nemo a écrit : ↑14 avr. 2020, 11:05
Je parle des dettes des PME en difficulté en priorité. Je ne parle évidemment pas de la monnaie mais des pret qu'elles ont contractés auprès des banques pour permettre leur activité. Et j'ai dit et répété qu'on efface pas toutes les dettes : les entreprises qui ne sont pas en difficultés ont pas de raisons de voir leur dette effacé. Et j'ai répondu pour qui encaisse les pertes à plusieurs reprise : les banques centrales qui rachètent les dettes en question aux banques. Pas de pertes de revenu du coup ou très peu pour les banques.
Plusieurs objections :
- Il va y avoir du maquillage comptable enorme pour profiter de l'aubaine. Il suffit de deprecier certains brevets par exemple, pour faire apparaitre un bilan negatif. Les champions de l'optimisation sont les multinationales. Donc c'est un cheque en blanc aux multinationales.
- il y a des effets de seuil dans ta proposition. Discontinuités et injustices.
- Cela revient a aider davantage les entreprises qui sont mal gerees au detriment de celles qui sont bien gerees, donc plutot contreproductif economiquement
- Ca donne un avantage injustifiables aux entreprises qui se financent sur l'endettemenet par rapport aux entreprise qui se financent par augmentation de capital et dilution des actions.
- je ne vois pas de limite et ca me parait un systeme de ponzi. Pourquoi ce serait bien de le faire maintenant et de pas le refaire dans 5 ans ?
Face a toutes ces objections, je prefere largement le systeme actuel. Il suffit de baisser les taux d'interet, d'aller encore plus en territoire negatif si necessaire pour faire survivre davantage d'entreprises. Davantage de continuité, de souplesse, de coherence avec l'efficacité economique.
Le seul truc que je changerai dans le systeme actuel, c'est que je mettrai une masse monetaire positive plutot que nulle, pour diminuer l'effet domino. C'est faisable, il faut sanctuariser le rachat de dettes des banques centrales nationales par la bce a taux zero. Pour eviter le ponzi, il faut que les rachats soient proportionnels au pib, avec un coefficient a determiner experimentalement au fil des années.