Le deuxième livre en français sur le sujet, par Y.Cochet
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Le deuxième livre en français sur le sujet, par Y.Cochet
Pétrole: apocalypse, chez Fayard
Il sort à la rentrée.
Je cours le commander chez mon libraire.
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Le charbon et le gaz prendront sa place (temporairement).
Dans l'ordre, Sobriété, Efficacité et enfin Renouvelables (negawatt).
Attention aux utopies techniques (Global Chance)
Dans l'ordre, Sobriété, Efficacité et enfin Renouvelables (negawatt).
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Yves COCHET, Pétrole apocalypse
Ancien ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement du gouvernement Jospin, scientifique de formation, militant de l’écologie politique depuis trente ans, Yves Cochet est député Vert de Paris. Il a publié chez Fayard, en 2003, Sauver la Terre, avec Agnès Sinaï.
Les cours du baril de pétrole augmentent. Le Premier ministre français parle aujourd’hui de choc pétrolier. Des mesures sont prises pour éviter la faillite des agriculteurs, des pêcheurs et des transporteurs routiers. Que se passe-t-il ?
Le choc que nous connaissons n’est pas de même nature que ceux de 1973 et de 1979. Cette fois-ci, il n’y aura plus de retour à un pétrole bon marché. La nouveauté de la situation actuelle tient, pour l’essentiel, à trois facteurs – géologique, économique et géopolitique – qui n’étaient pas présents jadis et qui contribuent à l’augmentation des prix du pétrole et, par propagation, de toutes les énergies. L’inflation contaminera tous les autres secteurs d’activités, sur tous les continents.
Les conséquences de ce triple choc se feront d’abord sentir dans les secteurs des transports et de l’agroalimentaire. Les modes de production et de consommation seront bouleversés par l’entrée dans l’ère de l’énergie chère, ce sera la fin du monde tel que nous le connaissons.
Les premiers symptômes de cette redoutable épreuve pour l’humanité, la solidarité et la démocratie sont déjà là : hausse tendancielle inéluctable du prix des hydrocarbures, tensions internationales et guerres au Moyen-Orient. Dès la fin de l’année 2005, des pénuries et des black-out sont probables. À partir de 2006, notre civilisation n’aura guère d’autre choix que d’organiser la sobriété énergétique par la réduction de nos consommations dans tous les domaines.
Les sociétés de sobriété sont le seul espoir de maintenir nos valeurs humaines et d’offrir un monde vivable à nos enfants.
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Les grandes batailles de l'énergie, par Jean-Marie Chevalier
éditions Folio/Gallimard
Électricité, gaz naturel, pétrole, énergie nucléaire : les grandes batailles mondiales sont engagées depuis des années déjà, pour l'accès aux sources, la maîtrise des marchés, le contrôle des réseaux. On ne compte plus les ouvrages sur la géopolitique du pétrole, l'écologie et le nucléaire, le réchauffement du climat et les gaz à effet de serre. Cet ouvrage fait autre chose. Il tisse l'intrication des données technologiques, capitalistiques, politiques, écologiques afin que le lecteur découvre ce que seront les grandes batailles à venir et leurs enjeux. Pour ce faire, ce petit traité restitue à leur exacte dimension les paradoxes d'une économie violente qui fonctionne à rebours des lois classiques du capitalisme - avec ses propres outils de régulation, l'organisation spécifique de ses marchés, ses modèles économiques très particuliers.
LES GRANDES BATAILLES DE L'ÉNERGIE. Petit traité d'une économie violente
éditions Folio/Gallimard
Électricité, gaz naturel, pétrole, énergie nucléaire : les grandes batailles mondiales sont engagées depuis des années déjà, pour l'accès aux sources, la maîtrise des marchés, le contrôle des réseaux. On ne compte plus les ouvrages sur la géopolitique du pétrole, l'écologie et le nucléaire, le réchauffement du climat et les gaz à effet de serre. Cet ouvrage fait autre chose. Il tisse l'intrication des données technologiques, capitalistiques, politiques, écologiques afin que le lecteur découvre ce que seront les grandes batailles à venir et leurs enjeux. Pour ce faire, ce petit traité restitue à leur exacte dimension les paradoxes d'une économie violente qui fonctionne à rebours des lois classiques du capitalisme - avec ses propres outils de régulation, l'organisation spécifique de ses marchés, ses modèles économiques très particuliers.
