concrètement, comment nous préparer ?
Modérateurs : Rod, Modérateurs
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- Goudron
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Ma réponse à l'article :
A few points :
* one can only share what he has. If you prepare, you can share - if you want to. In any case it's better to have something planned in advance than not.
* Gandhi's example shows what millions of coordinated non-violent people (sharing the same culture with non-violent ethics) can achieve. The mayhem Europe went through during the Great Plague is quite another thing.
* I don't want to butcher a hog properly, I want to butcher it so that I can feed myself on it , no matter if it is done well or not. (beware of the bile, however)
* Communities might work or not - your food stockpile will in any case.
* Keep Katrina in mind when making survival advice.
-----------
Bon, celui qui a rédigé l'article est un peu prisonnier de ses rêves et de son idéologie. Il faut écouter ce qu'il a à dire, et y réfléchir, car il y a encore beaucoup de gens naïfs comme lui qui sévissent.
Tout son raisonnement est basé sur des stéréotypes (ainsi que le confirment les images choisies pour illustrer l'article). C'est l'erreur de base de prendre ceux qui ne sont pas comme soi pour de pauvres buses.
Il y a sans doute des survivalistes (US pour la plupart...) qui sont aussi ridicules que ceux décrits dans l'article, à vouloir vivre isolés de tout en autarcie complète. Ceux-là, on s'en fout.
Pour risquer un parallèle, ce n'est pas parce que pour l'instant les seuls médecins qu'on ait vu soignent avec des sangsues et des lavements que le concept de Médecine est pourri.
Fort heureusement, il existe d'autres survivalistes que des "suburbiens" ricains flippés.
Il est évident, comme le souligne Vincent, que nous sommes des animaux sociaux, d'ailleurs nous constituons immédiatement une société dès que nous nous rencontrons. En ce jour de rentrée scolaire, je vois bien ce que l'auteur de l'article a semble-t-il oublié, tout plongé qu'il est dans son Village dans les Nuages. C'est-à-dire comment une société se forme.
On oublie trop souvent que les sociétés se hierarchisent en fonction de ce qu'une personne peut apporter ou non (reocnnaissance sociale, biens, aide etc.).
Si vous avez de la bouffe, ou des médicaments, ou des compétences techniques, ou de la terre, ou si vous pouvez aider quelqu'un en cas de coup dur ou d'attaque (en utilisant vos armes si c'est grave), vous êtes utile aux autres.
Si vous vous retrouvez le cul nu à mendier votre bouffe et à dormir dans les granges, parce qu'au lieu de vous préparer vous avez passé votre temps à vouloir ridiculiser les gens prévenants, il est fort probable que votre position dans la société soit très très nulle.
Donc faites ce que la raison vous commande, et non un illuminé qui compte sur vous pour essayer ses illusions communautaires.
A few points :
* one can only share what he has. If you prepare, you can share - if you want to. In any case it's better to have something planned in advance than not.
* Gandhi's example shows what millions of coordinated non-violent people (sharing the same culture with non-violent ethics) can achieve. The mayhem Europe went through during the Great Plague is quite another thing.
* I don't want to butcher a hog properly, I want to butcher it so that I can feed myself on it , no matter if it is done well or not. (beware of the bile, however)
* Communities might work or not - your food stockpile will in any case.
* Keep Katrina in mind when making survival advice.
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Bon, celui qui a rédigé l'article est un peu prisonnier de ses rêves et de son idéologie. Il faut écouter ce qu'il a à dire, et y réfléchir, car il y a encore beaucoup de gens naïfs comme lui qui sévissent.
Tout son raisonnement est basé sur des stéréotypes (ainsi que le confirment les images choisies pour illustrer l'article). C'est l'erreur de base de prendre ceux qui ne sont pas comme soi pour de pauvres buses.
Il y a sans doute des survivalistes (US pour la plupart...) qui sont aussi ridicules que ceux décrits dans l'article, à vouloir vivre isolés de tout en autarcie complète. Ceux-là, on s'en fout.
Pour risquer un parallèle, ce n'est pas parce que pour l'instant les seuls médecins qu'on ait vu soignent avec des sangsues et des lavements que le concept de Médecine est pourri.
Fort heureusement, il existe d'autres survivalistes que des "suburbiens" ricains flippés.
