Voici quelque chose qui augmente légèrement le poids d'un voiture hybride et beaucoup son autonomie, donc réduit la pollution et les gaz à effet de serre qu'elle produit. J'en ai entendu parler le semaine dernière à la télé et je viens de trouver l'article suivant à ce propos sur le Web.
MonVolant.ca a écrit :La voiture «verte» de demain : une hybride rechargeable
Nicolas Bérubé
La Presse
Los Angeles
Felix Kramer conduit beaucoup. Six mois après avoir acheté sa nouvelle Toyota Prius l'an dernier, le résidant de San Francisco avait déjà parcouru 24 000 kilomètres - l'équivalent de six fois la distance entre Montréal et Mexico.
Or, toute cette distance, M. Kramer l'a franchie en s'arrêtant aux stations-service un peu plus de deux fois par mois, roulant 1700 kilomètres entre chaque plein. Une performance qu'il qualifie de «correcte», sans plus.
«C'est parce que je roulais souvent sur l'autoroute, et que je roulais plutôt vite, dit-il. Si je m'étais déplacé uniquement en ville, je n'aurais pas eu à faire le plein du tout - pas une seule fois.»
Sa voiture hybride est certes peu gourmande. Mais elle n'explique pas, à elle seule, une telle économie d'essence, qui bat de loin celle de n'importe quelle voiture commercialisée en 2007.
Le secret est situé dans le coffre : une batterie au lithium a été ajoutée dans un espace situé sous un double fond.
La perte d'espace est minimale, mais le changement est radical. En branchant la batterie chaque soir à une rallonge ordinaire de 110 volts, la voiture se recharge et bénéficie ensuite d'une autonomie de 60 kilomètres avec le moteur électrique. Lorsque la vitesse du véhicule dépasse 65 km/h, le moteur à combustion vient épauler le moteur électrique, sans que le conducteur n'ait à faire quoi que ce soit.
«Tout ce que nous faisons, c'est de prendre une voiture hybride ordinaire et de lui ajouter une batterie qui se recharge pendant la nuit. La voiture devient une super-hybride», explique M. Kramer, spécialiste du marketing et fondateur de la California Cars Initiative, mouvement sans but lucratif formé d'experts et d'environnementalistes qui veulent rendre les voitures «vertes» commercialement viables.
L'utilisation d'une voiture hybride rechargeable est peu onéreuse. Il en coûte de 1 à 2 cents par kilomètre pour la faire rouler, contre 6 à 12 cents pour un véhicule ordinaire. Cette économie vient du fait que l'électricité est beaucoup moins chère que le pétrole.
Ces voitures hybrides rechargeables, des PHEV (Plug-in Hybrid Electric Vehicle) dans le jargon de l'industrie, ne sont pas encore commercialisées. On en compte environ une vingtaine aux États-Unis.
Il en coûte actuellement 10 000 $ pour transformer une Toyota Prius en hybride rechargeable. Mais ces coûts seraient réduits à 3000 $ si les manufacturiers produisaient des hybrides rechargeables à la chaîne, évalue M. Kramer, selon qui les hybrides rechargeables bouleverseront le marché d'ici quelques années.
«La quasi-totalité des gens roulent moins de 50 km par jour. C'est donc dire que la plupart des gens qui achèteraient une hybride rechargeable n'auraient pratiquement jamais besoin d'aller acheter de l'essence, sauf lorsqu'ils font de grandes distances. Et le plus fantastique, c'est que c'est faisable dès aujourd'hui.»
Gaz à effet de serre.
En janvier, le président George W. Bush a dit qu'il comptait réduire de 20 % l'usage de l'essence aux États-Unis d'ici 10 ans. Le gouvernement vient également d'obliger les agences fédérales à acheter des hybrides rechargeables lorsqu'elles seront disponibles dans le commerce.
