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Cela semble sérieux, commercialisation prévue en 2008.
Lorsque les gouvernements se rendront compte de la déplétion, ils subventionneront ce genre de projet. Ça permettrait de résoudre le problème de pénurie de carburants pour les voitures particulières.
Reste à voir pour les camions, les bateaux, les avions, ...
L'article, de Paul BUREL, est paru sur les site du journal Ouest-France
Bolloré dévoile sa voiture électrique, elle s'appellera BlueCar
Baptisée BlueCar, la voiture électrique de Vincent Bolloré fait sa première sortie médiatique la semaine prochaine au salon de Genève. Ouest-France vous la présente en avant-première. Mais attention ! Il faudra attendre 2008 pour espérer rouler en Bolloré.
Cette fois c'est le grand saut médiatique. La voiture électrique de Vincent Bolloré fait sa première apparition publique, la semaine prochaine, au Salon automobile de Genève. En dévoilant sa bonne bouille de petite citadine atypique et son nom de baptême. Ce sera BlueCar.
Le proto « suisse » de la BlueCar est l'aboutissement de 12 ans de recherche des ingénieurs Bolloré dans le domaine des batteries (lithium-métal-polymère). Ces recherches ont permis de mettre au point des batteries mieux adaptées aux exigences de l'époque. Plus performantes : 200 km d'autonomie assurés. Plus légères : cinq fois moins lourdes que celles au plomb. Plus sûres : il n'y a pas de liquide. Plus durables : dix ans mini. Entièrement recyclables, assez facilement rechargeables.
Petite et spacieuse
Il y avait donc la batterie, assemblée à Quimper par BatScap, la filiale ad hoc de Bolloré. Il ne restait plus qu'à fabriquer une voiture autour. Bolloré a eu le nez creux. Il a fait appel à Philippe Guédon, le père de l'Espace Renault, une référence dans le monde de l'automobile. Et voilà le résultat : une citadine compacte de 3,05 m de long seulement, au look et surtout à l'habitabilité incomparables. Totalement modulable. Vous pouvez embarquer au choix, 1, 3, 4, 5 personnes ou charger jusqu'à 810 litres.
Et maintenant ? « Nos essais à domicile ont montré que les batteries pouvaient tenir 200 000 km, explique Jean-Louis Bouquet, le président de BatScap. Il ne nous reste plus qu'à convaincre les constructeurs automobiles que ça marche et qu'il y a une demande. » Pas question, en effet, pour Bolloré de se lancer seul dans l'aventure. « Notre savoir-faire est dans les batteries. Nous ne sommes pas constructeurs auto. Notre objectif est donc de nouer des partenariats avec des constructeurs. » Sans a priori.
Tout bon pour Quimper
Si tout se passe bien, le partenariat industriel (voire capitalistique) pourrait être conclu d'ici à la fin de l'année, le lieu de production choisi rapidement après. Dans ce calendrier, la commercialisation pourrait démarrer en 2008. Jean-Louis Bouquet y croit vraiment. La preuve. Il anticipe le succès. Il a des projets d'agrandissement pour l'usine de Quimper qui restera dédiée à l'assemblage des batteries. Il « étudie la possibilité d'obtenir un permis de construire » pour pouvoir assembler 120 000 batteries par an, correspondant à la production de 12 000 véhicules. À comparer aux 500 batteries produites actuellement.
Si l'opération est menée à terme, c'est 60 millions d'euros d'investissements dans la capitale cornouaillaise. Et des emplois en plus.
Paul BUREL.