d'énergie à l'Europe", a-t-il souligné. AP
La Russie
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L'energie s'impose...
Source Boursorama
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La Russie menace de revoir des accords avec Exxon et Shell
MOSCOU, 25 mai (Reuters) - Le ministère russe des Ressources a évoqué jeudi la possibilité d'un retour sous le contrôle de la Russie de deux projets pétroliers confiés à Royal Dutch Shell et ExxonMobil, afin d'améliorer leur efficacité.
Dans son communiqué, le ministère précise s'appuyer sur un rapport de l'Académie russe des sciences naturelles dénonçant l'accumulation de surcoûts et de retards dans les projets Sakhalin-1 et Sakhalin-2.
"L'Académie suggère de porter la proportion des groupes russes dans ces consortiums à 51% pour améliorer l'efficacité de ces accords de partage de la production", explique le ministère.
La législation interdit de remettre en cause les accords de partage de la production dès lors qu'ils ont été avalisés par le gouvernement et entérinés par le Parlement. La Russie n'en a signé que trois, ceux de Sakhalin-1 et Sakhalin-2 et un troisième avec Total sur le développement du champ Kharyaga en Sibérie.
"Ce n'est pas la position officielle du ministère, mais il y a beaucoup de bon sens dans ce que disent les scientifiques", a déclaré un porte-parole du ministère des Ressources.
Le Kremlin cherche depuis plusieurs années à reprendre le contrôle des ressources énergétiques russes, via les sociétés nationales Gazprom et Rosneft.
Le porte-parole du ministère n'a pas précisé s'il serait possible de revenir en arrière sur les accords conclus avec Exxon et Shell alors que les deux projets, dans lesquels ont été investis des milliards de dollars, produisent déjà du pétrole brut.
Sakhalin-2 construit aussi la plus importante usine du monde de gaz naturel liquéfié et a accepté de céder à Gazprom 25% du projet en échange d'un gisement appartenant à ce dernier en Sibérie. Les discussions sont toutefois dans l'impasse depuis plus d'un an, pour des raisons qui n'ont pas été expliquées.
Dans son édition de jeudi, le quotidien des affaires Vedomosti écrit que le président Vladimir Poutine souhaite abaisser le seuil à partir duquel les actifs dans l'énergie et les minéraux sont considérés comme "stratégiques", ce qui en durcira les conditions d'accès pour les firmes étrangères.
Une nouvelle loi pourrait réduire de moitié les seuils actuellement en vigueur pour le pétrole et le gaz, à respectivement 50 millions de tonnes (366.000 barils) et 500 milliards de mètres cubes, selon Vedomosti qui ajoute que Rosneft et Gazprom sont à l'origine de cette initiative.
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Re: L'energie s'impose...
Quel est le prix attendu par les russes? D'abord un alignement de l'Europe sur la Russie à l'ONU? Plus encore?mrlargo a écrit : "Si nos partenaires s'attendent à quelque chose d'exclusif, l'accès à nos actifs en matière de production et de transport (d'énergie), nous avons une question sur ce que nous pouvons obtenir en retour", a de son côté noté le président russe Vladimir Poutine. Comme l'UE ne dispose pas des mêmes moyens, elle devrait "alors trouver quelque autre forme de compensation", a-t-il dit.
De toutes façons ils obtiendront ce qu'ils veulent. On est et on sera de plus en plus dépendants de l'énergie russe. Poutine le sait très bien. Sinon il ne se permettrait pas un tel discours.
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
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Depuis que les russes discutent avec l'UE, ils n'arrivent pas à ce mettre d'accord, sur un accord, qui garantirait une part des hydrocarbures à l'Europe donc il n'est pas du tout sûr que la Russie ne préfére pas, passer des accords avec des pays qui acceptent leurs conditions (Chine, Japon, Inde ...) et que l'UE n'ai que les restes des puits en déplétion russes donc je maintiens qu'ils ne se mettront pas plus d'accord au sommet du G8 en juillet.
