[se loger] Où habiterez-vous après le Peak Oil ?
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Je reviens de vacance dans les Hautes-Laurentides et nous y avons vécu des moments éprouvants qui donnent un avant goût des conditions de vie difficiles qui pourraient revenir au Québec après le pic et à cause du réchauffement de la planète !Pura Vida a écrit :À Alain Poitras,
Je connais un peu le Québec et la région de Montréal et la rive droite du Saint Laurent un peu jusqu'au delà de Québec . Le Canada est sûrement un endroit très souhaitable s'il fallait subir les affres d'un pic du pétrole tournant mal. Au Canada, il n'y a vraiment que l'hiver qui soit redoutable, mais dans ce pays, personne ne s'en porte vraiment plus mal. Quel espace il y a, et quelles ressources naturelles il y a aussi. Quand on connait un minimum l'histoire et la vie des pionniers au Canada, certes, c'était des conditions très dures de vie, il n'y avait aucune place pour la moindre "frime", les récits surabondent. Mais c'est bien la preuve anticipée de la survie possible, et même un peu mieux, au pic du pétrole.
D'ailleurs, je crois qu'en cas de pic du pétrole "très dur", le continent Américain, dans son ensemble, serait, sauf erreur grossière, bien plus viable que l'Europe, l'Afrique du Nord, et même (encore que) la Scandinavie. Les Amériques, celle du Nord, aussi l'Amérique Centrale (quoique sélectivement) que je connais partiellement et le continent Sud-Américain, très bien placé sur la planète, recèlent des ressources, d'après ce que j'en connais, bien plus interessantes que nombre d'autres régions du monde (mais je ne connais pas tout et de très très loin!).
Pura Vida
Le 1er août en fin d'après-midi, un terrible orage à éclaté et les vent violents atteignant 100 km/h ont fait tomber des centaines d'arbres autour de la roulotte que nous occupions et un gros est même tombé dessus, heureusement sans faire trop de dommages. Des arbres au tronc de plus de 30cm de diamètre pliaient comme des roseaux jusqu'à ce que leur sommet touche le sol, c'était un spectacle apocalyptique, jamais personne n'avais vu ça dans cette région.
Nous avons passé le reste de la semaine sans électricité à couper des arbres gigantesques brisés à la base et déracinés, accotés pêle-mêle les uns sur les autres et menaçant de s'écrouler sur nous à tout moment, avec une simple scie à main, une hache et un câble, couverts de gomme de sapin de la tête aux pieds... le meilleur produit pour décoller cette matière de la peau est l'essence à briquet !
Ce soir là, plus de 450,000 personnes furent privé d'électricité et de téléphone et les routes étaient toutes bloquées par les arbres et poteaux tombés. Il y a eu des beaucoup de blessés mais heureusement peu de décès. Les jours suivants, des milliers de personnes s'affairaient à réparer les dégats au son des scies à chaine, génératrices et machineries lourdes, grâce à la disponibilité de l'essence dont le prix a augmenté pour l'événement.
J'ai entendu plusieurs commentaires de la part d'habitants de la région s'apparentant à ceux de ce forum, les catastrophes conscientisent plus les gens aux problèmes de la planète que les discussions. Il sera beaucoup plus difficile de se sortir de telles situations dans un monde sans pétrole...

Arbres menaçant de tomber sur nous.

Le premier que nous avons enlevé...
Alain,

Quelquefois, il vaut mieux se taire et passer pour un imbécile que de parler et le prouver !
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De toute façon les nuages de pollution se déplacent… j'ai lu dans la Dépêche que Toulouse ramase la pollution bordelaise, et envoie la sienne à Barcelone… alors Marseille > Lubéron, ça m'étonne pas…
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je ne changerai pas ,tjs l'occitanie. en bas il restera tjs un peu de vigne.si cela tourne vinaigre, ce que je ne crois guère, il y a les cevennes ou les corbieres qui gardent une tradition de frugalité. pour l'eau ,il y a un reseau souterrain extraordinaire qui peut de plus servir d'habitation(t° homogène toute l'année).des speleo viennent du monde entier pour essayer de le cartographier,ce qui est loin d'etre fait et les spoutniks n'en sont pas capables. mais pour moi,tout celà n'est que spéculation, nos modes de vie vont bien sur changer mais pas dans de telles proportions.les usines electriques continueront de fonctionner et la rationalisation des transports sera certes un sacré chamboulement, mais rien à voir avec l'exode ou l'occupation(les gens avaient faim) et je ne vois pas les reserves de nourriture dans les placards comme chez les grands parents tres marqué ,forcement par cette période réapparaitre.je pense tjs que le laisserai chez moi tout ouvert, avec pour seule difference de ne pas laisser tout allumé,une tout de même ,c'est plus accueillant . 

dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique
- jimfells
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EuhhSylvain a écrit :
- Si les centrales nucléaires sont laissées à l'abandon (c'est-à-dire qu'elles ne sont pas démontées proprement) : éviter d'habiter à proximité d'une centrale nucléaire ; éviter de s'installer en aval d'un fleuve servant à refroidir une centrale nucléaire (le fleuve pouvant amener les fuites radioactives de la centrale).
- À proximité d'une raffinerie : ce sera plus facile d'acquérir des carburants (tant qu'il y en aura).


J'ai habité deux années horribles à Martigues (13).
La ville est coincée entre la raffinerie de Lavéra (BP) et celle de la Méde (Total).
Sans même parler du beau feu d'artifice (Martigues est classée en Seveso II) meurtrier de La Mède en 1992, je ne souhaite à aucune personne un tant soit peu sensible à l'écologie d'habiter là-bas.
Le chantage à l'emploi est tel que personne ne moufte concernant la pollution (gazeuse, aérosol et aquatique). Plus drôle, Airfobep, l'organisme chargé de surveiller la qulité de l'air autours de l'étang de Berre est financé par .... ?
...

Bref, vivre à coté d'une raffinerie, pas pour moi.
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Re: Où habiterez-vous après le Peak Oil ?
Dans la Somme (80), la densité de population est sous la moyenne national 90/111, la terre est très productive et offre de multiples possibilités de bio-énergies. La vallée de la rivière Somme est propice a l'exploitation de la tourbe, un combustible vite oublié devant les avantages des fossiles ......Mais qui fit la richesse de la région durant les 19/20ème siècle la production pris fin au début des années 60 . A une poignée de Km de chez moi il y a beaucoup de marais ( des anciennes tourbières). L'achat d'un tel terrain inondable donc inculte et non constructible, peut etre utile dans un optique post-pic, production de tourbe et de fourrage pour un cheval, voir un potager c'est terre très humide, sont toute indiquées pour une culture de légumes ( a voir les hortillonnages d'Amiens les rendement sont exceptionnellements élevés)Tiennel a écrit :Envisagez-vous de déménager vous-mêmes pour améliorer vos chances de survie à long terme ?
http://perso.orange.fr/allonzalaventure ... nnages.htm
Phyvette

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