Djibouti, qui n'en est pas très loin, a aussi la réputation d'avoir un des climats les plus durs de la planète: 100% d'humidité relative à plus de 35°C!

Modérateurs : Rod, Modérateurs
Comme c'est facile dit comme ça.lorsque ça devient vraiment inhabitable et ben ... personne ne va y habiter
Je ne vois pas pourquoi ça compenserait, ou dépasserait les pertes. On sait ce qu'on quitte comme climat, on sait pas où on va. Même si certains, M.Mobar notament sur ce forum, ne doute pas que la production végétale va augmenter (ça se peut bien avec un climat plus chaud, mais c'est encore autre chose de voir la production agricole suivre), on ne voit pas comment construire une certitude scientifique là-dessus.[...]
je ne vois pas de raison a priori pour que les baisses à certains endroits (auquel on peut s'adapter aussi en changeant de culture !!) ne seraient pas compensées par des hausses à d'autres
avec 100 fois moins de monde dans les zones les plus froides, où sont les Inuits.ces discours catastrophistes oublient totalement l'adaptabilité de l'être humain qui lui a fait coloniser des milieux qui différent de 40 °C en température moyenne annuelle
justement je te rappelle qu'avec des réserves réalistes le réchauffement ne serait qu'entre 2 et 3°C, dont on en a déjà pris 1 sans grande conséquence.Les projections entre 5 et 7°C sont issues d'hypothèses fantaisistes sur les réserves fossiles. Et 1°C de plus, ce n'est que 250 km parcourus en France ou 200 m d'altitude. Toujours pas compris en quoi ça allait impacter fortement l'humanité - et surtout toujours pas compris en quoi la disparition des fossiles l'impacterait moins !!!
https://www.lefigaro.fr/sciences/bresil ... i-20200612Brésil: déforestation record en Amazonie en mai
2020 sera probablement l'année la plus dévastatrice de tous les temps, selon des défenseurs de l'environnement.
Par Le Figaro avec AFP 12 juin 2020
évidemment, mais je veux dire par là que la forêt équatoriale est en grande partie encore là.energy_isere a écrit : ↑13 juin 2020, 18:31
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Ben non.
https://www.lefigaro.fr/sciences/bresil ... i-20200612
Avec des rétroactions positives qui mettent du temps à s'enclencher, on est parti pour plus d'un degré à l'heure actuelle.
Dans quel domaine selon toi les conséquences attendues sur la société humaine seraient pires que celles de la disparition des fossiles, et pourquoi ?Jeuf a écrit : ↑19 juin 2020, 11:47Avec des rétroactions positives qui mettent du temps à s'enclencher, on est parti pour plus d'un degré à l'heure actuelle.
effectivement, avec le CO2 fossile seul, on ira pas jusqu'à +5°C
Le raisonnement suivant lequel les +1°C ça fait pas grand chose comme effet, donc, +3°C, trois fois pas grand chose ça reste pas grand chose..ça ne me convainc pas.
Le pire n'est pas certain mais n'est pas impossible. Et plus on va loin dans les croissances (du taux de CO2, mais aussi d'autre paramètres globaux, ...et la démographie humaine avant tout), plus on risque le pire.
Après, il y a des disparités selon les pays. On ne risque pas de mourir de faim en France par manque de pétrole pour les machines agricoles ou par baisse de rendement, vu que
je n'ai jamais dit "d'une année sur l'autre", mais bien sûr que pour stopper le réchauffement, il faut stopper la consommation de fossiles : tant que tu en consommes, le niveau de CO2 augmentera, donc il faut bien ANNULER la production de CO2 a un moment (ou séquestrer tout ce qu'on produit).Donc on ne peut pas raisonner en terme de "disparition", ce terme je pense fausse la réflexion en laissant entrevoir une fin brutale d'un jour sur l'autre, ou d'une année sur l'autre qui serait bien sûr apocalyptique.
l'avion ne consomme que quelques % des énergies fossiles, ce n'est pas le problème (enfin si ce serait un problème de supprimer les avions, mais il faudrait supprimer BIEN PLUS que ça). Donc pour tous les autres usages, production d'électricité par le gaz et le charbon, transports routiers, maritimes, chauffage, engrais, ciment, etc ... tu fais quoi, et quelles seront les conséquences sociétales de les faire diminuer à un rythme accéléré, pour les supprimer à terme ?On peut parler de raréfaction progressive. Et du moment qu'on comprendra ça, on aura le bon sens de dire que l'argent n'est pas un problème, amortir les avions n'est pas vital, on a énormément de marge pour réduire la consommation de pétrole et on va les mettre en oeuvre.. Les gens qui s'occupent à voyager ou à faire voyager (exemple type d'occupations très pétrolophage parmi d'autres) s'ennuyeront à la place de faire cela pendant quelques, avant de trouver autre chose, de se reconvertir.