LES GRANDES BATAILLES DE L'ÉNERGIE. Petit traité d'une économie violente
- greenchris
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On en parle dans le Monde
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 540,0.html
Fouette Cochet, par Eric Fottorino
LE MONDE | 07.09.05 | 13h31 • Mis à jour le 07.09.05 | 13h31
a première crise mondiale de l'énergie doit remonter au temps de l'Empire romain, lorsque l'abolition de l'esclavage força bien des honnêtes gens à travailler de leurs mains aux tâches domestiques. La transpiration individuelle grimpa mais pas encore la température planétaire. L'huile de coude plutôt que l'huile de roche ou l'huile de riches : l'Antiquité était en avance sur son époque, et nous y revenons à grands pas à mesure que, de chocs en pics, faire le plein à la pompe vous siphonne le porte-monnaie à vitesse grand V.
Forcément, l'association est troublante. La cigarette recule quand le prix du paquet flambe. Les tensions pétrolières encore attisées par le mortel coup de vent de Louisiane nous mettront peut-être du plomb au lieu du sans-plomb dans la tête. Si on arrêtait ? Si on ne roulait plus en auto pour un oui ou pour un non ? Devant la flambée du brut, on entrevoit l'envie de s'en passer. De marcher. De pédaler. De prendre son temps puisque c'est cette frénésie de gagner du temps en auto, en avion - qui finit par rendre notre air irrespirable, nos finances bancales. Un vrai monde de brut.
L'énergie que nous consommons chaque jour sur la planète équivaut au travail de plus de trois cents milliards d'êtres humains. L'ancien ministre de l'environnement Yves Cochet l'affirme dans un livre au titre édifiant (Pétrole Apocalypse, chez Fayard). Pour souligner l'ampleur de cette débauche, Cochet emploie une image efficace : "C'est comme si chaque personne sur Terre avait à sa disposition cinquante esclaves." A 70 dollars le baril, on se demande qui, de l'homme ou de sa voiture, est l'esclave de l'autre.
Le discours dominant, celui de la globalisation et du libre-échange, nous fait nous pâmer devant les ananas d'Afrique. Sans même parler de commerce international, les habitants de Washington trouvent sur leur marché des têtes de laitue de Salinas (Californie) acheminées vers la capitale américaine après 5 000 km de bitume. "Pour ce seul transport, écrit Yves Cochet, cette laitue consomme 36 fois plus d'énergie (pétrole) qu'elle ne contient de calories." Et si d'aventure elle prend l'avion pour gagner Londres, elle consomme alors 127 fois l'énergie qu'elle contient.
Le député Vert de Paris fouette encore nos esprits avec l'histoire du ketchup suédois. Il recense les provenances diverses des intrants nécessaires à la culture des tomates. Il suit à la trace une bouteille de ketchup fabriquée en Grande-Bretagne ou en Suède avec des matériaux venus du Japon, d'Italie, de Belgique, des Etats-Unis et du Danemark. Pour conclure que l'arrivée de la sauce rouge sur la table suédoise "marque le terme de plus de cinquante-deux étapes de transformations et de transports".
Notre nourriture supporte ainsi des coûts cachés, des "kilomètres-aliments" qui nous font payer au moins trois fois ce que nous avons dans nos assiettes : à la caisse du commerçant et d'une ! , par les subventions consenties aux agriculteurs et de deux ! , par le coût de l'impact sur l'environnement et de trois !
Alors quoi ? Faut-il renoncer au ketchup, aux ananas et aux laitues venues d'ailleurs ? Ou se convaincre des mérites de la "sobriété énergétique" réclamée par Yves Cochet en commençant par laisser sa voiture au garage ?
