[Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
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http://today.reuters.com/news/articlebu ... m=businessABUJA (Reuters) - OPEC has agreed an oil output cut of 500,000 barrels per day, or two percent, delayed until February1 when the northern winter is ending, a delegate said on Thursday, sending oil prices more than a dollar higher.
By postponing a further reduction until peak demand has passed, OPEC is responding to importer nations' concern that a cut now will drive prices higher and hurt their economies.
La nouvelle a fait immédiatement bondir le baril d'un USD environ à 62.30.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.
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la méme information, en Francais depuis Boursorama :
L'OPEP va réduire sa production à partir de février
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a décidé de réduire sa production de 500.000 barils par jour à compter du mois de février, mesure annoncée à l'occasion d'une réunion ministérielle jeudi à Abuja, au Nigeria.
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Ils font croire qu'ils baissent leur production volontairement pour maintenir les prix au dessus de 60 dollars mais la réalité géologique les obliges justement à cela.
En clair je pense que l'on peut prendre le pb dans ce sens
Les champs déclinent
Pour contenir la hausse
on fait croire que baisser la prod est un choix,
car nous aurions les capacités de produire plus.
Ainsi l'effet sur la hausse est moins brutal que la dure réalité du déclin géologique.
CQFD
En clair je pense que l'on peut prendre le pb dans ce sens
Les champs déclinent
Pour contenir la hausse
on fait croire que baisser la prod est un choix,
car nous aurions les capacités de produire plus.
Ainsi l'effet sur la hausse est moins brutal que la dure réalité du déclin géologique.
CQFD
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L'Opep hésite...
« Les uns plaident pour une réduction drastique, rapporte les Echos. Les autres ne jugent pas nécessaires de toucher aux quotas actuels ». C'est là tout le dilemme de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui va devoir trouver un compromis pour le moins difficile. Les membres du cartel se réunissent aujourd'hui à Abuja, la capitale nigériane, pour discuter de nouvelles mesures. Objectif : stopper la baisse des prix du brut. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a clairement demandé hier au cartel de ne pas baisser à nouveau la production, rapporte le Financial Times. Il y a un mois et demi l'Opep avait déjà retiré officiellement 1,2 million de barils par jour, sans endiguer véritablement la baisse des cours. Néanmoins, la baisse véritable ne serait que de 610 000 barils par jour depuis octobre, rapporte le quotidien saumon. « Une solution de compromis pourrait consister à faire appliquer beaucoup mieux la précédente décision », conclut les Echos.
Dernière modification par franck1968 le 15 déc. 2006, 20:30, modifié 1 fois.
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L'Opep baisse sa production pour peser sur les cours.
Le cartel semblait divisé sur les décisions à prendre lors de sa prochaine réunion. Les faucons, tels le Venezuela, l'Iran et l'Algérie considèrent que les stocks mondiaux de brut sont trop élevés et poussent à une diminution sensible de la production pour maintenir des cours élevés. Pour les partisans du statu quo, le Koweït, les Emirats Arabes Unis, le Nigeria et la Lybie, une nouvelle baisse de la production serait mal venue alors que l'économie mondiale donne des signes d'essoufflement. L'Arabie saoudite avait quant à elle reconnu, par la voix d'Ali al-Nouaïmi son ministre du pétrole, que les fondamentaux du marché étaient bien meilleurs qu'au début de l'automne. A Abuja au Nigeria, les durs semblent l'avoir emporté, puisque le communiqué final de l'organisation confirme sa volonté de baisser de 500 000 barils/jours à partir du premier février prochain sa production. Elle laisse toutefois un peu de marge pour passer le pic hivernal de consommation dans les pays de l'hémisphère nord, remarque les Echos. Dans les faits, si elle est tenue cette diminution pourrait surtout servir à respecter les engagements de baisse de 1,2 M b/j, pris à l'automne, et qui sont loin d'être atteints. La production totale de l'Opep devrait donc s'établir autour de 26 millions de b/j à cette date. La République d'Angola a par ailleurs été admise en tant que douzième membre de l'organisation à partir de l'année prochaine, tandis que le Libyen Abdallah Al-Badri a été nommé au poste de secrétaire général.
Dernière modification par franck1968 le 15 déc. 2006, 20:29, modifié 1 fois.
