[Presse magazine]Articles sur les problèmes énergétiques.
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Que signifie CCS ?
Merci pour votre travail d'analyse.
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CCS= Capture et Stockage du CO2, on va beaucoup en parler dans les années qui viennent.
Il y a un glossaire dans le Wiki, à cause de ceux qui, comme moi
, collent des acronymes à chaque ligne.
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Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.
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oui mais les acronymes c'est pratique, par exemple pour les blagues, tu leur donnes des numeros, apres t'as plus qu'à dire le numero et tout le monde se marre , ha ,ha ça me fait penser à la 129 wouaf wouaf
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique
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Article(traduit) sur le Pic dans le journal The Independent
Source ici
Source de la traduction en français ici
Source de la traduction en français ici
Tout laisse penser que l'offre mondiale de pétrole
s'épuisera plus vite que prévu
Par Daniel Howden
The Independent, le 14 juin 2007
article original : "World oil supplies are set to run out faster than expected, warn scientists"
Des scientifiques contestent le principal rapport
sur les réserves mondiales et préviennent que
l'offre commencera à décroître dans quatre ans
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Des scientifiques ont critiqué un rapport majeur sur les réserves mondiales restantes de pétrole, prévenant que la fin du pétrole arrive plus vite que ce que les gouvernements et les compagnies pétrolières veulent bien admettre.
Le Rapport Statistique sur l'Energie Mondiale, publié hier par BP, semble montrer que le monde a encore assez de réserves "prouvées" pour répondre, au rythme actuel, à 40 années de consommation. Cette affirmation, basée sur des chiffres officiels rapportés, a une fois de plus fait reculer la date où l'on estime que le monde sera asséché.
Cependant, des scientifiques, emmenés par le Oil Depletion Analysis Centre [le centre d'analyse sur la diminution du pétrole], dont le siège est à Londres, disent que la production globale de pétrole doit atteindre son apogée dans les quatre prochaines années avant d'entrer dans un déclin rapide qui aura des conséquences massives pour l'économie mondiale et la manière dont nous vivons.
Selon la théorie du "pic pétrolier", notre consommation de pétrole rattrapera, puis dépassera la découverte de nouvelles réserves et nous commencerons à épuiser les réserves connues.
Colin Campbell, le chef du centre sur la diminution, a déclaré : "C'est une théorie assez simple que tout buveur de bière peut comprendre. Au début, le verre est plein et à la fin il est vide. Et plus vite vous le buvez, plus vite il est vide".
Le Dr Campbell est un ancien géologue en chef et ancien vice-président d'une kyrielle de majors pétrolières comprenant BP, Shell, Fina, Exxon et ChevronTexaco. Il explique que le pic de pétrole standard — celui qui est facile et peu coûteux à extraire — a déjà été atteint et qu'il a été dépassé en 2005.
Même lorsque vous prenez en compte le pétrole lourd plus difficile à extraire, les réserves dans les profondeurs de l'océan, les régions polaires et le liquide prélevé du gaz, le pic arrivera aussi tôt que 2011, déclare-t-il.
Ce scénario est platement réfuté par BP, dont le chef économiste, Peter Davies, a écarté les arguments des théoriciens du "pic pétrolier".
"Nous ne croyons pas qu'il y a une contrainte absolue de ressource. Lorsque le pic pétrolier arrivera, il est juste probable qu'il proviendra du pic de consommation, peut-être à cause des politiques relatives au changement climatique comme de la culmination de la production."
Ces dernières années, le fossé autrefois considérable entre la demande et l'offre s'est réduit. L'année dernière, ce fossé a quasiment disparu. Les conséquences d'une pénurie seraient immenses. Si la consommation commence à excéder la production ne serait-ce que de la plus petite quantité, le prix du pétrole pourrait dépasser les $100 le baril. Une récession globale s'ensuivrait.
Jeremy Leggert, à l'instar du Dr Campbell, est un défenseur des ressources naturelles devenu géologue dont le livre "Half Gone: Oil, Gas, Hot Air and the Global Energy Crisis" [A moitié disparus : le Pétrole, le Gaz, les Paroles en l'Air et la Crise Energétique] a amené la théorie du "pic pétrolier" vers un public plus large. Il compare la réticence de l'industrie et du gouvernement à faire face à la fin imminente du pétrole au déni du changement climatique.