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 540,0.html
Fouette Cochet, par Eric Fottorino
LE MONDE | 07.09.05 | 13h31 • Mis à jour le 07.09.05 | 13h31
a première crise mondiale de l'énergie doit remonter au temps de l'Empire romain, lorsque l'abolition de l'esclavage força bien des honnêtes gens à travailler de leurs mains aux tâches domestiques. La transpiration individuelle grimpa mais pas encore la température planétaire. L'huile de coude plutôt que l'huile de roche ou l'huile de riches : l'Antiquité était en avance sur son époque, et nous y revenons à grands pas à mesure que, de chocs en pics, faire le plein à la pompe vous siphonne le porte-monnaie à vitesse grand V.
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L'énergie que nous consommons chaque jour sur la planète équivaut au travail de plus de trois cents milliards d'êtres humains. L'ancien ministre de l'environnement Yves Cochet l'affirme dans un livre au titre édifiant (Pétrole Apocalypse, chez Fayard). Pour souligner l'ampleur de cette débauche, Cochet emploie une image efficace : "C'est comme si chaque personne sur Terre avait à sa disposition cinquante esclaves." A 70 dollars le baril, on se demande qui, de l'homme ou de sa voiture, est l'esclave de l'autre.
Le discours dominant, celui de la globalisation et du libre-échange, nous fait nous pâmer devant les ananas d'Afrique. Sans même parler de commerce international, les habitants de Washington trouvent sur leur marché des têtes de laitue de Salinas (Californie) acheminées vers la capitale américaine après 5 000 km de bitume. "Pour ce seul transport, écrit Yves Cochet, cette laitue consomme 36 fois plus d'énergie (pétrole) qu'elle ne contient de calories." Et si d'aventure elle prend l'avion pour gagner Londres, elle consomme alors 127 fois l'énergie qu'elle contient.
Le député Vert de Paris fouette encore nos esprits avec l'histoire du ketchup suédois. Il recense les provenances diverses des intrants nécessaires à la culture des tomates. Il suit à la trace une bouteille de ketchup fabriquée en Grande-Bretagne ou en Suède avec des matériaux venus du Japon, d'Italie, de Belgique, des Etats-Unis et du Danemark. Pour conclure que l'arrivée de la sauce rouge sur la table suédoise "marque le terme de plus de cinquante-deux étapes de transformations et de transports".
Notre nourriture supporte ainsi des coûts cachés, des "kilomètres-aliments" qui nous font payer au moins trois fois ce que nous avons dans nos assiettes : à la caisse du commerçant et d'une ! , par les subventions consenties aux agriculteurs et de deux ! , par le coût de l'impact sur l'environnement et de trois !
Alors quoi ? Faut-il renoncer au ketchup, aux ananas et aux laitues venues d'ailleurs ? Ou se convaincre des mérites de la "sobriété énergétique" réclamée par Yves Cochet en commençant par laisser sa voiture au garage ?
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je l'ai commandé à ma librairie, il ne l'avait pas la semaine dernière (en attente), ils recoivent les commandes le vendredi.
J'y retourne donc vendredi.
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En fait sur le site amazon.fr, ils annoncent la sortie pour le 14/09, la fnac une sortie en aout, et le site de Yves cochet pour le 15/09 ?? Faudrait savoir
PS : sur le site de la Fnac la couverture était différente :


PS : sur le site de la Fnac la couverture était différente :

Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé,
Alors seulement vous vous apercevrez que l'argent ne se mange pas
-- un Indien Cree
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Je viens de le recevoir, je le lis, et je vous fais un petit résumé, pour lundi.greenchris a écrit :je l'ai commandé à ma librairie, il ne l'avait pas la semaine dernière (en attente), ils recoivent les commandes le vendredi.
J'y retourne donc vendredi.
La couverture est celle d'en haut, sur le premier post.
A plus
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Oui, de toute manière, achetez le, ca sera un collector, comme celui de Wingert. Il faut aussi encourager tous ceux qui essayent de faire avancer le schmilblic.kouack a écrit :Je ne peux pas attendre , je le commande de suite sur :greenchris a écrit : Je viens de le recevoir, je le lis, et je vous fais un petit résumé, pour lundi.
La couverture est celle d'en haut, sur le premier post.
A plus
alapage
Une fois que vous l'avez lu, vous pouvez le préter.
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