GillesH38 a écrit : ↑15 mars 2022, 12:06
ok et donc pourquoi il pense qu'on ne pourra pas se passer du gaz et du pétrole russe "parce que ça ferait une récession "beaucoup trop importante", alors ?
j'ai pas de souci qu'on soutienne une position ou l'autre (meme si je ne suis pas forcement d'accord ) mais j'ai un souci pour soutenir les deux en meme temps.
Par exemple les suèdois ont fait des économies sur le pétrole de chauffage en le remplaçant par la biomasse (je suppose réseau de chaleur urbains chauffés par le bois)

mais ça n'est possible que dans un pays peu peuplé est très boisé comme en Scandinavie, ce n'est pas le cas partout. Et il faudrait aussi regarder la consommation de gaz en regard. Le pétrole est largement substituable pour certains usages (chauffage, électricité) mais pas pour les transports.
En 2000, il n'y avait déjà presque plus de pétrole pour le chauffage urbain, vu ce graphique.
En effet, la biomasse a été fortement mise à contribution. La biomasse est une façon parmi d'autre de capter l'énergie solaire. Le rendement est très faible, comme on sait, inféireur à 1%.
Il y a d'autre leviers que la biomasse, il y a d'autre façon de capter l'énergie solaire, et la plupart des pays ont plus d'ensoleillement.
Si on peut difficilement subsituer le pétrole pour les transports longues distance, c'est possible pour les courte distances. Et on peut aussi trouver des moyens , dans certains cas, de substituer du transports par "autre chose" : de la visio conférence par exemple, et aussi une meilleure optimisations des transports longue distance, poussé par des prix plus élevés.
Je vois bien des cas de travailleurs envoyés à l'autre bout d'un département, ou même d'un région, pour un mission d'une heure ou deux, par exemple. Aucune réflexion pour grouper des missions. C'est fou tout ce qu'on fait quand on s'est habituer à l'énergie pas cher.
ça, ça peut changer.
Jancovici ne dit pas de baisser la consommation tout en maintenant le PIB croissant. Son propos, c'est pas la croissance verte et tout ira bien.
Il y a un risque majeur avec le climat, ça ne se calcule par en perte de PIB...
de ton côté tu ne vois pas les choses comme tel.
Enfin,il y a une grosse différence entre se passer de 40% du gaz du jour au lendemain pour une guerre, et planifier ça sur une décennie