(ce propos s'applique au pétrole et pour nos pays, pas au charbon).
on a autour vu qu'une baisse de quelques % annuels plongeait le monde dans la merde noire, et que c'était bien insuffisant pour voir la moindre conséquence sur le CO2 !Bien sûr, on peut s'entretuer pour le pétrole dès les premières années après un déclin franc et la chute est accéléré. Mais on a vu qu'on peut bien se limiter, pendant le confinement.
je ne sais pas si on risque de mourir de faim, mais je remarque quand meme que la France du Moyen Age n'a jamais nourri plus de 20 millions d'habitants, donc ta confiance me parait quelque peu surprenante. Et l'autre question que tu oublies totalement, c'est : combien de gens faut il employer pour produire la meme nourriture sans machines et sans engrais à ton avis ?Après, il y a des disparités selon les pays. On ne risque pas de mourir de faim en France par manque de pétrole pour les machines agricoles ou par baisse de rendement, vu que
-on utilise dix fois ce qu'il faut en énergies fossiles pour des trucs pas nécessaires (certes, ça reste subjectif)
-on gaspille l'essentiel de l'énergie alimentaire, essentiellement en nourrissant les animaux, et en jettant à la poubelle.
ça, c'est plus objectivable. 80Mtep de production végétal primaire par l'agriculture en France, pour 6Mtep d'énergie métabolique que fournissent les français, on a moins de 10% vraiment utiles. On ne peut pas atteindre 100% de rendement du végétal à l'humain, mais il y a beaucoup de marge avant la famine, même avec des sols plus secs qui produisent moins.
Bof, j'ai pas vu la merde noire. Et je ne pense pas que ce soit les quelques % annuels qui soient la cause du desordre. Les pbs viennent selon moi des discontinuités, c'est du genre 30 ou 50% de baisse de pib en un mois, ce n'est pas la meme chose que 2 ou 3% en moyenne sur l'annee. Plus les situations inegales entre ceux qui ont le meme salaire tandis que d'autres ont des revenus qui ont été mis a zero brutalement.
30 millions de personnes en 1800, sans fossiles, et je ne pense pas qu'on était au max de la production possible, la population etait en croissance continue, la production alimentaire n'etait pas un facteur limitatif. Mais aujourd'hui, la diversité est nettement moindre, de nombreuses terres arables sont devenues des supermarchés et des immeubles, donc probablement on peut faire nettement moins qu'a l'epoque. Il faut aussi ajouter qu'on a perdu de nombreuses semences paysannes resistantes ( les semences modernes ne sont pas meilleures, simplement mieux adaptées dans un contexte d'engrais et de pesticides, hors de ce contexte, elles produisent moins que les semences traditionnelles).je ne sais pas si on risque de mourir de faim, mais je remarque quand meme que la France du Moyen Age n'a jamais nourri plus de 20 millions d'habitants, donc ta confiance me parait quelque peu surprenante.
Je t'ai deja expliqué les tres grosses non linéarités entre le taux d'humus (=la biodiversité du sol) et les rendements. Les rendements stagnent voire baissent depuis qq annees malgre l'amelioration varietale, c'est a dire que les varietes d'il y a 10ans produisent moins aujourd'hui qu'il y a 10 ans. Une des raisons avancees serait la perte de biodiversité environnante.Et il s'agissait d'une comparaison relative entre RC et fossiles : si tu exclus les famines, tu penses que le RC lui produirait des famines en France ? pourquoi ? pour quelle raison ?
c'est clair, une transition douce peut faire repasser en douceur à la vie du Moyen age sans qu'on s'aperçoive de grand chose (tu peux aussi classer les pays par PIB/habitant décroissant et déménager tous les ans dans celui juste en dessous, tu arriveras tout doucement à Haiti ou en Somalie dans 250 ansLeLama a écrit : ↑20 juin 2020, 09:37Bof, j'ai pas vu la merde noire. Et je ne pense pas que ce soit les quelques % annuels qui soient la cause du desordre. Les pbs viennent selon moi des discontinuités, c'est du genre 30 ou 50% de baisse de pib en un mois, ce n'est pas la meme chose que 2 ou 3% en moyenne sur l'annee. Plus les situations inegales entre ceux qui ont le meme salaire tandis que d'autres ont des revenus qui ont été mis a zero brutalement.
mets 30 millions si tu veux, ça ne change pas que c'est nettement inférieur à la population actuelle. Mais il y a eu encore des disettes au XIXe siècle en France, en 1812, 1816-17, donc je ne sais pas d'où te vient l'idée que l'approvisionnement alimentaire était sans problème.30 millions de personnes en 1800, sans fossiles, et je ne pense pas qu'on était au max de la production possible, la population etait en croissance continue, la production alimentaire n'etait pas un facteur limitatif.je ne sais pas si on risque de mourir de faim, mais je remarque quand meme que la France du Moyen Age n'a jamais nourri plus de 20 millions d'habitants, donc ta confiance me parait quelque peu surprenante.
