[Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

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GillesH38
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Message par GillesH38 » 27 oct. 2024, 10:33

rappel : les croissances (et les décroissances) infinies sont impossibles ! :lol:
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Message par energy_isere » 01 nov. 2024, 14:44

Vif rebond des cours pétroliers sur des craintes d'attaque de l'Iran contre Israël

Par Jean-Baptiste André Publié le 01/11/2024

Gros rebond des cours de l'or noir en cette fin de semaine sur une possible attaque d'Israël par l'Iran depuis le territoire irakien dans les prochains jours. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison janvier avance de 2,7% à 74,8 dollars à Londres tandis que le WTI (échéance décembre) avance de 2,9% à 71,3$ sur le Nymex. Téhéran prévoit une frappe par l'intermédiaire des milices qu'il soutient en Irak, qui devrait être menée avec des drones et des missiles balistiques, a rapporté 'Axios', citant des sources israéliennes. Selon le rapport, la réalisation de cette attaque par l'intermédiaire de milices en Irak pourrait être une tentative de Téhéran pour éviter une autre attaque israélienne contre des cibles stratégiques en Iran. Mais l'armée israélienne a déclaré que la nation riposterait " très fort " si l'Iran attaquait à nouveau.

"Cela remet sur la table la possibilité qu'Israël puisse tenter une nouvelle attaque contre l'Iran", indique à 'Reuters' Phil Flynn, analyste senior chez Price Futures, avertissant que les infrastructures iraniennes pourraient cette fois ne pas être à l'abri d'une attaque. L'Iran est un membre de l'OPEP avec une production d'environ 3,2 millions de barils par jour, soit 3% de la production mondiale.
..........
https://www.boursier.com/actualites/mac ... 42646.html

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par mobar » 02 nov. 2024, 07:52

GillesH38 a écrit :
27 oct. 2024, 10:33
rappel : les croissances (et les décroissances) infinies sont impossibles ! :lol:
L’infinitude, c’est comme la bravitude ceux qui en parlent ne l’ont pas rencontree :lol: :)
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par energy_isere » 04 nov. 2024, 23:25

Les coupes de production de l'Opep+ font monter les cours du pétrole

AFP le 04 nov. 2024

Les cours du pétrole montent lundi, poussés par l'annonce de l'extension des coupes volontaires de production de pétrole de huit membres de l'Opep+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et les incertitudes géopolitiques.

Vers 09H35 GMT (10H35 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, prend 2,60% à 75,08 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en décembre, gagne 2,82%, à 71,52 dollars.

La hausse des cours du pétrole est "inspirée par les nouvelles en provenance de l'Opep+", explique Tamas Varga, analyste chez PVM.

Huit membres de l'Opep+, dont l'Arabie saoudite et la Russie, ont annoncé dimanche une extension de leurs coupes de production de pétrole jusqu'à fin décembre, reportant ainsi la réouverture des vannes face à des cours en berne.

Les huit pays "ont convenu de prolonger d'un mois leurs réductions volontaires supplémentaires de production de 2,2 millions de barils par jour", a indiqué l'alliance dans un communiqué.


La réintroduction de ce volume doit se faire de manière progressive, à hauteur de 180.000 barils par mois pendant douze mois, mais uniquement si les conditions le permettent, rappelle Giovanni Stauvono, analyste chez UBS.

Il s'agit d'un "signal aux producteurs de schiste américain" afin qu'ils se montrent plus "prudents dans leurs décisions d'investissement et de production" en 2025, avec le risque d'une chute des cours toujours présente, analyse Giovanni Stauvono.

La réaction du marché vers une hausse des prix est également soutenue par "le contexte tendu d'une menace d'attaque de l'Iran contre Israël et les élections américaines", développe Tamas Varga.

Une victoire de Donald Trump, favorable aux énergies fossiles, pourrait faire grimper les prix à court terme.

Au Moyen-Orient, l'Iran a averti jeudi qu'il apporterait une réponse "brutale" à l'attaque israélienne menée le 25 octobre contre ses installations militaires.

