[Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

par mobar » 09 avr. 2025, 16:31

energy_isere a écrit :
08 avr. 2025, 02:08
Le prix du pétrole au plus bas depuis quatre ans face aux inquiétudes sur la croissance

AFP le 07 avril 2025

...
Par ailleurs, l'Opep+ a annoncé jeudi une augmentation de la production de 411.000 barils par jour en mai 2025, surprenant le marché.

Cette hausse correspond en effet au triple des 135.000 barils par jour que le cartel avait initialement annoncé réintroduire en mai, dans le cadre d'un retour progressif sur 18 mois de 2,2 millions de barils quotidiens retenus par huit membres de l'Opep+.

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https://www.connaissancedesenergies.org ... nce-250407

Encore un truc qui devrait booster la vente des véhicules électriques! :lol: :lol:

Ondit merci qui?
Merci Donald! :roll:

Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

par energy_isere » 08 avr. 2025, 02:08

Le prix du pétrole au plus bas depuis quatre ans face aux inquiétudes sur la croissance

AFP le 07 avril 2025

Les cours du pétrole continuent de plonger lundi, tombant à des niveaux inédits depuis quatre ans et la pandémie de Covid-19, plombés par les anticipations d'un ralentissement de la croissance mondiale qui pourrait affecter la demande de brut.

Le pétrole s'incline "sous l'effet conjugué de l'augmentation des droits de douane, qui a abaissé les perspectives de demande de pétrole", et de l'accélération de la réouverture des vannes par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), notent les analystes de DNB.

Vers 10H35 GMT (12H35 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, chutait de 2,70% à 63,81 dollars, après être tombé à 62,51 dollars, au plus bas depuis avril 2021.

Le baril de West Texas Intermediate, référence américaine, pour livraison en mai, baissait de 2,84% à 60,23 dollars, après avoir également touché un nouveau plus bas depuis avril 2021, à 58,95 dollars.

Donald Trump est resté inflexible dimanche, après son offensive douanière lancée mercredi, qui prévoit un droit de douane plancher supplémentaire de 10% et des majorations pour certains pays, comme par exemple 20% de taxes pour l'Union européenne.

Particulièrement touchée, la Chine, premier importateur de pétrole mondial, est désormais visée par 34% de taxes qui s'ajoutent aux des surtaxes qu'elle subissait déjà.

En réplique, Pékin va imposer des droits de douane supplémentaires de 34% sur les produits américains dès le 10 avril.

"L'industrie manufacturière et le commerce, qui sont des secteurs énergivores de la croissance économique, seront les plus durement touchés", et "par conséquent, les carburants industriels, tels que les matières premières pétrochimiques, le gazole et le fioul, subiront l'impact le plus négatif", estiment les experts de DNB.

Cela pourra déboucher sur "un ralentissement de la demande mondiale de pétrole de 0,1 million de baril par jour pour chaque baisse de 0,1 point de pourcentage du PIB, dans un scénario de guerre commerciale", pensent-ils, citant Energy Aspects.

Par ailleurs, l'Opep+ a annoncé jeudi une augmentation de la production de 411.000 barils par jour en mai 2025, surprenant le marché.

Cette hausse correspond en effet au triple des 135.000 barils par jour que le cartel avait initialement annoncé réintroduire en mai, dans le cadre d'un retour progressif sur 18 mois de 2,2 millions de barils quotidiens retenus par huit membres de l'Opep+.

L'organisation a avancé "des perspectives positives comme étant à l'origine de cette décision", mais celle-ci "résulterait probablement d'une frustration au sein du cartel, notamment après des mois de surproduction au Kazakhstan et en Irak", pense Ole R. Hvalbye de SEB.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nce-250407

Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

par GillesH38 » 04 avr. 2025, 14:21

anticipation de la crise des taxes douanières, probablement.

Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

par tita » 04 avr. 2025, 12:08

Le WTI à $64, plus bas niveau depuis 2 ans (descendu temporairement à $63)

Edit: Et ça descend carrément $61

Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

par energy_isere » 12 mars 2025, 23:58

Le pétrole décolle, l'offre et la demande rassurent

AFP le 12 mars 2025

Les cours du pétrole ont pris de la vitesse mercredi, poussés par une prévision de production mondiale en 2025 revue à la baisse par l'Agence américaine sur l'énergie (EIA), ainsi que par plusieurs indicateurs encourageants sur la demande.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a gagné 2,00% à 70,95 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en avril, a bondi 2,16% à 67,68 dollars.

