sur le site de l'ined, la variante basse donne une decroissance à partir de 2035, si tu etudies les corrections apportées (chaques années), c'est cette variante basse qui est vraisemblable. la demographie est un dynamique, pas le report des tendances passées (ça serait trop facile).energy_isere a écrit :un lien donnant ces 3 scénario serait bien apprécié.pat43 a écrit :copier coller des journalistes "l'explosion demographique" qui n'aura jamais lieu, il n'y aura jamais 9 milliards d'humains sur terre, il y a 3 projections à 2050 la plus basse à 7.3 est la plus probable (la natalité s'effondre). le journaliste devrait arreter l'alcool et retourner à l'ecole.
Source ONU ??
[Céréales] Production, stocks et prix des céréales
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- Charbon
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- avec ça, il a décimé une panzer-divizion.
- il était dans l'artillerie ?
- Mais non, tu suit pas, il etait dans la LI-MO-NA-DE.
michel Audiard a propos d'une boisson d'homme au gout de pomme.
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- lionstone
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Voici du pain bénit pour les agriculteurs qui se désespéraient que la forte hausse des cours des matières premières ne concerne pas du tout les produits agricoles. En 2005, le prix moyen du blé a même reculé de 8 %.
La nature est venue à la rescousse. Trop froid en avril et en mai quand il faut un peu de douceur pour multiplier les grains, trop chaud en juillet puis trop humide au mois d'août quand il faut les récolter, le temps a donné une récolte rabougrie en France (34 millions de tonnes contre 37 attendues), premier producteur européen. Ce n'était mieux ni en Allemagne, ni en Europe centrale, ni aux Etats-Unis. On murmure que la météo est défavorable aussi en Australie.
Résultat : la récolte mondiale 2006-2007 pourrait se réduire à 593 millions de tonnes contre 618 millions l'année précédente et 629 millions, deux ans auparavant, selon le Conseil international des céréales. Et comme la consommation ne cesse de progresser, les stocks sont tombés, en quatre ans, de 165 millions de tonnes à 117.
Ajoutez à ce marché déséquilibré que de nouveaux consommateurs risquent d'enlever le pain de la bouche aux clients traditionnels. Les vaches de l'ex-URSS réapparaissent au fur et à mesure que le niveau de vie s'y améliore et leur engraissement réclame une part croissante de céréales.
Même chose pour les voitures qui demandent de plus en plus d'éthanol fabriqué avec l'amidon du blé. Les prix ne baisseront sûrement pas.
La nature est venue à la rescousse. Trop froid en avril et en mai quand il faut un peu de douceur pour multiplier les grains, trop chaud en juillet puis trop humide au mois d'août quand il faut les récolter, le temps a donné une récolte rabougrie en France (34 millions de tonnes contre 37 attendues), premier producteur européen. Ce n'était mieux ni en Allemagne, ni en Europe centrale, ni aux Etats-Unis. On murmure que la météo est défavorable aussi en Australie.
Résultat : la récolte mondiale 2006-2007 pourrait se réduire à 593 millions de tonnes contre 618 millions l'année précédente et 629 millions, deux ans auparavant, selon le Conseil international des céréales. Et comme la consommation ne cesse de progresser, les stocks sont tombés, en quatre ans, de 165 millions de tonnes à 117.
Ajoutez à ce marché déséquilibré que de nouveaux consommateurs risquent d'enlever le pain de la bouche aux clients traditionnels. Les vaches de l'ex-URSS réapparaissent au fur et à mesure que le niveau de vie s'y améliore et leur engraissement réclame une part croissante de céréales.
Même chose pour les voitures qui demandent de plus en plus d'éthanol fabriqué avec l'amidon du blé. Les prix ne baisseront sûrement pas.
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La sécheresse fait du blé une denrée très recherchée
[ 13/10/06 ]
Le blé s'offre des performances de prix dignes d'un métal ou d'un produit de l'énergie investi de plein fouet par des fonds spéculatifs. Alors qu'il y a un mois, le contrat de décembre du blé coté par le Chicago Board of Trade (CBoT) se négociait péniblement au-dessous des 4 dollars le boisseau d'environ 27 kilos, il dépasse aujourd'hui les 5,3 dollars, avec un gain de près de 33 %. La performance est d'autant plus spectaculaire que, depuis le début de l'année et jusqu'à la fin septembre, ce marché oscillait entre 3,65 et 4,65 dollars.
