[France] Le prix du gaz va-t-il exploser ?

Ce forum ne traite pas du «grand jeu» mais des réactions plus locales au pic pétrolier, à l'échelle du pays, des régions, ou des villes.

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pat43
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Message par pat43 » 08 sept. 2006, 21:46

sceptique a écrit :Actuellement le gaz livré aux particuliers est à peu près 2 (Edité suite à une faute de frappe :oops: ) fois moins cher que le fuel. L'indexation internationale du gaz sur le pétrole implique donc que le prix du gaz devra tot ou tard doubler. Ou alors il faudra subventionner pour permettre de vendre à perte. Et dan sce cas pourquoi ne pas aussi subventionner le fuel ? Ce qui n'inciterait pas les gens aux économies et donc provoquerait une hausse de le consommation. Un cercle vicieux.
les marges de manoeuvres techniques sont considerables, les economies potentielles phenomenales. c'est la que se situe les gisements cachés. 3 /4ans de prix cher et à terme, malgré les epuisements, un ecroulement. :-D
- avec ça, il a décimé une panzer-divizion.
- il était dans l'artillerie ?
- Mais non, tu suit pas, il etait dans la LI-MO-NA-DE.
michel Audiard a propos d'une boisson d'homme au gout de pomme.

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Message par zoneautonome » 04 oct. 2006, 12:05

Le terminal GNL du Verdon, projet de la société néerlandaise 4Gas (contrôlée par Carlyle), demeure suspendu à un contrat de très long terme (20 ans) avec des compagnies distributrices, et à une extension du réseau de gazoduc de TIGF, filiale de Total, jusqu'au futur terminal.

Source : Sud-Ouest http://www.sudouest.com/041006/reg_giro ... a83550.xml
TERMINAL METHANIER DU VERDON. --Deux dirigeants de la compagnie néerlandaise 4Gas, qui envisage d'investir 400 à 500 millions d'euros dans l'avant-port, commentent leur projet

4Gas dévoile sa stratégie
par Bernard Broustet

Le futur terminal méthanier devrait être bâti en lieu et place de l'ancien terminal pétrolier

La jeune société néerlandaise 4Gas, contrôlée par le très puissant fonds d'investissement anglo-saxon Carlyle et Riverstone a de gros projets en Gironde (« Sud Ouest » du 10 août). Elle envisage de construire dans l'avant-port du Verdon, à l'extrême pointe de la presqu'île médocaine, un terminal méthanier qui permettrait de stocker du gaz naturel liquéfié, susceptible d'être ensuite expédié par des infrastructures terrestres (gazoducs), après avoir été ramené à son état initial.
Dans un entretien exclusif avec « Sud Ouest », Haroun Van Hovell, directeur financier de la compagnie et Henj Jonkman, directeur général de 4Gas France, font le point sur ce projet, dont la réalisation est entre autres subordonnée à des autorisations administratives, et à des négociations commerciales avec des utilisateurs potentiels.
Leurs propos et les grandes lignes de ce dossier peuvent se résumer de la façon suivante.

Un projet gigantesque La réalisation d'un terminal méthanier au Verdon se traduirait par un investissement de 400 à 500 millions d'euros suivant le dimensionnement de l'équipement. Le chantier occuperait environ 700 personnes. Et l'équipement emploierait quelque 60 personnes dans sa phase opérationnelle. L'installation incluerait notamment deux ou trois cuves de 52 mètres de haut et d'environ 80 mètres de diamètre. Ces réservoirs géants, où le gaz resterait à une température de moins 162 degrés, seraient dotés de parois épaisses composées d'une couche d'isolant, d'un acier spécial et d'une protection extérieure en béton. Henk Jonkman insiste sur le fait que ces cuves seront deux fois moins hautes que le portique du terminal porte-conteneurs du Verdon, ce qui ne suffira pas forcément à calmer les inquiétudes des gestionnaires du port de plaisance Port-Médoc qui redoutent l'impact de l'opération sur une clientèle de navigateurs, dont on ne peut pas dire qu'elle ait déjà tendance à se bousculer pour mouiller dans les parages.
Mais l'ampleur et les enjeux économiques du projet de 4Gas sont évidemment sans commune mesure avec ceux de Port-Médoc. S'il voit le jour, le terminal méthanier engendrera au minimum pour le Port autonome de Bordeaux un trafic de deux millions de tonnes, représentant près du quart de son activité actuelle. Et plusieurs navires méthaniers feraient escale chaque semaine au Verdon pour y décharger leur cargaison.