Il est évident, comme le souligne Vincent, que nous sommes des animaux sociaux, d'ailleurs nous constituons immédiatement une société dès que nous nous rencontrons. En ce jour de rentrée scolaire, je vois bien ce que l'auteur de l'article a semble-t-il oublié, tout plongé qu'il est dans son Village dans les Nuages. C'est-à-dire comment une société se forme.
On oublie trop souvent que les sociétés se hierarchisent en fonction de ce qu'une personne peut apporter ou non (reocnnaissance sociale, biens, aide etc.).
Si vous avez de la bouffe, ou des médicaments, ou des compétences techniques, ou de la terre, ou si vous pouvez aider quelqu'un en cas de coup dur ou d'attaque (en utilisant vos armes si c'est grave), vous êtes utile aux autres.
Si vous vous retrouvez le cul nu à mendier votre bouffe et à dormir dans les granges, parce qu'au lieu de vous préparer vous avez passé votre temps à vouloir ridiculiser les gens prévenants, il est fort probable que votre position dans la société soit très très nulle.
Donc faites ce que la raison vous commande, et non un illuminé qui compte sur vous pour essayer ses illusions communautaires.
- thorgal
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blabla blabla "isme" blablabla "communaute" blablabla "survie" blablabla ...
pffff. Avez-vous deja vecu dans une communaute ? autarcique qui plus est ? Moi, oui. J'ai deja "goute a ca". J'ai vecu en Kabylie quelques mois. Y a pas forcement de "machin dormant dans la grange, on le vire a coup d'pompe dans le derche" ou de "les plus forts s'imposent". Quand on est paume au fin fond de sa montagne avec quelques dizaines d'autres personnes (plus ou moins de la meme famille), on s'entraide et on partage car c'est la seule facon de survivre correctement ensemble. C'est tout. Et on vit selon les conditions, l'environnement immediat. Un village manque de bouffe ? on envoie de la bouffe. Trop froid ? on se chauffe avec les animaux. Truc a besoin d'un nouveau toit ? on le repare. C'est pas idyllique, c'est plein de corvees, on se fait mal, on peut etre meme gravement malade, la mortalite est surement plus elevee mais la communaute survit car c'est dans son interet meme. On apprend ca aux gamins tres tot pour qu'une fois adultes, ils puissent prendre la releve. Et y a pas de raison que dans les futures communautes autarciques, ce ne soit pas pareil.
Apres, tous ces discours abstraits, theoriques, smart sur le papier, c'est vraiment du vent.
Durant la vague d'attentats en Algerie (annees 90 terribles), les villageois se defendaient comme ils pouvaient (tours de garde armees). Mais les massacres ponctuels de gens (bien qu'ayant atteint de tristes proportions a un moment donne - pas en Kabylie qui servait de maquis) ne furent absolument pas le resultat d'une famine. Les Kabyles, dans leurs montagnes, ont traverse des siecles de quasi isolement. Bien sur, ca n'empechait pas quelques marchants arabes de passer dans le coin. Est-ce que les villageois allaient trucider le malheureux aventurier ? non. A t-on vu des hordes de gens affames descendre de leurs montagnes et envahir les villes arabes ? non. Et pourtant, y en a eu des crises dans la region ...
bon, chuis HS, et c'est pas constructif. C'est juste une reaction a chaud quand je lis tous ces machins theorisant.
pffff. Avez-vous deja vecu dans une communaute ? autarcique qui plus est ? Moi, oui. J'ai deja "goute a ca". J'ai vecu en Kabylie quelques mois. Y a pas forcement de "machin dormant dans la grange, on le vire a coup d'pompe dans le derche" ou de "les plus forts s'imposent". Quand on est paume au fin fond de sa montagne avec quelques dizaines d'autres personnes (plus ou moins de la meme famille), on s'entraide et on partage car c'est la seule facon de survivre correctement ensemble. C'est tout. Et on vit selon les conditions, l'environnement immediat. Un village manque de bouffe ? on envoie de la bouffe. Trop froid ? on se chauffe avec les animaux. Truc a besoin d'un nouveau toit ? on le repare. C'est pas idyllique, c'est plein de corvees, on se fait mal, on peut etre meme gravement malade, la mortalite est surement plus elevee mais la communaute survit car c'est dans son interet meme. On apprend ca aux gamins tres tot pour qu'une fois adultes, ils puissent prendre la releve. Et y a pas de raison que dans les futures communautes autarciques, ce ne soit pas pareil.
Apres, tous ces discours abstraits, theoriques, smart sur le papier, c'est vraiment du vent.
