http://www.geothermie-perspectives.fr/
La carte ci-dessous manifeste les régions de France où la géothermie est plus ou moins accessible/chère. Les zones à fort peuplement sont justement les plus favorables.

Modérateurs : Rod, Modérateurs
http://energie.lesverts.fr/article.php3?id_article=19Ainsi, en Région Parisienne, on trouve des eaux autour de 75°C à 2000m de profondeur, ce qui permet de chauffer près de 200.000 logements ou équivalents (bâtiments publics, piscines, etc.) à Chevilly Larue, l’Hay les Roses, Meaux, Coulommiers, Fresnes, Alfortville, La Courneuve, par exemple. Lorsque l’eau captée est chargée en sels qui la rendent impropre à la consommation et à tout rejet dans la nature (cas de la Région Parisienne), l’opération se réalise grâce à un doublet de puits, le premier pour le pompage de l’eau chaude, le deuxième pour la réinjection de l’eau refroidie après circulation dans un échangeur dans lequel elle cède ses calories à l’eau qui, ainsi réchauffée, alimentera les logements..
Le cadre géologique des ressources géothermiques en FranceDes ressources importantes et des opérations en grande nombre
La France recèle dans son sous-sol un véritable trésor géothermique dont une infime partie est aujourd'hui exploitée. On dénombre seulement 65 installations dédiées au chauffage urbain réalisées pour l'essentiel dans les années 1980. Elles assurent la couverture des besoins d'environ 200 000 équivalent-logements. Après une quinzaine d'années de pause, liée aux cours relativement bas de l'énergie fossile, n'est-il pas temps de donner une plus grande place à cette ressource ?
L'inventaire des ressources
Pour connaître notre potentiel de ressources géothermiques basse énergie, un inventaire des ressources profondes a débuté en 1976, après le premier choc pétrolier. Réalisé par le BRGM en association avec les grands groupes pétroliers, il a mon-tré que notre territoire recèle de grandes quantités d'eau chaude au droit des zones les plus peuplées.A la fin des années 80, des inventaires régionaux des ressources superficielles ont été réalisés en partenariat avec l'ADEME, le BRGM et EDF. Aujourd'hui, une nouvelle démarche visant à actualiser les données et à moderniser leur accès (CD-Rom, sites Internet) a été engagée sur une dizaine de régions. Par ailleurs, le BRGM et l'ADEME ont mis au point sur la Limagne une nouvelle méthodologie d'inventaire à la lumière des concepts modernes : il s'agit du projet baptisé Copgen, littéralement "compilation du potentiel géothermique national"
statut du projet géothermique de Soultz-sous-Forêts
Depuis 1987, des scientifiques et des industriels travaillent sur les sites de Soultz-sous-Forêts et de Kutzenhausen avec comme objectif de transformer la température du sous-sol de 200°C à 5000 mètres de profondeur, en électricité.
Plus récemment, le projet a été fortement réorienté vers une industrialisation tout en poursuivant les recherches scientifiques ; l'installation de la turbine de production le 13 décembre marque ainsi une étape majeure dans l'industrialisation puisque les premiers kilowattheures d'énergie renouvelable pourront être produits au printemps 2008.
Le projet géothermique de Soultz-sous-Forêts a pour but de développer une forme nouvelle de géothermie de haute énergie, adaptée à un type particulier de sous-sol : des roches très chaudes présentant de nombreuses fractures. Le projet est ambitieux, tant sur le plan scientifique et industriel que sur le plan de son organisation : des premières études géologiques aux premiers mégawatts produits, plus de 20 ans se sont écoulés, mobilisant une formidable énergie humaine, de nombreux partenaires publics et privés et plus de 50 millions d'euros.
Aujourd'hui, les hypothèses scientifiques sont validées et les travaux en profondeur sont terminés ; la construction en surface des installations pour l'exploitation est en cours, avec notamment l'installation de la turbine de production.
Au printemps commencera la production d'électricité : le site de Soultz-sous-Forêts contribuera ainsi à développer une filière industrielle de production d'électricité ou de chaleur à un coût concurrentiel dans le domaine des Énergies enouvelables. La turbine de production fonctionnera selon le principe ORC "Organic Rankine Cycle", soit un cycle thermodynamique utilisant en circuit fermé un fluide travail organique et non pas de l'eau comme dans les centrales thermiques classiques et tournera à 13 100 t/mn.