Pas pour tout de suite Le premier coup de pelleteuse n'est pas pour demain. Les dirigeants de 4Gas soulignent en effet qu'ils ne lanceront pas l'opération avant d'avoir conclu des contrats de très long terme (20 ans) avec des utilisateurs (1). D'autre part, le dossier est soumis à un long processus d'autorisations administratives. En outre, il faut avoir la certitude que le gaz pourra être expédié par voie terrestre. Or, le gazoduc actuellement en service dans le Sud-Ouest s'arrête très loin du Verdon. 4Gas ne doute pas que les flux de gaz induits par la construction du terminal justifient la prolongation de cet ouvrage jusqu'au bout de la presqu'île. Le groupe Total, dont la filiale TIGF est propriétaire et exploitante de ce réseau, s'abstient jusqu'ici de tout commentaire sur ce point. En tout état de cause, une fois tous ces préalables levés, trois ans de travaux seront nécessaires pour réaliser cet équipement, qui, dans le meilleur des cas, ne verra pas le jour avant le début de la prochaine décennie.

Une méthode originale 4Gas, qui n'emploie à ce jour qu'une trentaine de salariés, mais qui peut s'appuyer sur les énormes moyens financiers de ses actionnaires, n'est ni producteur, ni distributeur, ni utilisateur de gaz. Mais l'entreprise a choisi de se concentrer sur la construction de coûteux terminaux méthaniers, susceptibles d'être mis à la disposition de gros opérateurs, qui peuvent ainsi s'épargner ces investissements, et consacrer encore à court terme davantage de ressources à l'exploration, à la construction de centrales électriques ou à la distribution.
La stratégie de 4Gas consiste en quelque sorte à créer un réseau planétaire de terminaux dans les zones les plus consommatrices. L'entreprise a ainsi déjà lancé des projets au pays de Galles et au Canada. Et elle s'intéresse de près à l'Asie. Elle mise donc à fond sur cette filière du gaz liquéfié qui, tout en restant très minoritaire dans l'acheminement et le stockage du précieux combustible, se développe à toute vitesse. La liquéfaction du gaz, qui divise son volume par 600, permet à ses acheteurs (distributeurs, électriciens, etc.) de moins dépendre de ceux des grands pays producteurs (Russie, Algérie, etc.) d'où partent les gazoducs terrestres. Quant aux producteurs situés loin des lieux de consommation, ils peuvent ainsi beaucoup plus facilement exporter leur gaz. La Malaisie, l'Indonésie, l'Australie, le Qatar et l'île antillaise de Trinidé-et-Tobago figurent ainsi parmi les principaux exportateurs mondiaux de ce méthane liquide qui arrivera peut-être un jour sur les rives de la Gironde.
(1) Pour le terminal gazier de Milford Haven, des contrats de vingt ans ont ainsi été conclus avec le producteur malaisien Petronas et avec le distributeur britannique British Gas.
La sécurité nucléaire est une chose trop grave pour être confiée à des actionnaires.

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Message par jimfells » 04 oct. 2006, 14:17

Le très médiatisé terminal méthanier du Cavaou (GNL également), dans la zone industrielle de Fos-sur-mer est bien avancé :

http://www.cavaou-gnl.com/sicsFront/FosCavaou/index.jsp

Habitant à une heure de route, je suis allé faire un tour la semaine dernière. Les travaux vont très vite :shock:

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Message par Tiennel » 09 oct. 2006, 09:40

EDF va renforcer ses capacités gazières en Europe

PARIS (Reuters) - Electricité de France annonce plusieurs initiatives non chiffrées visant à renforcer ses capacités gazières en Europe.

