
Cela dit, le calcul de l'inflation générée par l'augmentation actuellement constatée du pétrole a déjà été estimé sur ce forum.
Modérateurs : Rod, Modérateurs
effectivement, celui qui a une grosse voiture (ou une ancienne chaudiere) fort gourmand en essence ou fioul, contribue t'il reellement plus au pib, que celui qui en a une petite, ou une chaudiere dernier cri, fort econome, ou mieux, une pompe à chaleur... dans ce dernier cas, il est dans l'autoconsommation d'une bonne partie de la production... donc mefions nous d'un pib "americain" qui est finalement assez arriéré au niveau technique et qui consomme beaucoup d'energie...Tiennel a écrit :Effectivement, le niveau de vie est un meilleur indicateur de développement d'une société que le PIB. Celui-ci est notamment affecté par l'activité financière : dans son calcul entrent toutes les plus-values mobilières et immobilières réalisées sur le sol national. C'est pour cela, par exemple, que le Royaume-Uni affiche l'un des plus forts PIB d'Europe alors que le niveau de vie apparent est tout à fait dans la moyenne européenne.
La bulle immobilière est actuellement l'un des plus gros contributeurs du PIB pour de nombreux pays de l'OCDE : mais ce n'est pas parce que le prix des maisons flambent que le niveau de vie s'améliore... bien au contraire !
la part industrielle du pib, le bati et le parc de vehicule. (donc l'economie reelle). De 1987 à 2006 la consommation d'energie en france est passé de 200 à 270 m tep surtout par defaut de modernisation. avec la technologie existante on aurait pu passer à 140. c'est le defaut de volonté politique qui est en cause, et surtout une volonté politique INVERSE (en 1986, J chirac premier ministre supprime une bonne part des credits de l'ADEME, car il faut fourguer le jus -nucleaire- d'edf)nemo a écrit :A la lecture de ce fil j'en arrive à me demander si la baisse de l'intensité énergétique existe ailleurs que dans le cerveau des économistes de nos administrations.
Si le calcul du PIB est complétement faussé, mais pas la dépense énergétique... A moins qu'il y ait un facteur qui m'échappe complétement?
Quelqu'un peut-il éclairer ma lanterne?
Si tu ne fais pas confiance à nos valeureux fonctionnaires, qui vas-tu croirenemo a écrit :Quelqu'un peut-il éclairer ma lanterne?
oui mais si tu as les données de la conso énergétique et du niveau de vie, ce ne serait pas inintéressant de tracer le rapport des deux (à la place de l'IE = conso énergétique/PIB).Environnement2100 a écrit :Si tu ne fais pas confiance à nos valeureux fonctionnaires, qui vas-tu croirenemo a écrit :Quelqu'un peut-il éclairer ma lanterne??
Le graphique présenté ci-dessus n'est pas une surprise, il montre deux phénomènes :
- une diminution tendancielle lente, de type -1% par an, qui manifeste simplement le lent flux de délocalisation de l'industrie lourde et fortement consommatrice vers l'étranger.
Ca dépends si tu considères la réalité de l'inflation sur les chiffres donnés chaque mois par l'Insee (et qui ne tiens compte que d'un "panier" de produits).GillesH38 a écrit :
J'ai des doutes de savoir si une partie du PIB ne serait pas "stockée" de manière artificielle dans l'augmentation d'une masse monétaire non disponible à la consommation, donc non inflationniste, mais également ne correspondant pas à une véritable richesse créée.
dans ce cas, en calculant l'augmentation "réelle" du PIB en euros constants (corrigé d'une inflation "réelle"), on aurait une croissance beaucoup moins forte, et donc la baisse de l'intensité énergétique pourrait apparaitre egalement comme beaucoup plus faible, voire même inexistante....AJH a écrit :Ca dépends si tu considères la réalité de l'inflation sur les chiffres donnés chaque mois par l'Insee (et qui ne tiens compte que d'un "panier" de produits).GillesH38 a écrit :
J'ai des doutes de savoir si une partie du PIB ne serait pas "stockée" de manière artificielle dans l'augmentation d'une masse monétaire non disponible à la consommation, donc non inflationniste, mais également ne correspondant pas à une véritable richesse créée.