Durant la vague d'attentats en Algerie (annees 90 terribles), les villageois se defendaient comme ils pouvaient (tours de garde armees). Mais les massacres ponctuels de gens (bien qu'ayant atteint de tristes proportions a un moment donne - pas en Kabylie qui servait de maquis) ne furent absolument pas le resultat d'une famine. Les Kabyles, dans leurs montagnes, ont traverse des siecles de quasi isolement. Bien sur, ca n'empechait pas quelques marchants arabes de passer dans le coin. Est-ce que les villageois allaient trucider le malheureux aventurier ? non. A t-on vu des hordes de gens affames descendre de leurs montagnes et envahir les villes arabes ? non. Et pourtant, y en a eu des crises dans la region ...
bon, chuis HS, et c'est pas constructif. C'est juste une reaction a chaud quand je lis tous ces machins theorisant.
Never under-estimate the predictability of stupidity - Bullet Tooth Tony
- nelson62
- Goudron
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- Localisation : Normandie
Ce sont de très jolies discussions mais vous batissez bcp
de châteaux en Espagne!!
Une question qui me taraude: vous parlez bcp de préparations, ce que vous feriez, ds telle situation et ci et ça....
Encore faudra-t-il avoir la capacité morale pour le faire!!!
Ca me fait penser aux gens qui disaient après la guerre que
"s'ils avaient été là ,eux ils auraient fait et ceci, et cela...
2ème question: c'est bien beau de discuter de ttes ces choses mais
il ne faudrait pas tomber dans le syndrome du désert des Tartares..
de châteaux en Espagne!!
Une question qui me taraude: vous parlez bcp de préparations, ce que vous feriez, ds telle situation et ci et ça....
Encore faudra-t-il avoir la capacité morale pour le faire!!!
Ca me fait penser aux gens qui disaient après la guerre que
"s'ils avaient été là ,eux ils auraient fait et ceci, et cela...
2ème question: c'est bien beau de discuter de ttes ces choses mais
il ne faudrait pas tomber dans le syndrome du désert des Tartares..
Sans pétrole la fête est plus folle!!
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- Goudron
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Oui, allez vous avez raison, ne faisons rien, ne préparons rien, nous n'avons pas encore connu la Guerre Civile ou le Peak Oil de 2012, nous n'avons donc pas le droit de prétendre savoir ce qui va se passer.
Il vaut mieux entendre les experts et ceux qui ont vécu la Vraie Vie (celle d'Auchan ?), toute tentative de comprendre le monde, tout débat est stérile et se résume à des châteaux en Espagne.
Faites, faites.
Moi je continue.

Il vaut mieux entendre les experts et ceux qui ont vécu la Vraie Vie (celle d'Auchan ?), toute tentative de comprendre le monde, tout débat est stérile et se résume à des châteaux en Espagne.
Faites, faites.
Moi je continue.

Plus fort que Bonne Maman !
- Cassandre
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T'en fais pas, en cas de nécessité, les états d'âme passent à la trappe !nelson62 a écrit :Encore faudra-t-il avoir la capacité morale pour le faire!!!
• regarder Oléocène •
• « No fate but what we make » (Sarah) « If you're listening to this, you are the resistence. » (John) •
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- Gaz naturel
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Oui, j'ai quelques expériences de ce type (mais pas au Maghreb). Alors que tu sembles penser que, à part toi, les autres foreumeurs ne connaissent rien au sujet. Faut-il donner son CV?thorgal a écrit :blabla blabla "isme" blablabla "communaute" blablabla "survie" blablabla ...
pffff. Avez-vous deja vecu dans une communaute ? autarcique qui plus est ? Moi, oui. J'ai deja "goute a ca".

Mais quel est le rapport avec la choucroute????J'ai vecu en Kabylie quelques mois. Y a pas forcement de "machin dormant dans la grange, on le vire a coup d'pompe dans le derche" ou de "les plus forts s'imposent". Quand on est paume au fin fond de sa montagne avec quelques dizaines d'autres personnes (plus ou moins de la meme famille), on s'entraide et on partage car c'est la seule facon de survivre correctement ensemble. C'est tout. Et on vit selon les conditions, l'environnement immediat. Un village manque de bouffe ? on envoie de la bouffe. Trop froid ? on se chauffe avec les animaux. Truc a besoin d'un nouveau toit ? on le repare. C'est pas idyllique, c'est plein de corvees, on se fait mal, on peut etre meme gravement malade, la mortalite est surement plus elevee mais la communaute survit car c'est dans son interet meme. On apprend ca aux gamins tres tot pour qu'une fois adultes, ils puissent prendre la releve. Et y a pas de raison que dans les futures communautes autarciques, ce ne soit pas pareil.