L'EIA s'attend à ce que "les stocks mondiaux de pétrole diminuent au deuxième trimestre 2025, en partie en raison de la baisse de la production de pétrole brut en Iran et au Venezuela", selon son rapport mensuel sur les perspectives énergétiques à court terme.

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a rétabli sa politique dite de "pression maximale" à l'encontre de l'Iran, avec de nouvelles sanctions contre son secteur pétrolier, et menacé d'un recours à la force.

Les Etats-Unis ont également annulé la licence d'exploitation de pétrole du Venezuela accordée à l'entreprise américaine Chevron, et les mesures contre ces deux pays pourraient s'intensifier selon les analystes.

L'or noir a aussi été poussé par le dernier rapport sur les stocks américains de pétrole de l'EIA qui a montré une hausse légèrement moins marquée qu'attendu des stocks de brut (+1,4 million de barils au lieu des 2 millions anticipés).

Surtout, "la demande d'essence a également connu une belle augmentation", commente auprès de l'AFP John Kilduff, d'Again Capital, soit une hausse de 300.000 barils quotidiens.

"C'est l'une des meilleures semaines que nous ayons connues depuis un certain temps en termes de demande, ce qui pourrait être un signe précurseur de ce qui nous attend au printemps et à l'été", ajoute l'analyste.

Par ailleurs, l'Opep a annoncé maintenir sa prévision de croissance de la demande de pétrole en 2025 et en 2026, grâce notamment aux transports aérien et routier, selon son dernier rapport mensuel publié mercredi, une estimation inchangée par rapport au mois de février.

Le monde devrait ainsi consommer 105,2 millions de barils par jour (mb/j) en 2025, après 103,75 mb/j en 2024, indique dans ce rapport l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui révise chaque mois ses prévisions en fonction de la conjoncture.

"Ces perspectives positives concernant la demande sont très importantes pour relancer les prix après la chute qu'ils ont subie", avance M. Kilduff.

Le mouvement à la hausse s'explique aussi en effet par un baril qui s'échangeait déjà à un niveau très faible.

En outre, M. Kilduff estime que "la belle remontée des marchés boursiers" a contribué à la hausse des prix du brut mercredi.

Les opérateurs continuent par ailleurs "suivre les échanges sur (...) les droits de douane et la situation entre l'Ukraine et la Russie", conclu l'analyste.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ent-250312

Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

par energy_isere » 11 mars 2025, 08:36

Le pétrole plombé par les craintes d'une récession aux Etats-Unis

AFP le 10 mars 2025

Les cours de l'or noir ont reculé lundi, plombés par les craintes sur l'état de santé de l'économie américaine, alors que les inquiétudes sur un déséquilibre entre une offre trop abondante et une demande en retrait persistent.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a perdu 1,54% à 69,28 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en avril, a lâché 1,51% à 66,03 dollars.

Les opérateurs "s'adaptent" aux craintes autour de l'état de santé de l'économie américaine qui agitent les marchés d'actions, souligne auprès de l'AFP Robert Yawger, de Mizuho USA.

Donald Trump est resté très flou lorsqu'une journaliste de Fox News lui a demandé lors d'un entretien diffusé dimanche s'il s'attendait à une récession aux Etats-Unis.

"Je déteste prédire les choses comme ça", a rétorqué le président américain, avouant dans la foulée qu'il "y a une période de transition".

"Trump n'a pas utilisé le mot +récession+, mais c'est ce que pensent les marchés financiers", affirme Arne Lohmann Rasmussen, de Global Risk Management.

En conséquence, "nous nous rapprochons du niveau le plus bas de la semaine dernière", lorsque le prix du brut était descendu à des niveaux plus vus depuis plusieurs années, relève Robert Yawger.

L'analyste "doute" que la barre des 65 dollars le baril soit le plus bas que puisse atteindre le WTI dans les prochaines séances face à "tous les problèmes qui pèsent sur le marché".

Il y a "le retour des barils de l'OPEP+ en avril, la destruction de la demande par les droits de douane, le pic de la demande chinoise dans le rétroviseur, entre autres choses", énumère M. Mizuho.

Les prix à la consommation en Chine ont chuté en février, une première en un an, au moment où Pékin cherche à relancer la deuxième économie mondiale, qui est aussi le premier importateur de brut.