La Russie ne se laissera pas dépouiller (Vremia novosteï)
12:09 | 30/ 05/ 2006
La Russie ne se laissera pas dépouiller (Vremia novosteï)
12:09 | 30/ 05/ 2006
MOSCOU, 30 mai - RIA Novosti. Le problème de la sécurité énergétique préoccupe autant la Russie que ses partenaires, estime Andreï Denissov, premier vice-ministre russe des Affaires étrangères, dans un article publié dans le quotidien Vremia novosteï.
Des questions se posent en ce qui concerne l'établissement d'ententes sur le maintien de la stabilité et de la sécurité dans les domaines de la production et de la consommation d'énergie ainsi que dans celui du transit des hydrocarbures. Les intérêts des producteurs et des consommateurs de produits énergétiques peuvent être articulés de deux manières.
La première consiste à parvenir à des ententes équilibrées, permettant aux parties de se croire sur parole, et aussi à faire fusionner les différents stades de la chaîne technologique pour garantir l'intangibilité du cycle de production. Les infractions ont lieu là où il n'y a pas de base légale. Les désagréments commencent quand un contrat arrive à expiration sans que le suivant soit entré en vigueur.
C'est ce qui s'est produit à la charnière des années 2005-2006 avec les livraisons d'hydrocarbures à l'Ukraine, quand en raison de l'absence de contrat et du refus des partenaires ukrainiens d'en signer un, il a fallu limiter les livraisons de gaz à ce pays. Quant à l'Ukraine, elle a compensé la chose en détournant le combustible acheminés par ses gazoducs aux partenaires européens de la Russie. Et c'est nous qui avons été pointés du doigt et non pas ceux qui avaient siphonné le gaz acheminé vers l'Occident conformément à des contrats que la Russie n'a jamais enfreints et n'enfreindra jamais.
Le deuxième procédé consiste à soumettre à soi le partenaire en prenant le contrôle de son secteur énergétique. Pour nous, cette solution est inadmissible, nous ne nous laisserons pas dépouiller.
Le secteur énergétique russe est le fruit d'un labeur colossal fourni par plusieurs générations de Russes, ce sont des dizaines de milliards de dollars d'investissements. Et brusquement on présente cela comme un "acquis commun", qui n'appartiendrait à personne de concret. Nous n'accepterons jamais que l'on présente les choses comme si à l'époque de la mondialisation les ressources n'ont pas de propriétaire concret et appartiennent à tout le monde.
Non, ces ressources, elles sont à nous. Nous sommes disposés à les partager avec nos partenaires sur la base d'une coopération équitable et équilibrée, mais pour cela il faut des règles du jeu établies sur le long terme, reposant sur le principe de l'équité.
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Les oligarques russes en Mongolie en quête de charbon et d'uranium
14:23 | 31/ 05/ 2006
MOSCOU, 31 mai - RIA Novosti. Les autorités russes apportent de plus en plus souvent leur soutien aux différents projets d'Alexeï Mordachov, propriétaire de Severstal, écrit le Kommersant.
Le premier ministre Mikhaïl Fradkov a déclaré qu'il appuierait par tous les moyens la fusion de Severstal avec Arcelor que Mittal Steel s'emploie à faire avorter. On a appris hier que M. Mordachov avait obtenu le soutien de Vladimir Poutine dans ses négociations sur l'acquisition d'une part d'un important gisement de charbon en Mongolie (Tavan-Tolgoï). D'ailleurs, en Mongolie, l'homme d'affaires russe pourrait rencontrer un concurrent.
Les réserves de Tavan-Tolgoï sont estimées par les spécialistes à 6 milliards de tonnes (soit autant que la Chine en importe tous les 3 ans), dont 40% de charbon cokéfiant à valeur calorifique élevée. Le gisement intéresse également plusieurs autres investisseurs, notamment japonais et chinois.
Le patron de Severstal avait écrit à la mi-mai au chef de l'Etat une lettre dans laquelle il affirmait qu'avec 1,5 milliard de dollars d'investissement Sevestal-Group pourrait porter la production à Tavan-Tolgoï à 20 millions de tonnes de charbon et les ventes à 1 milliard de dollars par an, selon différentes sources au sein du gouvernement russe.
