La crise arrive avec une population politique assez homogène : néolibérale, vieillissante (30 glorieuses), assez conservatrice (néocolonialiste) et pas vraiment convaincu de l'importance de la transition énergétique (pro nucléaire, pro voiture, pro marchande).Alturiak a écrit :Eh bien je soutiens que cela continuera à être le cas, et que ce qui amènera un réel changement sera le peak energy.Alter Egaux a écrit :Pour l'instant...Alturiak a écrit :Malheureusement (même) toutes ces catastrophes ne suffisent pas à remettre réellement en compte le système.
Force est de constater qu'elle est incapable de répondre à la crise actuelle (je dirais les crises). Si on regarde les échéances politiques, les USA sont en avance de phase, après l'Amérique du Sud. Obama peut t il effectuer un virage keynésien, sauce verte ? L'avenir nous le dira, s'il est élu, et s'il a les moyens de sa politique.
D'autres pays devraient suivre, notamment européen.
Mais on peut dorénavant dire que le néolibéralisme a du plomb dans l'aile, et qu'une forme de capitalisme basée sur la dette est lui aussi menacé.
Le transfert peut effectivement se faire de l'Occident vers l'Asie, faisant perdurer un système capitaliste obsolète, par l'accession à des millions de chinois à la société de consommation, alors que l'Occident sera au régime sec (décroissance subie).
En fait, l'Occident a une chance à saisir : transformer sa décroissance subie (récession) en décroissance soutenable.
Mais on peut effectivement déjà dire que le système capitalisme va trouver un autre lieu où il pourra se nourrir, tel une bête qui déserte un territoire qu'il a rendu lui même aride suite à sa soif infinie de capitaux. Tu as donc raison.
Mais le fait que le système perdure n'empêche en rien l'émergence d'un autre système, et d'autres expériences.
La déculotté financière que nous sommes en train de subit devrait normalement engendrer une période de prudence, voire une méfiance envers les produits financiers. Ces périodes sont souvent les plus créatives et synonymes de paix.
Reste à attendre que l'orage passe. Il va être long, pour les européens.