Une telle escalade aurait d'énormes conséquences à la hausse sur les cours du pétrole, même si le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré dimanche qu'un éventuel cessez-le-feu entre les alliés de Téhéran et Israël pourrait influer sur "l'intensité et la nature" de la riposte de son pays.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ole-241104

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Message par energy_isere » 18 nov. 2024, 23:59

Le pétrole en hausse, arrêt de production du principal site de production norvégien

AFP le 18 nov. 2024

Les cours du pétrole grimpent lundi après-midi, après l'arrêt du champ pétrolier norvégien de Sverdrup, en Mer du Nord, à la suite d'un incident dans un poste de transformation électrique connecté au site de production.

Vers 15H45 GMT (16H45 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, prenait 2,70% à 72,96 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en décembre, gagnait 2,72% à 68,84 dollars.

L'arrêt "du plus grand champ pétrolier norvégien resserre le marché de la mer du Nord" et fait grimper les prix, explique à l'AFP Giovanni Stauvono, analyste chez UBS.

Le champ pétrolier de Sverdrup, opéré par Equinor, en Mer du Nord, qui a une production d'environ 755.000 barils par jour a été arrêté temporairement lundi après-midi, à cause d'un fumée repérée dans l'une des station de conversion connectée aux opérations du site de production.

"Des travaux sont actuellement en cours pour rétablir la production sur le terrain", a indiqué la porte-parole d'Equinor, Gisle Ledel Johannessen, au journal Dagens Naeringsliv (DN).

Mis à part l'incertitude sur la durée de cet arrêt de production, les cours restent néanmoins contenus par la faiblesse de la demande de pétrole chinoise.

La Chine est le premier importateur d'or noir mondial et les cours de la ressource sont fortement corrélés à la santé économique du pays.

"Les chiffres de l'inflation chinoise de la semaine dernière témoignent de l'absence de croissance immédiate tant au niveau des dépenses de consommation que de l'activité industrielle", explique John Evans, analyste chez PVM.

L'indice des prix à la consommation - qui mesure l'inflation - d'octobre a augmenté de seulement 0,3% sur un an, soit l'indice le plus faible des quatre derniers mois, démontrant une faible activité économique en Chine.

Pour 2025, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit une croissance de la demande mondiale d'un million de barils de brut par jour, mais une hausse de la production d'un million et demi de barils par jour rien que pour les producteurs non membres de l'Opep+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés). Ce surplus attendu d'offre provoque une tendance baissière sur les cours du brut qui ont perdu plus de 7% la semaine passée.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ien-241118

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Message par energy_isere » 19 nov. 2024, 21:04

suite de l'épisode au dessus.
Les cours du pétrole en légère baisse, avec la reprise de l'activité du champ norvégien de Sverdrup
AFP le 19 nov. 2024
https://www.connaissancedesenergies.org ... rup-241119

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Message par energy_isere » 27 nov. 2024, 23:26

Le pétrole stable, attentisme avant la réunion de l'Opep+

AFP le 27 novembre 2024

Les cours du pétrole sont restés stables mercredi, fléchissant légèrement après un rapport montrant un sursaut de la production aux Etats-Unis, mais finalement soutenus par la perspective d'un maintien des quotas de production du cartel Opep+.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a grappillé 0,03% à 72.83 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, s'est effrité de 0,07% à 68.72 dollars.

"Les prix sont restés pratiquement inchangés (...) car le marché s'attend à ce que l'OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés) retarde d'au moins un mois, voire de deux, le rétablissement de ses réductions volontaires de production", a commenté auprès de l'AFP Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

Début novembre, plusieurs membres de l'Opep+, dont l'Arabie saoudite et la Russie, ont annoncé une prolongation des coupes de production de brut jusqu'à fin décembre, reportant ainsi la réouverture des vannes.

Face à une hausse prévue de l'offre à l'horizon 2025, les analystes s'attendent à ce que les huit pays, parmi lesquels l'Arabie Saoudite et la Russie, soient contraints de reporter à nouveau leur réintroduction sur le marché de 2,2 millions de barils par jour à l'issue de la réunion semestrielle du cartel dimanche.