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Une petite interview de D. Riley ancien chef économiste d'Elf :
http://ftp-videos.lesechos.fr/videoeco13.html
Pas extrêmement claire, mais elle confirme que la capacité de l'OPEC, qui semble faire merveille actuellement pour maintenir le cours du baril à un niveau "élevé" (60 USD), trouvera son terme à la fin de l'hiver, quand on aura simultanément une baisse de la demande et une hausse de l'offre non-OPEP.
Cela me paraît d'autrant plus crédible que j'avais déjà annoncé 63 USD au 31.12, et 53 USD au 31.01.07.
63.21
http://ftp-videos.lesechos.fr/videoeco13.html
Pas extrêmement claire, mais elle confirme que la capacité de l'OPEC, qui semble faire merveille actuellement pour maintenir le cours du baril à un niveau "élevé" (60 USD), trouvera son terme à la fin de l'hiver, quand on aura simultanément une baisse de la demande et une hausse de l'offre non-OPEP.
Cela me paraît d'autrant plus crédible que j'avais déjà annoncé 63 USD au 31.12, et 53 USD au 31.01.07.
63.21
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.
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Relevé par jerome a paris sur Daily Kos :
Traduction express :
... pendant que les spécialistes du pétrole les plus pessimistes déclarent que le pic pétrolier est déjà passé, ou au mieux qu'on y est, les autres estiment qu'ils ne surviendra pas avant 2010. Quelques optimistes donnent au monde un peu plus de répit - c'est-à-dire jusqu'en 2020, et peut-être même jusqu'en 2030.
Toutefois, au bout du compte, la plupart semblent être d'accord sur le fait que le pic de production pétrolière n'est pas très loin pour nous tous. Il pourrait avoir lieu approximativement dans les dix prochaines années, ce qui signifie en fait qu'il ne reste pas beaucoup de temps à l'économie mondiale pour fonctionner principalement au pétrole.
http://www.opec.org/library/OPEC%20Bull ... 122006.pdf (PDF de 120 pages - voir page 60)Dans le dernier Bulletin de l'OPEP, le Dr Shokri Ghanem, Président du Comité Populaire de la compagnie pétrolière nationale lybienne a écrit :...while some of the more pessimistic oil specialists are declaring that peak oil has already been passed, or at best is here now, others believe it is not going to arrive before 2010. Some optimists give the world a little more breathing space — that is to say up to 2020, and perhaps even up to 2030. However, all in all, most would appear to agree that peak oil output is not very far away for all of us. It could take place sometime within the next decade or so, which in fact means that there is not much time left for a world economy to be driven largely by oil.
Traduction express :
... pendant que les spécialistes du pétrole les plus pessimistes déclarent que le pic pétrolier est déjà passé, ou au mieux qu'on y est, les autres estiment qu'ils ne surviendra pas avant 2010. Quelques optimistes donnent au monde un peu plus de répit - c'est-à-dire jusqu'en 2020, et peut-être même jusqu'en 2030.
Toutefois, au bout du compte, la plupart semblent être d'accord sur le fait que le pic de production pétrolière n'est pas très loin pour nous tous. Il pourrait avoir lieu approximativement dans les dix prochaines années, ce qui signifie en fait qu'il ne reste pas beaucoup de temps à l'économie mondiale pour fonctionner principalement au pétrole.
Méfiez-vous des biais cognitifs
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Je pensais à la même chose, et, si c'est le cas, le réveil va être très dur en 2008, 2009 ou 2010 au plus tard....Vous supposez que le pic de production des pays de l'opep aurait été atteint,
et que depuis quelques mois on gère le déclin géologique par des annonces de baisse
de production sous prétexte de soutenir les cours.

Ce qui est chiant, c'est qu'il va falloir patienter encore un peu avant que certaines persones se séparent de leur SUV

L'homme ne court pas à sa perte, il y va en voiture!
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lienLa production de brut ne baisse pas
L'Opep n'a guère progressé en décembre sur la voie de la réduction de sa production, pourtant souhaitée par nombre de ses dirigeants pour soutenir les cours du brut, l'augmentation des pompages de certains pays membres occultant la baisse de ceux de l'Arabie saoudite et d'autres États, montre vendredi une enquête de l'agence Reuters.
L'offre des 10 membres de l'Organisation des pays exportateurs liés par les quotas de production ressort pour décembre à 26,96 millions de barils par jour (bpj), soit 60 000 bpj de plus qu'en novembre.
La baisse de la production par rapport à octobre ressort à 680 000 bpj, la moitié seulement de la réduction censée être entrée en vigueur le 1er novembre.
