Economie de L'Inde

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Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 03 nov. 2025, 21:10

kercoz a écrit :
03 nov. 2025, 19:20
"""Le Soukhoï SuperJet 100, avion moderne issu d'une étroite collaboration avec des groupes aéronautiques occidentaux, est proposé en 2009 à un prix catalogue de 29 millions de dollars, ce qui en fait un redoutable concurrent pour l'Embraer 175 et le Boeing 737-600 car bien moins cher."""
Sauf que pour le moment les Russes n'arrivent pas à le produire.

Re: Economie de L'Inde

par kercoz » 03 nov. 2025, 19:20

"""Le Soukhoï SuperJet 100, avion moderne issu d'une étroite collaboration avec des groupes aéronautiques occidentaux, est proposé en 2009 à un prix catalogue de 29 millions de dollars, ce qui en fait un redoutable concurrent pour l'Embraer 175 et le Boeing 737-600 car bien moins cher."""

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 03 nov. 2025, 18:42

Aéro : L’Inde vole au secours de la Russie pour produire son avion régional, le SJ-100

L’indien HAL a conclu un accord avec le russe UAC prévoyant la production de son avion régional SJ-100. De quoi soutenir l’explosion du trafic aérien de l’Inde et constituer une aide industrielle et un débouché commercial décisifs pour la Russie.

Olivier James 03 novembre 2025

Image
L'avion régional russe SJ-100 pourrait être assemblé en Inde dans quelques années. C'est en tout cas l'ambition affichée par les industriels HAL et UAC.

Echange de bons procédés entre l’Inde et la Russie en matière de transport aérien. L’indien Hindustan Aeronautics (HAL) et le russe United Aircraft Corporation (UAC) ont signé à Moscou un protocole d’accord, mardi 28 octobre, visant à permettre à l’Inde de produire l’avion régional SJ-100 sur son sol. Au-delà de l’intention, les deux industriels n’ont pas fourni à ce stade davantage de précisions sur ce rapprochement rapporté par plusieurs médias indiens, dont le Times of India, notamment en termes de calendrier. Mais il pourrait constituer, pour les deux pays, une opportunité industrielle de taille.

... (abonnés)
https://www.usinenouvelle.com/article/a ... 0.N2240670

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 30 oct. 2025, 14:56

Pétrole russe : un groupe indien annonce la suspensions de ses achats de brut

Connaissance des Énergies avec AFP le 30 octobre 2025

La compagnie pétrolière indienne HPCL-Mittal Energy (HMEL) a annoncé la suspension de ses achats de pétrole auprès de la Russie, deux mois après la décision de Donald Trump de sanctionner l’Inde pour ses importations de brut russe.
.....................
https://www.connaissancedesenergies.org ... rut-251030

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 24 oct. 2025, 22:29

L'Inde peut se détourner du pétrole russe mais à un prix, selon des analystes

Connaissance des Énergies avec AFP le 24 octobre 2025

Les raffineurs indiens peuvent se détourner du pétrole russe après les sanctions imposées par le président américain Donald Trump aux deux plus grandes compagnies pétrolières de ce pays mais cela aura un prix, ont souligné vendredi des analystes.
.............................
https://www.connaissancedesenergies.org ... s-251024-0

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 24 oct. 2025, 20:55

«Un mouvement de panique en Inde» : New Delhi cherche déjà à remplacer le pétrole russe après les sanctions de Donald Trump

Par Emmanuel Derville, New Delhi 24 oct 2025 lefigaro.fr

Après les annonces du président américain, les entreprises indiennes ne pourront plus commercer avec les géants russes Lukoil et Rosneft.

Les réactions aux sanctions contre les groupes pétroliers russes Rosneft et Lukoil n’ont pas tardé. Moins de 24 heures après l’annonce du Trésor mercredi, l’indien Reliance a indiqué à l’agence Reuters : « Le réajustement des importations de pétrole russe est en cours. » L’agence de presse indienne PTI était plus explicite mercredi : selon ses sources, Reliance travaille à réduire ses achats. « Il y a un peu un mouvement de panique en Inde », observe Homayoun Falakshahi, analyste chez Kpler.