Si par contre tu considères "l'inflation" globale (par exemple en y incluant l'immobilier, la bourse, l'art, les matières premières) là s'explique que la masse monétaire augmente de plus de 10% par an en "ne créant" que 2 ou 3% "d'inflation"
Oui, et en fait c'est un peu ce qu'on dit ici tous les jours sur certains fils (éclatement possible des "bulles") avec toutes les conséquences que, j'avoue, j'ai beaucoup de mal à imaginer . Le problème est que cette augmentation de monnaie de crédit créée depuis quelques années est trop mal répartie: trop pour les spéculateurs, pas assez pour les classes les plus faibles.GillesH38 a écrit :dans ce cas, en calculant l'augmentation "réelle" du PIB en euros constants (corrigé d'une inflation "réelle"), on aurait une croissance beaucoup moins forte, et donc la baisse de l'intensité énergétique pourrait apparaitre egalement comme beaucoup plus faible, voire même inexistante....AJH a écrit :Ca dépends si tu considères la réalité de l'inflation sur les chiffres donnés chaque mois par l'Insee (et qui ne tiens compte que d'un "panier" de produits).GillesH38 a écrit :
J'ai des doutes de savoir si une partie du PIB ne serait pas "stockée" de manière artificielle dans l'augmentation d'une masse monétaire non disponible à la consommation, donc non inflationniste, mais également ne correspondant pas à une véritable richesse créée.
Si par contre tu considères "l'inflation" globale (par exemple en y incluant l'immobilier, la bourse, l'art, les matières premières) là s'explique que la masse monétaire augmente de plus de 10% par an en "ne créant" que 2 ou 3% "d'inflation"
et si la croissance monétaire non comptée actuellement dans l'inflation se dégonfle d'un coup, cela pourrait entrainer une récession brutale corrigeant le PIB de la même façon, non?
Salut Gilles,GillesH38 a écrit : et si la croissance monétaire non comptée actuellement dans l'inflation se dégonfle d'un coup, cela pourrait entrainer une récession brutale corrigeant le PIB de la même façon, non?
Salut AJH,AJH a écrit :GillesH38 a écrit : Si par contre tu considères "l'inflation" globale (par exemple en y incluant l'immobilier, la bourse, l'art, les matières premières) là s'explique que la masse monétaire augmente de plus de 10% par an en "ne créant" que 2 ou 3% "d'inflation"
Tout à fait, je ne pense pas que la simple augmentation de la masse monétaire sous forme de crédit augmente d'autant le PIB! la question que je me pose, c'est si une petite partie du PIB créée ne pourrait pas etre "cachée" dans cette masse monétaire, en augmentant en fait la richesse des circuits financiers sans contrepartie sous forme de consommation des individus.LeLama a écrit : Mais cette creation ne correspond pas au PIB, pour ce que j'en comprends, en tout cas pas directement. C'est simplement l'effet richesse qui te pousse eventuellement a consommer davantage donc a augmenter l'activite, mais ca joue a la marge.
Donc une plus value immobiliére ne rentre pas immédiatement la dedans.Le produit intérieur brut (PIB) correspond à la valeur totale de tous les biens et services produits dans un pays donné au cours d'une année donnée. C'est aussi la mesure du revenu provenant de la production dans un pays donné. On parle parfois de production économique annuelle ou simplement de production.
Afin d'éviter que la même production entre plus d'une fois dans le calcul, ne font partie du PIB que les biens et services finaux, ceux qui servent à produire d'autres biens étant exclus. Par exemple, le blé avec lequel on fait le pain est exclu, mais non le pain.
Le produit intérieur brut représente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes. C'est un agrégat des comptes nationaux, obtenu en additionnant des grandeurs mesurées par catégories d’agents (ménages, entreprises, administrations).
En France, il est apparu après la Seconde Guerre mondiale, tout comme la comptabilité nationale, à un moment où la priorité était de reconstruire et de moderniser le pays. Le PIB sert souvent d'indicateur de l'activité économique d'un pays; le PIB par habitant, quand à lui, sert d'indicateur au niveau de vie.
Donc un institutionnel qui vend à la découpe mentionnera la vente (et non la plus-value) dans sa situation de valeur ajoutée fin de période. Et la banque qui aura alloué un emprunt à l'acheteur déclarera probablement les intérêts à rembourser.wikipedia.fr a écrit :Théoriquement, il existe donc trois méthodes pour calculer le PIB d'un pays ou d'une région, mais pour des raisons pratiques on utilise principalement la méthode des valeurs ajoutées. Selon cette technique, on additionne toutes les valeurs ajoutées[1], en se basant sur les résultats fournis par les entreprises, et les administrations.