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit une croissance de la demande mondiale d'un million de barils de brut par jour, mais une hausse de la production d'un million et demi de barils par jour rien que pour les producteurs non membres de l'Opep+, essentiellement les Etats-Unis, le Canada, le Brésil et le Guyana.

En revanche, le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) publié mercredi a été "moins favorable que prévu (...) ce qui a contribué à peser sur (les cours)", a observé John Kilduff, d'Again Capital.

La baisse des stocks américains de brut a été plus marquée qu'attendu, les réserves ayant diminué de 1,8 million de barils, alors que les analystes tablaient sur une baisse d'un million seulement.

En théorie, ce repli des stocks est de nature à soutenir les cours, mais le rapport a également montré un sursaut de la production américaine à 13,49 millions de barils (contre 13,2 la semaine précédente), proche de son record (13,5).

Ce rebond a pu inquiéter les opérateurs qui redoutent de voir l'offre trop abondante l'an prochain au regard d'une demande moins dynamique que prévu.
https://www.connaissancedesenergies.org ... pep-241127

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Message par energy_isere » 06 déc. 2024, 09:01

Malgré les efforts de l'Opep+, le pétrole baisse

AFP le 05 décembre 2024

Les cours du pétrole se sont légèrement repliés jeudi, malgré la décision de l'alliance Opep+ de repousser d'un trimestre la hausse de sa production, les opérateurs relativisant son impact sur l'offre.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février s'est contracté de 0,30%, pour clôturer à 72,09 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en janvier a lui cédé 0,35%, à 68,30 dollars.

A l'issue de sa réunion de jeudi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés de l'accord Opep+ ont renvoyé à avril l'accélération de leur production.

Il s'agissait du troisième report, après un premier décalage d'octobre à décembre puis un deuxième à janvier.

En outre, alors que l'Opep+ avait prévu de revenir progressivement en douze mois sur les réductions de volumes consenties unilatéralement en novembre 2023 par huit de ses membres, soit 2,2 millions de barils par jour, elle a choisi de l'étaler encore davantage.

Le calendrier prévoit désormais de ramener 120.000 barils chaque mois sur 18 mois, jusqu'en septembre 2026, et plus 180.000 sur un an comme envisagé initialement.

"Cette augmentation mensuelle pourra faire l'objet d'une pause ou d'un retour en arrière en fonction des conditions de marché", a même prévenu le groupe.

L'Opep+ est ainsi allé plus loin que le seul report de trois mois, qui était déjà largement intégré par le marché.

Pour Mukesh Sahdev, de Rystad Energy, cette communication "assure un environnement de prix stables à court terme" pour l'or noir.

"La situation n'est pas bonne", a néanmoins estimé Robert Yawger, de Mizuho, "car on est dans le bas de la fourchette resserrée d'évolutions qu'ont connu les prix depuis trois semaines".

L'analyste a renvoyé au dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), selon laquelle "même si les coupes de production de l'Opep+ étaient maintenues, l'offre mondiale dépasserait la demande de plus d'un million de barils par jour l'an prochain".

L'Opep+ "produit 5,8 millions de barils de moins que ses capacités et, dans le même temps, les Etats-Unis sont à un niveau record", a rappelé Robert Yawger, de même que le Canada et l'Argentine.

Parallèlement, la demande mondiale reste moins vigoureuse qu'espéré, en particulier en Chine.

Aux Etats-Unis la forte hausse des stocks d'essence la semaine dernière, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), témoigne d'un décalage entre le rythme très soutenu des raffineries et la consommation de produits pétroliers.

