Oui avant 1800 tout était plus difficile , l'espérance de vie plus basse, la mortalité infantile plus haute, La démographie d'une grande platitude
quand je discute avec des (pré)historiens (je parle pas de gars à la marge), ils ont l'air de considérer que c'est vach'ment plus complexe et variable que ce que tu dis. C'est bizarre, d'où sort tu cette affirmation?
"démographie d'une grande platitude"; si cela veut dire ce que je crois comprendre, je ne vois pas où est le problème.
Et sinon, j'ai pas bien compris ce qu'apportait le graphe sur la population française?
C'est l'illustration de la difficulté de survivre dans les siècles passés.
Je ne vois pas en quoi un graphe qui montre une "stagno-progression" de la population est une illustration de la difficulté à vivre dans les siècles passés. Sans parler des données ayant permis de faire ce graphe; je serais curieux de les connaitre quand on sait toutes les difficultés des statistiques, j'ai envie de dire, en voyant cette courbe, je me gausse.
Le deuxième graphe donne une espérance de vie de 25 ans en 1750, j'ai beaucoup de mal à y croire malgré la forte mortalité infantile. Sans parler des choix des critères: si cette espérance est vrai, il y a évidemment une distribution irrégulière qui donnerait donc une espérance de vie à un an largement supèrieure aux 24 ans sous entendus par l'espérance de vie à la naissance.
Ah, l'histoire linéaire de l'historiographie du 19è est loin d'être morte, tout porte à croire pourtant que avant 1750 (je me répète à 50 ans près), il y eu des pèriodes différentes avec des variations (dans les deux sens) de l'espérance de vie.
Applaudir a tous rompre a la fin du pétrole sans voir les conséquences sanitaires est abracadabrantesque.
"sans voir", tu veux dire sans le voir de la même manière que toi ou tu veux dire en refusant de se poser la question? Car dans le deuxième cas, je crois que cela relève de peu d'individus et en tout cas pas de moi.
Quand je vois les sources premières des historiens, je suis plus que sceptique vis à vis de ce genre d'infos. Quant je connais les différends mensonges (ou erreurs, soyons sympas) dont sont capables nos plus nobles institutions, je ne comprend pas qu'on leur accorde tant d'importance quand ça arrange. tu fais la même confiance aux travaux institutionnels sur notre situation énergétique par exemple?
Environnement2100 a écrit :+1
Moi j'aurais dit criminel, mais je n'ai pas la douceur de l'ami Phyvette.
Plus sérieusement, on ne trouve pas, dans les discours des Décroissants, de tentative de décrire ce qui risque de se passer - de tentative sérieuse je veux dire.
Non, toi tu es empli de certitudes qui te permettent d'amalgamer ce que tu rejettes sur des critères qui t'appartiennent. C'est quoi les décroissants? J'en connais de tellements différents, des aussi fins que toi (cf le journal la décroissance par exemple qui est à mon avis beaucoup plus proche d'un gars comme toi que d'un gars comme moi), mais aussi d'autres; mais pour voir les autres et échanger avec eux, il te faudrait faire autre choses que te renseigner avec les moyens qu'on t'offre sur un plateau: internet, journeaux, bouquins de "penseurs". Mais il est tellement plus simple de se sentir le contestataire certe, mais ayant les pîeds bien campés sur terre.
Mais bon E2100, excuse moi mon impertinence d'avoir osé adresser la parole à un mec de ton calibre: tu es trés fort. Tu es capable d'effectuer des synthèses que je suis absolument incapables de faire sur un thème que je connais pourtant trés bien. Réussir en une phrase à résumer (et lapider) autant de choses différentes, c'est bastos.
Pour revenir à la question de l'espérance de vie, mon point de vue est le suivant:
-les membres d'une société sans pétrole auraient à mon avis une espérance de vie plus faible que celle que l'on connait.
-Mais, il ne faut pas exagérer cette différence et ne pas la projetter à partir de données qui sont tout sauf objectives. Si demain nous n'avons plus de pétrole, nous ne serons pas dans la même société qu'avant le pétrole.
-Enfin, personnellement je ne suis pas prêt à payer n'importe quel prix pour pouvoir gratter quelques années.