L'eau géothermale attendue en surface par l'évaporateur du système ORC sera à 175° C pour un débit de 35 l/s. Avec un générateur asynchrone, la puissance nette fournie sur le réseau électrique sera de 1,5 MWe. Cette étape décisive dans le projet pilote pourrait, en cas de succès industriel et économique, être suivie à l'horizon 2015, d'une part par la réalisation d'un prototype industriel d'une dizaine de MWe et d'autre part par la mise en oeuvre d'autres centrales de production de chaleur.
Enerzine
L'Aéroport de Paris confirme son projet de géothermie (Orly)
Aéroports de Paris (ADP) a initié un vaste programme d’économies de ses consommations énergétiques internes. En effet, le groupe espère passer de - 20% d'économies d'énergie par passager d’ici 2020 à - 40% d’ici 2040.
Outre l'application de la démarche HQE à son nouveau quartier d’affaires Coeur d’Orly, ainsi qu’aux terminaux 2G et S4 à Paris-Charles de Gaulle, la conclusion d'une étude pour l’installation d’une centrale géothermique sur l’aéroport Paris-Orly s'est révélée positive, tant sur la partie technique que sur la viabilité économique du projet.
Ce projet d'un montant de 11 millions d'euros devrait débuter l'année prochaine.
Le fonctionnement est le suivant : de l'eau chaude à plus de 70 degrés jaillira d'un premier forage situé à 1 700 m sous-terre afin d'alimenter le circuit de chauffage de l'aéroport avant d'être réinjectée dans un deuxième forage de même profondeur.
Le système géothermique une fois en place, sera en mesure de restituer 250 m3 d'eau par heure à une température avoisinante les 45 degrés, et permettra ainsi de répondre à 1/3 des besoins de l'aéroport d'Orly en matière de chauffage.
Grâce à cet investissement, l'ADP espère pouvoir économiser 7 000 tonnes de CO2 par an (soit 35 %) sur les 20 000 tonnes dégagées actuellement par le système de chauffage au gaz.
http://www.enerzine.com/4/5176+geotherm ... rets+.htmlGéothermie profonde: mise en route à Soultz-sous-Forêts
Vendredi a été inaugurée la première centrale de production électrique à partir de la géothermie profonde, à Soultz-sous-Forêts dans le Bas-Rhin.
Cette centrale pilote, fruit de 22 ans de recherche franco-allemande, dispose d'une puissance de 1,5 MWe injectée sur le réseau d'Electricité de Strasbourg.
La chaleur géothermale est tirée de l’eau, pompée à 5 000 mètres de profondeur à une termpérature de 200°C. Une fois exploitée pour produire de l'électricité, elle est ensuite réinjectée dans le sous-sol dans un cycle permanent.
La vocation du site pilote européen est de rester un laboratoire de recherches et d’applications. D'autres centrales géothermales pourraient à l’avenir voir le jour avec des puissances de l'ordre de 20 à 30 MW thermiques ou 3 à 5 MW électriques.
Le Conseil régional d’Alsace, les deux Départements alsaciens et la Chambre régionale d’agriculture conduisent actuellement une réflexion sur les applications économiques de la chaleur géothermale. Des pistes sont ouvertes dans la filière agricole et une expérience est en cours avec l’entreprise Roquette à Beinheim (67).
La centrale de Soultz-sous-Forêts a été inaugurée vendredi en présence du premier ministre François Fillon, du ministre d'Etat Jean Louis Borloo, et de la secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusco-Morizet.
Enerzine
La géothermie à l'honneur dans le 19ème parisien
(src : Ville de Paris)
Le Conseil de Paris a donné son aval pour la signature d’une convention entre la Ville de Paris et la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) afin de construire et d'exploiter des puits de production de chaleur par géothermie pendant 30 ans.
Des informations complémentaires données par la Mairie de Paris indique que "l’eau chaude sera puisée directement dans le dogger, une couche géologique située à 1 700 mètres de profondeur, depuis un terrain situé dans la ZAC Claude Bernard. Ce lieu est situé à l’est du Parc du Millénaire, en bordure du boulevard périphérique et du canal Saint Denis, dans le 19e arrondissement... ... un puits récupérera l’eau chaude pour la distribuer dans les immeubles et un second réinjectera l’eau dans la nappe phréatique pour ne pas l’épuiser."
