Le Pentagone a publié, vendredi 1er septembre, un rapport qui indique que "les conditions qui pourraient mener à une guerre civile sont réunies en Irak". C'est la première fois que la situation est officiellement dépeinte de façon aussi sombre.

Selon ce rapport rédigé à la demande du Congrès, le nombre hebdomadaire d'attaques a augmenté de 15 % en trois mois et celui des victimes irakiennes - civiles et militaires - de 51 %. Le bilan est de 3 000 morts par mois, dont les deux tiers dans des violences interconfessionnelles. La morgue de Bagdad a reçu 1 600 corps en juin et 1 800 en juillet, dont 90 % portaient des traces d'exécution. "Le conflit central s'est transformé en un combat entre les extrémistes chiites et sunnites pour contrôler les secteurs clefs de Bagdad et détourner les ressources économiques. Les escadrons de la mort et les terroristes sont enfermés dans des cycles de violence qui se renforcent mutuellement", explique le texte.
Parallèlement, l'insurrection sunnite reste "puissante, même si sa visibilité a été éclipsée par l'accroissement de la violence confessionnelle". La violence journalière des attaques à Bagdad reste inchangée malgré le lancement le 14 juin de l'opération de sécurisation.
les héros chiites vainqueurs des bouchers israéliens s'en donnent à coeur joie en Iran. Là c'est 1500 morts par mois qu'ils affichent au compteur nos vaillants défenseurs opprimés.