"C'est une véritable gifle" pour la Chine, selon John Evans, analyste chez PVM, "quelles que soient les promesses de relance", ces récentes données "s'opposent à l'idée d'une amélioration prochaine de la demande interne", ce qui est un facteur baissier pour le pétrole.

Les opérateurs ont désormais les yeux rivés sur la rencontre mardi entre des responsables ukrainiens et américains à Jeddah, en Arabie saoudite, pour discuter des moyens de mettre fin au conflit entre l'Ukraine et la Russie, qui a envahi sa voisine il y a plus de trois ans.

"Si, à l'issue de cette réunion, les Ukrainiens semblent ouverts à un cessez-le-feu et à un accord de paix, cela signifie qu'il y aura davantage de pétrole brut sur le marché" à terme puisque cela signifierait un relâchement des sanctions américaines visant le secteur énergétique russe, estime Robert Mizuho.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nis-250310

Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

par energy_isere » 05 mars 2025, 01:51

Le pétrole miné par le retour des barils de l'Opep+

AFP le 04 mars 2025

Les cours de l'or noir ont reculé mardi, lestés par le maintien du calendrier de hausse progressive de production, à partir du mois d'avril, de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+).

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a lâché 0,81% à 71,04 dollars après être passé brièvement sous les 70 dollars, à 69,75 dollars, son plus bas depuis septembre dernier.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en avril, a perdu 0,16% à 68,26 dollars.

Invoquant notamment les "perspectives positives du marché", les membres de l'Opep+ "ont réaffirmé leur décision, convenue le 5 décembre 2024, de procéder à un retour progressif et flexible des ajustements volontaires de 2,2 millions de barils quotidiens à partir du 1er avril 2025", selon un communiqué du cartel lundi soir.

Mais la réintroduction de barils sur le marché "marque un changement dans le comportement" de l'organisation, qui avait jusqu'alors repoussé à trois reprises l'échéance "dès que le Brent s'affichait sous la barre des 75 dollars", expliquent Helge André Martinsen et Tobias Ingebrigtsen de DNB.

Si l'Opep+ applique son plan de retour de 120.000 barils quotidiens supplémentaires par mois pendant 18 mois, "nous nous attendons à ce que le Brent plonge dans une fourchette entre 60-70 dollars" et "l'offre excédentaire augmentera progressivement", affirment les analystes de DNB.

"Avec leur décision, les pays de l'OPEP+ répondent aux demandes du président américain Trump, qui avait appelé l'OPEP à augmenter la production de pétrole", a souligné dans une note Carsten Fritsch, de Commerzbank.

Donald Trump qui veut "forer à tout-va" pour faire chuter le prix de l'énergie, avec l'objectif affiché de lutter contre l'inflation, avait invité le cartel à augmenter sa production en déclarant à l'occasion du forum de Davos le 23 janvier dernier: "je vais demander à l'Arabie saoudite et à l'Opep de baisser le coût du pétrole."

Pour Jorge Leon, de Rystad Energy, la décision du cartel n'est toutefois pas intégralement liée à Donald Trump, car certains membres de l'Opep+ souhaitaient déjà augmenter la production en décembre au détriment des prix, et "des pays comme le Kazakhztan et l'Irak ont régulièrement produit plus que leurs quotas" ces derniers mois, posant le problème de la conformité au sein du groupe.

Par ailleurs, "en dessous des 60 dollars les producteurs américains souffriraient" à cause d'une rentabilité trop faible, prévient M. Leon, il s'agit donc de maintenir un "équilibre délicat" pour contenter l'ensemble des acteurs pétroliers.
https://www.connaissancedesenergies.org ... pep-250304

Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

par energy_isere » 31 janv. 2025, 01:12

Le marché pétrolier attend la réponse de l'OPEP+ à Donald Trump

AFP le 30 janvier 2025

Les cours du pétrole trébuchent jeudi, le marché étant toujours dans l'attente de la réaction de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) à la demande de Donald Trump de faire baisser les prix.

Vers 10H25 GMT (11H25 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, perd 0,59% à 76,13 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, baisse de 0,59% à 72,15 dollars.

"Je vais demander à l'Arabie saoudite et à l'Opep de baisser le coût du pétrole" en produisant plus, avait affirmé Donald Trump la semaine passée lors d'une allocution en ligne au Forum économique de Davos. Avec l'objectif, dit-il, de lutter contre l'inflation.

