Les compagnies aériennes ont été lourdement affectées par la flambée des cours du pétrole: United Airlines a chuté de 8,11% à 26,30 dollars, American Airlines a dégringolé de 6,96% à 23,25 dollars et Continental Airlines (NYSE: CAL - actualité) a abandonné 4,36% à 27,86 dollars.
[Aérien] Compagnies aériennes en difficulté
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- matthieu25
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Le début de la fin?

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- MadMax
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Boeing est sur les bons ordres de grandeur

http://www.eurocockpit.com/Eurocockpit.com a écrit :En ces temps de pétrole cher, tout est bon pour consommer moins : Boeing vient d'annoncer que ses B787 auront leurs nacelles de réacteurs peintes en gris uniforme. Ceci permettra un meilleur écoulement de l'air et donc de diminuer la consommation. Pour les sceptiques, Boeing parle de près d'une centaine de tonnes de carburant par an pouvant être gaspillée par les aspérités entre deux couleurs de peinture différentes.

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Qu'est-ce qu'ils attendent chez Airbus pour sortir des appareils sans peinture?
J'ai un projet d'entreprise : gratteur de peinture, pour faire économiser le carburant des transporteurs
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C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
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Après des changements de moquettes et une citerne de chasse d'eau rempli à moitié ... Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour gagner du poids !Eurocockpit.com a écrit :Boeing vient d'annoncer que ses B787 auront leurs nacelles de réacteurs peintes en gris uniforme. Ceci permettra un meilleur écoulement de l'air et donc de diminuer la consommation. Pour les sceptiques, Boeing parle de près d'une centaine de tonnes de carburant par an pouvant être gaspillée par les aspérités entre deux couleurs de peinture différentes.
Bientôt les avions en cure chez Weight Watchers ?
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Chaque litre de pétrole compte
Cent douze milliards de dollars. Telle est la facture de carburant que les compagnies aériennes devraient régler cette année, contre 91 milliards un an plus tôt. L'addition pourrait même s'avérer encore plus salée, compte tenu du prix record du pétrole atteint la semaine dernière: plus de 78 dollars le baril. Pour la première fois en 2005, les frais de kérosène ont dépassé ceux du personnel des transporteurs aériens pour atteindre 26% des charges totales. Pour les compagnies, chaque goutte compte. Limiter l'impact du prix élevé de l'or noir est devenu un vrai enjeu stratégique.
Première recette: les transporteurs traditionnels facturent des surcharges kérosène aux clients dès qu'un seuil de prix a été dépassé pendant une période d'un mois en général. Lorsqu'une compagnie augmente la surtaxe, les autres réagissent en cascade. Cela s'est produit six fois depuis la forte progression du prix du pétrole enregistrée dès 2004. Entre les compagnies, les différences en terme de surtaxe sur le kérosène sont significatives. Au départ de la Suisse, par exemple, la différence entre Swiss, qui annonce répercuter environ un tiers la hausse du kérosène sur ses clients, et KLM, atteint 30% sur les long-courriers. Selon la compagnie helvétique, l'écart en sa défaveur s'explique par le fait que Swiss effectue des vols sans escale. De plus, la concurrence n'est pas aussi vive que sur les court-courriers. Pour les trajets à l'intérieur de l'Europe, la compagnie dirigée par Christoph Franz n'est en revanche pas la plus chère pour les surtaxes kérosène. Cela s'explique notamment par les compétiteurs à bas coûts qui, en ne facturant pas de surtaxe, exercent une pression sur les compagnies traditionnelles.
Néanmoins, les «low cost», qui se vantent de ne pratiquer aucune surtaxe, sont de par leur structure de coûts, beaucoup plus sensibles au prix de l'or noir. Dès lors, elles agissent plus secrètement que les compagnies traditionnelles. «Les compagnies à bas coûts ont une marge de manœuvre plus importante au niveau des tarifs que les transporteurs classiques. Elles agissent de manière plus discrète vis-à-vis des clients, en limitant par exemple le nombre de places à des prix d'appel», souligne Pierre Sparaco, ancien chef du bureau européen de l'hebdomadaire américain Aviation Week.