Signe de ce déséquilibre, le prix de gros du fuel de chauffage est descendu jeudi à son plus bas niveau depuis six semaines, bien que les températures se soient nettement raffraîchies ces derniers jours dans le centre, le nord et le nord-est des Etats-Unis.
https://www.connaissancedesenergies.org ... sse-241205

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Message par energy_isere » 06 déc. 2024, 22:59

Le pétrole recule encore, aucun effet Opep+ sur le marché

AFP le 06 décembre 2024

Les cours du pétrole se sont encore repliés vendredi, ne trouvant aucun soutien dans les annonces de l'alliance Opep+ pour ménager le marché, tandis que les spéculateurs se positionnent à la baisse.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a lâché 1,35%, à 71,12 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en janvier a lui cédé 1,61%, à 67,20 dollars.

Les opérateurs ont fait fi de la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés de l'accord Opep+, annoncée jeudi, de repousser d'un trimestre, jusqu'à début avril, l'accélération de leur production.

"Un report ne sera pas suffisant", a réagi, dans une note, Daniel Ghali, de TD Securities.

"Le fait qu'ils ne parviennent pas à relever leur production alors qu'on est en période de forte demande dans l'hémisphère nord" avec l'arrivée de l'hiver "en dit long sur les difficultés qu'ils ont à équilibrer le marché", observe John Kilduff, d'Again Capital.

Vendredi, le pétrole est sorti, pour la première fois, à la baisse, du couloir dans lequel il évoluait depuis mi-novembre.

Les opérateurs spéculatifs "vendent du Brent en réponse à des signaux (techniques) détériorés", a relevé Daniel Ghali, qui s'attend à l'affirmation de ce mouvement dans les jours à venir.

"Le marché aurait besoin d'une surprise venue de Chine pour empêcher les prix de chuter", prévient l'analyste.

Autre indicateur d'un climat pessimiste, les cours n'ont pas non plus profité, vendredi, de la publication de chiffres d'emploi américains de bonne tenue, qui témoignent d'une économie encore vaillante, même si elle décélère.

Ils n'ont pas non plus fait cas du bond des anticipations des opérateurs en faveur d'une possible baisse du taux de la banque centrale américaine (Fed), mi-décembre, qui serait, en théorie, favorable à la demande de pétrole.

L'Opep+ n'est pas seule à se préoccuper du niveau de l'offre et d'un possible déséquilibre avec la demande en 2025.

L'Américain Chevron a annoncé jeudi la réduction de ses prévisions d'investissement dans ses activités américaines, principalement dans le pétrole et le gaz de schiste.

"Ils produisent de façon disciplinée et cela va continuer, en particulier dans le contexte de prix actuel", considère John Kilduff, malgré la perspective d'une présidence Trump favorable à une augmentation des volumes. "Je ne les vois pas ouvrir les vannes", a ajouté l'analyste.
https://www.connaissancedesenergies.org ... che-241206

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par energy_isere » 02 janv. 2025, 22:20

Pétrole et gaz américains grimpent avant une vague de froid aux Etats-Unis

AFP le 02 janvier 2025

Les cours du pétrole et de gaz naturel américain ont bondi jeudi, poussés notamment par la perspective d'une vague de froid aux Etats-Unis, et alors que les opérateurs sont revenus sur le marché après le jour de l'An.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, a gagné 1,73% à 75,93 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, s'est octroyé 1,97% à 73,13 dollars.

"Le pétrole et le gaz naturel sont en hausse alors qu'une vague de froid arctique est sur le point de s'abattre sur les États-Unis", a observé dans une note Phil Flynn, de Price Futures Group.

Une partie des Etats-Unis va, en effet, être traversée par "des vagues de froid venues de l'Arctique" dans les prochains jours, selon les services météo américains, le NWS.

Côté pétrole, "la crainte est que cela ait un impact sur la production américaine", a commenté auprès de l'AFP Matt Smith, de Kpler.

"Une grande partie de la production se trouve au Texas, (un Etat) qui n'est pas habitué à des conditions aussi froides, si bien que" la production pourrait être "quasiment interrompue", a-t-il ajouté.

Ces prévisions météorologiques ont aussi profité au gaz naturel américain, qui a pris 0,82%, à 3,6600 dollars le million d'unités thermales britanniques (BTU), référence anglo-saxonne sur ce marché.