Apres, tous ces discours abstraits, theoriques, smart sur le papier, c'est vraiment du vent.

Tu as juste oublié une chose en passant : une grande part des occidentaux vivent en zone urbaine et suburbaine, et ils se demandent comment survivre après une crise plus ou moins grave. Je ne vois pas en quoi les conditions actuelles de vie dans un petit village kabyle permetttent d'éclairer de quelconque façon ce qui se passera en zone urbaine ou suburbaine dans les pays "riches" occidentaux. Je pense que la magnifique tradition kabyle de solidarité et d'hospitalité fait quelque peu défaut par chez nous...
Dernière modification par vincent128 le 04 sept. 2006, 19:50, modifié 1 fois.
Le fond de l'air est frais.
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- Hydrogène
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en 70 ils envisageaient quelle catastrophe ? probablement pas la fin du pétrole mais peut-être plutôt une guerre nucléaire, non ?une petite perspective historique n'est pas inutile : depuis au moins les années 70, les survivalistes se préparent à la catastrophe imminente... qui n'est pas arrivée jusqu'ici. Il me semble qu'il faudrait au moins essayer que les préparations contribuent à se faire plaisir, ou à apprendre des choses utiles même hors catastrophe, sous peine d'avoir l'impression, 30 ans plus tard, d'avoir perdu beaucoup de temps et d'argent.
ce n'est donc pas comparable.
Effectivement pour ma part je "me prépare" et j'expérimente parce que çà me fait plaisir et que je ne vivrais pas autrement s'il n'était pas question de fin du pétrole... c'est plutôt l'idée que, vu les ressources limitées de la planète nous serons tôt ou tard confrontés au problème et qu'il faudra alors trouver le mode de vie "optimal" de l'humain.
Pour les pillards je n'y crois pas trop et pense plutôt qu'il y aura de la "débrouille généralisée collective" et de l'entraide... Les circonstances nouvelles, le défi pour s'en sortir, devraient justement contribuer à faire renaître des valeur oubliées et modifier notre état d'esprit... Si on est perdu ensemble dans la jungle et qu'il faut organiser la survie on n'a pas le même état d'esprit que si on se trouve dans sa voiture dans un embouteillage ou devant sa télé avec l'apéro... et on n'ira pas non plus tuer les habitants du premier village qu'on rencontre, pour les piller.
Pour bien faire il faudrait reprendre en détail les scénarios possibles...
- nelson62
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Geispe a dit:
"Si on est perdu ensemble dans la jungle et qu'il faut organiser la survie on n'a pas le même état d'esprit que si on se trouve dans sa voiture dans un embouteillage ou devant sa télé avec l'apéro..et on n'ira pas non plus tuer les habitants du premier village qu'on rencontre, pour les piller."
Sauf que si je me souviens bien, l'année dernière, lors du cyclone Katrina, la
solidarité entre réfugiés n'était revenu que lorsque les besoins fondamentaux et essentiels de l'être humain (manger et boire) était assurée... la plupart du tps par des ONG...
Ce qui veut dire que si la société se délite rapidement avec une interruption des circuits d'approvisionnement (magasins vides), G crois effectivement qu'il y aura quelques balles perdues ...
Andros: sache d'abord que je ne voulais pas te vexer en aucune manière. Mais j'essaye de penser aux applications pratiques de ce fil dans mon lieu de vie: j'habite au 6ème étage et dernier étage d'un immeuble à 10 min du centre-ville.
Tous vous considérez (vs avez en gde partie raison) que l'idéal serait d'avoir un terrain avec une maison et de vivre en quasi-autarcie...
Juste qques remarques:
-la population française est urbanisée à près de 80%. Revenir à la campagne ne sera le fait que d'une poignée.
-en plus matériellemnt, je pense qu'il n'y aura pas assez de terrains disponibles (du moins pas immédiatement)
- il faut justement avoir les moyens matériels( outils variés); intellectuels (neurones en état de marche, capacité d'invention et d'adaptation..) pour faire le Gd Saut...
Et pour les quelques millions de personnes qui resteront sur place? Vous faites quoi?