Si Donald Trump se tourne vers l'Opep+, c'est parce que le cartel garde une capacité inexploitée de production de près de six millions de barils par jour. Il vise en particulier l'Arabie saoudite, qui détient à elle seule environ la moitié de cette capacité.

Car en dépit de son mantra "drill, baby, drill", qui résume sa stratégie de forer à tout-va, les analystes ne prévoient "pas de changement important dans l'activité de forage" aux États-Unis en 2025, à l'image de Giovanni Staunovo d'UBS.

L'analyste explique d'ailleurs que "la baisse des prix du pétrole pèserait sur les perspectives de croissance de l'offre de pétrole aux États-Unis".

Les membres de l'Opep+, qui doivent se réunir lundi prochain, organisent depuis fin 2022 une stratégie de raréfaction de l'offre afin de maintenir leurs profits sur le long terme.

L'alliance a notamment repoussé à plusieurs reprises la réintroduction progressive des 2,2 millions de barils de réductions de production consenties par huit des pays membres.

Le plan actuel prévoit un retour graduel de ce volume d'or noir sur le marché à partir d'avril, à hauteur de 120.000 barils quotidiens supplémentaires chaque mois pendant 18 mois.

S'il y a peu de chances que l'Opep+ se remette à produire massivement du pétrole avec la demande de Donald Trump, l'organisation pourrait être plus encline à ne pas repousser à nouveau la réintroduction de ses volumes.

"Ne rien faire provoquerait l'ire du président américain", avertit Tamas Varga, analyste chez PVM.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ump-250130

Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

par energy_isere » 21 janv. 2025, 23:42

Le pétrole chute alors que Trump promet de "forer à tout-va"

AFP le 21 janvier 2025

Les cours du pétrole ont terminé en baisse mardi, après que Trump a déclaré la veille un "état d'urgence énergétique", qui vise à doper la production d'hydrocarbures des Etats-Unis pour diminuer le coût de l'énergie et lutter contre l'inflation.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, a perdu 1,07% à 79,29 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, dont c'est le dernier jour de cotation, a dévissé de 2,56% à 75,89 dollars.

Donald Trump entend accroître la production de pétrole et de gaz, pour "remplir les réserves stratégiques" et "exporter l'énergie américaine dans le monde entier", ont retenu de son discours les analystes de DNB.

"Nous allons forer à tout-va", a répété le républicain, une formule devenue un de ses slogans de campagne ("We will drill, baby, drill").

L'idée derrière cette stratégie est d'aider l'industrie américaine à produire à des coûts moins élevés pour contenir les prix et augmenter le pouvoir d'achat des Américains.

"C'est l'une des raisons pour lesquelles les cours sont baissiers aujourd'hui", a commenté auprès de l'AFP Robert Yawger, analyste chez Mizuho USA.

Donald Trump essaie "d'augmenter la pression publique sur l'industrie pour qu'elle ajoute des barils à ce qui est déjà la production la plus importante que nous ayons jamais eue", a-t-il résumé.

La production américaine a en effet déjà atteint un niveau record en 2024, en hausse depuis des années, et qui dépasse quasiment tous les mois les 13 millions de barils par jour.

"Il est difficile de concevoir la notion +d'urgence énergétique+, alors que les États-Unis ont produit 13,2 millions de barils de pétrole brut par jour en 2024", soit "plus que tout autre pays", a par ailleurs relevé auprès de l'AFP Stewart Glickman, de CFRA.

La baisse des cours pourrait toutefois être contenue par les perspectives de "sanctions à l'encontre de la Russie et de l'Iran", a avancé dans une note Volkmar Baur, analyste chez Commerzbank.

Selon l'analyste, les opérateurs attendent notamment de voir "la façon dont Trump envisage les sanctions contre la Russie récemment introduites par l'administration de (Joe) Biden".

Les cours du pétrole avaient notamment bondi le 10 janvier, portés par l'annonce de nouvelles sanctions de Washington et Londres à l'encontre d'acteurs majeurs du secteur pétrolier russe.

Toutefois, cette récente hausse des prix "devrait inciter Trump à faire preuve de prudence dans la mise en oeuvre des sanctions, (...) après tout, les prix bas de l'énergie sont d'une grande importance pour son programme de politique économique", a souligné M. Baur.
https://www.connaissancedesenergies.org ... -va-250121

Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

par energy_isere » 13 janv. 2025, 22:28

Le pétrole en hausse, toujours poussé par les sanctions contre la Russie

AFP le 13 janvier 2025

Les cours du pétrole ont accéléré lundi, propulsés par les nouvelles sanctions annoncées vendredi par les Etats-Unis et le Royaume-Uni contre le secteur énergétique russe, qui laissent présager une diminution de l'offre sur le marché mondial.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, a gagné 1,57% à 81,01 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, a grimpé de 2,94% à 78,82 dollars.