Le pays le plus peuplé du monde importe le tiers de ses besoins en pétrole depuis la Russie qui est son premier fournisseur. Lukoil et Rosneft jouent un rôle de premier plan dans ce commerce. Les deux firmes pèsent pour la moitié des exportations d’or noir vers l’Inde depuis le début de l’année selon Kpler. En décembre 2024, Reliance avait officialisé un contrat sur dix ans avec Rosneft portant sur 500 000 barils par jour. Cela représente presque un tiers des importations indiennes de pétrole…
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/un- ... p-20251024

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 16 oct. 2025, 17:20

Importations de pétrole russe: Trump rouvre la controverse avec l'Inde

Connaissance des Énergies avec AFP le 16 octobre 2025

Enième fanfaronnade ou véritable revirement ? Donald Trump a rouvert la controverse sur les importations indiennes de pétrole russe, en affirmant publiquement que le Premier ministre Narendra Modi lui avait promis d'y renoncer.

Convaincu que les approvisionnements indiens contribuent à financer la guerre de la Russie en Ukraine, le président américain a taxé fin août les exportations de New Delhi sur son sol de 50%.

"J'étais mécontent que l'Inde achète du pétrole, et il (Modi) m'a assuré aujourd'hui qu'ils n'achèteraient pas de pétrole à la Russie", a-t-il déclaré mercredi en réponse à une question de la presse.

Sans démentir ni confirmer ses propos, le ministère indien des Affaires extérieures a répété jeudi que la priorité de sa politique énergétique visait à "défendre les intérêts du consommateur indien".

Ce chapitre de la guerre des droits de douane imposée par l'hôte de la Maison Blanche au monde entier a sérieusement affecté les relations entre Washington et New Delhi, au point d'accélérer le rapprochement de cette dernière avec la Chine.

Qu'importe l'Inde ?

L'Inde importe de l'étranger 85% de sa consommation de pétrole.

Si elle s'approvisionne traditionnellement auprès des producteurs du Moyen-Orient, elle a récemment réorienté ses achats vers la Russie, un de ses alliés historiques sur la scène internationale.

Après la Chine, New Delhi est devenue le principal acheteur d'or noir russe, qui représentait en 2024 près de 36% de ses importations contre 2% avant le début de la guerre en Ukraine en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.

L'année dernière, l'Inde a acheté chaque jour autour de 1,8 million de barils de brut russe, soit un gros tiers (37%) des ventes de pétrole russe.

Quel impact des surtaxes ?

Selon la plateforme d'informations commerciales Kpler, New Delhi a importé en septembre autour de 1,6 million de barils de brut russe par jour, à peine 10% de moins que la moyenne enregistrée lors des huit premiers mois de l'année.

Les analystes attribuent toutefois ce tassement aux cours du pétrole plutôt qu'à un réel changement des sources d'approvisionnement indiennes.

La plupart des contrats d'achat de pétrole étant signés plus d'un mois avant les livraisons, l'impact des sanctions américaines ne devrait pas, selon eux, se faire sentir avant la fin octobre.

En attendant, la hausse des droits de douane imposée aux produits indiens entrant aux Etats-Unis a, elle, déjà commencé à produire ses effets.

Le montant des exportations en septembre a reculé de 11,93% par rapport à septembre 2024, et de 20% par rapport au mois d'août, révèlent les statistiques du ministère indien du Commerce.

Ce recul n'a toutefois pas affecté le dynamisme général des exportations indiennes.

Dopées par les ventes à la Chine ou aux Emirats arabes unis, elles ont progressé de 6,37% en septembre par rapport à la même période de l'année précédente, à 36,38 milliards de dollars.

Pourquoi l'Inde achète en Russie ?