En s'élançant ainsi vers les 5,5 dollars, le blé a inscrit son plus haut niveau de cours depuis une dizaine d'années. Le facteur déclenchant de l'envolée est la prévision d'une récolte australienne très au-dessous des prévisions. Le département américain de l'Agriculture (USDA) estime que le troisième pays exportateur produira seulement 11 millions de tonnes de blé, au lieu des 19,5 millions de tonnes anticipés il y a un mois et un débit de 24,5 millions de tonnes pour la moisson de l'an passé. Les aires cultivées des Etats de Victoria et d'Australie-Occidentale manquent cruellement de précipitations pluvieuses.
L'ensemble de ces nouvelles n'ont pas vraiment surpris les opérateurs qui, pourtant, s'attendaient à une révision en baisse de la production australienne par l'USDA plus modérée, plus conforme à sa tradition de prudence. D'où la course précipitée aux achats de contrats à terme sur le blé. Hier, des ventes opportunistes ont marqué le début de la séance de Chicago, selon le principe voulant que l'on achète sur la rumeur et que l'on vende sur une information. Quoi qu'il en soit des évolutions des prix à très courte échéance, la sécheresse australienne en août - la plus rude depuis 1900 - devrait réduire l'offre mondiale de cette céréale en 2006-2007 de près de 34 millions de tonnes par rapport à la saison précédente, à 585,1 millions de tonnes. La baisse de 5,5 % de la production globale de blé devrait faire plonger le marché dans le déficit. Si l'on retient l'estimation de consommation globale, en 2006-2007, de 611 millions de tonnes livrées fin septembre par le Conseil international des céréales (CIC), l'offre ferait défaut de près de 26 millions de tonnes. En 2005-2006, toujours d'après le CIC, le déficit de l'offre n'avait été que de 3 millions de tonnes, alors qu'un an plus tôt le marché avait exprimé un excédent de 13 millions de tonnes. La situation critique en Australie s'est couplée de « la contraction des disponibilités européennes et du blé de la mer Noire face à des inquiétudes en termes de qualité », indique le CIC. Outre ces formidables facteurs de tension sur le versant de l'offre, l'organisme international indique que les prix ont été raffermis par « des achats dynamiques par un certain nombre de pays, notamment l'Inde, une hausse marquée des ventes de Soft Red Winter [blé d'hiver nord-américain de qualité boulangère courante, NDLR] et de gros engagements sur la nouvelle récolte en Argentine ».
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@ fabinoo
Avant de crever tous il y a quand même 2 variables d'ajustement, et pas des moindres :
- la production de blé peut augmenter dans les années qui viennent, même avec un baril à 100 dollars qui rendrait les engrais encore plus chers. Il ne faut pas oublier qu'en Europe et aux US la production de céréales est volontairement limitée par des politiques agricoles héritées des années 80 où les stocks étaient invendables. A court terme la production peut augmenter à la fois par les surfaces (réduction jachères) et par les rendements (intensification). On risque de voir évoluer le débat sur les OGM et celui sur l'intérêt du bioéthanol.
- 15 à 20% du blé (au niveau mondial)* part dans l'alimentation animale. En France et ailleurs les fabricants d'aliment du bétail commencent à se reporter sur l'orge (qui grimpe aussi) mais si le phénomène s'amplifie les arbitrages se déplaceront : certains agriculteurs, à la fois éleveurs et céréaliers, arrêteront une production animale pour vendre directement des céréales. En particulier ceux proches de la retraite, avec des bâtiments amortis, qui ne veulent pas réinvestir dans l'élevage à cause des nouvelles normes environnementales. Dans les années 80 de nombreux céréaliers ont créé des ateliers d'engraissement pour mieux valoriser leurs céréales, ils feront le chemin inverse.
A plus long terme, c'est la réduction de la consommation de viande (par son prix élevé + prise de conscience qui finira bien par se faire) qui nous permettra de tenir encore quelque temps.
