dans ce cas, il n'y a pas d'impact dramatique sur le CO2 à craindre. Si le but n'est que d'assurer 30 % de la consommation pétrolière par un CTL produisant deux fois plus de CO2, ça ne fait toujours que 60 % de la consommation actuelle, si Kyoto avait eu le même résultat ça aurait été extraordinaire!Environnement2100 a écrit :
Il est donc hors de question, et pas nécessaire, de remplacer la totalité des carburants routiers par le CTL. Chiffres : 10 à 30 % de la conso actuelle seront largement suffisants, soit 4 à 12 Mbbl/d en régime, franchement pas un problème. Je signale au passage que l'application de ces coefficients à la France montre qu'une seule usine de CTL nous est nécessaire, et j'espère que nous ne la ferons pas.
Sauf qu'il n'y a plus de réinvestissements des pays pétroliers dans l'économie occidentale, donc les masses monétaires en circulation se réduisent. Ne me fais pas croire qu'en produisant une énergie plus chère l'économie y gagne, je suis nul en économie mais pas naif à ce point ! sinon on n'a qu'a aller chercher des hydrocarbures sur Titan et le vendre à un milliard de $ le baril et on sera tous hypersuper milliardaires !!!Non seulement ce surcoût est chiffré (coût total ex-works : 60 USD/bbl), mais en plus il est généré dans le pays consommateur, rééquilibrant ainsi sa balance de paiements. Ce point est déterminant.

La notion d'état stationnaire convient sans doute très bien à un physicien resté coincé sur son laser et ses ondes stationnaires, mais pas du tout au monde réel en général et au vivant en particulier, qui n'est qu'une suite d'états instables. Je ne peux que te recommander de changer très vite de paradigme.De façon plus générale, je rappelle qu'il n'y a aucun état stationnaire possible sur le long terme avec une ressource épuisable. Soit elle est encore abondante et elle a tendance à croître, soit elle est en déclin et il faut faire face à de nouvelles restrictions continuelles. Les sursis ne seront que très temporaires, il faut vraiment accepter cette réalité.
Tu as du sauter une ligne en me lisant, parce que je dis que ce n'est pas possible et tu me réponds que j'ai tort parce que ce n'est pas possible !

Si tu es d'accord que l'état (même quasi-) stationnaire n'existe pas, es-tu aussi d'accord que la croissance infinie est impossible et qu'en conclus tu?