[Chiffres] Le cours de l'uranium

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Message par Tiennel » 05 avr. 2007, 17:26

Pour mettre tout le monde d'accord
La SFEN a écrit :Les coûts de combustible (matière première, fabrication, traitement du combustible usé et stockage des déchets en résultant) représentent environ 20 % du coût du kWh nucléaire (dont moins de 5% pour l’uranium) mais plus de 60% pour les filiéres à combustibles fossiles. Ainsi l’uranium n’entre que pour une très faible part dans le coût du kWh nucléaire ce qui favorise sa stabilité et le rend prévisible à long terme. Il n’en est pas de même pour le coût du kWh gaz, dont la marge d’incertitude, liée aux variations possibles du prix du gaz, est très importante.
Image

Je vous recommande l'étude détaillée (source DGEMP) citée en lien de l'article : http://www.sfen.org/fr/question/calcul.htm dont est tirée le graphe ci-dessus.

Vous pourrez notamment vous intéresser à l'effet fortement amortisseur des mécanismes d'actualisation appliqués au côté obscur du nucléaire (stockage des déchets et démantèlement de la centrale).
Méfiez-vous des biais cognitifs

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Message par aleph0 » 05 avr. 2007, 17:56

Ce qui est un peu ennuyeux avec les pourcentages, c'est qu'ils vont varier avec le prix de l'uranium. Autant donner les chiffres absolus pour mieux se rendre compte de l'effet d'une augmentation du prix du minerai sur le prix de l'électricité facturée au client final.

Consommation annuelle française d'uranium naturel : 10500 tonnes
Production électrique nucléaire : 430 TWh (approx. 2005)
Soit 41 MWh/kg(U)
(chiffres légèrement différents si on raisonne en U3O8, l'utilisation du MOX doit aussi fausser un peu le calcul, mais ça ne change pas les ordres de grandeur).
Vous pouvez ensuite comparer la valeur marchande (hors taxes) de ces 41 MWh avec le prix du kg d'uranium.
En prenant le prix actuel de l'uranium, on est à plus de 1%, mais ça reste toujours négligeable.

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Message par energy_isere » 06 avr. 2007, 20:41

energy_isere a écrit :Je viens d' envoyer une question à AREVA sur leur site, à cet endroit : http://www.careers.areva.com/servlet/fa ... on-fr.html

Je demande comment évolue la rentabilité de l' energie nucléaire avec une matiére premiére qui est passée de 36.3 $ la livre fin 2005 à 95 $ maintenant, et certainement 150 $ en fin d' année.

Je vous tiendrais au courant si j' obtiens une réponse. :-o
AREVA REPONDS !

voici la réponse que j' ai eu par E-Mail
Bonjour Monsieur,


Nous avons bien reçu votre message dans lequel vous nous disiez rechercher des informations sur la compétitivité du secteur nucléaire en fonction du cours de l’uranium.


Sachez tout d’abord que le cours de l’uranium est une information que nous donnons à titre indicatif.

Les cours indiqués, ainsi que ceux que vous mentionnez, sont des cours spots. Contrairement au marché pétrolier, le marché spot ne représente qu’une très faible part des achats électriciens.

En effet, les électriciens achètent leur uranium dans le cadre de contrats long terme et à des prix, à ce titre, très inférieurs au cours spot.


Néanmoins, si vous souhaitez apprécier l’impact que représenterait une hausse importante du prix d’achat de l’uranium pour un électricien, vous disposez déjà de l’évaluation. Comme vous l’avez noté, on peut estimer qu’une hausse de 20$/lb de concentré d’uranium a un impact de l’ordre de 1,4 €/MWh produit.


Ainsi, le nucléaire resterait compétitif pour l’électricien, même avec un cours de l’uranium s’élevant à plus de 100$/lb. Il faut noter que le coût du CO2, qui pénalisera les sources de production « fossiles », n’est, à ce stade, pas pris en compte dans les études comparatives des différentes sources de production.


Nous vous remercions de votre intérêt pour notre groupe et espérons vous revoir bientôt sur http://www.areva.com


Cordialement,

Le Webmaster AREVA
tiens, tiens, le 29 Mars j' écrivais ici : http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 737#113737
energy_isere a écrit :LeLama,

Areva a des contrats à long termes sur l' Uranium a des prix qui ne sont pas ceux du marché spot.
C'est comme pour le pétrole.
Mais ces prix long terme vont monter petit à petit, eux aussi......

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Message par jimfells » 06 avr. 2007, 23:02

Encore faut-il que la société industrielle soit suffisemment solide pour se permettre de taxer réélement un jour le CO2.
Si pas d'argent, pas de taxes risquant de tout foutre en l'air. C'est le Darwinisme technico-économique.

