En fait, si on arrive à maintenir la croissance de l'extraction de charbon à 4% en moyenne, on est tranquille pour les cinquante prochaines années. 4% est une valeur tout à fait possible, vu qu'on est déjà plutôt à 5-6% depuis les années 2000 (cf données BP). C'est l'hypothèse de base que j'ai pris pour mon scénario King Coal. Les prévisions de production de pétrole et de gaz sont celles de la newsletter de novembre 2006 de l'ASPO.
A ce rythme, en 2050 nous n'aurons pas encore consommé la moitié des réserves prouvées de charbon (44% pour être précis). Le Peak Coal, ce sera un problème pour nos descendants. Retournons dormir tranquilles...
Un petit dessin valant mieux qu'un long discours, voici les caractéristiques de ce scénario en termes de capacité à effacer le pic et en production de GES :

Les pics pétrolier et gazier sont complètement effacés, la croissance de la production (et donc de la consommation) de carburants fossiles est maintenue dans sa tendance actuelle, permettant de remettre à plus tard les questions de fond sur la sobriété des sociétés humaines, qu'elles soient pygmée, chinoise ou états-unienne.
Ah oui bien sûr, il faut espérer que la séquestration du CO2 sera devenue obligatoire et universelle, sinon en 2050 on en émettra trois fois plus qu'aujourd'hui...