[Acteurs] la compagnie SHELL
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On en pomperait la part rentable : 10% à tout casserrico a écrit :et que se passerait il si on trouvait à 7000 m de profondeur l'équivalent de tout ce qui a été consommé en 150 ans????
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
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et puis surtout à 7000 m il régne une température (300° ?) et une pression d'enfer (700 bars ?). Je ne vois d'ailleurs pas comment dans de telles conditions le pétrole a pu rester en place. D'abord il a été naturellement "cracké" en gaz. Puis le gaz s'est "évaporé".
Maintenant, il peut y avoir de très rares zones ou le gaz est malgré tout rester prisonnier. Tout cela va donc retarder le pic de ... qq semaines peut etre qq mois. Pas plus.
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Projet d'expansion en Alberta
Shell Canada
Shell Canada propose à ses 2 partenaires, Western Oil Sands et Chevron Canada, de poursuivre l'expansion de leurs installations à Athabasca, où se trouvent d'importantes réserves de sables bitumineux. Les deux entreprises ont 90 jours pour étudier l'offre et y répondre.
Le projet permettra d'extraire 100 000 barils de pétrole par jour de plus que les 160 000 actuellement puisés. Avec la hausse des prix du pétrole, la viabilité du projet est garantie à long terme, croit Shell Canada.
La facture totale de l'aménagement des nouvelles installations s'élèvera à 12,8 milliards de dollars. Au départ, le projet devait coûter 7,3 milliards. Cette inflation s'explique, selon Shell, par une surchauffe dans les coûts de la main-d'oeuvre et des matériaux.
Le projet d'expansion numéro 1, tel que le qualifie l'entreprise, comprendra des infrastructures qui lui permettront de se développer à moindre coût dans le futur.
Si le projet est accepté par le conglomérat, il devra être évalué par les organismes de réglementation.
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Boursorama le 19 SeptSakhaline-2, une affaire de gros sous pour les analystes
par Dimitri Jdannikov et Elif Kaban
MOSCOU (Reuters) - En mettant la pression sur le groupe pétrolier Royal Dutch Shell, Moscou cherche à se réserver une bien plus grosse part des revenus du juteux projet gazier Sakhaline-2, pensent des analystes.
Ces analystes soupçonnent le Kremlin de faire monter la pression sur Shell jusqu'au point où celui-ci sera obligé de renoncer à des accords de production établis de longue date, se réservant ainsi une plus grande partie des retombées financières.
"La Russie ne veut pas que ces grands gisements soient gérés par des entreprises étrangères. Elle met la pression sur Shell pour parvenir à un nouvel accord; ce n'est qu'une question d'argent", affirme Al Breach, économiste en chef d'UBS à Moscou.
"C'est un signal et un avertissement pour quiconque souhaite investir dans les infrastructures en Russie ; cela se fera suivant des normes nationales, à l'exclusion de toute autre", expliquait l'avocat Steven Beharrell, du cabinet LeBoeuf, Lamb, Greene & MacRae, lors d'une conférence à Londres.
Le monopole russe du gaz Gazprom a annoncé mardi avoir suspendu les discussions portant sur des échanges d'actifs avec Shell, l'opérateur de Sakhaline-2, l'un des plus importants projets énergétiques mondiaux.
Moscou avait déjà décidé lundi de retirer son autorisation parce que Shell n'aurait pas respecté les modalités environnementales de l'accord, ce que le groupe pétrolier anglo-néerlandais dément.
Le gouvernement britannique s'est dit extrêmement préoccupé par l'évolution du dossier. "Cette question nous préoccupe énormément. Nous avons exprimé notre inquiétude au gouvernement russe à plusieurs niveaux", a déclaré un porte-parole du Foreign Office. "Nous suivons la situation de très près".
La Commission européenne a fait savoir qu'elle prenait la question du retrait des permis très au sérieux et a exhorté Moscou à garantir un climat d'investissement sûr et prévisible.
Le secrétaire général du gouvernement japonais Shinzo Abe, favori à la succession du Premier ministre Junichiro Koizumi, a déclaré que la décision de Moscou pourrait porter préjudice aux relations diplomatiques.
Les groupes japonais Mitsui et Mitsubishi détiennent une participation commune de 45% dans Sakhaline-2 et le Japon, gros importateur de produits pétroliers, serait l'un des gros clients de Sakhaline-2.