Le ministère indien des Affaires extérieures a justifié ses achats auprès de Moscou "parce que ses approvisionnements traditionnels s'étaient redirigés vers l'Europe depuis le début du conflit" en Ukraine.

Il a également rappelé que Washington avait "activement encouragé l'Inde à ces importations afin de stabiliser le marché mondial de l'énergie".

Les sanctions occidentales ont par ailleurs conduit Moscou à accorder des rabais à ses acheteurs. Ce qui a permis à l'Inde de réduire sa facture énergétique et de maintenir la stabilité des prix au détail des carburants à ses pompes.

Le pétrole russe reste donc avantageux pour l'Inde, même si l'écart de ses prix par rapport à la moyenne de la concurrence a reculé de 14% à 7% de l'année fiscale 2023-24 à 2024-25.

L'Inde a-t-elle une alternative ?

New Delhi continue à s'approvisionner largement au Moyen-Orient, essentiellement auprès de l'Irak et de l'Arabie saoudite.

Mais la part relative de cette région recule, de 60% des importations totales d'or noir de l'Inde avant 2022 à 45% en 2024.

Selon un analyste de Kpler, Sumit Ritoila, l'Inde pourrait facilement modifier cet équilibre. "Les raffineries indiennes peuvent traiter différents types de brut, leurs contraintes techniques sont minimales", a-t-il expliqué dans une note.

Mais un tel changement alourdirait très probablement sa facture.

"Il lui serait techniquement possible de renoncer au brut russe", écrit M. Ritoila, "mais se serait politiquement et économiquement périlleux".
https://www.connaissancedesenergies.org ... nde-251016

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 17 sept. 2025, 20:42

Le pétrole russe, obstacle dans le rapprochement entre l'UE et l'Inde

Connaissance des Énergies avec AFP le 17 septembre 2025

Les liens étroits entre New Delhi et Moscou pourraient-ils faire dérailler le rapprochement stratégique en discussion entre l'Europe et l'Inde ? L'Union européenne voit en tout cas comme des "obstacles" à leur coopération l'appétit de l'Inde pour le pétrole russe, et sa participation à des exercices militaires de Moscou.

Une intense activité diplomatique s'est développée ces derniers mois entre Bruxelles et New Delhi, les tensions commerciales avec les États-Unis poussant l'UE à bâtir de nouvelles alliances.

Dans ce cadre, la Commission européenne et le gouvernement indien espèrent conclure d'ici la fin de l'année un accord de libre-échange, en gestation depuis de longues années. Un partenariat dans la sécurité et la défense est également en discussion, et les dirigeants européens et indiens pourraient sceller leur entente lors d'un sommet début 2026.

Flot d'or noir
Mais les liens étroits que l'Inde, traditionnel État non aligné, continue de cultiver avec la Russie en dépit des sanctions occidentales contre Moscou, complique sérieusement les négociations, a reconnu mercredi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

"Notre partenariat ne repose pas seulement sur le commerce, mais vise aussi à défendre un ordre international fondé sur des règles", et non sur la loi du plus fort, a-t-elle plaidé.

Il s'agit en particulier de l'empressement de l'Inde à acheter du pétrole russe. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, l'Inde est devenu le 2e importateur de pétrole russe, derrière la Chine. Cela représente près de 2 millions de barils par jour en moyenne, selon l'Agence internationale de l'énergie.

Ce flot d'or noir agace de plus en plus les alliés de Kiev, qui tentent d'assécher ce qui est devenu une des principales sources de financement de la guerre en Ukraine.

L'UE finalise en ce moment une 19e série de sanctions contre la Russie, qui devraient inclure de nouvelles mesures visant à réduire la manne pétrolière. Et il y a une semaine, le président américain Donald Trump, en plein bras de fer avec l'Inde dont il a surtaxé les importations pour la dissuader de continuer d'acheter du pétrole russe, a demandé à l'Europe de faire de même.

