Les agriculteurs les plus bêtes du monde
Modérateurs : Rod, Modérateurs
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- Charbon
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SALUT,
Beaucoup de personnes sont prêtes à acheter du bio, mais ne sont pas du tout prêtes à y mettre le prix ; résultat les grandes surfaces bradent le bio et pressent les producteurs (la grande distribution tend à forcer le paysan à vendre son bio au prix du conventionnel).
Perso, j'ai essayé, en reprennant la propriété familiale, de faire du bio ; finalement, j'ai laissé tombé (trop d'heures de travail, trop d'investissement en matériels et en structures, trop de crédits à envisager, etc). Je gagne mieux ma vie et avec moins de soucis et de temps de travail en bossant en parallèle à l'extérieur.
Bref, le bio se sera bien (et ça se développera mieux), quand l'agriculteur y gagnera plus qu'à faire du conventionnel.
Narach a écrit :
ce n'est pas tant que c'est impossible, c'est que c'est plus dur et que ça ne rapporte pas assez par rapport aux contraintes (travail plus dur, plus long, investissements nouveaux, matériels nouveaux, etc).fuste23 a écrit :Quand je leurs demandent se qu'il pense du bio, c'est: "Ils y en a qui ont essayés... et ils s'en sont revenus..."
Forcement, avec l'utilisation du labour, des engrais et des pesticides, la terre est épuisé! Alors si une année il ne mettent plus de produits phytosanitaires, les rendements chutes...
Pour beaucoup, cette simple expérience est une preuve de plus que l'agriculture bio n'est pas possible...
Beaucoup de personnes sont prêtes à acheter du bio, mais ne sont pas du tout prêtes à y mettre le prix ; résultat les grandes surfaces bradent le bio et pressent les producteurs (la grande distribution tend à forcer le paysan à vendre son bio au prix du conventionnel).
Perso, j'ai essayé, en reprennant la propriété familiale, de faire du bio ; finalement, j'ai laissé tombé (trop d'heures de travail, trop d'investissement en matériels et en structures, trop de crédits à envisager, etc). Je gagne mieux ma vie et avec moins de soucis et de temps de travail en bossant en parallèle à l'extérieur.
Bref, le bio se sera bien (et ça se développera mieux), quand l'agriculteur y gagnera plus qu'à faire du conventionnel.
Narach a écrit :
Bof, ce genre de gadget est bon uniquement pour les céréaliers (ils ont plus de thunes (aides) et des terres qui s'y prêtent mieux (planes, très étendues)) ; ce genre d'outil est totalement inemployable dans les zones accidentées et de montagne...donc ce n'est pas généralisable.Je ne sais ce qu'ils en pensent les agriculteurs
- jerome
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Alter Egaux a écrit :Cela doit être pour cela qu'il y en a un dans ma chambre, après avoir défoncé le mur !narach a écrit :Ma mére ma dit que des tracteurs ce conduit tout seul sans conducteur!


Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé,
Alors seulement vous vous apercevrez que l'argent ne se mange pas
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Pourquoi ne pas faire l'essai seulement sur une partie de l'exploitation? Mon père n'a pas qu'un seul type de culture. Il fait constamment des essais d'espèce différente, en parallèle à l'exploitation de base dont il peut prévoir les résultats...Alter Egaux a écrit :Une transition vers le bio, c'est 5 ans, et je dirais 5 ans d'inquiétude chez le paysan, à ne pas savoir s'il va y arriver. Pour l'instant, ceux qui y arrivent sont ceux qui en ont fait un choix militant (personnel ou collectif).fuste23 a écrit :Quand je leurs demandent se qu'il pense du bio, c'est: "Ils y en a qui ont essayés... et ils s'en sont revenus..."
Forcement, avec l'utilisation du labour, des engrais et des pesticides, la terre est épuisé! Alors si une année il ne mettent plus de produits phytosanitaires, les rendements chutes...
Cette idée que le bio impose une transition trop difficile pour pouvoir être réellement testé me semble un peu fausse. Tu peux toujours commencer par ton potager, ne serait-ce que pour comparer toi-même le résultat des deux méthodes.
