mobar a écrit : ↑06 déc. 2019, 06:43
Trop forts les américains, ils ont trouvé le moyen d'équilibrer les comptes de l'assurance retraite en faisant diminuer l'espérance de vie
Le problème de retraites dans beaucoup de pays industrialisés va se régler comme ça : une baisse de l'espérance de vie (c'est du moins le moins pire qui peut se produire, par rapport à un effondrement brutal). La situation au US est particulière puisque là on parle de gens morts dans la force de l'age, ce qui nous touche moins je pense. (au contraire, la bonne affaire pour les assurances retraites, c'est l'avc ou le cancer rapide qui tombe un peu avant ou après l'age de la retraite)
Présentement, les syndicats ralent contre une baisse de pension à prévoir. Mais ils ne voient que la surface des choses : la situation économique se dégrade pour tout le monde par baisse des ressources naturelles facilement accessibles.
à l'inverse, les gourvernants projetent une hausse de l'espèrance de vie dans les années à venir, il y a erreur aussi de ce côté là.
Les uns comme les autres ignorent le mur écologique.
Les causes de mortalité ont été résolus une à une (famines d'abord, puis travaux pénibles, maladies, accident) augmentant progressivement l'espérance de vie, par des moyens techniques, donc des machines alimentées par de l'énergie. Si on peut entretenir moins de machines qui préservent la vie, il y aura baisse de l'espérance de vie.
Pas forcément de façon symétrique (parce qu'on peut décider de mieux utiliser l'énergie), mais ces problèmes énergétique/économiques se répercuteront en partie sous forme de baisse d'espérance de vie.
De toute façon, le progrès n'a fait que reculer la mort, sans l'abolir. Que l'espèrance de vie se réduise, ce n'est pas la fin du monde, juste une dégradation.