Dans la même lettre, M. Mordachov soulignait que le soutien officiel de l'Etat serait un argument décisif pour obtenir le contrôle du gisement mongol. L'industriel demandait à Poutine qu'il donne des instructions nécessaires aux ministères russes concernés et entre en contact personnellement avec le président mongol.
Des sources au gouvernement affirment que le 16 mai l'inscription "Avis favorable" a été apposée à la lettre.
Selon les mêmes sources, un concurrent russe est descendu récemment à Tavan-Tolgoï: Viktor Vekselberg qui, lui aussi, demande une assistance des fonctionnaires pour s'installer sur le même gisement ainsi que sur les gisements d'uranium mongols.
Les spécialistes de la profession jugent argumenté l'intérêt que l'industriel porte pour le charbon et l'uranium. "A l'horizon 2010 la Chine sera un importateur-net de charbon, raison pour laquelle on a tout à gagner à s'occuper dès maintenant du charbon en Mongolie d'où il est très commode de le transporter en Chine", estime un analyste d'UBS, Alexeï Morozov.
De l'avis d'un spécialiste de la recherche géologique en Mongolie (aujourd'hui conseiller d'une importante administration russe), c'est l'uranium qui attire tout particulièrement Vekselberg. Les spécialistes de l'Institut national de recherche sur les matières minérales soutiennent que d'ici à 2020 les besoins de la Russie en uranium seront multipliés par 2 pour atteindre 28.000 tonnes par an.
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Si bien sûr, il exige simplement de signer des contrats à long terme.
Et d'être majoritaire dans les sociétés qui distribuent le gaz.
Par exemple le nouveau gazoduc, le GNE, qui se construit en accord avec les allemands, Gazprom est majoritaire à 51% et 2 sociétés allemandes se partage le reste. Donc Gazprom exige pour construire de nouveaux gazoduc d'en contrôler la majorité.
Et d'être majoritaire dans les sociétés qui distribuent le gaz.
Par exemple le nouveau gazoduc, le GNE, qui se construit en accord avec les allemands, Gazprom est majoritaire à 51% et 2 sociétés allemandes se partage le reste. Donc Gazprom exige pour construire de nouveaux gazoduc d'en contrôler la majorité.
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Un bel exemple des pourparlers actuel entre la Russie et les pays consommateurs du gaz Russe.
Gaz contre actifs: la stratégie de Gazprom pourrait payer en Slovénie
13:02 | 31/ 05/ 2006
MOSCOU, 31 mai - RIA Novosti. Le monopole gazier étudie la possibilité d'acheter des actifs en Slovénie, selon le quotidien Vedomosti.
Les autorités slovènes ont mis en vente la raffinerie Nafta Lendava et se sont déclarées prêtes à proposer au géant gazier russe de construire des centrales électriques alimentées en gaz. En contrepartie, la Slovénie souhaite recevoir davantage de gaz russe.
Nafta Lendava est une société à cent pour cent publique spécialisée dans le raffinage de pétrole, la commercialisation de produits pétroliers, le forage et d'autres activités. Ses recettes annuelles s'élèvent à 78 millions de dollars. D'après un fonctionnaire du ministère slovène de l'Economie, cette société aurait aussi intéressé Lukoil, mais cette information n'a pas été commentée.
"Pourquoi Gazprom a-t-il besoin de la raffinerie slovène?", s'interroge le président de l'Institut de la politique énergétique, Vladimir Milov. D'après lui, il devrait s'intéresser bien davantage à une participation dans la société de distribution de gaz Geoplin d.o.o. Ljubljana dont l'Etat détient le bloc de contrôle. Le projet de vente de cette part fait l'objet d'une discussion animée dans le pays, rappelle-t-il. Gazprom cherche à accéder au consommateur final en Europe, raison pour laquelle les transporteurs de gaz slovènes doivent l'intéresser, acquiesce Sergueï Souverov, de Gazprombank. Geoplin d.o.o. Ljubljana est un partenaire de longue date de Gazprom. L'année dernière Gazexport a conclu avec lui un nouveau contrat portant sur la livraison de gaz à la Slovénie pour la période 2007-2015.