Le département du Trésor américain a annoncé vendredi des sanctions contre plus de 180 navires ainsi que les grandes compagnies pétrolières russes Gazprom Neft et Surgutneftegas, respectant ainsi "l'engagement du G7 de diminuer les revenus russes issus de l'énergie". Londres a aussi sanctionné ces deux entreprises.

"Nous pourrions perdre une partie de l'offre russe sur le marché mondial, compte tenu de l'ampleur de ce qui a été annoncé", a observé John Kilduff, d'Again Capital.

Les sociétés sanctionnées représentent ensemble "près de 20% de la production (deux millions de barils par jour) et des exportations (environ 900.000 barils par jour) de pétrole russe, et contrôlent plus de 1,5 milliard d'euros" chiffrent les analystes de DNB Markets.

Cette raréfaction anticipée de la disponibilité d'or noir a fait grimper les prix, et le baril de Brent s'échange depuis vendredi au-delà des 80 dollars.

"Le marché sait à quel point les Russes et les Iraniens ont réussi à contourner" les sanctions de ces dernières années, a commenté M. Kilduff. "Cette fois-ci", les nouvelles sanctions "pourraient véritablement se concrétiser", a ajouté l'analyste.

"Les acheteurs de pétrole en Chine et en Inde font des pieds et des mains pour s'approvisionner avant les sanctions", a par ailleurs soutenu dans une note Phil Flynn, de Price Futures Group.

Pour sa part, le Kremlin a considéré lundi que les sanctions annoncées par le gouvernement américain contre le secteur énergétique russe allaient "déstabiliser" les marchés mondiaux de l'énergie.

"L'impact à moyen terme des nouvelles mesures n'est pas clair", selon Tamas Varga, de PVM, qui note que "toute pénurie tangible pourrait être couverte" par la capacité de réserve de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+).

Au total, l'Opep+ garde une capacité inexploitée de près de 6 millions de barils de pétrole par jour, qui contribue à sa stratégie de raréfaction de l'offre pour maintenir des prix plus élevés sur les marchés.
https://www.connaissancedesenergies.org ... sie-250113

Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

par phyvette » 10 janv. 2025, 02:17

Yves a écrit :
12 oct. 2009, 23:37


Si ca se trouve, la prochaine crise sera au choix ...
- la suite de celle là, sans discontinuité..
- un black out des échanges internationaux suite à la disparition de la monaie de référence
- la fin de l'union européenne
- la sortie du plus mauvais film de JC vandamm (pléonasme ?)
- une pandémie
- décembre 2012

Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

par energy_isere » 02 janv. 2025, 22:20

Pétrole et gaz américains grimpent avant une vague de froid aux Etats-Unis

AFP le 02 janvier 2025

Les cours du pétrole et de gaz naturel américain ont bondi jeudi, poussés notamment par la perspective d'une vague de froid aux Etats-Unis, et alors que les opérateurs sont revenus sur le marché après le jour de l'An.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, a gagné 1,73% à 75,93 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, s'est octroyé 1,97% à 73,13 dollars.

"Le pétrole et le gaz naturel sont en hausse alors qu'une vague de froid arctique est sur le point de s'abattre sur les États-Unis", a observé dans une note Phil Flynn, de Price Futures Group.

Une partie des Etats-Unis va, en effet, être traversée par "des vagues de froid venues de l'Arctique" dans les prochains jours, selon les services météo américains, le NWS.

Côté pétrole, "la crainte est que cela ait un impact sur la production américaine", a commenté auprès de l'AFP Matt Smith, de Kpler.

"Une grande partie de la production se trouve au Texas, (un Etat) qui n'est pas habitué à des conditions aussi froides, si bien que" la production pourrait être "quasiment interrompue", a-t-il ajouté.

Ces prévisions météorologiques ont aussi profité au gaz naturel américain, qui a pris 0,82%, à 3,6600 dollars le million d'unités thermales britanniques (BTU), référence anglo-saxonne sur ce marché.

