Modérateurs : Rod, Modérateurs
C'est en contradiction complète avec le contenu de tes citations (et mon message plus haut) L'OPEP annonce qu'il va mettre 800 000 B/j de moins sur le marché en 2007 qu'en 2006, soit-disant parce qu'on lui en demande moins!Environnement2100 a écrit :Au risque d'être lourd, cela signifie que l'OPEP ajuste en ce moment le prix du pétrole à la baisse (en mettant plus de pétrole sur le marché), jusqu'à ce qu'il atteigne une valeur qui a du faire l'objet de beaucoup de négociations intéressantes.
Comme tu lis vite epe ! Peut-être un peu trop viteepe a écrit :C'est en contradiction complète avec le contenu de tes citations (et mon message plus haut) L'OPEP annonce qu'il va mettre 800 000 B/j de moins sur le marché en 2007 qu'en 2006, soit-disant parce qu'on lui en demande moins!Environnement2100 a écrit :Au risque d'être lourd, cela signifie que l'OPEP ajuste en ce moment le prix du pétrole à la baisse (en mettant plus de pétrole sur le marché), jusqu'à ce qu'il atteigne une valeur qui a du faire l'objet de beaucoup de négociations intéressantes.
?c'est-à-dire que l'OPEP confirme bien avoir contribué à la redescente du baril que nous connaissons depuis quelques jours (le passé). Disclaimer : l'excès d'offre seul est insuffisant à faire chuter le cours, si les troubles géopolitiques sont élevés.L'OPEP laisse entendre que l'économie mondiale risque de se ralentir en 2007, et se réserve donc le droit de diminuer son offre (l'avenir) si le prix chute trop bas.Environnement2100 a écrit :ajuste en ce moment le prix du pétrole à la baisse
Tu dois bien reconnaître qu'en ce moment, le prix et la consommation déclinent, ce qui ne peut en aucun signifier un déficit de production ?epe a écrit :Non, non, je lis peut-être vite mais je sais ce que je lis. Je pense sincèrement que la production de l'OPEP (hormis un peu de pétrole trop soufré qui ne trouve pas preneur) est toujours au max et non seulement plafonne mais commence à décliner. Et que son discours n'est qu'un écran de fumée destiné à camoufler son déclin.
Je peux me tromper bien entendu. L'avenir nous départagera.
Ah? La consommation décline? En annuel au niveau mondial? Tes sources? Où est-ce juste la croissance de la consommation qui ralentit? Ou les prévisions de croissance?Environnement2100 a écrit : Tu dois bien reconnaître qu'en ce moment, le prix et la consommation déclinent, ce qui ne peut en aucun signifier un déficit de production ?
il suffit que les prix élevés aient provoqué un différentiel entre demande et offre, que ce soit avec une hausse ou une baisse de production globale : la seule chose qui compte c'est l'écart entre offre et demande.Environnement2100 a écrit :Tu dois bien reconnaître qu'en ce moment, le prix et la consommation déclinent, ce qui ne peut en aucun signifier un déficit de production ?
Il est déjà assez difficile d'identifier les mensonges des uns et des autres, sans en rajouter.
Dès que possible l'OPEP réduira sa production de pétrole brut d'1 million de barils par jour : c'est ce qu'a déclaré un délégué de l'Organisation, provoquant une remontée immédiate et nette des cours du brut. Tous les pays de l'OPEP, l'organisation des pays exportateurs de pétrole, à l'exception de l'Irak - exempté de quota - et de l'Indonésie importateur net de pétrole, participeront à cette réduction de la production pour empêcher le glissement progressif des cours. Le quota officiel de l'OPEP est de 28 millions de barils/jour mais le cartel pompe 29 millions et demi de barils. La nouvelle production de l'OPEP devrait donc être de 28 millions et demi.
Dans le même temps la Russie; second exportateur mondial pompe 9 millions de barils/jour et la Norvège et la Grande Bretagne 4,6 millions. La réduction de la production de l'OPEP sera en majorité assurée par l'Arabie Saoudite premier producteur et premier exportateur mondial de brut, réduira de 300.000 barils sa production soit 3% ce celle-ci. Une réduction équivalente à 30% du total de la baisse de production que devrait décider l'OPEP. La dernière modification du quota de production de l'OPEP date de juillet 2005 : il s'agissait d'une hausse de sa production de 500.000 barils par jour.
enerzine le 06 Oct 2006L'Opep sur le point de réduire sa production de brut
Pour la première fois depuis avril 2004, l'Opep a décidé de réduire sa production de pétrole d'1 million de barils par jour (bpj), au plus tôt, afin de "désengorger le marché mondial". Cette déclaration a provoqué hier, une remontée des cours du brut au-dessus de 60 dollars le baril.