L'effet de la vague de froid sur les cours a été partiellement compensé par les chiffres publiés jeudi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), selon lesquels les stocks commerciaux de pétrole brut se sont moins contractés que prévu la semaine dernière.

Durant la semaine achevée le 27 décembre, ces réserves ont diminué de 1,2 million de barils, alors que les analystes tablaient sur une baisse de 2,3 millions, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg.

Le rapport a été mal reçu par les opérateurs, "car le marché a constaté une forte augmentation des stocks d'essence et de produits distillés", a noté M. Smith.

"Il y a donc une sorte de gueule de bois en termes de demande après les fêtes de fin d'année", a-t-il ajouté.

Déjà en légère hausse durant la période des fêtes de fin d'année, l'or noir continue de progresser en 2025 "dans un contexte de demande accrue d'énergie aux États-Unis et de nouvelles mesures de relance économique attendues en Chine", explique Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.

"Tant que la Chine ne donnera pas d'impulsion au consommateur chinois, elle ne parviendra pas à ramener son économie là où elle devrait être", a toutefois avancé M. Smith.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nis-250102

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par phyvette » 10 janv. 2025, 02:17

Yves a écrit :
12 oct. 2009, 23:37


Si ca se trouve, la prochaine crise sera au choix ...
- la suite de celle là, sans discontinuité..
- un black out des échanges internationaux suite à la disparition de la monaie de référence
- la fin de l'union européenne
- la sortie du plus mauvais film de JC vandamm (pléonasme ?)
- une pandémie
- décembre 2012
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par energy_isere » 13 janv. 2025, 22:28

Le pétrole en hausse, toujours poussé par les sanctions contre la Russie

AFP le 13 janvier 2025

Les cours du pétrole ont accéléré lundi, propulsés par les nouvelles sanctions annoncées vendredi par les Etats-Unis et le Royaume-Uni contre le secteur énergétique russe, qui laissent présager une diminution de l'offre sur le marché mondial.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, a gagné 1,57% à 81,01 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, a grimpé de 2,94% à 78,82 dollars.

Le département du Trésor américain a annoncé vendredi des sanctions contre plus de 180 navires ainsi que les grandes compagnies pétrolières russes Gazprom Neft et Surgutneftegas, respectant ainsi "l'engagement du G7 de diminuer les revenus russes issus de l'énergie". Londres a aussi sanctionné ces deux entreprises.

"Nous pourrions perdre une partie de l'offre russe sur le marché mondial, compte tenu de l'ampleur de ce qui a été annoncé", a observé John Kilduff, d'Again Capital.

Les sociétés sanctionnées représentent ensemble "près de 20% de la production (deux millions de barils par jour) et des exportations (environ 900.000 barils par jour) de pétrole russe, et contrôlent plus de 1,5 milliard d'euros" chiffrent les analystes de DNB Markets.

Cette raréfaction anticipée de la disponibilité d'or noir a fait grimper les prix, et le baril de Brent s'échange depuis vendredi au-delà des 80 dollars.

"Le marché sait à quel point les Russes et les Iraniens ont réussi à contourner" les sanctions de ces dernières années, a commenté M. Kilduff. "Cette fois-ci", les nouvelles sanctions "pourraient véritablement se concrétiser", a ajouté l'analyste.

"Les acheteurs de pétrole en Chine et en Inde font des pieds et des mains pour s'approvisionner avant les sanctions", a par ailleurs soutenu dans une note Phil Flynn, de Price Futures Group.

Pour sa part, le Kremlin a considéré lundi que les sanctions annoncées par le gouvernement américain contre le secteur énergétique russe allaient "déstabiliser" les marchés mondiaux de l'énergie.

"L'impact à moyen terme des nouvelles mesures n'est pas clair", selon Tamas Varga, de PVM, qui note que "toute pénurie tangible pourrait être couverte" par la capacité de réserve de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+).