Le fonctionnaire du ministère économique slovène affirme pourtant que la vente du bloc de contrôle de cette société n'est pas une priorité pour son pays. La Slovénie voudrait en revanche décider Gazprom à construire des centrales électriques alimentées en gaz, a-t-il ajouté.
Les autorités slovènes y songent depuis des années, rappelle un analyste de la banque d'investissement Trust, Andreï Zoubkov. Ce projet peut être avantageux pour Gazprom, vu le niveau élevé des revenus en Slovénie, estime-t-il. D'autre part, ce pays fait frontière commune avec l'Italie qui éprouve une pénurie d'énergie et à laquelle il pourrait vendre de l'électricité.
Le système énergétique de la Slovénie est principalement composé de centrales hydrauliques (puissance totale: 2.800 MW). Il y a aussi une centrale nucléaire à la frontière avec la Croatie (676 MW) et quatre centrales thermiques (1.262 MW) alimentées surtout en charbon.
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Energie: Cheney, lobbyiste courroucé
L'intérêt que les sociétés américaines portent aux matières premières russes fait corps avec les intérêts nationaux des Etats-Unis, ceux du Parti républicain et les préférences personnelles du vice-président Dick Cheney.
C'est sous l'influence de Cheney qu'a été mis au point le projet de Système d'oléoducs de Mourmansk pour lequel il n'y avait notoirement pas assez de pétrole ni de pétroliers de gros tonnage.
En ce qui concerne le projet de Consortium d'oléoducs de la Caspienne (KTK) dont Cheney a également assuré le suivi,, George Bush a déclaré lui-même: "Le projet KTK favorise la réalisation de la stratégie énergétique nationale de mon administration en développant le réseau des nombreuses canalisations caspiennes. Ces projets aideront à diversifier l'approvisionnement en énergie des Etats-Unis".
L'apothéose du "dialogue énergétique approfondi" a été l'accord du gouvernement russe pour vendre en automne 2003 la minorité de blocage de l'alliance Ioukos-Sibneft au groupe américain Exxon Mobil.
Cette politique ne pouvait pas durer sans conduire à la perte de la souveraineté économique nationale de la Russie. Aujourd'hui, les principaux projets de transport de pétrole (Sibérie orientale - Pacifique, Khariaga-Indiga et Système d'oléoducs de la Baltique) sont contrôlés par l'Etat. La politique énergétique de la Russie diffère de façon radicale de celle de la période 2001-2003. Mais elle n'est pas fondée sur l'intimidation et le chantage, comme l'affirme Cheney, mais sur les intérêts économiques réels de la Russie.
Et toc!
L'intérêt que les sociétés américaines portent aux matières premières russes fait corps avec les intérêts nationaux des Etats-Unis, ceux du Parti républicain et les préférences personnelles du vice-président Dick Cheney.
C'est sous l'influence de Cheney qu'a été mis au point le projet de Système d'oléoducs de Mourmansk pour lequel il n'y avait notoirement pas assez de pétrole ni de pétroliers de gros tonnage.
En ce qui concerne le projet de Consortium d'oléoducs de la Caspienne (KTK) dont Cheney a également assuré le suivi,, George Bush a déclaré lui-même: "Le projet KTK favorise la réalisation de la stratégie énergétique nationale de mon administration en développant le réseau des nombreuses canalisations caspiennes. Ces projets aideront à diversifier l'approvisionnement en énergie des Etats-Unis".
L'apothéose du "dialogue énergétique approfondi" a été l'accord du gouvernement russe pour vendre en automne 2003 la minorité de blocage de l'alliance Ioukos-Sibneft au groupe américain Exxon Mobil.