Autre écueil, la participation d'un contingent indien à "Zapad-2025", ces manoeuvres militaires russo-bélaruses dont une partie se déroule en ce moment aux portes de l'UE.

« Des obstacles à notre coopération »

Lors d'une conférence de presse mercredi à Bruxelles, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a rapporté avoir évoqué ces sujets avec le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar, ajoutant: "ce sont des obstacles à notre coopération et au renforcement de notre relation".

Pas question cependant pour l'UE de cesser les discussions avec l'Inde, tant les enjeux sont importants. Un accord commercial ouvrirait un "vaste potentiel" sur le plan économique, a fait valoir Maros Sefcovic, le commissaire européen chargé du Commerce.

L'UE est déjà le premier partenaire commercial de l'Inde, et celle-ci est le premier partenaire de l'UE hors pays développés. Les échanges bilatéraux de biens ont augmenté de 90% depuis dix ans, atteignant 120 milliards d'euros en 2024, auxquels s'ajoutent 60 milliards d'euros d'échanges de services. Et l'UE est persuadée qu'elle aurait beaucoup à gagner d'un accord de libre-échange, alors que l'Inde est en bonne voie, grâce à sa croissance élevée, de devenir la 3e économie du monde d'ici 2030, derrière les Etats-Unis et la Chine.

"C'est le moment de faire grandir notre relation", a d'ailleurs assuré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, dans un message publié sur X (ex-Twitter).
https://www.connaissancedesenergies.org ... nde-250917

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 24 août 2025, 16:04

L'Inde va produire des moteurs d'avions de combat "avec une entreprise française"

J.B. avec AFP 23 aout 2025

L'Inde va développer et fabriquer localement des moteurs d'avions de combat avec une entreprise française, a annoncé ce vendredi 23 août le ministre de la Défense indien.

"Nous progressons en vue de la fabrication de moteurs d'avion en Inde même", a déclaré le ministre Rajnath Singh lors d'une conférence à New Delhi, diffusée par les médias indiens.
"Nous collaborons avec une entreprise française pour démarrer la production de moteurs en Inde", a-t-il ajouté, sans révéler qui était cette société partenaire.

Néanmoins, le nom de Safran circule largement dans la presse indienne. Le groupe français opère depuis des décennies en Inde dans les secteurs de l'aviation et de la défense. Aucune confirmation officielle n'a cependant été faite à ce stade.

Les Rafale pour remplacer les MiG russes
L'Inde, l'un des plus gros importateurs d'armements du globe, a fait de la modernisation de ses forces armées l'une de ses priorités. En avril, New Delhi a signé un contrat de plusieurs milliards de dollars avec le constructeur français Dassault pour 26 avions Rafale. Ces appareils doivent s'ajouter aux 36 autres Rafale déjà acquis par l'Inde, qui cherche à remplacer sa flotte de MiG-29K russes.

Mais le pays le plus peuplé de la planète veut aussi muscler sa propre production: en mai, le ministre Singh a approuvé un prototype indien d'avion avancé, saluant un "progrès important dans l'amélioration des capacités de défenses" nationales.

Il a également promis au moins 100 milliards de dollars en contrats pour du matériel informatique militaire d'ici à 2033, afin de soutenir la production locale d'armements.
https://www.bfmtv.com/economie/entrepri ... 30164.html

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 22 août 2025, 12:04

L'Inde et la Russie se détournent des États-Unis et envisagent d'augmenter leurs échanges commerciaux de 100 milliards de dollars

Caroline Robin 21 aout 2025

Pour ce faire, le ministre indien des Affaires étrangères préconise de lever les obstacles commerciaux et de réduire les barrières non-tarifaires entre les deux pays.

La riposte se prépare. L'Inde et la Russie cherchent à augmenter leurs échanges commerciaux annuels d'environ 50 % au cours des cinq prochaines années pour atteindre 100 milliards de dollars, en cherchant à diminuer les droits de douane, rapporte Bloomberg. Et ce, alors que les deux pays voient grimper les tensions avec les États-Unis. Moscou est le quatrième partenaire commercial de New Dehli, tandis que l'Inde est même le second partenaire commercial de la Russie.