G bien qques idées pour les citadins comme moi:
pour les immeubles, ce serait de remplacer la parabole du balcon par des panneaux solaires et de faire fonctionner les appareils électriques à tour de rôle.
Ensuite cultiver des petits jardins (et des animaux comme poules ou lapins) sur le toit des immeubles (comme à Cuba.. ) Mais après?
Serait-ce suffisant??

"Si on est perdu ensemble dans la jungle et qu'il faut organiser la survie on n'a pas le même état d'esprit que si on se trouve dans sa voiture dans un embouteillage ou devant sa télé avec l'apéro..et on n'ira pas non plus tuer les habitants du premier village qu'on rencontre, pour les piller."
Sauf que si je me souviens bien, l'année dernière, lors du cyclone Katrina, la
solidarité entre réfugiés n'était revenu que lorsque les besoins fondamentaux et essentiels de l'être humain (manger et boire) était assurée... la plupart du tps par des ONG...

Ce qui veut dire que si la société se délite rapidement avec une interruption des circuits d'approvisionnement (magasins vides), G crois effectivement qu'il y aura quelques balles perdues ...

Andros: sache d'abord que je ne voulais pas te vexer en aucune manière. Mais j'essaye de penser aux applications pratiques de ce fil dans mon lieu de vie: j'habite au 6ème étage et dernier étage d'un immeuble à 10 min du centre-ville.
Tous vous considérez (vs avez en gde partie raison) que l'idéal serait d'avoir un terrain avec une maison et de vivre en quasi-autarcie...
Juste qques remarques:
-la population française est urbanisée à près de 80%. Revenir à la campagne ne sera le fait que d'une poignée.
-en plus matériellemnt, je pense qu'il n'y aura pas assez de terrains disponibles (du moins pas immédiatement)
- il faut justement avoir les moyens matériels( outils variés); intellectuels (neurones en état de marche, capacité d'invention et d'adaptation..) pour faire le Gd Saut...
Et pour les quelques millions de personnes qui resteront sur place? Vous faites quoi?
G bien qques idées pour les citadins comme moi:
pour les immeubles, ce serait de remplacer la parabole du balcon par des panneaux solaires et de faire fonctionner les appareils électriques à tour de rôle.
Ensuite cultiver des petits jardins (et des animaux comme poules ou lapins) sur le toit des immeubles (comme à Cuba.. ) Mais après?
Serait-ce suffisant??


Sans pétrole la fête est plus folle!!
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- Goudron
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Nelson, rassures-toi j'aime bien titiller les gens (il y en a qui aiment moins que d'autres)
Tu as tout à fait raison en ce qui concerne les millions d'Européens bloqués dans les grandes agglomérations.
A long terme, l'agriculture mécanisée subsistera AMHA, même sans engrais et autre bienfaits de la pétrochimie. S'il reste du carburant, ca sera pour les tracteurs. Surtout les biocarburants, que ces chers tracteurs produiront.
C'est pourquoi peu de gens devraient avoir besoin de se mettre au vert, à terme on reviendra à l'agriculture mécanisée, les rendements sont trop élevés pour que l'on ait le luxe de s'en passer.
Par contre, le régime alimentaire pourrait bien être fort frugal (rations minimum) - l'intérêt d'un jardin, et d'un poulailler, pourrait bien résider là-dedans : fruits et protéines fraîche, pour soi et comme source de revenu.
Bon ça sonne MadMax, mais on n'est pas obligé de suivre ce chemin. Ceci dit, vu la cécité entretenue chez nos concitoyens par les médias, au lieu de corriger le tir les consommateurs vont dans le mur. Si on les réveillait, ca serait tout le système qui s'effondrerait.
Mais j'ai lu kekpar que 50% des Français avaient un jardin (même petit), et qu'un bon nombre ont aussi un potager. Les classes populaires ( 40% de la population) notamment auraient l'habitude de cultiver, simple calcul fincancier.
Ce sont les "classes moyennes" qui vont morfler un max. (M'enfin bon, je suppose que ca a été dit et redit ici)
Alors tous ceux qui habitent des immeubles, les centre-villes etc, soit ils ont un bon job, soit ils ont du souci à se faire. Il y a pas de recette miracle hélas, quand tu dépend du système et que le système ne fonctionne plus, tu dois aller ailleurs. Réfugié économique, vagabond etc.
Vivre au milieu de dizaines de milliers de gens qui habitent à moins de dix minutes à pied de chez toi, et qui se retrouvent comme toi subitement sans eau ni éléctricité, ce n'est pas une bonne idée pour survivre.
