Seule la contrainte de ressources (énergétique en particulier) et la répartition (ou compétition) sociale des biens y met un frein.
Jusqu'ici la production a globalement suivi la demande (ou l'inverse), le niveau de vie augmentant au nord et la capacité démographique au sud (pour le dire vite).
Quelque soit le modèle alternatif : augmentation continue du niveau de vie des pays riches au détriment des pays pauvres ou stagnation (récession ?) au nord et plus grande répartition des richesses en direction sud : la demande aura toujours tendance à tendre vers l'infini.
Le facteur démographique est donc presque accessoire.
Juste un exemple pour mieux comprendre : Actuellement les pays riches s'accaparent 50% de la production céréalière pour nourrir leur bétail et manger de la viande. Qu'ils renoncent à la viande afin d'augmenter la ration alimentaire du sud ou qu'ils préfèrent les voir mourrir de faim ne changera pas grand chose au fait que la production globale est limitée. Si on regarde les américains on peut se dire que la consommation par individu n'a presque pas de limite. Appliquer ce modèle de développement au monde entier revient à remplir un trou sans fond.
La priorité revient donc à adopter un modèle de développement sobre, à croissance nulle, voire en décroissance dans certains domaines.
Ce modèle n'existe pas véritablement, n'est pas compris, remet en cause tout le système économique actuel.
Pour y parvenir il faut faire deux choix fondamentaux :
- Veux t'on conserver un modèle inégalitaire dans lequel certains disposent de plus de biens (au sens large) que d'autres ?
- Etablir une forme de norme, un plafond de richesse acceptable par individu.
Ce qui ressemble beaucoup à une dictature communiste, mais basé sur des critères écologiques.

Je dis dictature, mais il y a peut être moyen d'imposer cette restriction matérielle sans en passer par là, je ne sais pas.