Mercredi, le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar a déclaré lors d'une visite à Moscou que les deux pays devaient lever les obstacles commerciaux et réduire les barrières non tarifaires afin d'atteindre cet objectif. Cette visite de trois jours dans la capitale russe devrait faire office de préalable à la venue du président Vladimir Poutine sur le sol indien avant la fin de l'année. Elle s'inscrit également dans un renforcement des liens entre les membres fondateurs du groupe des BRICS, composé de pays en développement particulièrement exposé aux droits de douane américains.

À la recherche de "partenaires fiables et stables"

Subrahmanyam Jaishankar a déclaré lors du Forum commercial entre les deux pays que l'incertitude croissante à l'échelle mondiale remettait l'accent sur "des partenaires fiables et stables", sans toutefois citer explicitement la politique commerciale de Washington.

"Nous sommes tous parfaitement conscients que nous nous réunissons dans un contexte géopolitique complexe. Nos dirigeants restent en contact étroit et régulier."
Depuis quelques semaines, l'Inde s'est éloignée des États-Unis en raison des menaces douanières lancées par Donald Trump à son égard. Dans le même temps, le Premier ministre Narendra Modi a évoqué Vladimir Poutine comme un "ami" à l'issue d'un entretien téléphonique entre les deux dirigeants cette semaine. Par ailleurs, New Delhi opère actuellement un réchauffement de ses relations diplomatiques mais aussi commerciales avec l'autre géant asiatique, la Chine. Le chef du gouvernement indien devrait ainsi rencontrer le président Xi Jinping à Pékin dès la fin du mois, ce qui constituera son premier voyage en Chine depuis sept ans.

Droits de douane américains "déraisonnables"

Donald Trump et les membres de son administration ont vivement critiqué l'Inde pour ses achats de pétrole russe, estimant qu'ils financaient la guerre de Vladimir Poutine contre l'Ukraine. Au début du mois, le président américain a donc instauré un droit de douane de 25 % sur les produits indiens entrant aux États-Unis et a menacé de le doubler pour le porter à 50 % le 27 août. Ce taux nuirait gravement à la compétitivité des 85 milliards de dollars d'exportations indiennes annuelles sur le sol américain.

Qualifiant de "déraisonnables" les surtaxes du locataire de la Maison Blanche, l'Inde insiste sur son droit à s'approvisionner auprès du fournisseur le moins cher. Et pour cause, l'or noir russe est vendu à un prix réduit en raison des nombreuses sanctions occidentales qui le ciblent depuis trois ans, ce qui en fait un levier de choix pour l'Inde afin de contenir son inflation.

À ce titre, Subrahmanyam Jaishankar plaide pour une diversification des échanges commerciaux indo-russes et souhaite aussi favoriser les partenariats entre les entreprises des deux pays. Enfin, le ministre indien des Affaires étrangères suggère des rencontres plus fréquentes entre New Dehli et Moscou dans le but de réduire les difficultés relatives aux systèmes de paiement.
https://www.bfmtv.com/economie/internat ... 10275.html

Re: Economie de L'Inde

par kercoz » 08 août 2025, 09:51

energy_isere a écrit :
08 août 2025, 00:26
"Je suis prêt à en payer le prix": malgré la menace de droits de douane faramineux, l'Inde refuse tout compromis avec Donald Trump


Il a également refusé d'autoriser l'importation de produits génétiquement modifiés.

Another brick on the wall.

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 08 août 2025, 00:26

"Je suis prêt à en payer le prix": malgré la menace de droits de douane faramineux, l'Inde refuse tout compromis avec Donald Trump

7aout 2025 BFM

Le Premier ministre indien Narendra Modi s'est dit prêt ce jeudi à payer "personnellement le prix" de la défense des agriculteurs de son pays face à la volonté de Donald Trump d'augmenter les surtaxes douanières sur les produits provenant d'Inde.