Deuxième recette: limiter le poids des avions. Les compagnies rivalisent d'ingéniosité, parfois avec des moyens insensés. D'après Kurt Hoffmann, expert autrichien de l'avion, une compagnie sud-coréenne a réduit la quantité d'eau transportée sur ses moyen-courriers pour économiser 15,33 dollars par trajet sur la ligne Séoul-Pékin. Chez Swiss, les sièges composés de matériaux plus légers ont été introduits, les repose-pieds ont été ôtés sur certains appareils. Des directives de vol pour diminuer la résistance au vent ont été données aux pilotes. Derrière ces mesures, un homme: Sergio Pulitano, stratège de l'optimisation de la consommation de pétrole chez Swiss. Il a permis à la compagnie helvétique d'épargner dix millions de francs en 2005.
Troisième recette: chez United Airlines, la vitesse de vol a été réduite d'environ 120 kilomètres par heure. Montant de l'épargne: trois millions de dollars en une année.
Mais les économies les plus importantes pourraient être réalisées en utilisant des routes plus directes. Si les zones interdites de vol en Russie et en Chine étaient ouvertes à l'aviation civile, les coûts opérationnels du secteur diminueraient au minimum de 1,1 milliard de dollars.
Cent douze milliards de dollars. Telle est la facture de carburant que les compagnies aériennes devraient régler cette année, contre 91 milliards un an plus tôt. L'addition pourrait même s'avérer encore plus salée, compte tenu du prix record du pétrole atteint la semaine dernière: plus de 78 dollars le baril. Pour la première fois en 2005, les frais de kérosène ont dépassé ceux du personnel des transporteurs aériens pour atteindre 26% des charges totales. Pour les compagnies, chaque goutte compte. Limiter l'impact du prix élevé de l'or noir est devenu un vrai enjeu stratégique.
Première recette: les transporteurs traditionnels facturent des surcharges kérosène aux clients dès qu'un seuil de prix a été dépassé pendant une période d'un mois en général. Lorsqu'une compagnie augmente la surtaxe, les autres réagissent en cascade. Cela s'est produit six fois depuis la forte progression du prix du pétrole enregistrée dès 2004. Entre les compagnies, les différences en terme de surtaxe sur le kérosène sont significatives. Au départ de la Suisse, par exemple, la différence entre Swiss, qui annonce répercuter environ un tiers la hausse du kérosène sur ses clients, et KLM, atteint 30% sur les long-courriers. Selon la compagnie helvétique, l'écart en sa défaveur s'explique par le fait que Swiss effectue des vols sans escale. De plus, la concurrence n'est pas aussi vive que sur les court-courriers. Pour les trajets à l'intérieur de l'Europe, la compagnie dirigée par Christoph Franz n'est en revanche pas la plus chère pour les surtaxes kérosène. Cela s'explique notamment par les compétiteurs à bas coûts qui, en ne facturant pas de surtaxe, exercent une pression sur les compagnies traditionnelles.
Néanmoins, les «low cost», qui se vantent de ne pratiquer aucune surtaxe, sont de par leur structure de coûts, beaucoup plus sensibles au prix de l'or noir. Dès lors, elles agissent plus secrètement que les compagnies traditionnelles. «Les compagnies à bas coûts ont une marge de manœuvre plus importante au niveau des tarifs que les transporteurs classiques. Elles agissent de manière plus discrète vis-à-vis des clients, en limitant par exemple le nombre de places à des prix d'appel», souligne Pierre Sparaco, ancien chef du bureau européen de l'hebdomadaire américain Aviation Week.