- Schlumpf
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Allez ! Tout les agriculteurs ne sont pas les plus bêtes du monde... Sinon ce serait la foire d'empoigne... Certains ont aussi réussi à lire entre les lignes...
http://www.onpeutlefaire.com/portrait-d ... reconverti
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Dernière modification par Schlumpf le 06 nov. 2007, 22:00, modifié 1 fois.
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...
- mobar
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Ce qui montre que le changement est aussi affaire de réflexion individuelle.Schlumpf a écrit :Allez ! Tout les agrculteurs ne sont pas les plus bêtes du monde... Sinon ce serait la foire d'empoigne... Certains ont aussi réussi à lire entre les lignes...
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Que chacun fasse sa part du chemin et tous s'en trouveront mieux.
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Bonne trouvaille. D'après l'article, voilà un agriculteur prudent qui ne s'est pas lancé dans l'aventure par croyance ou aventurisme, mais qui au contraire a bien regardé les calculs, et s'en trouve fort bien. L'agriculteur signale que malgré une diminution des subventions de la PAC, il a augmenté son revenu : il y a de l'espoir.Schlumpf a écrit :Allez ! Tout les agrculteurs ne sont pas les plus bêtes du monde... Sinon ce serait la foire d'empoigne... Certains ont aussi réussi à lire entre les lignes...
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Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.
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Ca existe!
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- Brut lourd
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J'aime bien cette phrase:Schlumpf a écrit :Allez ! Tout les agrculteurs ne sont pas les plus bêtes du monde... Sinon ce serait la foire d'empoigne... Certains ont aussi réussi à lire entre les lignes...
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On peut également pointer un sacré paradoxe dans ce témoignage. Hubert, qui passe à une agriculture plus autonome, économe et respectueuse de l’environnement touche moins de primes. Les financements iraient-ils donc à ceux qui polluent ?
L'utopie c'est ce qui n'a pas encore été essayé: Théodore Monod
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- Brut lourd
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Re: Les agriculteurs les plus bêtes du monde
Peut-être est-ce un début? (discours de Sarkosy)Environnement2100 a écrit :
Vivement que les crimes contre l'Environnement soient reconnus par la loi, afin que ces êtres visqueux aient enfin quelque chose à craindre.
J'ai fort à parier que cela ne passera pas la rampe de l'assembléeDeuxième principe, nous allons renverser la charge de la preuve. Ce ne sera plus
aux solutions écologiques de prouver leur intérêt. Ce sera aux projets non
écologiques de prouver qu’il n’était pas possible de faire autrement.

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- Silenius
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C'est interdit par la plupart des organismes de certification, car la tentation serait grande d'épandre un peu d'azote sur une culture qui à du mal a démarrer ou des insecticides lorsque des parasites menacent de détruire la culture. Et puis c'est tout l'assolement et le systéme de culture qu'il faut changer.Pourquoi ne pas faire l'essai seulement sur une partie de l'exploitation?
- Silenius
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Il y a quelques erreurs dans le lien cité par Schlumpf . L'herbe nécessite plus d'engrais azotés par tonne de matiére séche produite que le maïs. (en Hollande, ils épandent 400 kg d'azote par hectare de prairies). Elle nécessite beaucoup d'eau et valorise peu l'irrigation, elle doit de ce fait étre réservée aux régions régulièrement arrosées.)
Et le parcellaire doit étre regroupé car on ne peut pas faire voyager un troupeau sur les routes, les riverains ne veulent pas de "nuisances" ( des bouses bien fraiches et odorantes qui vont crépir le bas de caisse de leur Prius
) Ce n'est donc pas généralisable, mais devrait étre envisagé partout là où c'est possible.
Et le parcellaire doit étre regroupé car on ne peut pas faire voyager un troupeau sur les routes, les riverains ne veulent pas de "nuisances" ( des bouses bien fraiches et odorantes qui vont crépir le bas de caisse de leur Prius
