

Modérateurs : Rod, Modérateurs
Je ne suis pas aussi optimiste. Je pense qu'on a raté le coche, fin 2005 début 2006, quand on est passé tout près d'une rupture d'approvisionnement. Une vraie crise pétrolière quoi, avec rationnement, limitations de vitesse drastiques, etc...Cassandre a écrit :pas forcément, même si ça baisse, les gens sentent bien que ça va pas durer… l'idée commence à se faire dans les têtes…
C'est ce que nous entendont le plus souvent ici aussi, les mystérieux " ils ", mais qui sont-ils donc. Le pauvre peuple est tellement habitué à tout se faire servir sur un plateau d'argent qu'il ne se rend pas compte que c'est à chacun de travailler à trouver sur des solutions et non de sans cesse compter sur les fameux " ils ".Cassandre a écrit :... « ils » trouveront autre chose ! ...
Oups, il faut vraiment remette à jour ces pages d'accueil.xavdr a écrit :Oleocene met en avant les algues, pourquoi pas
Je me demandais d'ou il avait sorti une telle absurdité mais ca y est je sais maintenant...Notre interlocuteur nous oppose la seconde loi de la thermodynamique. A tort car l'entropie n'intervient que dans le cadre d'un système fermé. Ce n'est pas le cas de la terre, constamment bombardée par le rayonnement solaire. Même si la terre était un système fermé, ses ressources resteraient illimitées.
L'idée que nous défendons – elle n'est pas populaire – c'est qu'il est erroné de vouloir “conserver” un stock de matières premières pour les générations futures. Il faut, au contraire, consommer ces dernières pour en “inventer” de nouvelles. Pourquoi? D'abord, pour rendre ce stock plus abondant: quiconque se documente sérieusement sur l'histoire des ressources constatera que, dans un premier temps, plus on consomme une matière, plus son stock (disponible) augmente et plus son prix baisse. C'est quand la raréfaction survient qu'une solution substitutive est trouvée. Consommer engendre un gain en efficience: avec une quantité X de matière première, on obtient davantage de services après qu'avant. Ainsi, ce qui, selon Leakey, distingue l'homme de Neandertal de ses prédécesseurs, c'est qu'il parvient à tirer, d'un même bloc de silex, cinq fois plus de pointes taillées. Ensuite, consommer permet de progresser: une fois que la matière première s'est raréfiée, on ne se retrouve pas à la case départ. Nous avons, dit-on souvent, consommé plus de pétrole ces trente dernières années que dans toute l'histoire de l'humanité mais on oublie de préciser que nous avons plus progressé scientifiquement ces 50 dernières années que les 500 dernières. Enfin, consommer accroît la prospérité à l'échelle de la planète...