Deuxième recette: limiter le poids des avions. Les compagnies rivalisent d'ingéniosité, parfois avec des moyens insensés. D'après Kurt Hoffmann, expert autrichien de l'avion, une compagnie sud-coréenne a réduit la quantité d'eau transportée sur ses moyen-courriers pour économiser 15,33 dollars par trajet sur la ligne Séoul-Pékin. Chez Swiss, les sièges composés de matériaux plus légers ont été introduits, les repose-pieds ont été ôtés sur certains appareils. Des directives de vol pour diminuer la résistance au vent ont été données aux pilotes. Derrière ces mesures, un homme: Sergio Pulitano, stratège de l'optimisation de la consommation de pétrole chez Swiss. Il a permis à la compagnie helvétique d'épargner dix millions de francs en 2005.
Troisième recette: chez United Airlines, la vitesse de vol a été réduite d'environ 120 kilomètres par heure. Montant de l'épargne: trois millions de dollars en une année.
Mais les économies les plus importantes pourraient être réalisées en utilisant des routes plus directes. Si les zones interdites de vol en Russie et en Chine étaient ouvertes à l'aviation civile, les coûts opérationnels du secteur diminueraient au minimum de 1,1 milliard de dollars.
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- Sylvain
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Intéressant cet article. Merci Lionstone.
On a donc des passagers à qui on demande de payer plus cher (surcharges carburant) pour un service moindre (moins de commodités à bord, trajets plus longs)[b][u][url=http://www.letemps.ch/template/finance.asp?page=23&article=185672]letemps.ch[/url][/u][/b] a écrit :les repose-pieds ont été ôtés sur certains appareils ... la vitesse de vol a été réduite d'environ 120 kilomètres par heure.
Il doit s'agir des zones réservées aux exercices militaires, interdites de survol par l'aviation civile. Comme ces zones doivent être contournées, les trajets sont plus longs. Il me semble qu'il en existe également en France.[b][u][url=http://www.letemps.ch/template/finance.asp?page=23&article=185672]letemps.ch[/url][/u][/b] a écrit :Si les zones interdites de vol en Russie et en Chine étaient ouvertes à l'aviation civile, les coûts opérationnels du secteur diminueraient
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- Tiennel
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Ces zones militaires sont bien plus grandes en Russie ou en Chine - au moins d'un ordre de grandeur. Mais on voit que l'auteur est américain : il existe le même problème aux USA. Essayez de survoler la zone 51 pour voir...
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- MadMax
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Eh, eh ça va jouer sur le moral... et donc sur la consommation de voyages tout ça.Billets d’avion. Bruxelles veut afficher le vrai prix
La Commission européenne s’attaque aux tarifs mis en avant par les compagnies aériennes. Elle souhaite que les prix affichés tiennent compte de tous les coûts complémentaires.
Taxe aéroport, surtaxes pétrolières, charges de bagages... autant de petites lignes qui s’ajoutent à la facture d’un billet d’avion. Autant de coûts supplémentaires que les compagnies, notamment celles à bas coûts, oublient de mentionner dans leur publicité. Ce qui leur permet parfois de mettre en avant des promotions du type «billet gratuit» ou «vol à un euro». La Commission européenne veut mettre de l’ordre dans cet affichage et protéger le consommateur. Hier, elle a adopté la proposition de législation du commissaire aux Transports Jacques Barrot qui prévoit l’interdiction de toute publicité mensongère basée sur des prix incomplets. Ce texte doit encore être adopté par le parlement européen et les 25 Etats-membres. Autre mesure : l’interdiction de toute discrimination en fonction du lieu de résidence de l’acheteur. Un billet devra être vendu au même prix au même moment dans tous les pays d’Europe.
- matthieu25
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- matthieu25
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J'adore la conclusion.
http://www.eurocockpit.com/Air Turquoise ne vole plus
La compagnie basée à Reims et qui devait aller à Vatry a été placée en liquidation judiciaire par le Tribunal de commerce de Reims, avec poursuite d'activité jusqu'au 31 juillet sans pouvoir voler.
Le communiqué d'Air Turquoise figure ici.