Au total, l'Opep+ garde une capacité inexploitée de près de 6 millions de barils de pétrole par jour, qui contribue à sa stratégie de raréfaction de l'offre pour maintenir des prix plus élevés sur les marchés.
https://www.connaissancedesenergies.org ... sie-250113

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par energy_isere » 21 janv. 2025, 23:42

Le pétrole chute alors que Trump promet de "forer à tout-va"

AFP le 21 janvier 2025

Les cours du pétrole ont terminé en baisse mardi, après que Trump a déclaré la veille un "état d'urgence énergétique", qui vise à doper la production d'hydrocarbures des Etats-Unis pour diminuer le coût de l'énergie et lutter contre l'inflation.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, a perdu 1,07% à 79,29 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, dont c'est le dernier jour de cotation, a dévissé de 2,56% à 75,89 dollars.

Donald Trump entend accroître la production de pétrole et de gaz, pour "remplir les réserves stratégiques" et "exporter l'énergie américaine dans le monde entier", ont retenu de son discours les analystes de DNB.

"Nous allons forer à tout-va", a répété le républicain, une formule devenue un de ses slogans de campagne ("We will drill, baby, drill").

L'idée derrière cette stratégie est d'aider l'industrie américaine à produire à des coûts moins élevés pour contenir les prix et augmenter le pouvoir d'achat des Américains.

"C'est l'une des raisons pour lesquelles les cours sont baissiers aujourd'hui", a commenté auprès de l'AFP Robert Yawger, analyste chez Mizuho USA.

Donald Trump essaie "d'augmenter la pression publique sur l'industrie pour qu'elle ajoute des barils à ce qui est déjà la production la plus importante que nous ayons jamais eue", a-t-il résumé.

La production américaine a en effet déjà atteint un niveau record en 2024, en hausse depuis des années, et qui dépasse quasiment tous les mois les 13 millions de barils par jour.

"Il est difficile de concevoir la notion +d'urgence énergétique+, alors que les États-Unis ont produit 13,2 millions de barils de pétrole brut par jour en 2024", soit "plus que tout autre pays", a par ailleurs relevé auprès de l'AFP Stewart Glickman, de CFRA.

La baisse des cours pourrait toutefois être contenue par les perspectives de "sanctions à l'encontre de la Russie et de l'Iran", a avancé dans une note Volkmar Baur, analyste chez Commerzbank.

Selon l'analyste, les opérateurs attendent notamment de voir "la façon dont Trump envisage les sanctions contre la Russie récemment introduites par l'administration de (Joe) Biden".

Les cours du pétrole avaient notamment bondi le 10 janvier, portés par l'annonce de nouvelles sanctions de Washington et Londres à l'encontre d'acteurs majeurs du secteur pétrolier russe.

Toutefois, cette récente hausse des prix "devrait inciter Trump à faire preuve de prudence dans la mise en oeuvre des sanctions, (...) après tout, les prix bas de l'énergie sont d'une grande importance pour son programme de politique économique", a souligné M. Baur.
https://www.connaissancedesenergies.org ... -va-250121

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par energy_isere » 31 janv. 2025, 01:12

Le marché pétrolier attend la réponse de l'OPEP+ à Donald Trump

AFP le 30 janvier 2025

Les cours du pétrole trébuchent jeudi, le marché étant toujours dans l'attente de la réaction de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) à la demande de Donald Trump de faire baisser les prix.

Vers 10H25 GMT (11H25 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, perd 0,59% à 76,13 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, baisse de 0,59% à 72,15 dollars.

"Je vais demander à l'Arabie saoudite et à l'Opep de baisser le coût du pétrole" en produisant plus, avait affirmé Donald Trump la semaine passée lors d'une allocution en ligne au Forum économique de Davos. Avec l'objectif, dit-il, de lutter contre l'inflation.

Si Donald Trump se tourne vers l'Opep+, c'est parce que le cartel garde une capacité inexploitée de production de près de six millions de barils par jour. Il vise en particulier l'Arabie saoudite, qui détient à elle seule environ la moitié de cette capacité.