"Cela me rappelle la manière dont personne, pendant des années, ne voulait écouter les scientifiques qui alertaient sur le réchauffement planétaire," dit-il. "Nous prédisions des choses qui se sont passées à peu près exactement ainsi. Ensuite, comme aujourd'hui, nous nous sommes demandés ce qu'il faudrait pour que les gens écoutent."
En 1999, les réserves pétrolières de la Grande-Bretagne dans la Mer du Nord ont atteint leur pic, mais pendant deux années après que cela est devenu visible, affirme M. Leggert, ce fut une hérésie pour quiconque dans les cercles officiels de le dire. "Ne pas répondre à la demande n'est pas une option. En fait, c'est un acte de trahison," dit-il.
Une chose sur laquelle la plupart des analystes pétroliers sont d'accord est que la diminution des champs de pétrole suit une courbe en cloche prévisible. Ceci n'a pas changé depuis que le géologue de Shell, M. King Hubbert, a établi un modèle mathématique en 1956 pour prédire ce qui arriverait à la production pétrolière américaine. La Courbe de Hubbert montre qu'au début la production de tout champ de pétrole croît en flèche, puis atteint un palier avant de tomber dans un déclin irréversible. Sa prédiction selon laquelle la production des Etats-Unis atteindrait son pic en 1969 fut tournée en ridicule par ceux qui prétendaient qu'elle pouvait croître indéfiniment. En l'occurrence, elle a atteint son pic en 1970 et a décliné depuis lors.
Dans les années 70, Chris Skrebowski était un planificateur sur le long-terme pour BP. Aujourd'hui, il édite la Petroleum Review et il est l'un des initiés de cette industrie qui sont de plus en plus nombreux à s'être convertis à la théorie du pic. "Au début, j'étais extrêmement sceptique," admet-il aujourd'hui. "Nous avons assez de capacité pour répondre à la demande sur les deux prochaines années et demie. Après cela, la situation se détériorera."
Ce que personne, même pas BP, ne conteste est que la demande est en hausse. La croissance rapide de la Chine et de l'Inde, à la hauteur de la dépendance du monde développé sur le pétrole, signifie que beaucoup plus de pétrole devra provenir de quelque part. Le rapport de BP montre que la demande mondiale de pétrole a cru plus vite ces cinq dernières années que dans la deuxième moitié des années 90. Aujourd'hui, nous consommons en moyenne 85 millions de barils par jour. Selon les estimations les plus conservatrices de l'Agence Internationale à l'Energie ce chiffre montera à 113 millions de barils/jour d'ici 2030.
Les deux-tiers des réserves mondiales de pétrole se trouvent au Proche-Orient et la demande croissante devra être pourvue par des augmentations massives de l'offre en provenance de cette région.
Le Rapport Statistique de BP est l'estimation la plus utilisée dans le monde sur les réserves de pétrole, mais, ainsi que le Dr Campbell le fait remarquer, c'est seulement un résumé des estimations hautement politiques fournies par les gouvernements et les compagnies pétrolières.
Ainsi que le Dr Campbell l'explique : "Lorsque j'étais le patron d'une compagnie pétrolière, je ne disais jamais la vérité. Cela ne fait pas partie du jeu."
Une étude sur les quatre pays qui ont les réserves les plus importantes — l'Arabie Saoudite, l'Iran, l'Irak et le Koweït — révèle des inquiétudes majeures. Au Koweït, l'année dernière, un journaliste a découvert des documents suggérant que les réserves réelles du pays étaient la moitié de celles rapportées. L'Iran, cette année, est devenu le premier des grands producteurs à introduire le rationnement pétrolier — une indication de l'opinion de l'administration [américaine] sur le chemin que prennent les réserves pétrolières.
Sadad al-Huseini en sait probablement plus sur les réserves de l'Arabie Saoudite que n'importe qui d'autre. Il a pris sa retraite de chef exécutif de la corporation pétrolière du royaume il y a deux ans et son point de vue sur la possibilité de progression de la production pétrolière saoudienne se modère. "Le problème est que l'on est passé de 79 millions de barils par jour en 2002 à 84,5 millions en 2004. On grimpe de deux à trois millions [barils/jour] chaque année", a-t-il déclaré au New York Times. "C'est comme l'ensemble d'une nouvelle Arabie Saoudite tous les deux ans. Cela ne peut pas durer indéfiniment."
