Tu as certainement raison.Alter Egaux a écrit :Je suis assez d'accord avec ton analyse, sauf sur un point : le PO ne peut détruire la demande (ou le mot détruire est bien malvenu). Réduire oui. En effet, le pétrole est gratuit (à l'énergie consommé près pour l'extraire), et aucun état ne se passera rapidement de cette énergie, quelque en soit le coût (hormis ceux qui ont fait un choix de transition énergétique draconien). Dans ce cas, la demande sera maintenue pour faire des stocks (même si la consommation baisse fortement).
J'ai l'impression que tu fais la confusion avec une ressource de type "luxe". Le pétrole n'est pas un luxe, c'est la clef de voûte des sociétés occidentales. Et pour faire les guerres, il faut beaucoup de pétrole.
Donc je vais reformuler ce que je veux dire.
Nous sommes actuellement dans une période où l'offre est absorbée par l'économie mondiale.
Pour s'assurer de leur approvisionnements une guerre économique se mène entre les puissances économiques, pour s'assurer une part du gâteau.
Par exemple en Afrique les USA, la Chine et les européens sont en concurrence directe.
D'où les réseaux obscures que chaque puissances développent pour corrompre leurs partenaires africains.
Le PO c'est simplement la période pendant laquelle la marge de progression se termine.
Donc les besoins des eux se fait aux dépends des autres.
C'est ce point de rupture qui peut provoquer une période où ils décident une guerre ouverte.
Comme la 1ére guerre mondiale (14-18), pour en quelque sorte se repartager les sources d'approvisionnements.
Et donc c'est cette guerre entre puissances qui détruira la demande en mettant à bas l'économie.
Les USA pour mener cette guerre veulent simplement s'assurer que le théâtre ne se fera pas sur leur sol.
La guerre froide n'a pas éclaté en guerre ouverte car leur sol était sous le feu des missiles russes.
Ce qui est de moins en moins vrai .
Les USA sont en train d'atteindre la supprémacie nucléaire mondiale.
lienLa démarche américaine confirme la nouvelle et inquiétante perspective de l'après guerre froide : l'arme nucléaire n'est plus la garantie ultime de l'équilibre international basé sur la perspective de la destruction mutuelle assurée.
Cette banalisation est d'autant plus tentante que les Etats-Unis, pour la première fois depuis 50 ans, ont obtenu dans les faits la suprématie nucléaire.
La Russie, en effet, ne peut maintenir que difficilement l'arsenal nucléaire soviétique dont elle a hérité et la Chine ne présentera pas une réelle menace avant longtemps.
Les Etats-Unis, de plus, ont entrepris de se doter d'un système de défense anti-missiles qui, s'il est insuffisant pour contrer une attaque massive qu'aucun pays n'est d'ailleurs en mesure de lancer, devrait être tout à fait efficace contre des tirs de missiles isolés.
Conséquence : la dissuasion n'existe plus, ni Moscou ni Pékin n'ayant la capacité garantissant une réplique crédible et équivalente à une première frappe décidée à Washington.
La fenêtre n'a pas échappé aux faucons néo-conservateurs de l'administration Bush qui font de l'emploi ou la menace de l'emploi de la force armée l'instrument privilégié d'une politique étrangère dont le but avouée est la domination globale sans partage.
Oui nous entrons dans une période dangeureuse pour l'humanité.
La transition énergétique de l'aprés pétrole ne peux raisonnablement se faire qu'avec des décisions courageuses et rapides.
L'histoire montre jusqu'où peut allait la folie des dirigeants, je n'ai pas envis de tester ce scénario, je dit simplement qu'il est possible.