jerome a écrit :La redistribution des richesses est évoquée dans son livre mais à demi-mots. Il le dit lui-même, il n'a pas toutes les solutions, et ne donne que des pistes...Alter Egaux a écrit :Les théoriciens de la décroissance sont intraitables sur ce sujet : si elle ne s’accompagne pas d’une redistribution des richesses, le gouvernement ne tiendra pas.
jerome et mahiahi, mettez vous d'accord.mahiahi a écrit :... oublient parfois le problème d'approvisionnement énergétique au profit d'une idéologie redistributriceAlter Egaux a écrit :Les théoriciens de la décroissance
Le problème d'une taxe carbone n'est pas aujourd'hui prise pour des raisons sociales : transport, chauffage, cuisson, déplacement.
La décroissance explique bien que cela ne peut être géré démocratiquement sans redistribution de richesse, donc à l'opposé du néo libéralisme où l'Etat est inexistant.
Enfin, le journal "la décroissance" est perspicace sur la francafrique (très souvent cité) et plus globalement, les systèmes occultes qui permettent aux occidentaux de pomper les ressources des pays du Sud. Une redistribution des richesses part du principe qu'il faut supprimer de tels systèmes pervers.
La redistribution doit se faire localement, nationalement et internationalement. Les richesses, j'entends aussi et avant tous les ressources.
En effet. La plupart des élites ont des cartes "esso" (et autres), voitures de fonction, billet payé par l'entreprise, etc... Les taxes, ils ne les voient même pas, ils ne risquent pas de changer leur comportement."si on doit creuver de froid et de faim pour que d'autres continuent à protéger leur oisivité par des taxes qu'ils sont seuls en mesure de payer, les valeurs fondamentales de la démocratie manqueront cruellement dans ce qui se dessine à l'horizon!"
Au contraire, la décroissance est au coeur du problème : c'est parce que nous cautionnons un impérialisme masqué sur les ressources que nous laissons faire un système autodestructeur. Tout ceci est pervers, sous prétexte d'accepter une certaine corruption, l'occident prélève des ressources au delà du raisonnable, maintien des dictateurs proches de nos élus permettant de leur vendre des armes et d'acheter leurs silences complices, continue à gaspiller l'énergie comme si elle était infinie, impose un ultra libéralisme partout où nous commerçons, et explosant les circuits longs manufacturés. Un vrai cycle infernal. Et le pire, c'est que lorsque 2,5 milliards d'humains rentre dans la ronde, les libéraux applaudissent des 2 mains. Génial : la mondialisation est "heureuse". On croit rêver, c'est une horreur démoniaque.
La décroissance par contre veut nous faire rentrer dans un cycle vertueux : quota, redistribution des richesses (nationales et internationales), sobriété, efficacité, renouvelable.
Certes, c'est des méchants personnages : ils veulent mettre l'industrie du pétrole, de armement, et les publicitaires au chômage. A préférer, si c'est les « pollueurs » qui payent, autant que ce soit eux. Et puis personne ne les empêche de se recycler dans d’autres métiers (voir le début du film « Lord of war »). De toute façon, nous aurons tous notre quotas à payer.