"Nous ne compromettrons pas les intérêts de nos agriculteurs, de notre secteur laitier, de nos pêcheurs", a déclaré Narendra Modi dans un discours tenu lors d'une conférence à New Delhi, des propos considérés comme sa première réponse publique à la surenchère tarifaire du président américain.

"Je sais que je devrai en payer personnellement le prix, mais je suis prêt", a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.

Mercredi, Washington a annoncé l'augmentation de 50% des surtaxes douanières sur les produits indiens importés aux États-Unis en raison de l'achat par New Delhi de pétrole russe, une source clé de revenus pour Moscou engagé dans la guerre en Ukraine. Pour New Delhi, l'un des principaux points de discorde est la demande de Washington d'accéder au vaste marché agricole et laitier indien.

"Négociateur coriace"

Le gouvernement indien se montre ferme pour défendre son secteur agricole qui nécessite une main-d'oeuvre abondante et ne pas risquer de contrarier les agriculteurs, un bloc électoral puissant. New Delhi craint aussi qu'une autorisation d'importer des produits laitiers ne heurte les sensibilités culturelles et religieuses de la majorité hindoue de l'Inde, qui vénère les vaches comme des animaux sacrés.

Il a également refusé d'autoriser l'importation de produits génétiquement modifiés. Les États-Unis sont le premier partenaire commercial de l'Inde, New Delhi exportant pour 87,4 milliards de dollars de marchandises vers le pays. Les négociations entre Inde et États-Unis au sujet des droits de douanes de Donald Trump avaient pourtant débuté sous des auspices prometteuses.

Le président américain qualifiait en février Narendra Modi de "négociateur beaucoup plus coriace" que lui et estimait qu'il existait un "lien spécial" entre eux deux. Les administrations américaines successives ont considéré l'Inde, nation la plus peuplée au monde et cinquième économie mondiale, comme un partenaire clé et avec des intérêts communs face à la puissance chinoise.

L'Inde et la Chine rivales se disputent de longue date l'influence stratégique en Asie du Sud. D'après les médias indiens, Narendra Modi pourrait se rendre en Chine fin août, ce qui serait sa première visite dans le pays depuis 2018. Aucune source officielle n'a encore confirmé ce projet. La dernière rencontre entre le Premier ministre indien et le Président chinois Xi Jinping date d'octobre 2024, en Russie.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/econo ... 7c3&ei=121

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 16 mars 2025, 13:52

India to launch auction for mineral exploration licenses for 13 blocks

Reuters | March 12, 2025

India will launch an auction on Thursday for licenses to explore critical mineral mining in the country, the government said on Wednesday.


The Ministry of Mines will auction 13 exploration blocks, including those of diamond and copper.

In 2023, India identified over 20 minerals, including lithium, as “critical” for its energy transition efforts and to meet the growing demand from industries and the infrastructure sector. The move was also aimed at reducing its dependence on imports.

New Delhi in January approved 163 billion rupees ($1.87 billion) to develop the critical minerals sector.

($1 = 87.1900 Indian rupees)
https://www.mining.com/web/india-to-lau ... 13-blocks/

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 01 mars 2025, 00:39

Inde: rebond de la croissance au 4e trimestre 2024 à +6,2%

Boursorama avec AFP •28/02/2025

La croissance de l'économie indienne a repris de la vigueur au 4e trimestre de 2024, à 6,2% sur un an par rapport à la même période de 2023, a annoncé vendredi le gouvernement indien.
..........................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 857e9c9629

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 17 févr. 2025, 15:29

L'Inde participe de plus en plus à l'aéronautique mondiale :
Les entreprises aérospatiales mondiales se tournent vers l'Inde dans le contexte de la crise de la chaîne d'approvisionnement occidentale

Reuters •17/02/2025

Airbus AIR.PA , Collins Aerospace, Pratt & Whitney et Rolls-Royce RR.L développent leur approvisionnement en pièces détachées en Inde, stimulant ainsi la croissance du secteur aérospatial émergent du pays et poussant les entreprises locales à élever leur niveau de jeu, selon les initiés de l'industrie.

