Silenius a écrit :LeLama a écrit :
Les plantes très productives sont en géneral obtenues a forts coups d'engrais et le rendement baisse aussitot. Les plantes selectionnees par hybridation selective sont fragiles et necessitent une implementation industrielle complexe pour etre cultivees. .
C'est tout a fait faux : en France, le rendement moyen du maïs augmente de plus d'un quintal par hectare et par an alors que les quantités d’engrais épandues ont baissé de 20 % entre 1990 et 2000 ...
"Un gain de 70 quintaux par hectare en 50 ans
Il y a une confusion dans les echelles de temps que tu utilises. Tu mesures le progres des rendements sur 50 ans, et la baisse des engrais sur 10 ans. Il faut prendre la meme echelle de temps pour comparer.
Il y a cinquante ans, on n'employait quasiment aucun engrais, donc evidemment les rendements d'aujourd'hui n'ont rien a voir avec ceux qu'il y avait il y a cinquante ans.
Grosso modo, aujourd'hui, les rendements n'augmentent plus. On reste en moyenne en dessous de 100 quintaux a l'hectare pour le mais depuis dix ou quinze ans.
De plus le semis-direct et les techniques culturales simplifiées permettent de diminuer la consommation de carburant.
Oui, le semi-sous couvert utilise moins d'energie fossile et de pesticides.... Claude Bourguignon dit 1500 euros de moins a l'hectare si je me souviens bien. Mais les rendements en semi-direct sont nettements inferieurs. Financierement, c'est interessant pour les agriculteurs parce qu'effectivement l'economie de petrole l'emporte sur la baisse de rendement. Et il faut savoir aussi que ca reste assez compliqué techniquement et que c'est une des raisons pour lesquelles le semis sous couvert se developpe lentement. Cela demande plus de savoir-faire et de précision que de bombarder des pesticides. Donc moins facilement généralisable à grande échelle pour en faire une filiere de production industrielle.