Dans un communiqué, le P-DG Pierre Gadonneix explique que ces projets "contribuent à conforter ainsi la place du groupe EDF, qui est déjà intervenu sur 28 milliards de m3 l'an dernier, parmi les acteurs significatifs du marché gazier européen".

Vainqueur d'un appel à projets, EDF va ainsi réaliser pour le Port autonome de Dunkerque des études de faisabilité de la construction d'un terminal méthanier. Si elles sont positives, le groupe serait chargé de la réalisation et de l'exploitation d'une unité entrant en service en 2011 avec une capacité initiale de 6 milliards de m3 par an (soit l'équivalent de plus de 80 méthaniers) portée à 12 milliards en phase 2.

EDF indique qu'il a par ailleurs signé des accords préliminaires avec les groupes néerlandais Gasunie et Vopak sur l'acquisition de 10% du capital du projet de terminal méthanier de Gate à Rotterdam et sur la réservation de 3 milliards de m3 par an de capacité de gaz naturel sur ce site.

Il rappelle qu'il avait auparavant confirmé la réservation de capacités de long terme de transit de gaz naturel pour près de 3 milliards de l3 à travers les Pays-Bas et la Belgique auprès de GTS, filiale de Gasunie, et du transporteur belge Fluxys (groupe Suez). "Ces positions complètent la capacité de transit de 2 milliards de m3 déjà acquise par le groupe sur l'interconnexion entre le continent européen et le Royaume-Uni", souligne-t-il.

Interrogée sur le montant des investissements liés à ces projets, une porte-parole s'est refusée à tout commentaire.
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Message par energy_isere » 19 oct. 2006, 01:06

Primagaz raccorde du gaz propane en réseau


Primagaz inaugure, le 16 octobre 2006, le raccordement au gaz de Trévières (Calvados). Il s'agit de la première commune officiellement reliée au réseau de gaz propane mis en place par Primagaz dans le cadre de sa Délégation de Service Public (DSP) signée avec le SIGAZ (Syndicat Intercommunal du Gaz du Calvados).

La DSP signée entre Primagaz et le SIGAZ, en septembre 2005, concerne près de 5 000 habitants du Calvados répartis sur 6 communes : Anguerny, Anizy, Clinchamps sur Orne, Laize la Ville, Saint Martin des Besaces et Trévières.

Les travaux, débutés en janvier 2006, portent sur près de 10 000 mètres de canalisations. Ce chantier représente un investissement global d'environ 1 million d'euros. Avec ce nouveau réseau, Primagaz propose aux habitants le confort du gaz propane et son service de compteur individuel avec facturation au kWh, permettant ainsi d'établir une comparaison avec les tarifs des autres énergies.

Trévières : 1 500 mètres de canalisations et déjà 46 contrats signés Primagaz a monté, sur Trévières, plus de 1 500 mètres de canalisations pour raccorder les habitants de la commune au gaz propane en réseau. A ce jour, l'énergéticien a déjà signé 46 contrats qui vont permettre à autant de foyers de bénéficier des avantages de cette énergie et d'une facturation à la consommation dès cet hiver.

Cinq autres communes du Calvados suivront dans les prochaines semaines.
enerzine le 17 Oct 2006

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Message par MadMax » 21 oct. 2006, 21:02

Gaz de Strasbourg: incompréhension à droite, satisfaction à gauche

Le retrait de l'amendement qui aurait permis la privatisation de Gaz de Strasbourg, lors de l'examen au Sénat du projet de loi de privatisation de Gaz de France, a provoqué l'incompréhension à droite et une vive satisfaction dans l'opposition socialiste de Strasbourg.
Prise de conscience ou élection présidentielle ? :-D

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Message par energy_isere » 05 déc. 2006, 13:08

GDF annonce 9000 communes raccordées au gaz

Yves Colliou, Directeur général délégué de Gaz de France, s'est rendu, le 29 novembre, à Chamouille (Aisne) pour inaugurer le raccordement au réseau de gaz naturel de la 9 000ème commune française.

Cette manifestation s'est déroulée en présence de Pierre Leclerc, Maire de Chamouille, Bernard Leclere, Président de l'Union des Secteurs d'Energie du Département (USEDA), Yves Daudigny, Président du Conseil Général de l'Aisne et Evelyne Ratte, Préfet de l'Aisne.

