parisse a écrit :GillesH38 a écrit :
Mais du coup une estimation quantitative qui aie un sens ne peut etre fait qu'en intégrant cet élément dans le calcul : ilfaut faire une simulation réaliste de la capacité de stockage qu'on peut avoir, et dimensionner le système de façon que les capacités ne soient pas dépassées. Est ce que quelqu'un connait une estimation un peu quantitative de tout ça?
La valeur des pompages indiquees dans la note de conjoncture soit 7.1TWh/an, je suppose qu'il s'agit de stockage de nucleaire non utilise aux heures creuses. Mais il n'y a pas que le stockage, il y a aussi la possibilite de moduler l'hydraulique qui represente quand meme une puissance de 25GW (sur 115GW installes) d'apres RTE.
A la louche, je pense qu'on doit pouvoir installer au moins la meme puissance en solaire/eolien, surtout que le solaire thermique se stocke (en thermique) et donne plus en heures pleines qu'en heures creuses.
Bernard, il y a deux problemes dans l'intermittence : compléter la demande quand on n'a pas assez d'offre, et gérer l'offre excédentaire quand on en a trop.
Evidemmment si on produit trop de GW solaire et d'éolien par rapport à la demande, les autres sources, modulables ou pas, ne servent à rien. On est en surproduction, donc soit on stocke, soit on jette les électrons à la poubelle.
Ce n'est pas genant en soi d'avoir trop d'électricité , c'est juste que ça augmente le cout marginal. et donc quand on est en situation où de temps en temps on est en manque, et de temps en temps on en a trop, il y a une décision économique à prendre de savoir si ça vaut le coup d'augmenter encore la capacité pour combler les trous, au détriment d'en avoir aussi de plus en plus souvent trop. Il y aura un arbitrage à faire, ma question est : sur quelle base quantitative évaluer le niveau où le coût marginal de la surproduction sera considéré comme trop important, par rapport à l'interet d'avoir moins d'interruptions?
Avec les chiffres que tu donnes, il me parait evident qu'on serait parfois en surproduction. Est ce qu'il y a un argument solide pour dire que cette surproduction serait considérée comme économiquement supportable, et acceptée socialement , et si oui, lequel ?
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".