Toyota et Chrysler travaillaient sur des prototypes de voitures hybrides rechargeables. Le mois dernier, le département américain de l'Énergie a annoncé son intention de dépenser 17 millions en recherche afin d'aider à perfectionner les hybrides rechargeables.
Or, les constructeurs de voiture ont été, jusqu'à tout récemment, réticents à se lancer dans la recherche et la production d'hybrides rechargeables, note M. Kramer, qui a roulé jusqu'à Washington l'an dernier pour montrer sa voiture à des sénateurs, et leur permettre de l'essayer.
«Les constructeurs croient que les consommateurs ne sont pas prêts à se donner la peine de brancher leur voiture chaque soir. Or, nous croyons que c'est faux. Demandez autour de vous si les gens sont prêts à brancher leur voiture pour ne plus payer d'essence, et vous verrez! Tout le monde est intéressé. On n'a pas besoin d'expliquer ça aux gens pendant des heures. En 10 secondes, ils ont compris. Et ils en veulent une.»
135 000 HYBRIDES EN CALIFORNIE
Les voitures hybrides ont la cote en Californie. Plus de 135 000 de ces voitures y sont immatriculées. Le nombre a doublé par rapport à la même date l'an dernier.
Des entreprises privées commencent même à rembourser leurs employés qui décident de s'acheter une hybride. Bank of America offre depuis peu une ristourne de 3000 $ à chaque employé qui décide de faire l'acquisition d'un tel véhicule.
Depuis août 2006, le gouvernement californien offre même aux propriétaires d'hybrides des laissez-passer leur permettant d'emprunter en tout temps les voies réservées au covoiturage sur l'autoroute. Plus de 85 000 vignettes se sont envolées depuis, incitant les autorités à mettre un frein au programme histoire d'éviter que les voies de covoiturage ne deviennent aussi engorgées que les autres voies. Toutefois, le programme de réduction de taxes à l'achat d'une voiture hybride neuve est toujours en fonction. Ces crédits varient de 1000 $ à 3000 $ selon le modèle choisi.
Le moteur électrique d'une Toyota Prius contribue jusqu'à 46% de son énergie totale, ce qui n'est pas à négliger, ajouter une batterie à ce modèle de voiture est actuellement un bon compromis en attendant que des voitures 100% électriques au prix abordable fassent leur apparition sur le marché. Je crois qu'une personne ayant des connaissances moyennes en électronique peut assez facilement faire une telle modification sur sa voiture hybride et qu'elle est tout à fait légale car c'est somme toute une modification ne compromettant pas la sécurité des usagers de la route.
J'ai acquis une voiture usagée, à combustion, il y a environs un an mais je me suis juré que la prochaine fois, ce sera une voiture hybride. J'ai fait quelques recherches et je me suis aperçu qu'il commençait à y avoir des Prius sur le marché de l'usagé à Montréal pour environs 15,000$ CAN, elles ont quelques années d'usure et un kilométrage moyen, ça commence à devenir intéressant.
Il y a un peu plus d'une semaine, des événements survenus au Canada ont donné aux gens un avant-goût de ce qui arrivera lorsque le carburant se fera plus rare, une grosse raffinerie de l'Ontario à subit d'importants dommages à la suite d'un incendie provoquant une pénurie. Le lendemain, des dizaines de station-services étaient simplement fermées, n'ayant plus d'essence a vendre. Dans certaines villes, comme Sudbury, il n'y en avait plus du tout et des milliers de travailleurs n'ont pu se rendre au travail, une grève dans le transport ferroviaire a de plus aggravé la situation. Deux jours plus tard, la pénurie atteignait Montréal et les prix de l'essence sont passé de 0,85$ à 1,05$ le litre chez tous les détaillants. Ce genre de situation fait réfléchir, des pénuries, somme toute assez légères font non seulement monter les prix mais aussi fermer des station-services régionales tout bêtement, paralysant immédiatement toute activité économique ...

Quelquefois, il vaut mieux se taire et passer pour un imbécile que de parler et le prouver !