.

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Message par Schlumpf » 07 avr. 2007, 23:23

Ainsi, le nucléaire resterait compétitif pour l’électricien, même avec un cours de l’uranium s’élevant à plus de 100$/lb
Tiens, tiens,
est-ce à dire qu'un peu au dessus de 100$/lb l'électricien n'est plus compétitif ?
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...

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Message par energy_isere » 10 avr. 2007, 17:02

ca y est 100 $ la livre est pulvérisé !

Image

Le boom du nucléaire fait flamber les cours de l'uranium

SINGAPOUR (Reuters) - Les cours spot de l'uranium sont au plus haut depuis la fin des années 70 alors que l'énergie nucléaire connaît un nouvel engouement lié à l'envolée des prix des hydrocarbures et au fait qu'elle est moins génératrice de gaz à effet de serre.

Alors que les autorités françaises ont volontiers souligné que la production d'électricité d'origine nucléaire avait contribué à limiter la facture énergétique, les prix du combustible nucléaire poursuivent leur ascension et ont atteint 113 dollars la livre, selon Ux Consulting, un bureau d'analyse spécialisé sur le marché de l'uranium.

Les prix spot de l'uranium sont ainsi passés de 9,50 dollars la livre fin 2002 à 36,25 dollars fin 2005 puis 60 dollars à la fin de l'année dernière.

Les prix pourraient encore augmenter en raison de la demande croissante des pays et des faibles disponibilités en combustible.

Des années de sous-investissement dans l'exploitation d'uranium à cause de prix peu élevés et du lobby antinucléaire ont entraîné une pénurie de combustible dans le monde.

"L'environnement est favorable à une renaissance du nucléaire. Les opérateurs de marché se sont tellement concentrés du côté de l'offre, qu'ils ont oublié que c'est aussi une histoire de demande et le développement de nouveaux programmes d'exploitation n'a pas encore décollé" a déclaré Joël Crane, analyste à la Deutsche Bank à Melbourne.

Plusieurs pays d'Europe, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et même certains groupes environnementaux, comme Greenspirit, sont favorables au nucléaire notamment parce qu'il émet moins de gaz à effet de serre que les combustibles fossiles.

Les risques d'accidents nucléaires comme Tchernobyl et la crainte que l'uranium enrichi soit utilisé à des fins militaires ont certes freiné le développement de l'énergie nucléaire.

Certains observateurs considèrent toutefois que l'uranium pourrait encore augmenter de 50 dollars par livre.

"Le pic des années 70 s'élevait à 120 dollars par livre en termes réels. Etant donné la faiblesse du dollar, la forte demande et l'offre limitée, nous pouvons considérer que le pic pourrait être de plus de 150 dollars", estime ainsi Paul Carter, directeur général de la firme de courtage Argonaut Securities à Perth.

"La demande tire les prix mais la faiblesse du dollar signifie qu'on est prêt à payer un peu plus que dans d'autres devises", précise-t-il.

Actuellement 435 réacteurs nucléaires sont en fonctionnement dans le monde, dont 58 en France répartis sur 19 sites pour une capacité totale installée de 63.363 mégawatts.

La France est ainsi le deuxième producteur mondial d'électricité d'origine nucléaire après les Etats-Unis avec une production de 428,7 terawatts/heure d'électricité nucléaire l'année dernière, soit 78% de sa production totale d'électricité.

Au niveau mondial, 28 réacteurs sont en construction, 64 planifiés, et quelque 158 projets sont en cours.

L'Inde et la Chine arrivent en tête des nouveaux projets de construction avec respectivement sept et cinq nouvelles centrales.

En France, les travaux de construction du réacteur de troisième génération EPR (European Pressurized Reactor) à Flamanville (Manche) débuteront fin 2007.

Les constructeurs des réacteurs qui entreront en service d'ici cinq à sept ans cherchent à s'assurer dès maintenant des prix pour leurs premiers chargements d'uranium.

"Ces premiers chargements devront intervenir alors que d'autres réacteurs tournent presque à plein régime - plutôt à près de 90% de leur capacité qu'à 70% - ce qui signifiera une augmentation de la consommation de combustible", prévient Paul Carter.

Un nouveau réacteur a besoin d'environ 600 tonnes d'uranium pour le premier chargement. Il consomme ensuite 200 tonnes par an.

En 2006, la production d'uranium est estimée à 103 millions de livres (46.720 tonnes) tandis que la consommation a atteint 177 millions de livres (80 000 tonnes).

"Cette année, la prévision pour la demande est d'environ 183 millions et celle de la production de 117 millions", note Alice Wong, vice-Présidente de Cameco Corp.