L'effet de la vague de froid sur les cours a été partiellement compensé par les chiffres publiés jeudi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), selon lesquels les stocks commerciaux de pétrole brut se sont moins contractés que prévu la semaine dernière.

Durant la semaine achevée le 27 décembre, ces réserves ont diminué de 1,2 million de barils, alors que les analystes tablaient sur une baisse de 2,3 millions, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg.

Le rapport a été mal reçu par les opérateurs, "car le marché a constaté une forte augmentation des stocks d'essence et de produits distillés", a noté M. Smith.

"Il y a donc une sorte de gueule de bois en termes de demande après les fêtes de fin d'année", a-t-il ajouté.

Déjà en légère hausse durant la période des fêtes de fin d'année, l'or noir continue de progresser en 2025 "dans un contexte de demande accrue d'énergie aux États-Unis et de nouvelles mesures de relance économique attendues en Chine", explique Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.

"Tant que la Chine ne donnera pas d'impulsion au consommateur chinois, elle ne parviendra pas à ramener son économie là où elle devrait être", a toutefois avancé M. Smith.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nis-250102

Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

par energy_isere » 06 déc. 2024, 22:59

Le pétrole recule encore, aucun effet Opep+ sur le marché

AFP le 06 décembre 2024

Les cours du pétrole se sont encore repliés vendredi, ne trouvant aucun soutien dans les annonces de l'alliance Opep+ pour ménager le marché, tandis que les spéculateurs se positionnent à la baisse.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a lâché 1,35%, à 71,12 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en janvier a lui cédé 1,61%, à 67,20 dollars.

Les opérateurs ont fait fi de la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés de l'accord Opep+, annoncée jeudi, de repousser d'un trimestre, jusqu'à début avril, l'accélération de leur production.

"Un report ne sera pas suffisant", a réagi, dans une note, Daniel Ghali, de TD Securities.

"Le fait qu'ils ne parviennent pas à relever leur production alors qu'on est en période de forte demande dans l'hémisphère nord" avec l'arrivée de l'hiver "en dit long sur les difficultés qu'ils ont à équilibrer le marché", observe John Kilduff, d'Again Capital.

Vendredi, le pétrole est sorti, pour la première fois, à la baisse, du couloir dans lequel il évoluait depuis mi-novembre.

Les opérateurs spéculatifs "vendent du Brent en réponse à des signaux (techniques) détériorés", a relevé Daniel Ghali, qui s'attend à l'affirmation de ce mouvement dans les jours à venir.

"Le marché aurait besoin d'une surprise venue de Chine pour empêcher les prix de chuter", prévient l'analyste.

Autre indicateur d'un climat pessimiste, les cours n'ont pas non plus profité, vendredi, de la publication de chiffres d'emploi américains de bonne tenue, qui témoignent d'une économie encore vaillante, même si elle décélère.

Ils n'ont pas non plus fait cas du bond des anticipations des opérateurs en faveur d'une possible baisse du taux de la banque centrale américaine (Fed), mi-décembre, qui serait, en théorie, favorable à la demande de pétrole.

L'Opep+ n'est pas seule à se préoccuper du niveau de l'offre et d'un possible déséquilibre avec la demande en 2025.

L'Américain Chevron a annoncé jeudi la réduction de ses prévisions d'investissement dans ses activités américaines, principalement dans le pétrole et le gaz de schiste.

"Ils produisent de façon disciplinée et cela va continuer, en particulier dans le contexte de prix actuel", considère John Kilduff, malgré la perspective d'une présidence Trump favorable à une augmentation des volumes. "Je ne les vois pas ouvrir les vannes", a ajouté l'analyste.
https://www.connaissancedesenergies.org ... che-241206

Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

par energy_isere » 06 déc. 2024, 09:01

Malgré les efforts de l'Opep+, le pétrole baisse

AFP le 05 décembre 2024

Les cours du pétrole se sont légèrement repliés jeudi, malgré la décision de l'alliance Opep+ de repousser d'un trimestre la hausse de sa production, les opérateurs relativisant son impact sur l'offre.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février s'est contracté de 0,30%, pour clôturer à 72,09 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en janvier a lui cédé 0,35%, à 68,30 dollars.

A l'issue de sa réunion de jeudi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés de l'accord Opep+ ont renvoyé à avril l'accélération de leur production.

Il s'agissait du troisième report, après un premier décalage d'octobre à décembre puis un deuxième à janvier.