Nota : je suis bien conscient que le scénario qui sous-tend l'ensemble est très flou. Voilà AMHA le pire qui pourrait se produire : (attention c'est over-the-top)
1- crise économique grave, type effondrement du pouvoir d'achat / crise financière ou monétaire (krach, entre autres). L'énergie (et la part d'énergie dans les produits et aliments) devient trop chère pour la plupart des ménages (même si le prix du baril reste constant)
2- Le tissu économique est atteint, faute de demande. Nombreuses fermetures d'usines, mais aussi problèmes de distribution de nourriture (ce n'est plus rentable de vendre / transporter certains produits alimentaires)
3- Face à l'épuisement des ressources financières des ménages, il y a des craintes et des comportements irrationnels (panique, rumeurs), et du désespoir. L'esprit d'entreprise, au sens économique, n'existe plus.
4- Installation de l'économie parallèle : détournement d'eau, d'éléctricité. Les services commencent à couper l'approvisonnement, par faute de demande solvable, par peur des dégradations mais surtout par effet de la crise économique (pas de pièces de rechange - ou pas d'argent pour les payer - ou bien l'usine est fermée).
5- Le gouvernement ne joue que sur les effets de relations publiques, combinés à de la répression, vu qu'il ne dispose pas des moyens économiques pour relancer la machine (pour le moment) : toute relance keynésienne est isolée, les fonds investis se diluent immédiatement dans le vaste marché mondial.
On ne veut pas se mettre à dos le secteur privé, qui de fait se retrouve seul en mesure de faire quelque chose, mais gère mal la crise (la Grande Dépression avant Roosevelt).
6- L'Usine du Monde, (la Chine) subit la crise de plein fouet, nombre d'usines ferment, or ce sont des usines globalisées qui approvisionnent le monde entier.
7- De par le monde, de vastes pans de la population sont maintenant insolvables : ils ne peuvent plus acheter de nourriture. Comme pendant la Seconde Guerre Mondiale, les paysans ont des tapis précieux dans leurs étables, et les capacités de revente d'objets s'épuisent.
La famine et les émeutes commencent. Seuls les "forces de l'ordre" (qu'elles soient fonctionnaires, privées ou mercenaires) continuent à être rémunérés.
8- Des vagues de réfugiés économiques envahissent les campagnes, déstabilisant les rapports de force locaux lorsqu'elles ne sont pas canalisées (parquées) dans des camps humanitaires. Ce sont dans ces mêmes camps où seront organisées des distributions de rations, à partir de nourriture réquisitionnée, si tant est que cela soit permis. Dans le cas contraire, sous un seuil nutritionnel minimal, ces camps deviennent des mouroirs , où malnutrition et manque d'hygiène travaillent de concert à réduire la population. Une population hagarde et broyée, comme l'a décrite John Steinbeck lorsqu'il était journaliste.
9- Dans les campagnes, l'économie est démonétisée (Grande Dépression US juste avant Roosevelt). Le monde regorge de ressources qu'on ne peut exploiter faute de système économique globalisé.
Tu as tout à fait raison en ce qui concerne les millions d'Européens bloqués dans les grandes agglomérations.
A long terme, l'agriculture mécanisée subsistera AMHA, même sans engrais et autre bienfaits de la pétrochimie. S'il reste du carburant, ca sera pour les tracteurs. Surtout les biocarburants, que ces chers tracteurs produiront.
C'est pourquoi peu de gens devraient avoir besoin de se mettre au vert, à terme on reviendra à l'agriculture mécanisée, les rendements sont trop élevés pour que l'on ait le luxe de s'en passer.
Par contre, le régime alimentaire pourrait bien être fort frugal (rations minimum) - l'intérêt d'un jardin, et d'un poulailler, pourrait bien résider là-dedans : fruits et protéines fraîche, pour soi et comme source de revenu.
Bon ça sonne MadMax, mais on n'est pas obligé de suivre ce chemin. Ceci dit, vu la cécité entretenue chez nos concitoyens par les médias, au lieu de corriger le tir les consommateurs vont dans le mur. Si on les réveillait, ca serait tout le système qui s'effondrerait.
Mais j'ai lu kekpar que 50% des Français avaient un jardin (même petit), et qu'un bon nombre ont aussi un potager. Les classes populaires ( 40% de la population) notamment auraient l'habitude de cultiver, simple calcul fincancier.