Mais le problème est déjà crucial pour les pays pauvres, et les risques de famine sont à craindre dans une quarantaine de pays selon la FAO
*Edité pour rectification de la part du blé dans l'alimentation animale
Avant de crever tous il y a quand même 2 variables d'ajustement, et pas des moindres :
- la production de blé peut augmenter dans les années qui viennent, même avec un baril à 100 dollars qui rendrait les engrais encore plus chers. Il ne faut pas oublier qu'en Europe et aux US la production de céréales est volontairement limitée par des politiques agricoles héritées des années 80 où les stocks étaient invendables. A court terme la production peut augmenter à la fois par les surfaces (réduction jachères) et par les rendements (intensification). On risque de voir évoluer le débat sur les OGM et celui sur l'intérêt du bioéthanol.
- 15 à 20% du blé (au niveau mondial)* part dans l'alimentation animale. En France et ailleurs les fabricants d'aliment du bétail commencent à se reporter sur l'orge (qui grimpe aussi) mais si le phénomène s'amplifie les arbitrages se déplaceront : certains agriculteurs, à la fois éleveurs et céréaliers, arrêteront une production animale pour vendre directement des céréales. En particulier ceux proches de la retraite, avec des bâtiments amortis, qui ne veulent pas réinvestir dans l'élevage à cause des nouvelles normes environnementales. Dans les années 80 de nombreux céréaliers ont créé des ateliers d'engraissement pour mieux valoriser leurs céréales, ils feront le chemin inverse.
A plus long terme, c'est la réduction de la consommation de viande (par son prix élevé + prise de conscience qui finira bien par se faire) qui nous permettra de tenir encore quelque temps.
Mais le problème est déjà crucial pour les pays pauvres, et les risques de famine sont à craindre dans une quarantaine de pays selon la FAO
*Edité pour rectification de la part du blé dans l'alimentation animale
Dernière modification par Fish2 le 16 oct. 2006, 14:27, modifié 1 fois.
« Sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » Thierry Desmaret, Le Figaro, novembre 2004
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C'est le printemps en Australie, la récolte est pour décembre-janvier. On en est qu'aux prévisions précoces : on connaît les surfaces et l'état des cultures après la levée. La prévision ne peut guère s'améliorer, par contre elle peut se détériorer selon les conditions de végétation ultérieures.MadMax a écrit :Il y a eu une mauvaise récolte en Australie à ce qu'il paraît.
« Sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » Thierry Desmaret, Le Figaro, novembre 2004
- phyvette
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Les animaux et les Humains ne sont pas vraiment en concurrence . Pour le blé le bétail mange des granulés produit par la meunerie avec tout les déchets résultant de la fabrication de la farine. 100% du grain est ainsi valoriséFish2 a écrit : - plus de la moitié du blé part dans l'alimentation animale. En France et ailleurs les fabricants d'aliment du bétail commencent à se reporter sur l'orge.
Les autres céréales comme le maïs sont des cultures spécifiques.
Pour l'orge cela ne peut inquiéter que les buveurs de bière ou de Whisky , a boire de toutes manières avec modération .
Phyvette

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Nooooooooooooooooooooooonnnnnnn!!!!!
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Qui veut m'aider à exterminer les élevages de boeufs?
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C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
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justement, on a de la marge en renonçant aux cultures de maïs pour augmenter celles consacrées à l'alimentation humaine. Il faudrait un pic de la viande!phyvette a écrit :Les autres céréales comme le maïs sont des cultures spécifiques.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Détrompes toi Phyvette, il y a beaucoup de blé entier qui est destiné à l'alimentation animale, en plus des sous produits de la meunerie. Ce sont des blés fourragers. Mais pas 50% comme je l'ai écrit plus haut, plutôt 15 à 20% selon les années (édité). J'ai fait un amalgame avec la situation française, où la meunerie consomme env 5 Mt alors que la fabrication d'aliments du bétail en utilise 6 Mt (auxquels s'ajoutent les sous produits de meunerie).phyvette a écrit :Les animaux et les Humains ne sont pas vraiment en concurrence . Pour le blé le bétail mange des granulés produit par la meunerie avec tout les déchets résultant de la fabrication de la farine. 100% du grain est ainsi valoriséFish2 a écrit : - plus de la moitié du blé part dans l'alimentation animale. En France et ailleurs les fabricants d'aliment du bétail commencent à se reporter sur l'orge.
« Sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » Thierry Desmaret, Le Figaro, novembre 2004