L'importance de l'or noir
* Une réduction aussi petite que 10 ou 15% pourrait paralyser les économies dépendantes du pétrole. Dans les années 70, une réduction de seulement 5% a causé une augmentation de prix de plus de 400 %.
* La plupart des équipements agricoles sont soit fabriqués dans des usines alimentées en énergie pétrolière soit utilisent le gazole comme carburant. Presque tous les pesticides et de nombreux fertilisants sont fabriqués à partir du pétrole.
* La plupart des plastiques, utilisés partout, des ordinateurs et des téléphones mobiles jusqu'aux pipelines, les vêtements et les tapis, sont fabriqués à partir de substances pétrolières.
* Le secteur manufacturier nécessite des quantités énormes de carburants fossiles. La construction d'une seule voiture aux Etats-Unis nécessite, en moyenne, au moins 20 barils de pétrole.
* La plupart des équipements pour l'énergie renouvelable nécessitent de grandes quantités de pétrole pour leur fabrication.
* La production de métaux — en particulier l'aluminium —, de cosmétiques, de teintures pour les cheveux, d'encres et de nombreux antidouleur, tous reposent sur le pétrole.
Les sources d'énergie alternatives
Le charbon
On estime qu'il y a encore 909 milliards de tonnes de réserves prouvées de charbon dans le monde — assez pour durer au moins 155 ans. Mais le charbon est un carburant fossile et une énergie sale qui ne peut qu'accroître le réchauffement planétaire.
Le gaz naturel
Les champs de gaz naturel en Sibérie, en Alaska et au Proche-Orient devraient durer 20 ans de plus que les réserves mondiales de pétrole, mais, bien qu'il soit plus propre que le pétrole, le gaz naturel est encore un carburant fossile qui émet des polluants. Il est aussi coûteux à extraire et à transporter parce qu'il doit être liquéfié.
Les éléments combustibles de l'hydrogène
Les éléments combustibles de l'hydrogène nous fourniraient une source d'énergie permanente, propre et renouvelable, puisqu'ils combinent chimiquement l'hydrogène et l'oxygène pour produire de l'électricité, de l'eau et de la chaleur. Toutefois, la difficulté est qu'il n'y a pas assez d'hydrogène pour tout le monde et que les quelques moyens propres de le produire sont coûteux.
Les biocarburants
L'éthanol provenant du blé et du maïs est devenu une alternative au pétrole en vogue. Cependant, les études suggèrent que la production d'éthanol ait un effet négatif sur l'investissement énergétique et sur l'environnement, à cause de l'espace nécessaire pour faire pousser ce dont nous avons besoin.
L'énergie renouvelable
Les nations dépendantes sur le pétrole se tournent vers les sources d'énergie renouvelable, telles que l'hydroélectricité, le solaire et l'éolien, pour fournir une alternative au pétrole. Mais la probabilité est mince que les sources d'énergie renouvelable puissent produire suffisamment d'énergie.
Le nucléaire
Les craintes que l'offre mondiale d'uranium s'épuise ont été dissipées par des réacteurs améliorés et la possibilité d'utiliser le thorium comme combustible nucléaire. Mais une augmentation du nombre de réacteurs à travers le monde accroîtrait le risque d'un désastre ou que ces substances dangereuses atterrissent entre les mains de terroristes.
Traduction [JFG-QuestionsCritiques]
Dernière modification par mrlargo le 15 juin 2007, 14:00, modifié 1 fois.
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
(Philippe Geluck)
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- Loup Espiègle
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Business Week : From Peak Oil To Dark Age?
Attention, c'est de la bombe atomique. Après l'article de The Independent sur le PO, voici que Business Week fait son propre article :
From Peak Oil To Dark Age?
From Peak Oil To Dark Age?
With global oil production virtually stalled in recent years, controversial predictions that the world is fast approaching maximum petroleum output are looking a bit less controversial. At first blush, those concerned about global warming should be delighted. After all, what better way to prod the move toward carbon-free, climate-friendly alternative energy?