Ce sont les "classes moyennes" qui vont morfler un max. (M'enfin bon, je suppose que ca a été dit et redit ici)
Alors tous ceux qui habitent des immeubles, les centre-villes etc, soit ils ont un bon job, soit ils ont du souci à se faire. Il y a pas de recette miracle hélas, quand tu dépend du système et que le système ne fonctionne plus, tu dois aller ailleurs. Réfugié économique, vagabond etc.
Vivre au milieu de dizaines de milliers de gens qui habitent à moins de dix minutes à pied de chez toi, et qui se retrouvent comme toi subitement sans eau ni éléctricité, ce n'est pas une bonne idée pour survivre.
Nota : je suis bien conscient que le scénario qui sous-tend l'ensemble est très flou. Voilà AMHA le pire qui pourrait se produire : (attention c'est over-the-top)
1- crise économique grave, type effondrement du pouvoir d'achat / crise financière ou monétaire (krach, entre autres). L'énergie (et la part d'énergie dans les produits et aliments) devient trop chère pour la plupart des ménages (même si le prix du baril reste constant)
2- Le tissu économique est atteint, faute de demande. Nombreuses fermetures d'usines, mais aussi problèmes de distribution de nourriture (ce n'est plus rentable de vendre / transporter certains produits alimentaires)
3- Face à l'épuisement des ressources financières des ménages, il y a des craintes et des comportements irrationnels (panique, rumeurs), et du désespoir. L'esprit d'entreprise, au sens économique, n'existe plus.
4- Installation de l'économie parallèle : détournement d'eau, d'éléctricité. Les services commencent à couper l'approvisonnement, par faute de demande solvable, par peur des dégradations mais surtout par effet de la crise économique (pas de pièces de rechange - ou pas d'argent pour les payer - ou bien l'usine est fermée).
5- Le gouvernement ne joue que sur les effets de relations publiques, combinés à de la répression, vu qu'il ne dispose pas des moyens économiques pour relancer la machine (pour le moment) : toute relance keynésienne est isolée, les fonds investis se diluent immédiatement dans le vaste marché mondial.
On ne veut pas se mettre à dos le secteur privé, qui de fait se retrouve seul en mesure de faire quelque chose, mais gère mal la crise (la Grande Dépression avant Roosevelt).
6- L'Usine du Monde, (la Chine) subit la crise de plein fouet, nombre d'usines ferment, or ce sont des usines globalisées qui approvisionnent le monde entier.
7- De par le monde, de vastes pans de la population sont maintenant insolvables : ils ne peuvent plus acheter de nourriture. Comme pendant la Seconde Guerre Mondiale, les paysans ont des tapis précieux dans leurs étables, et les capacités de revente d'objets s'épuisent.
La famine et les émeutes commencent. Seuls les "forces de l'ordre" (qu'elles soient fonctionnaires, privées ou mercenaires) continuent à être rémunérés.
8- Des vagues de réfugiés économiques envahissent les campagnes, déstabilisant les rapports de force locaux lorsqu'elles ne sont pas canalisées (parquées) dans des camps humanitaires. Ce sont dans ces mêmes camps où seront organisées des distributions de rations, à partir de nourriture réquisitionnée, si tant est que cela soit permis. Dans le cas contraire, sous un seuil nutritionnel minimal, ces camps deviennent des mouroirs , où malnutrition et manque d'hygiène travaillent de concert à réduire la population. Une population hagarde et broyée, comme l'a décrite John Steinbeck lorsqu'il était journaliste.
9- Dans les campagnes, l'économie est démonétisée (Grande Dépression US juste avant Roosevelt). Le monde regorge de ressources qu'on ne peut exploiter faute de système économique globalisé.
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- Hydrogène
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je me méfie des images des médias qui sont plutôt motivés pour montrer des scènes de panique.... dans le cas de la fin du pétrole on n'attend définitivement plus d'aide de nulle part, donc la réaction n'est pas comparable.Sauf que si je me souviens bien, l'année dernière, lors du cyclone Katrina, la
solidarité entre réfugiés n'était revenu que lorsque les besoins fondamentaux et essentiels de l'être humain (manger et boire) était assurée... la plupart du tps par des ONG...
Je ne dis pas qu'il n'y aura pas de balles perdues... Il y en a même aujourd'hui.
c'est ce que je pensais aussi. Mais on ne fait pas de l'autarcie efficacement du jour au lendemain... il faut plusieurs années de routine.Tous vous considérez (vs avez en gde partie raison) que l'idéal serait d'avoir un terrain avec une maison et de vivre en quasi-autarcie...