Car en dépit de son mantra "drill, baby, drill", qui résume sa stratégie de forer à tout-va, les analystes ne prévoient "pas de changement important dans l'activité de forage" aux États-Unis en 2025, à l'image de Giovanni Staunovo d'UBS.

L'analyste explique d'ailleurs que "la baisse des prix du pétrole pèserait sur les perspectives de croissance de l'offre de pétrole aux États-Unis".

Les membres de l'Opep+, qui doivent se réunir lundi prochain, organisent depuis fin 2022 une stratégie de raréfaction de l'offre afin de maintenir leurs profits sur le long terme.

L'alliance a notamment repoussé à plusieurs reprises la réintroduction progressive des 2,2 millions de barils de réductions de production consenties par huit des pays membres.

Le plan actuel prévoit un retour graduel de ce volume d'or noir sur le marché à partir d'avril, à hauteur de 120.000 barils quotidiens supplémentaires chaque mois pendant 18 mois.

S'il y a peu de chances que l'Opep+ se remette à produire massivement du pétrole avec la demande de Donald Trump, l'organisation pourrait être plus encline à ne pas repousser à nouveau la réintroduction de ses volumes.

"Ne rien faire provoquerait l'ire du président américain", avertit Tamas Varga, analyste chez PVM.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ump-250130

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par energy_isere » 05 mars 2025, 01:51

Le pétrole miné par le retour des barils de l'Opep+

AFP le 04 mars 2025

Les cours de l'or noir ont reculé mardi, lestés par le maintien du calendrier de hausse progressive de production, à partir du mois d'avril, de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+).

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a lâché 0,81% à 71,04 dollars après être passé brièvement sous les 70 dollars, à 69,75 dollars, son plus bas depuis septembre dernier.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en avril, a perdu 0,16% à 68,26 dollars.

Invoquant notamment les "perspectives positives du marché", les membres de l'Opep+ "ont réaffirmé leur décision, convenue le 5 décembre 2024, de procéder à un retour progressif et flexible des ajustements volontaires de 2,2 millions de barils quotidiens à partir du 1er avril 2025", selon un communiqué du cartel lundi soir.

Mais la réintroduction de barils sur le marché "marque un changement dans le comportement" de l'organisation, qui avait jusqu'alors repoussé à trois reprises l'échéance "dès que le Brent s'affichait sous la barre des 75 dollars", expliquent Helge André Martinsen et Tobias Ingebrigtsen de DNB.

Si l'Opep+ applique son plan de retour de 120.000 barils quotidiens supplémentaires par mois pendant 18 mois, "nous nous attendons à ce que le Brent plonge dans une fourchette entre 60-70 dollars" et "l'offre excédentaire augmentera progressivement", affirment les analystes de DNB.

"Avec leur décision, les pays de l'OPEP+ répondent aux demandes du président américain Trump, qui avait appelé l'OPEP à augmenter la production de pétrole", a souligné dans une note Carsten Fritsch, de Commerzbank.

Donald Trump qui veut "forer à tout-va" pour faire chuter le prix de l'énergie, avec l'objectif affiché de lutter contre l'inflation, avait invité le cartel à augmenter sa production en déclarant à l'occasion du forum de Davos le 23 janvier dernier: "je vais demander à l'Arabie saoudite et à l'Opep de baisser le coût du pétrole."

Pour Jorge Leon, de Rystad Energy, la décision du cartel n'est toutefois pas intégralement liée à Donald Trump, car certains membres de l'Opep+ souhaitaient déjà augmenter la production en décembre au détriment des prix, et "des pays comme le Kazakhztan et l'Irak ont régulièrement produit plus que leurs quotas" ces derniers mois, posant le problème de la conformité au sein du groupe.

Par ailleurs, "en dessous des 60 dollars les producteurs américains souffriraient" à cause d'une rentabilité trop faible, prévient M. Leon, il s'agit donc de maintenir un "équilibre délicat" pour contenter l'ensemble des acteurs pétroliers.
https://www.connaissancedesenergies.org ... pep-250304

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