"Depuis 1985, la consommation d'uranium a dépassé la production et la première progresse plus rapidement que la seconde", ajoute-t-elle.

La différence entre production et consommation a pu être comblée par les stocks et par le recyclage des armes nucléaires. Mais un traité entre la Russie et Etats-Unis pour convertir l'uranium militaire en uranium faiblement enrichi, expire dans six ans.

"L'accord entre la Russie et les Etats-Unis se termine en 2013 et on ne sait pas trop ce qui va se passer alors", relève Steve Kidd, directeur de la World Nuclear Association à Londres, tout en se montrant assez confiant.

"Le marché sera approvisionné d'une manière ou d'une autre mais la question reste de savoir à quel prix", estime-t-il.

Pour Andrew Harrington, de l'Australian and New Zealand Bank, "la réduction de l'offre secondaire empirera et le déficit pourra difficilement être comblé par l'accroissement des capacités".

L'échéance à laquelle le marché retrouvera l'équilibre dépend beaucoup de l'Australie et de l'autorisation donnée par Canberra à l'ouverture de nouvelles mines.

L'Australie détient 40% des réserves mondiales d'uranium mais les exportations ne sont autorisées que depuis certains Etats - comme ceux de Western Australia ou du Queensland, particulièrement riches en minerai - en raison d'une réglementation datant du mouvement anti-nucléaire des années 70.

Les nouveaux approvisionnements pourraient venir d'Afrique avec la Namibie ainsi que du Canada, où le projet Cigar Lake de Cameco devrait être opérationnel en 2012. Le site devrait fournir à terme 18 millions de livres d'uranium par an, mais le projet prend actuellement du retard en raison d'inondations.

"Le délai prévu pour le démarrage de l'exploitation de Cigar Lake est un peu optimiste", estime Paul Carter.

Alors que le délai de mise en exploitation d'une mine d'uranium est d'au moins dix ans, la hausse des cours a encore de beaux jours devant elle.
Boursorama

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Message par aleph0 » 10 avr. 2007, 17:44

Il va devenir rentable de relancer l'exploitation de l'uranium contenu dans les phosphates (qui a été arrêtée il y a quelques années il me semble).
Quelques-uns ont aussi évoqué l'extraction de l'uranium contenu dans ...les cendres de combustion du charbon ! :twisted:

EDIT:
Vérification du coût d'extraction de l'uranium depuis les phosphates :
Cette page mentionne un coût de 54$/livre :
http://www.wise-uranium.org/ufert.html
De mémoire, le "Red book" de l''AIEA donnait un ordre de grandeur de 100 $/livre
Au début des années 80, alors que le prix de l'uranium était élevé et le rythme de construction des réacteurs à un maximum, 12% de l'uranium provenait des phosphates. Voir au bas de cette page :
http://www.sahara-occidental.com/pages/ ... /page1.htm

Il semble bien qu'on soit dans une configuration qui peut rendre intéressante le redémarrage de cette exploitation.

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Message par LeLama » 11 avr. 2007, 00:16

Le chiffres qui me parait le plus interessant dans l'article cité par energy Isere:

"
En 2006, la production d'uranium est estimée à 103 millions de livres (46.720 tonnes) tandis que la consommation a atteint 177 millions de livres (80 000 tonnes)."

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Message par LeLama » 11 avr. 2007, 00:27

J'ajoute que le fait que l'uranium pese 5 ou 15% au prix spot actuel n'est pas le fond du probleme a long terme. S'il y a desequilibre offre demande et que le nuc permet d'avoir une energie moins chere que par le petrole, le prix du minerai augmentera jusqu'a ce que l'energie du nuc soit voisine du prix du petrole. Si le combustible doit multiplier par cent mille, il le fera.

Comme toujours, c'est les limites physiques qui decideront. Y'aura pas de miracle économique. Si il y a desequilibre offre-demande, les prix flamberont. Pire: ils flamberont d'autant plus en pourcentage que le cout de l'uranium dans le prix total est faible.

On arrivera de toutes facons par des phenomenes d'arbitrage a un prix voisin pour toutes les energies, a 10 ou 20% pres.

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Message par Environnement2100 » 11 avr. 2007, 00:32

AMC, il y a très peu de mines d'uranium à Singapour.

Cette dépêche est donc un moyen de plus d'agiter les investisseurs autour de l'uranium afin de faire grimper les prix et ... les commissions.

Il manque beaucoup de choses pour que cet article soit honnête, en particulier, le montant des stocks.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Message par Jägermeifter » 11 avr. 2007, 00:56

LeLama a écrit :J'ajoute que le fait que l'uranium pese 5 ou 15% au prix spot actuel n'est pas le fond du probleme a long terme. S'il y a desequilibre offre demande et que le nuc permet d'avoir une energie moins chere que par le petrole, le prix du minerai augmentera jusqu'a ce que l'energie du nuc soit voisine du prix du petrole. Si le combustible doit multiplier par cent mille, il le fera.