But climate change activists have nothing to cheer about. The U.S. is completely unprepared for peak oil, as it's called, and the wrenching adjustments it would entail could easily accelerate global warming as nations turn to coal (see BusinessWeek.com, 4/19/07, "Rx for Earth: Sooner Not Later"). Moreover, regardless of the implications for climate change, peak oil represents a mortal threat to the U.S. economy.
Peak oil refers to the point at which world oil production plateaus before beginning to decline as depletion of the world's remaining reserves offsets ever-increased drilling. Some experts argue that we're already there, and that we won't exceed by much the daily production high of 84.5 million barrels first reached in 2005. If so, global production will bump along near these levels for years before beginning an inexorable decline.
What would that mean? Alternatives are still a decade away from meeting incremental demand for oil. With nothing to fill the gap, global economic growth would slow, stop, and then reverse; international tensions would soar as nations seek access to diminishing supplies, enriching autocratic rulers in unstable oil states; and, unless other sources of energy could be ramped up with extreme haste, the world could plunge into a new Dark Age. Even as faltering economies burned less oil, carbon loading of the atmosphere might accelerate as countries turn to vastly dirtier coal.
GIVEN SUCH UNPLEASANT possibilities, you'd think peak oil would be a national obsession. But policymakers can hide behind the possibility that vast troves will be available from unconventional sources, or that secretive oil-exporting nations really have the huge reserves they claim. Yet even if those who say that the peak has arrived are wrong, enough disturbing omens—for example, declining production in most of the world's great oil fields and no new superfields to take up the slack—exist for the issue to merit an intense international focus.
The reality is that it will be here much sooner for the U.S.—in the form of peak oil exports. Since we import nearly two-thirds of the oil we consume, global oil available for export should be our bigger concern. Fast-growing domestic consumption in oil-exporting nations and increasing appetites by big importers such as China portend tighter supplies available to the U.S., unless world production rises rapidly. But output has stalled. Call it de facto peak oil or peak oil lite. It means the U.S. is entering an age when it will have to scramble to maintain existing import levels. (en gros taper sur les pays producteurs...)
We will know soon enough whether the capacity to raise production really exists. If not, basic math and the clock tell the story. All alternatives—geothermal, solar, wind, etc.—produce only 3% of the energy supplied by oil. If oil demand rises by 2% while output remains flat, generation of alternative energy would have to expand 60% a year. That's more than twice the rate of wind power, the fastest-growing alternative energy. And all this incremental energy would somehow have to be delivered to transportation (which consumes most of the oil produced each year) just to stay even with the growth in demand.
Nuclear and hydropower together produce 10 times the power of wind, geothermal, and solar power. But even if nations ignore environmental concerns, it takes years to build nuclear plants or even identify suitable undammed rivers.
There are many things we in the U.S. can do (and should have been doing) other than the present policy of crossing our fingers. If an oil tax makes sense from a climate change perspective, it seems doubly worthy if it extends supplies. Boosting efficiency and scaling up alternatives must also be a priority. And, recognizing that nations will turn to cheap coal (recently, 80% of growth in coal use has come from China), more work is needed to defang this fuel, which produces more carbon dioxide per ton than any other energy source.
Even if the peakists are wrong, we would still be better off taking these actions. And if they're right, major efforts right now may be the only way to avert a new Dark Age in an overheated world.
- Loup Espiègle
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Et voici le quotidien australien Herald's Sun qui reprend l'info, presque mot pour mot :
Oil crisis 'to hit in four years'
June 15, 2007 04:16pm
Oil crisis 'to hit in four years'
June 15, 2007 04:16pm
A CRUSHING global recession could be just years away according to a new reports which claim world oil production is set to peak much faster than previously thought.
The Oil Depletion Analysis Centre in London and other scientists from around the world argue that oil production will peak in four years and then rapidly decline due to overwhelming demand.
Head scientist at the centre Colin Campbell told The Independent that the decline would have huge consequences on the way we lead our lives.
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- Gaz naturel
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Résumé très court: si jamais le PO c'est maintenant, on est dans la m.. jusqu'au cou.un petit résumé en français SVP
Un peu plus détaillé:
Le fait que la production stagne depuis deux ans rend plus crédible l'idée selon laquelle le PO approche ou est déjà atteint.
Si c'est le cas, alors les USA(l'auteur est americain, mais sous entend que c'est vrai pour le reste du monde) ne sont absolument pas prêts.