Gaz de France a remporté en 2005 l'appel d'offres pour la construction, l'exploitation et le développement du réseau de gaz naturel à Chamouille, dans le cadre d'une concession de 30 ans. La distribution de gaz naturel, pour toute nouvelle commune non encore desservie, est, depuis 1998, soumise en France à appel d'offre dans le cadre des délégations de Service Public.

Cet appel d'offres a été réalisé par l'USEDA qui gère l'organisation du service public de distribution et de fourniture de gaz naturel pour les 780 communes de la région Picardie.

Partenaire des collectivités territoriales, le distributeur Gaz de France s'engage, à travers ses missions de service public, dans un programme de développement des réseaux sur l'ensemble du territoire français pour donner accès au gaz naturel au plus grand nombre de Français dans des conditions économiques maîtrisées.
enerzine

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2007: Liberalisation du marche du gaz - favorable ou pas?

Message par aim » 12 déc. 2006, 19:50

Bonjour a tous,

Mon premier message sur ce forum s'adresse a vous tous, consommateurs de Gaz:

Voyez vous plutôt des avantages ou des désavantages a libéraliser le marche du Gaz en France ?

Pour ma part le coeur balance:
D’un cote, la diversification des sources d'approvisionnement par multiple compagnies permettrait, je crois, d’accroître la sécurité énergétique du pays a moyen terme
D’un autre cote, la baisse du suivi des consommateurs observée en Grande Bretagne suite a la libéralisation de leur marché, tend a me faire craindre le pire pour nous, consommateurs...

Merci de vos réactions

Aim

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Message par Tiennel » 12 déc. 2006, 20:36

Le libéralisme est aussi bien adapté à une économie d'abondance qu'à une économie de pénurie.

Dans une économie d'abondance, sous réserve d'une entente entre opérateurs (cf le dernier scandale télécom en France), les consommateurs obtiennent le meilleur prix possible, c'est-à-dire le plus bas.

Dans une économie de pénurie, les opérateurs obtiennent le meilleur prix possible, c'est-à-dire le plus haut.

Tout dépend donc du point de vue :-P
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Message par mrlargo » 12 déc. 2006, 23:17

L'objectif n'est pas le même.

C'est marrant, j'imagine pas une société privée faire une pub du genre :

"Pour votre avenir et celui de vos enfants, surtout n'achetez pas mon produit, consommez en le moins possible. Tant pis si nos actionnaires perdent de l'argent sur le court terme. Je vous le répète, consommez en moins...."

Pour le secteur public, ce type d'approche reste au moins envisageable.
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
(Philippe Geluck)

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Message par Alter Egaux » 12 déc. 2006, 23:28

La libéralisation, cela passe par la privatisation de GDF.
Lisant le canard enchainé, j'ai appris que les députés français ont reçu un billet aller retour pour la finale de coupe du monde en Allemagne + une place de choix dans le stade, tout frais payé par SUEZ, cela laisse une idée assez claire des intérêts de la privatisation de GDF pour les pauvres contribuables que nous sommes.
A quelques années du peak oil, rien de tel pour SUEZ (et Albert Frères) de se faire la culbute du siècle.

Contre !
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Message par Environnement2100 » 13 déc. 2006, 01:37

Gaz de France ne produit pas de gaz. Il se borne à l'acheter, à l'acheminer et à le facturer. Il ne s'agit donc pas de mise en concurrence au sens libéral du terme.

Par ailleurs, il n'y a pas cinquante tuyaux qui parviennent à la chaudière du particulier : il n'y en a qu'un. La notion de concurrence est donc plus que théorique.

Autant la libre concurrence est facteur d'efficacité, comme elle l'a montré depuis toujours, autant faire joujou avec la pénurie d'énergie est contre-productif.

