Ouais, bon, somme toutes je m'en fiche : si vous pensez que des moteurs intégrés dans les roues sont la meilleure solution c'est votre droit. Vous avez mon avis et je me trompe peut-être, mais ça m'étonnerait.
Il ne faut pas oublier que dans une roue il y a déjà un certain nombre de choses telles que le moyeu avec ses roulements et surtout un frein. Alors y rajouter un moteur électrique et de préférence un réducteur planétaire si on ne veut pas un moteur trop gros et trop lourd, ça va faire un sacré sac de nœuds.
De toute façon avec une propulsion électrique,
l'embrayage et la boîte à vitesse tombent, il n'y en a plus, que le(s) moteur(s) soi(en)t dans les roues ou pas. Un moteur électrique ne prend pas beaucoup de place, il peut être logé transversalement en porte-à-faux arrière ou sous le siège arrière. Donc pas couple conique, mais un simple engrenage réducteur sur arbres parallèles, un différentiel et deux demi-arbres avec leurs joints homocinétiques ou cardans, c'est tout et c'est beaucoup plus simple, fiable et facile à réparer.
Par exemple, le moteur électrique arrière de la Lexus RX400h est intégré dans le carter de pont. Il développe 50 kW (68 ch) entre 4.600 et 5.100 tr/min. Son couple maxi est de 130 Nm de 0 à 610 tr/min et son régime maxi de 10'750 tr/min. Il entraîne donc les roues arrière par
un réducteur dont le rapport est de 6,86:1.
Cordialement,
iguane