En outre, alors que l'Opep+ avait prévu de revenir progressivement en douze mois sur les réductions de volumes consenties unilatéralement en novembre 2023 par huit de ses membres, soit 2,2 millions de barils par jour, elle a choisi de l'étaler encore davantage.

Le calendrier prévoit désormais de ramener 120.000 barils chaque mois sur 18 mois, jusqu'en septembre 2026, et plus 180.000 sur un an comme envisagé initialement.

"Cette augmentation mensuelle pourra faire l'objet d'une pause ou d'un retour en arrière en fonction des conditions de marché", a même prévenu le groupe.

L'Opep+ est ainsi allé plus loin que le seul report de trois mois, qui était déjà largement intégré par le marché.

Pour Mukesh Sahdev, de Rystad Energy, cette communication "assure un environnement de prix stables à court terme" pour l'or noir.

"La situation n'est pas bonne", a néanmoins estimé Robert Yawger, de Mizuho, "car on est dans le bas de la fourchette resserrée d'évolutions qu'ont connu les prix depuis trois semaines".

L'analyste a renvoyé au dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), selon laquelle "même si les coupes de production de l'Opep+ étaient maintenues, l'offre mondiale dépasserait la demande de plus d'un million de barils par jour l'an prochain".

L'Opep+ "produit 5,8 millions de barils de moins que ses capacités et, dans le même temps, les Etats-Unis sont à un niveau record", a rappelé Robert Yawger, de même que le Canada et l'Argentine.

Parallèlement, la demande mondiale reste moins vigoureuse qu'espéré, en particulier en Chine.

Aux Etats-Unis la forte hausse des stocks d'essence la semaine dernière, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), témoigne d'un décalage entre le rythme très soutenu des raffineries et la consommation de produits pétroliers.

Signe de ce déséquilibre, le prix de gros du fuel de chauffage est descendu jeudi à son plus bas niveau depuis six semaines, bien que les températures se soient nettement raffraîchies ces derniers jours dans le centre, le nord et le nord-est des Etats-Unis.
https://www.connaissancedesenergies.org ... sse-241205

Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

par energy_isere » 27 nov. 2024, 23:26

Le pétrole stable, attentisme avant la réunion de l'Opep+

AFP le 27 novembre 2024

Les cours du pétrole sont restés stables mercredi, fléchissant légèrement après un rapport montrant un sursaut de la production aux Etats-Unis, mais finalement soutenus par la perspective d'un maintien des quotas de production du cartel Opep+.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a grappillé 0,03% à 72.83 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, s'est effrité de 0,07% à 68.72 dollars.

"Les prix sont restés pratiquement inchangés (...) car le marché s'attend à ce que l'OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés) retarde d'au moins un mois, voire de deux, le rétablissement de ses réductions volontaires de production", a commenté auprès de l'AFP Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

Début novembre, plusieurs membres de l'Opep+, dont l'Arabie saoudite et la Russie, ont annoncé une prolongation des coupes de production de brut jusqu'à fin décembre, reportant ainsi la réouverture des vannes.

Face à une hausse prévue de l'offre à l'horizon 2025, les analystes s'attendent à ce que les huit pays, parmi lesquels l'Arabie Saoudite et la Russie, soient contraints de reporter à nouveau leur réintroduction sur le marché de 2,2 millions de barils par jour à l'issue de la réunion semestrielle du cartel dimanche.

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit une croissance de la demande mondiale d'un million de barils de brut par jour, mais une hausse de la production d'un million et demi de barils par jour rien que pour les producteurs non membres de l'Opep+, essentiellement les Etats-Unis, le Canada, le Brésil et le Guyana.

En revanche, le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) publié mercredi a été "moins favorable que prévu (...) ce qui a contribué à peser sur (les cours)", a observé John Kilduff, d'Again Capital.

La baisse des stocks américains de brut a été plus marquée qu'attendu, les réserves ayant diminué de 1,8 million de barils, alors que les analystes tablaient sur une baisse d'un million seulement.

En théorie, ce repli des stocks est de nature à soutenir les cours, mais le rapport a également montré un sursaut de la production américaine à 13,49 millions de barils (contre 13,2 la semaine précédente), proche de son record (13,5).

Ce rebond a pu inquiéter les opérateurs qui redoutent de voir l'offre trop abondante l'an prochain au regard d'une demande moins dynamique que prévu.
https://www.connaissancedesenergies.org ... pep-241127

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