L'organisation qui pompe plus d'un tiers du pétrole mondial, réduira sa production de plus de 3%. En fait, par ce moyen arbitraire l'Opep tente d'enrayer la chute des cours.
Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, a déclaré qu’une nouvelle hausse des prix du pétrole ne pouvait être écartée et que la banque centrale anticipe un regain d’inflation à l’horizon de la fin de l’année alors que les prix sont exposés à un risque haussier.
lienContrôler le baril
Par : Djilali Benyoub
La situation instable au Moyen-Orient a aidé la poussée du brut, mais elle demeure, après avoir été un paramètre déterminant et favorable, un facteur aléatoire.
La brusque baisse des prix du pétrole a vite fait de dévoiler la fragilité économique des pays membres du cartel Opep, contraints à la révision systématique de leurs prévisions à chaque éternuement du baril. 2005 a été une année pleine. 2006 aussi, mais elle risque de s'achever hors champs.
Le cartel a engrangé des bénéfices, certes, mais leur sort, lié à un mercure sensible à la moindre chute de la demande, chamboule totalement les consensus conjugués à la pression des consommateurs.
La situation instable au Moyen-Orient a aidé la poussée du brut, mais elle demeure, après avoir été un paramètre déterminant et favorable, un facteur aléatoire. D'où l'appel de l'Algérie à une réunion de l'Opep au courant du mois. Le but est clair : stabiliser les prix. Il s'agit de trouver le moyen de plafonner la production pour influer sur les prix afin de les maintenir à un seuil raisonnablement rentable. Mais les 11 pays de l'Opep ne semblent pas mesurer à la même aune les risques d'une chute brutale des prix qui ont déjà lancé une alerte jeudi dernier avec un baromètre très variable tout au long de la journée. Autant dire que l'initiative de l'Algérie n'a pas fait consensus, les deux poids lourds, le Venezuela et l'Arabie Saoudite, n'ayant pas encore donné leur accord, du moins pour la date suggérée par Chakib Khelil, vice-président de l'Opep.
Au-delà de la menace des fluctuations des prix du brut, les membres de l'Opep divergent, et au-delà du principe cardinal du cartel, dans leurs intérêts particuliers qui obéissent à des paramètres politiques et économiques internes et d'autres géostratégiques, impliquant des considérations intimement liées aux relations internationales et aux jeux de coulisses.
D'ailleurs, à peine la réunion annoncée que les prix ont connu un léger frémissement pour se rétablir et se stabiliser une barre au-dessus des 60 $ le baril. Un effet de balancier qui nécessite non seulement un consensus au sein de l'Opep, loin des impacts conjoncturels de la situation internationale, mais surtout plus d'ingéniosité pour asseoir un véritable contrepoids aux pressions des pays consommateurs, dont les puissances qui agissent en amont et en aval pour imposer leur vision de ce que doit être ce marché avec un jeu hors de contrôle sur les prix.
De plein gré ou pas?Publié le 09 octobre 2006 à 18h41
Pétrole : Riyad va réduire ses exportations
L'Arabie saoudite a informé ses clients qu'elle réduirait ses approvisionnements à partir de novembre. Cette mesure s'inscrit dans la volonté de l'Opep de réduire sa production d'un million de barils par jour. L'Opep annoncera sa décision le 14/12.
(Avec AFP).
Opep - Le principe de la baisse de la production de pétrole d'un million de barils par jour est acquis. Les membres de l'Organisation des pays producteurs de pétrole sont parvenus hier à un consensus autour de cette question. La production passera ainsi de 28 millions de barils/ jour à 27 millions de barils/jour.
L'annonce a été faite hier par le président en exercice de l'OPEP, le Nigérian Edmund Daukoru. «Tous les membres sont d'accord pour 1 million de barils par jour de baisse de la production du plafond [actuellement fixé à 28 mbj]», a indiqué hier M. Daukoru, selon les informations rapportées par les agences.
Cette décision intervient après sa proposition par le président de l'OPEP qui l'avait suggérée pour rappel dans une lettre adressée à ses pairs dimanche dernier. Le président de l'OPEP a également souligné que la baisse entrerait en vigueur sur les contrats d'octobre et serait «récupérée à partir du mois prochain». La répartition entre les pays membres de l'OPEP de cette baisse de production, devait être arrêtée hier soir.
D'ailleurs, qu'ils en profitent de la pression, ça ne vas pas durer des lustres ...