"DISSUADER L'INVESTISSEMENT"
Claude Mandil, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), s'est dit préoccupé par les décisions politiques de la Russie relatives à ce projet.
"Je suis d'une manière générale préoccupé par tout ce rend la vie trop difficile aux investisseurs et qui risque de déboucher sur une carence d'investissement dans les pays producteurs et c'est tout à fait le cas en Russie", a-t-il dit à Reuters. Les Russes font usage de leur force politique mais "le résultat risque de dissuader l'investissement".
Sakhaline-2 prévoit la construction du plus important site mondial de gaz naturel liquéfié (GNL) avec une capacité de 9,6 millions de tonnes annuelles. Il fournirait des clients en Asie, dont le Japon, et aux Etats-Unis.
Shell a investi plus de 10 milliards de dollars dans Sakhaline-2 et le projet doit normalement être opérationnel en 2008, la plus grande partie de la production de départ ayant déjà trouvé preneur.
Jusqu'à août, le pétrolier affirmait qu'il avait travaillé main dans la main avec les autorités russes pour respecter toutes les réglementations en vigueur, s'assurant quelque 3.500 autorisations et permis divers.
Des diplomates en poste à Moscou se démènent pour sauver le projet Sakhaline-2, qui représente le plus gros investissement étranger en Russie. "Nous sommes extrêmement inquiets", a dit à Reuters l'ambassadeur britannique Tony Brenton.
"TRES GROS INTERETS"
Les analystes estiment que la Russie tente d'obliger les grandes "majors" pétrolières à renoncer à tout ou partie de leurs avantageux accords de partage de production, qui furent négociés à une époque où les cours pétroliers mondiaux étaient bien plus bas qu'ils ne le sont actuellement.
L'accord qu'a signé Shell remonte à 1993 et il n'autorise pas la Russie à rompre le contrat unilatéralement. Dans les fait, la flambée pétrolière implique qu'une part non négligeable des revenus échappe à la Russie.
"Quand on a dans une même phrase pétrole, gaz, pipelines, cela veut dire une constellation de très gros intérêts à l'intérieur même du Kremlin", dit un diplomate occidental de haut rang.
Moscou, en agissant de la sorte, veut également que le monopole gazier Gazprom obtienne des conditions plus avantageuses dans le projet, poursuivent les analystes.
"La révocation de l'autorisation environnementale... peut témoigner du désir de l'Etat d'apporter à Gazprom une participation au projet plus large que convenu à l'origine", expliquent des analystes de la banque OuralSib.
Gazprom comptait échanger une participation de 50% dans le gisement sibérien géant Zapoliarnoïe contre une participation de 25% dans Sakhaline-2. Ce programme a tourné court lorsqu'il s'est avéré que le coût du projet Sakhaline-2 doublerait à 20 milliards de dollars, tandis que les premières livraisons de gaz seraient repoussées de six mois à l'été 2008.
"Pour ce qui concerne les discussions d'échange d'actifs, elles n'ont pas avancé depuis plus d'un an après que Sakhaline-2 eut fait état de modifications des paramètres initiaux du projet, qui doivent encore être approuvées par la Fédération de Russie", a dit à Reuters Sergueï Kouprianov, porte-parole de Gazprom.
"Dans cette situation, nous ne pouvons pas poursuivre les discussions", a-t-il ajouté, démentant que la révocation de l'autorisation écologique ait influé sur la décision de Gazprom de suspendre les discussions puisque, affirme-t-il, elles étaient déjà dans l'impasse.
De l'avis des diplomates, il est particulièrement difficile d'y voir clair compte tenu des luttes d'influences multiples qui caractérisent le pouvoir en Russie, mettant aux prises aussi bien Gazprom que divers ministères aux intérêts divergents.
"Pour l'instant, c'est le flou total et nous essayons tous de savoir ce qui va se produire par la suite", dit l'un d'eux.
L'action Shell a perdu 1,7% après l'annonce de Gazprom et cédait 1,03% à 1.727 pence en clôture.
- Schlumpf
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La compagnie Shell
La compagnie Shell sur msn. Et AP entre autres:
Shell Oil chief: U.S. needs global warming plan
"The world produces 85 million barrels of oil a day and consumes 84 million barrels, with no available extra supply anywhere," Hofmeister said."
Ca a le mérite d'être clair, cette fois-ci...