«L'Opep continue de pomper bien au-dessus de ce qu'elle espère réaliser», note Conrad Gerber, du cabinet de consultants Petrologistics, qui estime la production de l'Opep en suivant les expéditions par voie maritime. «Je ne suis pas surpris de voir les cours baisser.»
L'offre des 10 pays de l'Opep soumis aux quotas reste supérieure à l'objectif de 26,3 millions de bpj fixé par le cartel pour novembre, montre l'enquête réalisée auprès de consultants, d'analystes et de compagnies pétrolières.
La production de l'ensemble de l'Opep a quant à elle augmenté le mois dernier pour atteindre 28,75 millions de bpj contre 28,71 millions en novembre. Des analystes estiment que rien ne permet pour l'instant de penser que la production va diminuer en janvier.
«Je crois qu'ils s'en tiennent plus ou moins à leur production de décembre», a dit Gerber.
L'Irak, dispensé de quota, a vu sa production diminuer en décembre à 1,79 million de bpj en raison d'une baisse de ses exportations, revenues à 1,44 million de bpj. Celles-ci sont ainsi revenues à leur plus bas niveau depuis mars selon des sources du secteur du transport maritime.
L'Opep prévoit de réduire son offre de 500 000 bpj supplémentaires à compter du 1er février après la réduction de 1,2 million de bpj censée être entrée en vigueur début novembre.
L'Angola est devenue le 1er janvier le 12e membre de l'Opep mais il est exempté de la réduction de production applicable au 1er février.
Il me semble que dans le bouquin de Wingert c'est comme cela que l'estimation de la production de l'OPEP est la plus fiable en comptant les bateaux, car les chiffres de production annoncés sont peu fiables.
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L'OPEC se triture le béret pour savoir si les prix vont encore chuter : Comme si c'était pas clair !
Le plus nul est quand même le Nigerian, qui pompe tout ce qu'il peut en laissant son peuple dans la misère.
Le plus nul est quand même le Nigerian, qui pompe tout ce qu'il peut en laissant son peuple dans la misère.
54.05http://money.cnn.com/2007/01/09/news/in ... 2007010909OPEC wary on tumbling oil prices
The organization may meet ahead of scheduled meeting as prices fall below suggested target price per barrel.
January 9 2007: 9:45 AM EST
DUBAI (Reuters) -- OPEC producers, concerned about a steep drop in oil prices, are discussing further action to stabilize markets and may call for an emergency meeting, officials said.
The Organization of the Petroleum Exporting Countries agreed last month to cut oil output by 500,000 barrels per day from Feb. 1, adding to a 1.2 million bpd reduction from November.
But oil prices fell nearly 8 percent last week to below $56 a barrel, pressured by mild weather and rising fuel stockpiles.
"The fast and deep drop in the oil market in the last week is worrying oil producers," a senior OPEC delegate told Reuters.
"There are consultations and discussions among some OPEC ministers," he said. "Consultations are on different opinions about the market, making sure there is strong implementation and commitment to supply cuts and discussing different ideas about further action if there is a need for it."
Price hawk Venezuela went a step further, calling for an emergency session ahead of the group's scheduled Mar. 15 gathering in Vienna.
"We are in constant dialogue with other ministers and we are evaluating the possibility of some kind of extraordinary meeting," Oil Minister Rafael Ramirez said.
Oil resumed its slide on Monday, having earlier risen as Russian crude supplies were halted through a pipeline that meets a fifth of demand from Germany.
At 8:16 a.m. ET, U.S. crude was down $2.05 to $54.04 barrel in electronic trading after dipping as low as $53.88, the weakest price since June 2005.
Some OPEC officials have reacted warily to the retreat in oil prices. Nigeria's top oil official Edmund Daukoru said on Friday OPEC should wait to see the impact of supply curbs already agreed before making any further reduction.
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rien sur le fil de l' OPEP depuis 2 mois, quel oubli .....
voila :
voila :
BoursoramaL'Opep en piste pour un statu quo à sa réunion de jeudi 15 Mars
L'Opep amorce ses consultations informelles à Vienne avant sa réunion prévue jeudi, mais aucune inflexion de sa politique n'est attendue pour les mois à venir en dépit d'un appel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) à exporter davantage.
Les ministres des douze pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) convergeaient vers Vienne mardi pour leur première réunion cette année, afin de décider s'ils laissent en vigueur les fortes baisses de production décidées à la fin de l'année dernière.
Les analystes font valoir que le cartel n'a guère de raison de se sentir sous pression puisque les prix, qui évoluent autour de 60 dollars le baril depuis début février, sont à un niveau quasi-idéal de leur point de vue et le marché à l'équilibre.
