vincent128 a écrit :
Il y a quelques inconvénients :
1) la quantité de personnes qui peut vivre par unité de surface est faible. En Europe par exemple, il n'y a pas beaucoup de place, comparé au Canada ou à certaines région de l'hémisphère sud.
2) ça demande beaucoup de savoir-faires pointus, surtout si l'environnement est hostile. Lire par exemple : Le vieux qui lisait des romans d'amour. Pas facile d'adopter le mode de vie des Indiens quand on n'est pas soi-même indien. C'est pas la question de la race, c'es la question d'avoir appris pendant toute sa jeunesse (en gros, il faut 20 ans d'apprentissage pour être un bon chasseur-cueilleur).
3) C'est d'autant plus difficile si on doit en dépendre entièrement. Les vêtements, les outils... Même les indiens, justement, accueillent bien volontiers le "progrès" constitué par un tee-shirt, une hache en acier, un couteau en acier, une corde industrielle, un fusil... Par rapport aux vêtements traditionnels, à la hache de pierre, à la corde confectionnée manuellement à partir de fibres végétales, et à la sarbacane ou à l'arc...
Pour ma part, c'est un mode de vie que je trouve intéressant pour survivre en pleine nature en cas de gros clash (soudain et très violent), où il vaut mieux partir dans la montagne en attendant que ça se calme. Ayant un peu d'éxpérience dans ce domaine, je pense être capable de tenir pendant un mois environ, avec un minimum d'équipement. Mais ce n'est pas un mode de vie que j'envisage au long terme.
Je répondrais à chaque point en ordre inverse.
vincent128 a écrit :
3) C'est d'autant plus difficile si on doit en dépendre entièrement. Les vêtements, les outils... Même les indiens, justement, accueillent bien volontiers le "progrès" constitué par un tee-shirt, une hache en acier, un couteau en acier, une corde industrielle, un fusil... Par rapport aux vêtements traditionnels, à la hache de pierre, à la corde confectionnée manuellement à partir de fibres végétales, et à la sarbacane ou à l'arc...
Biensure, si tu m'offres une hache en acier je serais très content et je m'en servirais volontier. Le problème est dans la dépendance parce que ta hache je ne suis pas sûr de toujours l'avoir ou de pouvoir en trouver une autre. Je peux la casser, la perdre ou me la faire voler. Mais, si je sais me debrouiller sans, ce n'est pas catastrophique. Je peux me fabriquer une hache de pierre qui, bien que moins efficace, peut rendre de grands services. De même pour les autres exemples. Même sans en dépendre totalement, lexpérience acquise est, selon moi, extrèmement bénéfique.
vincent128 a écrit :2) ça demande beaucoup de savoir-faires pointus, surtout si l'environnement est hostile. Lire par exemple : Le vieux qui lisait des romans d'amour. Pas facile d'adopter le mode de vie des Indiens quand on n'est pas soi-même indien. C'est pas la question de la race, c'es la question d'avoir appris pendant toute sa jeunesse (en gros, il faut 20 ans d'apprentissage pour être un bon chasseur-cueilleur).
Même en utilisant des objets modernes, le savoir faire en question nous permet de ne pas en être dépendant. Je cherche un savoir minimum pour pouvoir au moins survivre au début. Les conditions de vie s'amélioreront par la suite avec le temps et l'expèrience. Les outils modernes peuvent d'ailleur permetre la transition. Il faudra quand même trouver un moyen de les remplacer si l'on ne peut pas les refabriquer. Quant aux dangers, je ne pense pas que ce soit le pays le plus dangereux. Il n' a plus d'ours, plus de loup. Les serpents sont assez craintifs... Pour ceux qui veulent vivre de l'agriculture, le problème est le même et il leur faut des outils aussi.
vincent128 a écrit :1) la quantité de personnes qui peut vivre par unité de surface est faible. En Europe par exemple, il n'y a pas beaucoup de place, comparé au Canada ou à certaines région de l'hémisphère sud.
Je suis bien d'accord et je compte sur le fait que tout le monde n'adopte pas ce mode de vie et sur une démographie allant décroissant. De plus, en s'étant préparé à l'avance, on peut espérer tirer profit de ressources qui ne seront pas exploitées par les autre par méconnaissance.
Un autre avantage est que ce que l'on cultive ne se trouve que là où on le cultive. En cas de catastrophe (climat, incendie, ...), on perd tout. Alors que là, on peut espérer se retrouver dans un endroit familier avec des ressource exploitables en se déplacant de quelques kilometres.
Pour ceux qui n'ont pas les moyens d'avoir un terrain, je pense que c'est une bonne solution pour trouver une certaine indépendance vis à vis d'une société en effondrement que celui-ci soit lent ou rapide. En ce qui concerne le coté légal de l'activité (dans un scénario sans chaos): bah .... pas vu pas pris.
edit: J'ai répondu à kercoz par la même occasion.