Certes, nous traduisons sa newsletter. Mais étonnamment, ses articles sont rarement débattus sur Oléocène. Les articles "Country Review" qui y sont publiés regorgent de détails qualitatifs sur l'histoire, l'économie, la politique et la géologie - mais les chiffres (réserves, pic) sont toujours en petit nombre et sortent du chapeau.
On se réfère tout le temps à la base de données (et surtout à la courbe) de l'ASPO. Personne n'en a jamais osé une critique argumentée - pourtant certaines données y sont surprenantes.
L'ASPO devrait s'appeler ASPOG puisque elle est l'association pour l'étude du "Peak Oil and Gas". Mais ces analyses sur le gaz (mis à part quelques points de vue sur les enjeux européens et russes) restent assez banales - certains Oléocénistes forgent des posts bien meilleurs sur le sujet à partir des données publiques.
Autant on entendait parler de C. Campbell en 2005, autant cette année c'est le silence radio depuis son petit village d'Irlande. Aurait-il des soucis de santé ?
Quant à ASPO-France, on ne peut pas dire que ce soit un site très actif : il est quasiment dans le même état depuis 6 mois, mis à part quelques documents à télécharger. Le schéma qui y est présent :

illustre d'ailleurs improprement ce qu'est la déplétiond'un gisement.
Certains pensent que l'ASPO n'est qu'un sous-marin des compagnies pétrolières, ayant pour but de sonner la fin de la récré depuis l'extérieur de l'école.
Finalement, à quoi sert l'ASPO ? Ou devrais-je dire : à quoi a-t-elle servi ? A faire connaître le mot Peak Oil au grand public sans que ce soit les compagnies pétrolières qui aient eu à l'expliquer ?