mais exactement les mêmes risques existent en cas de disparition rapides des fossiles non? encore une fois qu'est ce qui justifierait l'idée que la réduction rapide des fossiles provoquerait moins de dégats que le réchauffement de 0,015 °C par an, alors que tout semble montrer au contraire que la production alimentaire et la croissance démographique ont été bien plus corrélée à l'utilisation des énergies fossiles qu'à la température ? en fait c'est même bien pire que ça car dans les deux cas la corrélation est POSITIVE , ce qui est à l'inverse de la corrélation attendue si c'était la température le principal facteur ! tout ce qu'on peut dire donc c'est que si le RC a eu une influence négative sur la production agricole , cette influence a été plus que largement compensée par les progrès permus par les énergies fossiles.Je t'ai deja expliqué les tres grosses non linéarités entre le taux d'humus (=la biodiversité du sol) et les rendements. Les rendements stagnent voire baissent depuis qq annees malgre l'amelioration varietale, c'est a dire que les varietes d'il y a 10ans produisent moins aujourd'hui qu'il y a 10 ans. Une des raisons avancees serait la perte de biodiversité environnante.
Difficile de savoir comment ca va evoluer, mais on ne peut exclure une perte de biodiversité et des famines monumentales. Il faut relire l'histoire et la famine suite a la campagne des 4 nuisibles en Chine, qui etait telle que sont apparus des cas de cannibalisme. Des desordres de biodiversité entrainent des pertes de rendement importantes et des famines. Comme pour les humains, les discontinuités se payent cash dans la nature. Si certaines especes disparaissent comme dans le cas chinois que je t'ai cité, ou si certaines especes invasives s'implantent dans des regions sans predateur, ca va te foutre un bordel inimaginable et n'espere pas avoir une production agricole raisonnable dans ces conditions.
je ne sais pas d'où te vient non plus cette affirmation, l'Espagne inonde le marché européen d'agriculture intensive faite sous serre et je pense qu'on sait faire des substrats sans humus, même si c'est pas très bon, ça reste une nourriture.Et si le taux d'humus du sol baisse suite au RC, tu peux faire ce que tu veux, ce sera des famines colossales.
Bof, de toutes facons, ca me semble une discussion assez theorique, puisque politiquement on a aucune prise dessus. Mon point n'est pas de dire qu'on peut jouer l'arbitrage, je ne vois rien de faisable politiquement, il est de dire que tu sous-estimes a mon avis tres fortement les impacts du RC sur la biodiversité et les rendements.
Je n'ai pas dit sans probleme. J'ai dit non limitatif. A partir de la revolution agricole du moyen age, la population augmente sans cesse. Il y a episodiquement des disettes, mais globalement, la population augmente. Je ne sais pas quelle etait la limite sans fossile, mais nettement plus que 30 millions en France je dirais, car la croissance de la population etait encore forte, y'avait pas d'engrais ni mecanisation, et on nourrissait toujours plus de bouches chaque annee.mets 30 millions si tu veux, ça ne change pas que c'est nettement inférieur à la population actuelle. Mais il y a eu encore des disettes au XIXe siècle en France, en 1812, 1816-17, donc je ne sais pas d'où te vient l'idée que l'approvisionnement alimentaire était sans problème.
Oui et non. Sur le court terme, oui. Sur le long terme, la baisse de biodiversité condamne le modele actuel. D'une certaine facon, ton raisonnement fait penser a quelqu'un qui emprunte 100 mille euros a la banque, le claque de facon inconsideree, et fanfaronne devant ses amis en disant que la situation est bien meilleure depuis qu'il claque l'argent emprunté. Oui, a court terme, on produit beaucoup, mais du point de vue scientifique, on degrade la qualité des variables qui nous permet de nous nourrir sur le long terme. La quantité d'humus dans le sol ne va pas spontanément remonter apres l'arret du petrole. Il va rester a un niveau inferieur a ce qu'il etait au moyen age.tout ce qu'on peut dire donc c'est que si le RC a eu une influence négative sur la production agricole , cette influence a été plus que largement compensée par les progrès permus par les énergies fossiles.
Oui, sur ce point je suis d'accord. Mais encore une fois, , le debat me semble theorique. Y'a aucune alternative politique credible qui nous offre un tel choix. Moi je dis juste que le RC peut amener des famines monstres par perte de biodiversité/especes invasives, mais je ne dis pas qu'on peut arbitrer entre RC et pic fossiles.Ca parait totalement absurde avec les considérations précédentes de penser qu'à l'inverse , réduire rapidement les fossiles aurait un impact négatif bien plus faible que celui apporté par le RC, simplement avec des ordres de grandeur.
Certains aiment se rendre ridicule en véhiculant des clichés.