Ceux qui recommandent cette prétendue concurrence feraient mieux d'employer les ressources à sécuriser les futurs puits géants de la Mer Arctique : ça, ce serait facteur de diminution de coûts.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Message par MadMax » 13 déc. 2006, 21:43

Gaz de France "produit" environ 6 à 8% du gaz qu'il vend et espère augmenter cette part à 20% (de mémoire).
Y'a du boulot :-D

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Message par energy_isere » 19 déc. 2006, 20:31

GDF s'assure 20 ans de gaz russe et Gazprom l'accès au marché français

Le groupe français Gaz de France a renouvelé mardi jusqu'en 2030 son approvisionnement en gaz russe, en échange de quoi il va permettre au géant russe Gazprom de prendre pied sur le marché français de la distribution à l'horizon 2007.

Gaz de France a sécurisé ses livraisons en prolongeant de 18 ans un accord qui courait jusqu'en 2012 et portait sur douze milliards de m3 par an, selon un communiqué commun des deux groupes.

Outre ces 12 milliards annuels, le groupe recevra 2,5 mds de m3 supplémentaires par an à compter de 2010 lorque le gazoduc germano-russe sous la Baltique, le Nord Stream, entrera en service.

"Ce sont 20 ans d'approvisionnement énergétique de la France qui nous sont assurés", s'est félicité le PDG de GDF, Jean-François Cirelli, lors de la signature du contrat à Moscou en notant que les achats portaient sur "presque 200 milliards de m3 de gaz" au total.

Ce contrat représente environ deux milliards de dollars par an, a-t-on indiqué de source proche du dossier.

"Les contrats que nous avons signés aujourd'hui marquent une nouvelle avancée dans le développement d'un partenariat de long terme entre la Russie et la France", s'est aussi réjoui le président du directoire de Gazprom, Alexeï Miller.

Aux termes de cet accord, Gaz de France s'est engagé à retrocéder jusqu'à 1,5 milliard de m3 par an à partir de 2007 au groupe russe pour alimenter sa filiale de distribution en France, qui vend directement du gaz aux clients industriels et entreprises.

"Dès l'automne 2007, nous aurons la possibilité de commercialiser du gaz en France", s'est félicité Alexeï Miller.

Pour l'instant, la filiale de distribution de Gazprom en France se fournit sur des marchés "spot" de court terme, sur lesquels les prix sont plus élevés. Cet accord de rétrocession permet donc au groupe russe de faire tourner sa filiale en lui garantissant un approvisionnement à meilleur marché.

Selon une source proche de dossier, Gazprom devrait parvenir à commercialiser 1,5 milliard de m3 aux alentours de 2010. Cette quantité de gaz représente environ 3 ou 4% du marché français.

Le géant russe, qui veut s'imposer comme un acteur de la distribution sur les marchés européens, a inauguré en novembre à Paris sa filiale française de vente directe de gaz et compte pour l'heure un peu moins d'une dizaine de clients industriels.

Tout à son offensive européenne, Gazprom a déjà annoncé à la mi-novembre un accord avec son homologue italien Eni, comprenant la vente directe de gaz par le géant russe en Italie à partir de 2007 en contrepartie d'un contrat de fourniture à Eni jusqu'à 2035.

De plus, GDF et Gazprom ont prévu "d'accroître leur coopération dans le domaine de la fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL), de la formation et de la protection de l'environnement", selon le communiqué.

Par cette opération, Gaz de France s'assure pour l'avenir des volumes de gaz importants, Gazprom lui ayant fourni 23% de son gaz en 2005 et les contrats à long terme ayant représenté 81% de son portefeuille d'approvisionnement l'année dernière.

Les autres grands fournisseurs de groupe français, qui livre du gaz à l'ensemble des ménages français au moins jusqu'à l'ouverture totale du marché à la concurrence prévue le 1er juillet 2007, sont la Norvège (30%), l'Algérie (18%) et les Pays-Bas (17%).


"Les contrats de long terme restent le socle de l'industrie gazière. Pour les fournisseurs, ils visent à sécuriser dans la durée les débouchés du gaz produit (...) et ils apportent la stabilité et la sécurité des approvisionnements des clients", selon Gaz de France
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Message par patrice » 28 déc. 2006, 12:25

Environnement2100 a écrit :Autant la libre concurrence est facteur d'efficacité, comme elle l'a montré depuis toujours
Des preuves ? :evil:

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