Certains pays l'ont clairement reconnu, dès avant la réunion: le président de l'Opep, le ministre du Pétrole des Emirats arabes unis, Mohammed al-Hamili, a souligné mardi qu'il y a "actuellement un équilibre entre l'offre et la demande et les stocks mondiaux".
Le ministre koweïtien de l'Energie, cheikh Ali Jarrah al-Sabah est du même avis: "Nous ne jugeons pas nécessaire de réduire la production pour le moment. Il y a un équilibre entre l'offre et la demande et les cours sont bons", a-t-il également soutenu mardi.
"Rien ne justifie pour le moment une réduction du plafond de production de l'Opep car le marché est actuellement équilibré", a renchéri le représentant libyen et chef de la compagnie nationale de pétrole libyenne, Choukri Ghanem.
Le chef de file du cartel, le ministre saoudien du pétrole Ali Al-Nouaïmi, s'est en revanche montré plus mystérieux, se contentant de dire qu'il réservait sa réponse au lendemain.
L'Opep n'a plus d'objectif de cours affiché depuis environ deux ans mais les pays producteurs sont bien conscients que des cours trop élevés ne peuvent que pousser les pays consommateurs à se tourner vers d'autres énergies.
Selon les analystes, l'Opep, si elle veut réellement se garder de toute chute des cours avant le printemps, une période toujours plus délicate à gérer pour elle puisqu'elle est synonyme de nette baisse de la demande, pourrait se contenter d'appliquer à la lettre ses décisions passées, qu'elle ne respecte guère pour le moment.
L'Opep-10 (hors Irak et Angola, qui ne font pas partie du système de quotas) produit actuellement nettement au-delà du niveau qu'elle s'est fixé lors de sa précédente réunion, en décembre à Abuja (Nigeria).
Elle a produit en février 26,54 millions de barils par jour (mbj), alors qu'elle s'était fixé pour objectif 25,8 mbj, selon les estimations de la revue spécialisée Argus.
Mais même un tel niveau risque de ne pas suffire, juge l'AIE, qui représente la voix des pays consommateurs, et dont les prévisions et estimations sont suivies avec beaucoup d'attention par les marchés.
"La tendance des stocks et des prix signale que des exportations plus importantes de l'Opep seront nécessaires dans les mois à venir", a-t-elle jugé dans son rapport mensuel paru mardi.
Les stocks de produits pétroliers des pays consommateurs, parfois présentés comme un coussin de sécurité, ont nettement régressé depuis deux mois, et sont désormais sur une pente qui donne des "raisons d'être inquiet", selon l'AIE.
Pour autant, l'AIE n'a revu qu'en légère baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2007, en raison des températures exceptionnellement douces qui ont touché l'Europe et pèsent sur la demande de fuel domestique. Elle table sur une demande de 86 mbj en 2007, en hausse de 1,8%.
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BoursoramaLes cours du pétrole ignorent le statu quo de l'Opep
LONDRES (Reuters) - Les cours du brut évoluent en ordre dispersé jeudi et n'ont pas réagi à la décision de l'Opep de maintenir sa production à son niveau actuel pour conforter les réductions déjà en place depuis novembre 2006.
Vers 16h15 GMT, le brut léger américain progresse de 0,21% à 58,28 dollars. Le Brent de la mer du Nord corrige de 0,59% à 60,70 dollars.
La décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole était largement attendue par les marchés.
"Ils sont inquiets au sujet de la croissance de la demande mondiale. Nous avons entendu beaucoup de commentaires sur l'état de l'économie américaine. Pour autant, je pense que le marché est mieux équilibré. Les réserves devraient se reconstituer au fur et à mesure qu'arrive le deuxième trimestre", estime Anatol Feygin, directeur de la stratégie mondiale pour les matières premières chez Bank of America.
L'Opep table sur une demande mondiale pour son pétrole à 30,4 millions de barils par jour cette année alors qu'elle visait auparavant 30,25 millions de bpj. Or les dix membres du cartel assujettis aux restrictions ont pour objectif une production annuelle de 25,8 millions de bpj.
L'évolution du dossier nucléaire iranien continue, par ailleurs, de retenir la vigilance des opérateurs. La communauté internationale s'est accordée mercredi sur de nouvelles sanctions à l'encontre de Téhéran. Un vote du Conseil de sécurité de l'Onu est attendu à ce sujet la semaine prochaine.