par jeanchamel » 03 août 2009, 14:17
@jml34
merci pour ces remarques intéressantes, j'ai revu la typo et l'orthographe, malheureusement il doit encore rester quelques fautes...
trop long, pas de graphes, pas de références, pas de personnalisation... peut-être, sans doute, mais ce serait alors réécrire un autre livre, donc tant pis pour cette fois!
à propos de la pyramide de Maslow (et non Marlow), ce dernier ne dit pas qu'un besoin doit être à 100% satisfait et consolidé pour passer au suivant, tous les besoins sont importants, mais il y a quand même une hiérarchie: un bébé mourra plus vite si on le prive de nourriture plutôt que d'affection!
concernant le problème de la fin dans le monde, il n'a rien à voir avec la compréhension de la pyramide de Maslow et quand on dit qu'on produit assez de nourriture pour nourrir l'humanité, c'est exact mais le problème n'est pas la production mais l'acheminement: l'essentiel des gens mal nourris vivent dans des zones reculées difficilement accessibles, en bref déconnectées des surplus agricoles. C'est navrant mais c'est comme cela, la bonne nouvelle est que la situation s'améliore progressivement
j'en viens à ton dernier §, que batista semble apprécier:
Maintenant, j'en suis venu à penser que notre progrès était très relatif, et que avant l'avènement de la civilisation, une proportion inconnue de l'humanité avait des conditions de vie nettement plus enviables que les notres : mortalité infantile certes plus élevée, mais sans comparaison possible avec les hécatombes du Moyen-Âge ou de certaines régions d'Afrique actuelle, et mode de vie respectueux des désirs individuels, sans aliénation par le travail, avec une espérance de vie après 3–4 ans enviable, etc.
d'accord pour être certaine relativité, mais tout de même! on idéalise à mon avis beaucoup trop le passé et on ne se rend pas assez compte de la qualité de vie que nous avons. Je pourrais écrire des heures sur ce sujet, je me contenterai de rectifier l'idée fausse que tu as de la mortalité infantile: les taux extrêmement faibles que nous connaissons aujourd'hui sont exceptionnels dans l'histoire de l'humanité, il n'y a pas comme tu le crois d'exception africaine ou moyen-ageuse: s'il est encore aujourd'hui à 250 enfants pour 1000 (1 sur 4!!!) mourrant avant l'âge de 5 ans en Angola ou dans le Nordeste Brésilien, ce taux était celui prévalant en Europe au XVIIIè siècle (et on imagine donc avant). Pour info, il était encore de 150 pour 1000 dans la France de 1900. Ce n'est bien sûr pas le seul indicateur de la modernité, mais quel parent dans le monde préférerait vivre dans une société où son enfant à 100 fois plus de chance de mourir avant l'âge de 5 ans? à méditer...
@jml34
merci pour ces remarques intéressantes, j'ai revu la typo et l'orthographe, malheureusement il doit encore rester quelques fautes...
trop long, pas de graphes, pas de références, pas de personnalisation... peut-être, sans doute, mais ce serait alors réécrire un autre livre, donc tant pis pour cette fois!
à propos de la pyramide de Maslow (et non Marlow), ce dernier ne dit pas qu'un besoin doit être à 100% satisfait et consolidé pour passer au suivant, tous les besoins sont importants, mais il y a quand même une hiérarchie: un bébé mourra plus vite si on le prive de nourriture plutôt que d'affection!
concernant le problème de la fin dans le monde, il n'a rien à voir avec la compréhension de la pyramide de Maslow et quand on dit qu'on produit assez de nourriture pour nourrir l'humanité, c'est exact mais le problème n'est pas la production mais l'acheminement: l'essentiel des gens mal nourris vivent dans des zones reculées difficilement accessibles, en bref déconnectées des surplus agricoles. C'est navrant mais c'est comme cela, la bonne nouvelle est que la situation s'améliore progressivement
j'en viens à ton dernier §, que batista semble apprécier:
[quote]Maintenant, j'en suis venu à penser que notre progrès était très relatif, et que avant l'avènement de la civilisation, une proportion inconnue de l'humanité avait des conditions de vie nettement plus enviables que les notres : mortalité infantile certes plus élevée, mais sans comparaison possible avec les hécatombes du Moyen-Âge ou de certaines régions d'Afrique actuelle, et mode de vie respectueux des désirs individuels, sans aliénation par le travail, avec une espérance de vie après 3–4 ans enviable, etc.[/quote]
d'accord pour être certaine relativité, mais tout de même! on idéalise à mon avis beaucoup trop le passé et on ne se rend pas assez compte de la qualité de vie que nous avons. Je pourrais écrire des heures sur ce sujet, je me contenterai de rectifier l'idée fausse que tu as de la mortalité infantile: les taux extrêmement faibles que nous connaissons aujourd'hui sont exceptionnels dans l'histoire de l'humanité, il n'y a pas comme tu le crois d'exception africaine ou moyen-ageuse: s'il est encore aujourd'hui à 250 enfants pour 1000 (1 sur 4!!!) mourrant avant l'âge de 5 ans en Angola ou dans le Nordeste Brésilien, ce taux était celui prévalant en Europe au XVIIIè siècle (et on imagine donc avant). Pour info, il était encore de 150 pour 1000 dans la France de 1900. Ce n'est bien sûr pas le seul indicateur de la modernité, mais quel parent dans le monde préférerait vivre dans une société où son enfant à 100 fois plus de chance de mourir avant l'âge de 5 ans? à méditer...