Les alternatives ne pourront compenser et la plupart des pays risquent de se tourner massivement vers le charbon, et ce, avec des conséquences catastrophiques pour le climat.
Selon l'auteur le PO entraînerait une grave crise économique et politique, avec des tensions entre les nations pour les ressource pétrolières.
Il annonce même que tout cela pourrait mener à un nouvel âge sombre.
(A croire que le gars lit oléocène).
L'auteur ensuite critique l'inaction des pouvoirs publics et explique qu'une politique ambitieuse de développement des sources alternatives est nécessaire, et que même dans le cas où le PO est pour plus tard, cette politique est quand même bénéfique pour le climat.
(C'est sûr, le gars lit oléocène)
- Loup Espiègle
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Quelle source ? Il s'agit du Business Week à paraître le 25 juin.tolosa a écrit :Merci, quelle est la notoriété de la source ?
BusinessWeek magazine: The most-read source of global business news
Convaincu ?
Tu veux savoir d'où vient les infos qu'a utilisé le journaliste ?
Franchement, même si ce qu'il dit est complètement faux, ce qui importe c'est le fait qu'il le dise, c'est pas rien, ça peut produire une réaction en chaînes des médias financiers qui, sans vérifier les sources, reprennent l'info et KA-BOOOOOUM t'as un crack boursier. On s'en fout de savoir si c'est vrai ou faux ce qu'il dit, l'important est de savoir qu'il le dit et que beaucoup de gens vont être au courant.
Le journaliste au The Independent a regardé le BP's Statistical Review of World Energy pour faire son article.
- thorgal
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je ne suis pas tout a fait d'accord avec cette phrase. Les US sont loin d'etre restes a se tourner les pouces. Maintenant, les moyens qu'ils ont employes jusque-la sont tout sauf adequats : securiser les imports de petrole coute que coute ne les sauvera pas du PO. Se sauver du PO revient a s'affranchir de sa dependance au petrole. Je ne sais pas vraiment pourquoi les US ont cru que leur civilisation pourrait etre maintenue telle quelle, peut-etre meme n'ont-ils jamais eu de visions a long terme, tant que la bourse et les marches se portent bien, on continue, ca doit etre leur "policy".There are many things we in the U.S. can do (and should have been doing) other than the present policy of crossing our fingers.
Never under-estimate the predictability of stupidity - Bullet Tooth Tony
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Tu veux dire que dépenser 434 milliards de dollars pour être en Irak, c’est loin de se tourner les pouces ?thorgal a écrit :Les US sont loin d'etre restes a se tourner les pouces. Maintenant, les moyens qu'ils ont employes jusque-la sont tout sauf adequats : securiser les imports de petrole coute que coute ne les sauvera pas du PO. Se sauver du PO revient a s'affranchir de sa dependance au petrole.
Sans conteste, ta remarque est pertinente.

Pour l’instant, rien ne nous permet affirmer qu’ils ne tiendront pas la distance. Ils dorment notamment sur une immense réserve de charbon, et comme ils se foutent du climat… quitte à forcer le destin.thorgal a écrit : Je ne sais pas vraiment pourquoi les US ont cru que leur civilisation pourrait etre maintenue telle quelle, peut-etre meme n'ont-ils jamais eu de visions a long terme, tant que la bourse et les marches se portent bien, on continue, ca doit etre leur "policy".
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett
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http://www.theoildrum.com/node/2667(A croire que le gars lit oléocène).
Apparement il lirait plutôt TheOilDrum

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je ne crois pas un instant que ca fasse réagir les marchés financiers juste pour cet article.Loup Espiègle a écrit :Franchement, même si ce qu'il dit est complètement faux, ce qui importe c'est le fait qu'il le dise, c'est pas rien, ça peut produire une réaction en chaînes des médias financiers qui, sans vérifier les sources, reprennent l'info et KA-BOOOOOUM t'as un crack boursier. On s'en fout de savoir si c'est vrai ou faux ce qu'il dit, l'important est de savoir qu'il le dit et que beaucoup de gens vont être au courant.
Ce n'est pas le premier.
Et les marchés financier lisent aussi ceux du CERA ou de BP, qui comme vous le savez vont dans un autre sens.