Shell Oil chief: U.S. needs global warming plan
"The world produces 85 million barrels of oil a day and consumes 84 million barrels, with no available extra supply anywhere," Hofmeister said."
Ca a le mérite d'être clair, cette fois-ci...
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...
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Re: La compagnie Shell
Ca fait à peu près 70 ans que c'est vrai. Aucun impact.Schlumpf a écrit :"The world produces 85 million barrels of oil a day and consumes 84 million barrels, with no available extra supply anywhere," Hofmeister said."Ca a le mérite d'être clair, cette fois-ci...
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Re: La compagnie Shell
BoursoramaMoscou porte un nouveau coup au projet de Shell à Sakhaline-2
La Russie a accentué sa pression sur le groupe pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell en décidant d'annuler plusieurs licences sur Sakhaline-2, une décision qui pourrait encore retarder l'avancement de ce projet de 22 milliards de dollars (16,5 milliards d'euros).
Le ministère russe des Ressources naturelles a annoncé dans un communiqué la suspension par l'agence publique de l'Eau de 12 licences d'exploitation d'eau détenues jusqu'ici par Starstoi, premier sous traitant auprès de Sakhalin Energy, le véhicule de Shell sur l'île.
Starstoi, coentreprise dirigée par des sociétés russes et par Saipem, elle-même propriété l'électricien italien Eni, a deux mois pour se conformer aux injonctions du ministère.
"Au cours de cette période de suspension, (Starstoi) ne peut pas commencer de nouveaux travaux mais peut seulement se mettre rectifier les infractions", a déclaré à Reuters Anna Khitrova, porte-parole de l'agence publique de l'Eau.
Pour Vladimir Koukharev, porte-parole de Starstoi, la décision de Moscou ne devrait pas retarder le projet.
"Le calendrier ne devrait pas être affecté", a-t-il dit. Selon lui, les infrastructures sont déjà terminées à 90%.
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Re: La compagnie Shell
BoursoramaShell va céder ses sites de raffinage en France
Shell, le groupe pétrolier anglo-néerlandais confirme dans un communiqué qu'il entend bien céder ses sites de raffinage en France.
Sont concernés le site de Reichstett (Bas-Rhin), spécialisé dans le traitement du pétrole brut en vue de sa transformation en produits finis (gaz, essences, gazoles, fiouls, bitumes, etc.), la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime) qui assure une production et un approvisionnement en produits traditionnels (gaz liquéfiés, essences, jets, gasoils et fuels) et en spécialités huiles et bitumes, ainsi que le site de site de Berre (Bouches-du-Rhône) qui comprend à la fois une raffinerie et des unités pétrochimiques.
La capacité combinée de production de ces trois sites est estimée par la compagnie pétrolière à 300 000 barils par jour.
Selon "The Business", la cession des sites français permettrait à Shell de récupérer environ 4 milliards de dollars.
il serait interessant de suivre qui va racheter ca ! TOTAL ?
- Environnement2100
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Ceci confirme ce que j'avais déjà signalé :
- le raffinage est un art mineur pour un pétrolier
- plus encore en France, avec un avenir sombre (voir les différents scenarios) et un mix diesel-essence-fuel absurde qui oblige à de nombreux investissements
- l'interventionnisme récent du Gouvernement Français en termes de prix du carburant a fini d'excéder les pétroliers
Shell avait de nombreuses fois dans le passé menacé de se retirer du territoire français.
AMC c'est BP qui a lancé la tendance en se séparant le premier de ses raffineries ; je ne vois pas Total racheter quoi que ce soit ; nos risquons donc de voir arriver les spécialistes étatsuniens, dont tout le monde ignore les noms
Dans tous les cas, notre "indépendance nationale" en matière de raffinage est devenue une valeur virtuelle ; rappelons qu'un bombardier nucléaire a besoin du bête jp-8 comme tout le monde.
- le raffinage est un art mineur pour un pétrolier
- plus encore en France, avec un avenir sombre (voir les différents scenarios) et un mix diesel-essence-fuel absurde qui oblige à de nombreux investissements
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Shell avait de nombreuses fois dans le passé menacé de se retirer du territoire français.
AMC c'est BP qui a lancé la tendance en se séparant le premier de ses raffineries ; je ne vois pas Total racheter quoi que ce soit ; nos risquons donc de voir arriver les spécialistes étatsuniens, dont tout le monde ignore les noms

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