La fin des travaux prévue en 2011 "permettra une réduction de 60% des émissions de gaz à effet de serre, dans un secteur situé entre la porte de la Chapelle et la porte de la Villette. La ressource géothermale couvrira 54 % des besoins du secteur soit, a terme, plus de deux millions cinq cent mille m² et 12 000 logements. Il sera réalisé ainsi une économie d’environ 14 200 tonnes/an de CO2".
La Ville de Paris s'est engagée sur une démarche de facteur 4 afin de réduire l’ensemble des émissions de son territoire et de ses activités propres de 75% en 2050 par rapport à 2004.
Pour ce qui concerne l’ensemble du territoire, le Plan Climat de Paris entend dépasser les objectifs européens. Il se fixe d’atteindre à l’horizon 2020 par rapport à 2004 :
· 25% de réduction des émissions du territoire
· 25% de réduction énergétique des consommations du territoire
· 25% de consommation énergétique du territoire provenant des énergies renouvelables.
Enerzine
energy_isere a écrit :Le Conseil de Paris a donné son aval pour la signature d’une convention entre la Ville de Paris et la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) afin de construire et d'exploiter des puits de production de chaleur par géothermie pendant 30 ans.
Car faut bien se mettre dans la tête que hormis cas ou on pompe l'eau naturellement chaude d'une source, quand on récupère de l'énergie via géothermie on refroidit un réservoir dans lequel l'énergie du manteau a été stockée depuis des milliers - millions d'année.Comportement des doublets géothermiques exploitant le réservoir du Dogger a écrit :...Du point de vue de la ressource utile, et en particulier de la température de production, la réinjection devient en contrepartie pénalisante à terme, c'est-à-dire au delà d'une période d'exploitation de l'ordre d'une vingtaine d'années. L'envahissement du réservoir par les eaux refroidies injectées atteint progressivement le puits producteur, où il contribue, par mélange, au refroidissement du fluide exploité. Ce phénomène spécifique au doublet, et inévitable, introduit une notion de durée de vie du système, du point de vue de sa production énergétique,
30 ans ce doit être la durée de la concession, la Maison de la Radio à Paris, est chauffée et climatisatisée avec une ressource géothermale puisée sous le bâtiment, et ce depuis 45 ans.Spiritatus a écrit : ces 30 ans c'est la durée de la concession [de la ville à la CPU]
ou c'est la durée prévue durant laquelle on peut pomper de l'eau avant que le système ne refroidisse`?
Pas forcément l'eau souterraine est chauffée pas des désintégrations nucléaires. Tout réside dans le prélèvement annuel, comme pour les coupes d'une forêt, c'est renouvelable/durable, dans la limite de la croissance des arbres.Spiritatus a écrit : Géothermie = énergie propre oui
Géothermie = énergie renouvelable/durable non enfin pas à notre échelle temporelle
Phyvette me semble que t'as pas lu un morceau de ce que j'ai écritphyvette a écrit :
Pas forcément l'eau souterraine est chauffée pas des désintégrations nucléaires. Tout réside dans le prélèvement annuel, comme pour les coupes d'une forêt, c'est renouvelable/durable, dans la limite de la croissance des arbres.
Spiritatus a écrit :Car faut bien se mettre dans la tête que hormis cas ou on pompe l'eau naturellement chaude d'une source, quand on récupère de l'énergie via géothermie on refroidit un réservoir dans lequel l'énergie du manteau a été stockée depuis des milliers - millions d'année.
La différence avec le bassin Parisien c' est qu' en Guadeloupe il y le magma pas trés loin !papy_russe a écrit :Salut,
je ne sais pas si je suis HS ou non, mais j'ai visité l'an dernier en détail les installations de la centrale géothermique de Bouillante (15 MW) en Guadeloupe et ça fonctionne très bien . Les souci principaux sont le sel et le souffre contenus dans l'eau. A mon avis en bordure d'océan on doit pouvoir reproduire le même type de centrales (en forant plus profond, et si le sous-sol est adapté).