Comme toujours, c'est les limites physiques qui decideront. Y'aura pas de miracle économique. Si il y a desequilibre offre-demande, les prix flamberont. Pire: ils flamberont d'autant plus en pourcentage que le cout de l'uranium dans le prix total est faible.

On arrivera de toutes facons par des phenomenes d'arbitrage a un prix voisin pour toutes les energies, a 10 ou 20% pres.
Oui ! +1 ! Ca y est, on est 3 maintenant ici ! :D Bienvenu dans le club ! Ca fait plaisir, j'avais arrêté la lutte la semaine dernière.
Qui sera le prochain ?

Par contre, petite correction : l'uranium n'a pas beaucoup de lien avec le pétrole car leur utilisation n'est pas la même. Le prix de l'uranium montera jusqu'à ce que le prix global de l'électricité nucléaire soit plus important que les puissances disponibles (centrales de pointes, gaz et charbon). Du coup, il n'y a absolument aucune indépendance énergétique NI STABILITE DES PRIX comme l'écrive nos députés. Vu que ces puissances disponibles sont relativement faible, voir très faible en Europe, ca va être tendu.

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Message par Environnement2100 » 11 avr. 2007, 01:09

L'électricité nucléaire est déjà plus chère que l'électricité à partir du charbon, beaucoup plus chère que l'électricité à partir du gaz ; elle est à peu près au prix de l'électricité à partir du charbon séquestré.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Message par Jägermeifter » 11 avr. 2007, 01:10

Par contre dans l'article d'énergie Isere, je retient aussi deux autres éléments, même si ce n'est pas vraiemnt nouveau sur ce forum :

"La différence entre production et consommation a pu être comblée par les stocks et par le recyclage des armes nucléaires. Mais un traité entre la Russie et Etats-Unis pour convertir l'uranium militaire en uranium faiblement enrichi, expire dans six ans."

"le délai de mise en exploitation d'une mine d'uranium est d'au moins dix ans"

En plus, on ne sait aujourd'hui pas encore où se trouve ce qui va combler ce manque, car les nouveaux gisements exploitables auront besoin de d'une capacité d'enrichissement supérieure à ce qui existe aujourd'hui (et puis les gisements sont en grande partie spéculatifs mais bon...). Construire des centaines de milliers de centrifugeuses, comme on est en train de faire à Tricastin, ca coute très cher et c'est très très très long. L'Iran va nous aider à resoudre ce problème...

Des petits La Hague vont pousser partout dans le monde, mais ca aussi, ca prend beaucoup de temps, d'argent et de compétences humaines et techniques, et puis il y a la sécurité et tous les risques associés (mais je me suis juré de ne jamais utiliser ces arguments).
Dernière modification par Jägermeifter le 11 avr. 2007, 01:21, modifié 2 fois.

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Message par Jägermeifter » 11 avr. 2007, 01:18

Environnement2100 a écrit :L'électricité nucléaire est déjà plus chère que l'électricité à partir du charbon, beaucoup plus chère que l'électricité à partir du gaz ; elle est à peu près au prix de l'électricité à partir du charbon séquestré.
Oui je veux bien te croire. Mais comment expliques tu alors que le consommateur paie beaucoup moins en France que dans les pays voisins, utilisant proportionnellement beaucoup moins de nuke ?

hahaha, on parle des coûts caché? On en a presque jamais parlé encore sur Oléocène je crois.

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Message par LeLama » 11 avr. 2007, 01:21

Jägermeifter a écrit : Par contre, petite correction : l'uranium n'a pas beaucoup de lien avec le pétrole car leur utilisation n'est pas la même.
.
Salut Jag,
C'est vrai qu'il n'y a pas un arbitrage total, c'est pour ca que j'ai mis un differentiel possible de 10 ou 20%. Mais il y a quand meme des transferts qui permettent des regulations.

Si le prix de l'elec nucleaire etait trois fois moins chere que le fuel, beaucoup abandonneraient leur chaudiere pour faire poser des radiateurs electriques, d'ou hausse de la demande en minerai.

La bascule d'une grande partie du parc de chauffage vers le tout elec est quand meme facile a faire sur le plan technique (au moins ca m'en a l'air), et c'est un sacré gros arbitrage: le chauffage représente plus ou moins 1/3 de l'energie consommée en France...


J'ai pas bien compris jusqu'ou tu penses que ca va monter. Tu peux réexpliquer ?

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