Cette politique ne pouvait pas durer sans conduire à la perte de la souveraineté économique nationale de la Russie. Aujourd'hui, les principaux projets de transport de pétrole (Sibérie orientale - Pacifique, Khariaga-Indiga et Système d'oléoducs de la Baltique) sont contrôlés par l'Etat. La politique énergétique de la Russie diffère de façon radicale de celle de la période 2001-2003. Mais elle n'est pas fondée sur l'intimidation et le chantage, comme l'affirme Cheney, mais sur les intérêts économiques réels de la Russie.
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Balkans / Guerres en ex-Yougoslavie
.
Dernière modification par kaosyouki le 19 mars 2013, 22:32, modifié 1 fois.
- phylippe
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Michel Collon en parle dans un de ces livres. Tu en trouveras des extraits ici. http://www.michelcollon.info/monopoly.php
Il s'est battu contre la guerre en Yougoslavie.
Il s'est battu contre la guerre en Yougoslavie.
«Lorsque le dernier arbre aura été abattu, le dernier fleuve pollué, le dernier poisson capturé, vous vous rendrez compte que l'argent ne se mange pas» - Proverbe Cree
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Belle info Rafa !
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14 ... -37,0.html
Et grâce à ma rubrique "quelques cartes pour s'y retrouver", je mets la main sur la carte en 5 secondes.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14 ... -37,0.html
Moscou envisage d'ouvrir une base navale permanente en Syrie (presse)
AFP 02.06.06 | 15h38
La Russie envisage d'installer une base navale permanente en Syrie qui lui offrirait un avant-poste stratégique en Méditerranée, a rapporté vendredi le quotidien russe Kommersant.
Cette information a été partiellement démentie par des sources anonymes haut placées à la marine et au ministère de la Défense, citées par l'agence russe Itar-Tass.
Moscou a commencé des travaux d'approfondissement du port syrien de Tartous et élargit également celui de Lattaquié, écrit Kommersant, citant un responsable de l'ambassade de Russie à Damas, Vladimir Zimine.
La Russie cherche une solution de remplacement à la base de Sébastopol (Ukraine), sur les bords de la mer Noire en Crimée, qu'elle a louée jusqu'en 2017 et pourrait devoir ensuite quitter, poursuit le quotidien.
La marine russe utilise déjà le port de Tartous comme point d'appui technique pour ses navires de guerre en Méditerranée depuis les années 1970.
"Pour la première fois depuis l'effondrement de l'Union soviétique, la Russie va créer une base militaire hors des anciennes frontières soviétiques, ce qui lui permettra de jouer son propre jeu politique au Moyen-Orient", relève Kommersant.
La base de Tartous serait protégée par un système de défense anti-aérien de longue portée russe, le S-300PMOU-2 Favorit, qui pourrait aussi protéger une part significative du territoire syrien, poursuit le quotidien citant un responsable du ministère russe de la Défense.
"Aucune négociation n'a eu lieu avec la Syrie sur le redéploiement de notre flotte de Sébastopol à Tartous et aucun travail n'a été mené pour préparer l'infrastructure de la base syrienne pour l'accueil des bateaux russes", a déclaré un amiral de l'Etat-major de la marine sous couvert de l'anonymat cité par l'agence Itar-Tass.
Selon cet amiral, la flotte russe restera en Crimée au moins jusqu'à 2017 comme c'est prévu par un accord russo-ukrainien signé en 1997.
"Il faut être fou pour quitter l'Ukraine avant 2017. (...) Nous avons d'autres choses à faire que de redéployer avant terme notre flotte au diable vauvert", a pour sa part commenté un haut responsable du ministère de la Défense cité par Itar-Tass.
Et grâce à ma rubrique "quelques cartes pour s'y retrouver", je mets la main sur la carte en 5 secondes.
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- Localisation : Dans un cul-de-sac gazier
Romandie.com a écrit :Le ministère russe de la défense a opposé un démenti ferme vendredi à ces informations.
"C'est une information totalement inventée, qui ne repose sur rien", a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense à l'agence Ria Novosti.