- jimfells
- Brut léger
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Certains préparent leur futur jardin avec de gros moyens :
http://www.dailymotion.com/swf/6xHdDb1LOENZf9s1
Je vous conseille de noter les conseils, et de les appliquer à grande échelle, celà peut aboutir à quelque chose d'énorme
http://www.dailymotion.com/swf/6xHdDb1LOENZf9s1
Je vous conseille de noter les conseils, et de les appliquer à grande échelle, celà peut aboutir à quelque chose d'énorme

- zoneautonome
- Goudron
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- Loup Espiègle
- Condensat
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- Localisation : S-E
V'là. J'ai passé un mois coupé du monde (euh, j'avais quand même toutes les chaînes du satellite anglais
) dans la montagne drômoise (950m d'altitude tout de même) sur une ferme. J'ai pu me rendre un peu compte de la vie "à la dure", surtout que je logeais dans une pièce fermée par une porte pleine de trou, vive le vent ! sur un matelas à ressort pourrave et même que des loirs venaient dormir avec moi dans un coin du mur en face de mon lit. J'ai pas mangé de pizzas surgelés, ça, ya pas photo ! Des produits frais du jardin. J'ai eu l'occasion de m'occuper du dépeçage et de la découpe d'un veau qui n'avait même pas vu le ciel pour 12H (mort dans un buisson de genêts), avec mon super couteau qui tue tout (j'ai même pu découper la carcasse avec la lame dentée...). J'ai gardé la peau, l'ai fait séché avec du sel et les morceaux de viande (carcasse et pattes) sont partis dans une grande marmitte terminus l'estomac des trois chiens. J'ai fait plein d'autres trucs mais bon, c'est l'anecdote la plus sympa. Je suis trop vané pour raconter le reste ce soir.
Oh puis si, je vais raconter plus que ça.
J'ai voulu bricoler une micro-centrale hydroéléctrique avec un alternateur de Master Renault, j'ai découpé une roue à aubes dans des planches au rébus, j'ai passé une heure à démonter l'alternateur, pour finalement me rendre compte que c'était un peu trop gros comme dynamo pour ma petite roue surtout que le débit du ruisseau n'est pas très fort. J'ai abandoné à cause de la difficulté à fixer l'alternateur sur un bout de bois et le problème de l'axe de la roue pour placer la courroie et tout, la gallère quoi.
J'ai aussi expérimenté la poterie, ayant sous la main des monticules d'argile brisée. Un peu d'eau et d'huile de coude et on se retrouve avec une motte d'argile prête à être façonnée. J'ai commencé un bol avec la méthode des colombins. A peine fini, je l'ai fait tombé par terre en essayant de marquer quelque chose dessous, et là, plein de cailloux se sont collé dessus et donc je l'ai balancé, pestant contre moi même
.
Mon projet a évolué et je crois bien que je n'intègrerais pas d'ovins ni de bovins sur mon terrain. Juste un âne ou deux pour le transport, et quelques poules.
Good o', got to go !
LE

Oh puis si, je vais raconter plus que ça.
J'ai voulu bricoler une micro-centrale hydroéléctrique avec un alternateur de Master Renault, j'ai découpé une roue à aubes dans des planches au rébus, j'ai passé une heure à démonter l'alternateur, pour finalement me rendre compte que c'était un peu trop gros comme dynamo pour ma petite roue surtout que le débit du ruisseau n'est pas très fort. J'ai abandoné à cause de la difficulté à fixer l'alternateur sur un bout de bois et le problème de l'axe de la roue pour placer la courroie et tout, la gallère quoi.
J'ai aussi expérimenté la poterie, ayant sous la main des monticules d'argile brisée. Un peu d'eau et d'huile de coude et on se retrouve avec une motte d'argile prête à être façonnée. J'ai commencé un bol avec la méthode des colombins. A peine fini, je l'ai fait tombé par terre en essayant de marquer quelque chose dessous, et là, plein de cailloux se sont collé dessus et donc je l'ai balancé, pestant contre moi même

Mon projet a évolué et je crois bien que je n'intègrerais pas d'ovins ni de bovins sur mon terrain. Juste un âne ou deux pour le transport, et quelques poules.
Good o', got to go !
LE
Dernière modification par Loup Espiègle le 30 sept. 2006, 19:47, modifié 1 fois.