Hical Technologies et JJG Aero, basées à Bengaluru, font partie des entreprises qui surfent sur la vague. Hical, fournisseur de Raytheon Technology et de Boeing, entre autres, vise à doubler son chiffre d'affaires pour atteindre 5 milliards de roupies (57,57 millions de dollars) grâce à sa division aérospatiale en trois ans, a déclaré Yashas Jaiveer Shashikiran, directeur général adjoint.

JJG Aero, également située dans le centre industriel de Bengaluru, a mis 12 ans pour atteindre un chiffre d'affaires de 2 millions de dollars, mais a grimpé en flèche pour atteindre 20 millions de dollars au cours des six dernières années, a déclaré le directeur général Anuj Jhunjhunwala.

Cette croissance s'inscrit dans le cadre de l'essor de l'aérospatiale dans la région Asie-Pacifique, dont les recettes en 2024 devraient être supérieures de 54 % à celles de 2019, tandis que celles de l'Amérique du Nord et de l'Europe resteront inférieures de 3 % et de 4 %, selon Accenture Research.

"Auparavant, nous chassions les clients. Aujourd'hui, ils sont tout aussi intéressés par l'évaluation des ateliers d'usinage indiens", a déclaré M. Jhunjhunwala, ajoutant que les contrats étaient signés plus rapidement et que les processus d'intégration se déroulaient beaucoup plus vite qu'auparavant.

Les entreprises produisent des pièces pour les trains d'atterrissage, les ailes, le fuselage, les interrupteurs électriques et les systèmes de contrôle des mouvements, qui sont essentiels à la sécurité et aux performances des vols.

Les principaux constructeurs occidentaux d'avions et de moteurs, dont la production a été limitée par des grèves , des plafonds de production et des pénuries de pièces et de main-d'œuvre depuis la pandémie, déclarent vouloir s'approvisionner davantage en Inde pour répondre à la demande croissante de transport aérien.

"L'Inde est la meilleure solution pour relever les défis de la chaîne d'approvisionnement", a déclaré la semaine dernière Huw Morgan, premier vice-président chargé des achats dans le secteur aérospatial chez Rolls-Royce, lors d'un événement organisé par l'industrie.

"Nos volumes de moteurs augmentent d'environ 20 % et les chaînes d'approvisionnement traditionnelles ne sont tout simplement pas en mesure de les soutenir", a déclaré M. Morgan. "L'Inde est le marché le plus avantageux

L'entreprise britannique prévoit de doubler ses achats en Inde d'ici cinq ans.

Le pays compte parmi les plus gros acheteurs d'avions au monde, mais ne représente que 1 % du marché mondial de la chaîne d'approvisionnement, selon l'Aerospace India Association, récemment créée.

"L'industrie aérospatiale mondiale a atteint un point d'inflexion après la crise de Covid. Bien que ce changement ait commencé en 2020, l'aérospatiale est une industrie qui évolue lentement - il faut du temps pour que les changements se matérialisent", a déclaré Aravind Melligeri du fournisseur Aequs.

PLUS D'AVIONS, PLUS DE PIÈCES

L'Inde, troisième marché intérieur de l'aviation au monde en termes de sièges, est également l'un de ceux qui connaissent la croissance la plus rapide, ce qui stimule la demande pour les services de maintenance et les pièces détachées.

Les commandes massives d'IndiGo INGL.NS et d'Air India alimentent la croissance de l'ensemble de l'écosystème de l'aviation, a déclaré à Reuters Campbell Wilson, directeur général d'Air India, à l'adresse .

