LeLama a écrit : ↑25 août 2022, 23:36
fbreuls a écrit : ↑25 août 2022, 23:08
Concernant le matériel envoyé, pas oublié que c'est du local, donc permet au lobby des armes de bien fonctionner. ( Avec emploi etc ...) Donc c'est jamais le coût réel.
Ok avec cet argument en periode d'abondance et de croissance. Mais quand on manque de gaz, de petrole et de composants electroniques, ce qui est necessaire pour les armes est directement preleve' sur les ressources disponibles. Les armes, c'est de l'industrie lourde, c'est pas du service.
Le directeur de l' IRIS rappelle bien que l' Ukraine reste un état "voyou" à l'économie mafieuse qui ne s'est pas du tout modifié depuis qu'il est présenté comme le "rempart" des valeurs démocratiques.
"""""""""Zelenski ne cesse de critiquer les pays européens qui n’acceptent pas toutes ses demandes alors qu’il critique beaucoup moins les États-Unis avec lesquelles il n’a eu de cesse d’afficher sa proximité, même à l’ère Trump. L’horizon de Zelenski est bien les États-Unis, mais il est prêt à apprécier les crédits et fonds structurels européens. Si l’Ukraine entrait rapidement dans l’Union européenne, on aurait donc un nouveau cheval de Troie américain en Europe, ce qui irait à l’encontre des projets et désirs d’autonomie stratégique européenne. Par ailleurs, l’adhésion de l’Ukraine serait un coup terrible pour l’agriculture française, ce alors même que la politique agricole commune est déjà en danger. Tout cela montre qu’il serait nécessaire de réfléchir, en France, en Italie ou en Allemagne, aux intérêts à long terme avant d’accepter les volontés des autres. L’acceptation de la candidature ukrainienne est à nouveau une décision du court terme. Sur le long terme, les Européens se rassurent en se disant qu’ils ont du temps, d’autant qu’il faudra que les 27 pays membres acceptent la candidature. Ils pensent gagner du temps en se déclarant favorables à une telle adhésion, mais ils pensent le contraire et en se disant que le temps va permettre de tenir l’Ukraine en lisière. Sauf si à nouveau les émotions s’emballent et que l’Ukraine bénéficie d’une procédure d’adhésion accélérée.
Cette décision constitue donc la défaite de la raison et le triomphe de l’émotion. C’est le triomphe de la volonté de panser les plaies d’une victime sans réfléchir aux causes et aux conséquences et c’est surtout le triomphe des pays de l’Est qui mènent le mouvement et qui guident désormais le rythme du processus européen. Quelque part, c’est aussi un triomphe américain et de façon encore plus ironique un triomphe du Royaume-Uni qui a quitté l’Union européenne, mais qui voit sa politique entérinée par ceux qui sont restés. La France, l’Italie et l’Allemagne n’osent plus affirmer leurs intérêts nationaux : cela paraît tabou et indécent. Ils ont préféré accepter les yeux fermés cette candidature, décision qui, prise dans la précipitation et dans l’émotion, ne conduit pas à des intérêts préservés ni à une situation rationnelle."""""""""""
https://www.iris-france.org/russie-ukraine/
Les autres articles sont aussi de bon niveau.
Je me questionne sur cet institut "IRIS" que je prenais pour un organe de l'état ....Il semble qu' il soit plus "privé" que prévu et donc pas privé de biais idéologiques.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)