Une fois de plus en ces moments très difficiles, pensons aux salariés de la compagnie et à ses passagers qui ont acheté leur billet à l'avance…
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- energy_isere
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- Localisation : Les JO de 68, c'était la
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tiens, personne avait noté ca le 20 Juillet : la plus grosse compagnie du Brésil, VARIG, qui était en faillite, vendue aux enchéres pour une poignée de cacahuétes :
sur Le Nouvel Obs du 20/07
sur Le Nouvel Obs du 20/07
La compagnie aérienne brésilienne Varig vendue aux enchères
La compagnie aérienne brésilienne Varig, autrefois numéro un du secteur en Amérique latine, a été vendue aux enchères à un fonds local d'investissement pour 52,4 millions de reais (19 millions d'euros), ce qui la sauve pour l'instant de la faillite.
Le fonds d'investissement brésilien Volo do Brasil était l'unique enchérisseur lors cette vente publique de Varig, qui était placée depuis un an sous la protection de la loi sur les faillites.
L'opération, qui doit encore être approuvée par l'Agence brésilienne de l'aviation civile, apporte un ballon d'oxygène à Varig, dont la survie semblait menacée.
A cours d'argent pour payer le kérosène et les redevances d'aéroports, la compagnie, très lourdement endettée, a souvent annulé des vols et cloué au sol des avions ces derniers mois.
"Aujourd'hui, un nouveau Varig renaît", a déclaré le directeur général de la compagnie, Marcelo Bottini, devant environ 1.000 employés du groupe, qui assistaient aux enchères.
L'opération prévoit la scission en deux sociétés de Varig.
Volo, qui contrôle également avec le fonds américain MatlinPatterson la division de fret VarigLog, obtiendra la plupart des dessertes de Varig ainsi que l'essentiel de sa flotte, réduite à 13 avions contre 60 il y a quelques mois. Il reprendra aussi Smiles, le programme de fidélisation de la compagnie.
Il n'héritera pas en revanche de la dette massive de plus de sept milliards de reais (2,5 milliards d'euros) sous laquelle croule la compagnie. Ces créances devront être remboursées par une société distincte, contrôlée par la fondation Ruben Berta, l'actionnaire de contrôle historique de Varig.
La fondation, très critiquée pour sa gestion de la compagnie, conservera le centre de formation de Varig, certains bâtiments du groupe et une ligne intérieure, censée lui assurer une source régulière de liquidités.
La reprise par Volo devrait aussi se traduire par des licenciements massifs. Le groupe entend conserver environ 2.000 employés sur les 10.000 de Varig, selon les documents transmis aux organisateurs des enchères.
- Sylvain
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On ne mangera plus gratis à bord des avions russes
26 juillet 2006

26 juillet 2006
Réduction des coûts.Pour la plupart des passagers, le plateau-repas [...] était un élément qui agrémentait le vol. Mais il semble bien qu'ils devront sous peu faire leur deuil de cette "idylle" gastronomique. C'est que l'organisation de la restauration de bord, cela coûte cher.
Réduction de la masse embarquée.Et puis si l'on n'embarque plus de plateaux-repas, c'est autant de poids en moins à emporter, ce qui se traduit par une économie de kérosène.
Ensuite, avec un peu d'imagination on pourra installer quelques fauteuils supplémentaires dans le coin-cuisine désormais inutile.
La géologie pétrolière se moque de votre envie de conduire une automobile.
- jimfells
- Brut léger

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C'est passionnant, car des solutions techniques qui n'émmergaient pas jusqu'à présent pour cause de non rentabilité vont désormais percer durablement.
Cela fait longtemps que les avionneurs pensent aux sièges passager en composites. Mais les gains de masse ne remboursaient pas leur "équivalent" kérosene.
Avec un pétrole cher, il va être intéressant de voir la percée de ces solutions légères.
Cela fait longtemps que les avionneurs pensent aux sièges passager en composites. Mais les gains de masse ne remboursaient pas leur "équivalent" kérosene.
Avec un pétrole cher, il va être intéressant de voir la percée de ces solutions légères.