Bien que les entreprises indiennes fournissent depuis longtemps l'industrie aérospatiale mondiale, d'une valeur de 180 milliards de dollars, elles dépassent désormais la fabrication de base pour se consacrer à des activités à plus forte valeur ajoutée, telles que la conception, l'ingénierie et l'intégration de systèmes.

En 2024, Airbus a attribué à des fournisseurs indiens son deuxième contrat de fabrication de portes d'avion en l'espace d'un an.

"L'Inde contribue actuellement pour plus d'un milliard d'euros à l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement d'Airbus et nous prévoyons de doubler ce chiffre. Chaque avion commercial d'Airbus comporte aujourd'hui une pièce ou un composant fabriqué en Inde", a déclaré Michel Narchi, directeur des opérations internationales d'Airbus.

EFFORTS DE L'INDUSTRIE

Le ministère indien de l'aviation civile a organisé la semaine dernière une réunion avec les dirigeants de l'industrie pour stimuler la fabrication de composants, a déclaré le directeur général de l'AIA, Srinivasan Dwarakanath. L'association représente des entreprises indiennes et internationales.

Il a déclaré qu'une étape clé vers une réelle valeur ajoutée serait l'approvisionnement local en matières premières telles que l'aluminium, l'acier et le titane, ce qui conduirait éventuellement à la certification des modèles fabriqués par les fournisseurs indiens.

L'AIA estime que l'industrie aérospatiale indienne s'emparera de 10 % du marché mondial de la chaîne d'approvisionnement d'ici dix ans, le marché mondial devant atteindre 250 milliards de dollars par an d'ici 2033.

"L'Inde a également dû faire face aux difficultés initiales liées à l'éloignement physique des principaux marchés que sont les États-Unis et l'Europe. Les approbations techniques, les délais de qualification, l'approvisionnement en matières premières - il a fallu un certain temps pour construire l'écosystème, mais aujourd'hui l'Inde est prête", a déclaré Yashas Jaiveer de Hical.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... mbol=1rPHO

SAFRAN également en Inde :
Safran consolide sa présence en Inde avec la création d’un site de production d’électronique et d’un centre de R&D à Bangalore

11 février 2025

Safran Electronics & Defense annonce l’expansion de ses activités en Inde avec l’ouverture, à Bangalore, d’un nouveau site de production de cartes électroniques et de calculateurs aéronautiques et de défense ainsi que d’un nouveau centre de recherche et développement (R&D) en électronique.
Ces sites contribueront à l’expansion des activités internationales et aux exportations depuis l’Inde de Safran Electronics & Defense dans les domaines de la défense, de l’espace et de l’avionique. Ils renforceront les liens très étroits entre Safran Electronics & Defense et ses clients et partenaires indiens en simplifiant les schémas industriels notamment dans le but d’accélérer la mise à disposition d’équipements critiques.

« Ce double investissement, étape significative dans le développement de l’activité industrielle et de R&D de Safran Electronics & Defense en Inde, vise à renforcer la compétitivité et l’intégration locale des activités industrielles et technologiques. Ce projet, qui s’inscrit dans la dynamique du programme gouvernemental Make in India témoigne de l’engagement de Safran à s’appuyer sur les compétences et les talents de l’industrie indienne tout en participant activement à l’essor industriel du pays. » souligne Franck Saudo, CEO de Safran Electronics & Defense.

Le site de production électronique, qui emploiera près de 400 personnes, sera situé dans la zone aéroportuaire de Bangalore, sur une superficie de 12 000 m². Les activités industrielles débuteront au premier semestre 2026 pour atteindre en 2030 une capacité de production annuelle de l’ordre de 30 000 équipements et plusieurs centaines de références. Le centre de R&D sera implanté dans le Tech Park Kalyani sur 3 000 m². Il sera opérationnel dès août 2025 pour atteindre rapidement une équipe de 250 ingénieurs et techniciens.
https://www.safran-group.com/fr/espace- ... 2025-02-11

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